- Quand tu es sortie, tu m'as déclaré être allée faire du babysitting, non mais à la place, tu reviens avec de nouveaux vêtements, de nouvelles chaussures de surcroît et dans un bolide.
- Taty, je te jure que je peux t'expliquer. .
- M'expliquer quoi ? M'expliquer quoi ? Maintenant, tu te vends aux hommes ?
- Taty arrête. Je posais mes mains sur mes oreilles. Je ne voulais pas entendre ce supplice. Non.
- T'es exactement comme ta mère, exactement la même. Me crache-t-elle, alors que les images d'elle recevant des hommes à Kinshasa me revenaient. Non, je n'étais pas ma mère.
- Je ne suis pas comme elle. Criais-je à en perdre la voix.
Ma voix se perdit ensuite dans les escaliers, je décidais de m'enfuir dans le grenier. Non, je ne serai jamais comme elle. Le grenier me menait rapidement à une fenêtre. Je la sautais et me mettais à l'arrière de la maison. Ça, c'était ma façon à moi de faire généralement le mur. Mais ça me servait aussi quand je ne voulais plus revoir le monde. Je me retrouvais de l'autre côté de la maison et marchais pour m'aérer l'esprit, en quête de la quiétude.
***
Je sortais en vrac de la maison, courant presque après avoir entendu la porte de la chambre de ma tante s'ouvrir. Je poussais un ouf de soulagement après avoir réussi mon opération et m'éloignait le plus de la maison.
Cet environnement m'était insupportable. L'école, c'est ma maison, au moins là-bas, on ne me traquait pas à longueur de journée, attendant que je commette une faute pour ne réprimander.
J'étais à quelque pas de l'université quand je reçu un message sur mon portable. C'était sûrement Tyler.
"Ça va ?"
Je souriais.
"Ouais et toi..."
"Perfecto bonita. Es-tu bientôt là ? J'ai des choses à te dire".
"Je te vois."
Je m'approchais d'elle et la prenait dans mes bras. Elle avait l'air surexcitée, je ne comprenais pas.
- Hello, euh, tu as quoi au point que tu parles espagnol ?
- Je sors de chez Chase.
- Comment ça tu sors de chez Chase, c'est le matin. Ne me dis pas que...
- On a couché ensemble.
- Jure
- Je te jure. Dit-elle, se retenant de sauter sur place.
- Et nos rêves de badbitch ? On en fait quoi ?
- Il m'a demandé en mariage
- Attends quoi ?
Elle souriait très contente.
- QUOI ?
- Arrête, j'ai mal aux oreilles. Rit-elle.
- Raconte. - Je suis arrivée chez lui, vers 15 heures. On a parlé et on a passé une bonne fin de journée, ensuite, il a essayé de m'approcher et tu me connais je me suis un peu faite réticente. Il a dit que ce n'était pas grave. Le petit ange. Ensuite, il m'a dit :"accepte au moins ça" et il a posé un genou au sol. Je me suis dite, il veut nouer ses lacets ou ramasser sa fourchette. Il m'a tendu la bague et ensuite, il a dit :"Je crois bien que je veux bien plus que ce qu'on a, alors accepte, épouse moi Tyler". Isaaaaaaa. J'allais pleurer. En fait si j'ai pleuré. Ensuite, je me suis jetée sur lui presque comme une affamée.
- Et il était comment.
- C'était bien.
- Bien comment ? Tu me fais des cachoteries maintenant ?
- Bien, mais pour une première fois, j'aurais préféré plus de... douceur. Il était un peu machinal, mais j'imagine qu'il était pressé. Rit-elle
- Oh ma Ty. Je suis si heureuse pour toi.
Je me suis jetée dans ses bras, toute contente pour elle. Tyler était une fille bien et si cet homme savait la rendre heureuse, je n'avais rien à redire, mon rôle de meilleure amie était accompli, elle serait avec une personne qui l'aime.
- Et devine qui est mon témoin. Dit-elle accompagné d'un sourire enjôleur.
- Façon, je t'aime. Tu vas te marier !
Je la faisais tourbillonner sur nous. Je crois être passée pour une folle devant les quelques universitaires qui nous regardaient.
- Je serai bientôt madame McLaren
- Son nom de famille, c'est McLaren ?
- Oui. Cria-t-elle.
Je sentis le regard de William sur nous. Je ne le voyais presque plus, il regarda Tyler longuement, puis moi et ensuite baissa les yeux avant d'entrer dans le bâtiment.
- Mais je ne comprends toujours pas pourquoi il ne veut voir personne. Moi, ta meilleure amie.
- Je me demande aussi. Mais demain, on a un dîner chez nous. Chase viendra pour parler avec mon père et demander ma main. Je suis tellement contente.
- Tyler McLaren. Ouhhhhh. Gloussais-je
- Idiote.
- Mais plus sérieusement, ça ne fait pas un peu rapide ? Deux mois à peine Tyler !
- Mais si on se sent prêts, il est où le problème ?
Je baissais les bras et nous nous séparons. Tyler allait dans son cours et moi dans le mien. Notre amitié a survécu à cette distance heureusement. Parce que beaucoup de meilleures amies se sont séparés à cause de la simple distance de deux classes. J'en ai eu une à Kinshasa, Nathalie. Elle était sympa. Je l'aimais beaucoup et elle était ma meilleure amie de l'époque, mais il a fallu que l'on fasse deux sections différentes pour que notre amitié tombe en ruine. Peut-être n'était-elle pas la meilleure ? Je m'asseyais alors que la bande de Carter le con faisait son show. La bande d'imbéciles du fond, on l'a bien vu dans ces films d'ado. Bah ouais eux en plus de cela sont spécialement écervelés.
- Hé Winsti.
- Carter ta gueule, j'ai pas ton temps.
- Tout doux ma lionne.
Il s'asseyait tout souriant près de moi.
- Tu veux quoi
- Bah tu es mignonne, tu sais. Dit-il en me touchant la joue du bout des doigts.
- Lâche-moi pauvre type. Dis-je en claquant sa main.
- Tu n'as pas l'air consciente de ta chance. Tu sais combien de filles rêvent qu'un jour, je les regarde.
- Il pourrait y en avoir autant que les étoiles, mais tu n'en verras jamais une appelée Isabelle.
- Ouais, parle toujours. On se prend un verre après les cours si ça te tente ?
- Je ne te supporte pas une seule minute alors comment je fais pour prendre un verre avec toi.
- Je t'ai fait quoi Isabelle ? Tu n'as pas à être aussi méchante.
Je tapais mon stylo sur la table franchement agacée et affrontais son regard vert, d'un vert translucide,je devais avouer qu'il était beau, mais ça disparaissait vite dès qu'il le disait. La salle entière,se retourna,curieuse.
- Tu es l'être le plus insupportable que je connaisse, qu'est-ce que tu veux que je te dise. Tu es égoïste, prétentieux et un mal appris par-dessus le marché, tu ne respectes rien ni personne.
Toute lueur d'amusement quitta son regard,ses pupilles s'assombrirent et il crispa la mâchoire.
- Quand tu ne connais pas les gens Winston, apprends à fermer ta gueule. Tu ne sais rien de moi. Je ne me suis jamais mal comporté avec toi et je trouve ça injuste que tu me parles comme ça, je voulais juste qu'on ne fasse plus ample connaissance, mais madame se positionne dès le début en tigresse.
Il se leva et alla se rasseoir dans son groupe. Je ne savais rien de lui. Mais le peu que je sais me disais la suite. Il n'était que Carter, le gars le moins sympa de l'université. Il n'allait pas me faire le coup du passé traumatisant. Je me reconcentrais sur mon cours, ça ne servait à rien de m'encombrer l'esprit avec lui.
Je commençais à penser à ce qui s'est passé avec Alexandre. Ma tante s'était comportée comme une mal apprise, on dirait un manque d'éducation. Je l'attendrai aujourd'hui, peut-être passera-t-il ? Ou a-t-il retenu sa leçon ?
J'en suis sûre, il ne reviendra pas. Qui reviendrait après un tel scandale ? Une telle humiliation ?
***
Je venais de manger un tacos avec Tyler. Il était délicieux. Maintenant, on se séparait, elle devait aller voir Chase et moi, je devais rentrer en Enfer.
J'ai attendu Alexandre hier, il n'est pas venu, aujourd'hui non plus. Oui, il en avait marre. Du moins c'est ce que je pensais. Donc logiquement, je ne l'ai pas attendu aujourd'hui. Quel ne fut ma surprise de le voir maintenant, les avant-bras posés sur le haut de sa voiture, ayant l'air de m'attendre, à l'intersection de mon avenue.
- Alexandre ?
L'homme aux yeux bleu ciel se tourne vers moi. Il entra ses mains dans ses poches et me sourit.
- Bonjour.
Je restais un moment un peu surprise de le revoir.
- Je ne pensais pas un jour te revoir.
- Je suis passé à l'université, mais tu n'étais pas là
- Ah c'est parce que l'on a fini plus tôt aujourd'hui.
- Hum... nous sommes quel jour Isabelle ?
J'allumais mon portable. Je n'écrivais jamais la date dans mes notes et savoir la date m'importais peu.
- Heu vendredi si j'en crois mon téléphone.
- Et ce vendredi ne te rappelle rien de particulier ?
- C'est ton anniversaire ?
Il arqua un sourcil et s'avança vers moi, toujours les mains dans ses poches. Un pas. Deux. Trois. Assez pour être à quelques enjambées au plus près de moi me forçant à lever la tête.
- Heu,joyeux anniversaire ? Lui dis-je en souriant.
Il sourit lui aussi,se moquant gentiment de moi puis se mordit la lèvre. J'en tombais immédiatement sous le charme.
- Je n'y crois pas. Tu as oublié.
Il était contre moi, je tentais de me souvenir en vain mais réfléchir et être près de lui sont deux actions qui ne peuvent pas cohabiter. Puis une idée effleura mon esprit.
- Le dîner ? Mais oui, le dîner ! Dis-je en me tapant le front de ma main
- Le dîner. Il est 17 heures et tu n'as pas l'air très apprêtée.
Il me regarda de haut en bas. Pullover noir, Jean Boyfriend délavé, basket Nike qui crient à la mort, je n'étais pas du tout apprêtée même.
- À vrai dire ça m'est sorti de l'esprit, je ne pensais même pas te revoir après ce qui s'est passé mercredi chez moi.
- Oui ta tante, très aimable soit dit en passant.
- Je suis vraiment désolée. Elle s'est emportée pour rien. Je ne sais réellement pas quoi te dire, elle est insupportable à ses heures perdues.
- Ah, mais qu'est-ce que tu vas croire. Je ne vais pas te pardonner aussi facilement. Pour ça...
Il se retourna vers sa voiture et en sortit un sac en carton, avec inscrit dessus "Isabelle"
- Tu devras accepter ça.
- Il y a vraiment une marque qui s'appelle Isabelle ?
- Non mais il y a une magnifique femme qui porte ce nom par contre, je me suis dit que si je mettais son nom dessus, elle serait obligée de le prendre, j'ai quand même patienté à l'imprimerie pour ça.
- C'est très gentil, mais je ne peux pas acc...
Il me le mit entre les mains.
- Je ne te donne pas le choix Isabelle. En plus ce n'est rien de trop extravagant, je te le jure.
- Bon...mais je te le rembourserai.
Il m'observa de longues secondes les sourcils froncés.
- Je n'y crois pas.
Il tapa sur le capot, en riant,la tête penchée entre ses épaules. Moi j'étais debout et stoïque. Je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle.
- D'où on rembourse un cadeau.
- Je... je ne me sens pas à l'aise quand tu me donnes des cadeaux. Je ne veux pas que tu dépenses pour moi.
- Crois-moi,ce n'est pas ça qui va me ruiner et puis ça me fait plaisir. Allez monte.
- Monter ?
- On a une table réservée depuis deux jours qui nous attend.
- Ah, mais je ne suis pas habillée pour.
- Voilà l'utilité de l'Isabelle que tu tiens. Je montais dans sa voiture, avec "Isabelle" sur les jambes. Il s'installa et démarra.
- On va où.
- Quelque part...
Je montais dans sa voiture en regardant la maison... je devrais encore servir une excuse en rentrant. Je soupirais pas très rassurée avant de rencontrer son regard et d'en oublier le reste.
***
- Mais ce n'est pas moi ça !
Je me tournais et me retournais sur moi-même en me regardant dans la glace. Non, ce n'était pas moi.
J'avais un chignon haut, encore heureuse, la maquilleuse voulait me laisser mes cheveux lâchés, mais je n'ai pas voulu, il ne manquait plus que ça ! Je portais une robe verte, bien que je haïssais cette couleur, mais il avait dit que c'était sa couleur favorite, alors pour lui faire plaisir...
- Je crains bien que si.
- Alexandre, tu m'avais dit que ce n'était pas grand-chose.
- Oui et ?
Je consultais le ticket qui dépassait. J'écarquillais les yeux.
- Ça coûte bien plus de trois cents livres !
- Comme je disais. Ce n'est pas grand-chose.
Je m'arrêtais un moment, totalement hébétée.
- Trois cents livres c'est la moitié de notre loyer putain.
- Arrête de regarder les chiffres, mais regarde toi plus tôt. Tu n'es pas sublimée par le résultat ? Dit-il en posant ses mains sur mes épaules et me mettant face au miroir.
Oui le résultat était à tomber à la renverse, mais je ne pouvais me sentir à l'aise. Mais il me regarde, il détaille si intensément ma robe que je finis par comprendre que ce n'est point ma robe qu'il regarde. Je baissais mes yeux, honteuse.
- Si tu te voyais plus souvent à travers mes yeux, tu ne baisserais pas si souvent les tiens.
Mes pupilles se braquèrent sur lui avant que je ne me retourne. Nous étions bien proches, ses mains posées sur la commode, moi entre lui et cette dernière.
- Alexandre, je ne veux pas que tu dépenses autant pour moi... Je... Je ne sais même pas pourquoi tu es là, avec moi et que tu me donnes tout ça.
Il se frotte le front du bout des doigts, en fermant les yeux. Il les rouvrit et je cru m'évanouir. Ce regard a dû désintégrer la culotte de plus d'une sans nul doute. Et il était ici, avec moi. Que me voulait-il réellement. Peut-être était-ce un occultiste qui voulait sacrifier mon âme ou un cannibal.
- Isabelle... En toute une vie, je ne me rappelle pas avoir autant dû supplier une femme pour qu'elle reçoive un cadeau.
- Je ne suis pas comme ces autres, Me vexais-je.
- Oui, je l'ai bien compris Mi bella.
Il me tenit le menton. Son regard dériva l'histoire d'une seconde vers mes lèvres avant que je ne le voie se rapprocher. Croyant une seconde qu'il allait m'embrasser, je baissais les yeux, largement intimidée, mais il se rapprocha de mon oreille et d'une voix qui en aurait fait frissonner plus d'une, dont moi, il me chuchota quelques mots à l'oreille.
- Mais n'empêche que tu es ensorcelante ce soir.
Je n'osais relever les yeux même quand il recula. Mais qu'est-ce que j'ai ? Je ne baisse jamais les yeux, nom de Dieu ! Si j'avais su que ce n'était que le début de mon changement.
***
Après un magnifique diner, on sortait de ce fameux restaurant qui était bien trop hors de mes moyens... oh, mais qu'est-ce que je raconte ? Même dans mes rêves, je n'oserai pas y entrer, mais bon... L'orchestre de violon a été magnifique, le vin à tomber et la cuisine, plus italien on ne peut pas.
- Ça t'as plu ?
- C'était splendide.
- Je le sais bien, mais je te demande si tu t'y plaisais. Parce que tu n'avais pas l'air dans ton assiette et tu n'as pas trop touché à cette dernière non plus.
Je m'arrêtais de marcher et le regardait en face. À moitié peinée de peut-être lui faire mal, mais bon...
- Je ne veux pas gâcher l'ambiance, mais c'est... c'est bien trop, c'est trop pour moi.
Je me touchais la tête, à moitié dépassée par tout ça.
- Je ne suis pas le genre de fille à faire des manières et parler un annulaire en l'air, je ne me sens pas à l'aise dans des restaurants aussi chics alors que je suis consciente que je ne peux même pas y donner un pourboire. J'aime mes jeans et mes pulls, je déteste le vert, ça ne ressemble à rien. Et je suis désolée, mais je ne pense pas que nous pouvons créer quelque chose toi et moi, je nous trouve différents... et beaucoup trop.
Je m'en vais encore une fois, mais cette fois, il est bien décidé à me retenir, pour la première fois depuis notre rencontre sa main se posa sur mon avant-bras. Il avait la main chaude, une peau très douce et je ne pouvais m'empêcher de m'arrêter.
- Tu ne vas pas continuer à fuir indéfiniment, qu'est-ce qu'il me manque, je ne comprends pas pourquoi tu me repousses en permanence. Je suis plutôt bel homme, je m'efforce à être prévenant avec toi et je...
- Je ne peux rien... je ne peux pas m'approcher de toi, je ne veux pas.
- De quoi as-tu peur Isabelle ?
De quoi avais-je peur ? Le savais-je ? Je ne sais pas.
- Je... ma tante, elle ne t'aime pas, elle,elle me tuerait si elle apprenait que je te revois.
- Là le problème ce n'est plus ta tante, c'est toi.
- Je suis désolée, je ne peux pas, je...
- Pourquoi ? Dis-moi juste pourquoi ?
- Je suis fragile, personne ne doit m'approcher sinon sur le sol quand tu vas me lâcher, je me briserai,je ne serai que milles morceaux alors laisse moi pourquoi tu veux à tout prix faire partie de ma vie ?
Mes lèvres tremblaient tant j'étais nerveuse. D'une main sur ma hanche, il m'attira avec bien trop de force vers lui pour que je ne puisse résister. Sa main sur ma joue, il caressa ma lèvre du bout de son pouce, alors qu'un orchestre se jouait dans ma poitrine, il prit l'air le plus sérieux que je n'ai jamais vu sur son visage. Son bleu enfoncé dans mon brun, la flamme d'un désir bien trop ardent, y dansant et me demanda de rejoindre cette folie qui s'appelle l'aimer. Mais comment puis-je ?
- Personne ne m'empêchera d'avoir ce que je veux Isabelle, même pas toi.
- Alexandre s'il te plaît...
Sa bouche s'écrasa rudement contre la mienne, je faillis en tomber à la renverse. Il venait de nous emmener dans un sens unique. Mais qu'est-ce que j'en avais réellement à faire ? Tout ce que je savais à ce moment-là était que nos deux lèvres enlacées se sont données à une danse bien trop intense pour que je pense une seule seconde à arrêter cette folie. Oui, c'était de la folie pure, mais qu'auriez-vous fait à ma place ?
Repousser Alexandre n'était pas une option quoi qu'il en soit,cela n'a même pas réussi à traverser mon esprit.