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Chapitre 5 Chapitre 05

Chapter 5 : L'ouragan Cassandra

** Cassie **

C'est un peu tard qu'on est rentré chez lui. A peine j'ai posé mon pied dans la maison que tous les garçons m'ont fait des grands sourires et des bises.

Moi (les fixant) : Quel accueil !

Dan : Mais on est content de te revoir aka ? Pourquoi les gabonais sont comme ça ?

Moi (soutenant son regard) : On s'est vu hier ! Et qui plus ĂȘtre dans ce mĂȘme salon, sur ces mĂȘmes fauteuils.

Pipé (levant les yeux) : Mais maniÚre dont tu es parti, on ne pensait plus te revoir hein ! On est resté là avec le peur au ventre je te dis.

Dan (acquiesçant) : Je te dis oh !

Moi (secouant la tĂȘte) : Vous ĂȘtes de bons blagueurs [Levant les yeux] Romaric n'est pas lĂ  ? C'est lui mon vrai bro' ici. Pas votre qualitĂ© lĂ  !

Dan (rire) : Tu vois comment on nous parle fort non ? A cause d'un enfant comme Romaric.

PipĂ© : Enfant ou enfant ? Un individu qu'on a vu naitre. VoilĂ  comment on nous parle fort ici [secouant la tĂȘte] L'histoire-lĂ  est grave hein.

Dan : Il est quelque part dans Libreville avec une de ses petites.

Moi (rire) : D'accord ! Lorsqu'il reviendra, il faut lui dire que sa frangine préféré lui passe chaleureusement le bonsoir accompagné d'une bonne grosse bise.

Pipé (criant presque) : Loïc ? Loïc !? Il faut venir chercher ton bagage ici oh ? Elle envoie déjà les bises en plus à en sorcier comme Romaric. Pardon, il faut venir la chercher.

Moi (éclatant de rire) : C'est déjà là-bas ? C'est un bon petit.

Dan (ouvrant grand les yeux) : Quoi !? Pardon, toi tu ne connais pas le frangin. Pourquoi j'ai refusĂ© que mes petites sƓurs arrivent ici ? A cause de qui selon toi ?

Moi (rire) : Ca ne peux pas ĂȘtre Ă  cause de Romaric ! Je refuse !

Pipé (levant les mains au ciel) : Moi en tout cas, je t'ai prévenu. J'attendais juste les retombées !

Moi : D'accord ! Je prends note !

Je n'ai plus rien ajoutĂ© puis je suis allĂ© rejoindre LoĂŻc dans la chambre. J'ai retirĂ© mes vĂȘtements que j'ai mis dans le panier Ă  linge sale, avant d'enfiler une serviette sous le regard de LoĂŻc.

Moi (le fixant) : Quoi ?

Loïc (me dévorant du regard en souriant) : Rien Rien...J'aime juste ce que je vois.

Moi (d'une voix sensuelle) : Et qu'est-ce que tu vois ?

LoĂŻc (se levant) : Voyons voir.

Il s'est approchĂ© de moi en me fixant droit dans les yeux, puis d'un mouvement lent, il a dĂ©fait de nƓud de mon drap de bain en le laissant s'Ă©craser sur le sol. Il s'est mis Ă  me caresser dĂ©licatement la joue avec l'une de mains avant d'y poser un doux baiser.

Loïc (me faisant un bisou au cou) : Je vois un cou magnifique [m'embrassant sur mon cou] je vois des épaules parfaitement sculptées [m'embrassant sur les deux épaules à tour de rÎle] je vois aussi une poitrine sublime [embrassant mes tétons en palpant le reste]. Je vois un ventre formidable [m'embrassant le long du ventre] je vois un nombril somptueux [embrassant mon nombril à pleine bouche]

Il a continuĂ© le reste de sa balade sur mon corps tandis que j'Ă©tais debout sans rien faire, la tĂȘte lĂ©gĂšrement penchĂ© vers l'arriĂšre en me mordant la bouche pour Ă©viter de crier. Il est arrivĂ© au niveau de mes chevilles avant de remonter au niveau de ma bouche en embrassant langoureusement toutes les parties de mon corps auxquelles il avait accĂšs. Je me sentais mouiller Ă  la seconde mĂȘme oĂč il a commencĂ© Ă  m'embrasser. Je voulais plus, beaucoup plus que des simples baisers. Une fois en face de moi, il m'a fait un bisou sur le front avant de se reposer sur le lit en me fixant.

Je suis restée debout en attendant qu'il fasse quelque chose, mais rien. Il ne faisait que me fixer avec un sourire maléfique. Je l'ai alors rejoint sur le lit, puis je me suis mis à le titiller pendant quelques minutes.

LoĂŻc (me fixant) : Tu ne vas plus sous la douche ?

Moi (ouvrant les yeux) : Si...mais on n'est pas pressé ! En plus on avait commencé quelque chose.

Loïc (sans pression) : Du tout ! Je suis super fatigué [baillant] Donc je t'accompagne prendre ta douche ensuite on vient se coucher dans notre lit. Allez bouge-toi !

Moi (le fixant) : ...

Loïc (me fixant) : Ou bien comme bientÎt la saison, tu ne te laves pas ? Mais c'est sans problÚmes hein ! Se laver n'a jamais été une obligation. On peut dormir comme ça [haussant les épaules] C'est comme tu veux.

C'est toute frustrée que je me suis levé du lit, attachée ma serviette à la va vite puis je suis sortie de la chambre. J'ai pris le sceau d'eau qui était déjà plein, puis je suis allée prendre cette douche et faire descendre la pression. En sortant, Loïc m'attendais devant la porte. Je l'ai laissé rangé le sceau et fermer la douche puis me rejoindre à l'intérieur. Je me suis essuyée puis j'ai enfilé ma ficelle avant de le rejoindre dans le lit.

LoĂŻc (souriant) : Bonne nuit Cassie ! [Me tournant le dos]

Je n'ai mĂȘme pas pris la peine de rĂ©ponde Ă  l'autre lĂ . Tchrrr. J'ai essayĂ© de dormir, mais bof ! Je n'avais pas envie. Je suis en week-end chez mon homme et il jure qu'il ne me touche pas ? Bad, lĂ  j'ai juste envie d'ĂȘtre secouĂ©e et comme il veut me torturer Dieu sait pourquoi, je vais faire de mĂȘme. J'ai pris mon tĂ©lĂ©phone sur la table et je me suis mise Ă  chercher un site pour adulte. Une fois que je suis tombĂ©e sur un Ă  peu prĂšs correct, j'ai augmentĂ© le volume et je me suis mise Ă  lire une vidĂ©o.

AprÚs quelques secondes seulement, Loïc s'est redressé en me fixant. Je n'ai pas fait cas. Il n'a pas encore terminé de bien me regarder. M'en fiche ! Quand on fait son lit, on se couche. Alors pourquoi ne pas terminer ce qu'il a commencé ? [Haussant les épaules]

LoĂŻc (se redressant) : Cassandra qui te mange souvent !?

Moi (sans pression) : Jusqu'Ă  preuve du contraire, personne n'a l'air de me manger. Pourquoi cette question ? Tu comptes commencer Ă  le faire ?

LoĂŻc (s'asseyant sur le lit en me fixant) : Tu ne vas pas bien Cassandra ! Tu ne peux pas ĂȘtre en pleine forme et te mettre Ă  regarder des films X sur mon lit ! Jamais ! Il doit se passer quelque chose dans ta tĂȘte.

Moi (soutenant son regard) : Comme je disais tantĂŽt, tout va bien ! Bref, tu me fais rater des parties

Je me suis remise Ă  regarder mon tĂ©lĂ©phone sans plus prĂȘter attention Ă  LoĂŻc qui lui, n'avait pas bougĂ© d'un seul iota. D'un mouvement brusque il m'a arrachĂ© le tĂ©lĂ©phone des mains avant de me tirer de sorte que je me retrouve en dessous de lui.

LoĂŻc (me fixant dans le blanc des yeux) : Qu'est-ce que tu veux Cassandra ?

Moi (me mordant les lĂšvres) : Toi...

LoĂŻc (se redressant) : Viens chercher alors !

Il s'est allongé sur le dos en mettant ses deux mains derriÚre na nuque tout en me fixant dans le blanc des yeux. Je ne me suis pas plus fait prier. Je me suis mise à califourchon sur lui puis j'ai capturé ses lÚvres entre les miennes. J'ai recouvert son corps de baisers jusqu'à son s*xe que j'ai sorti de sa cachette. J'ai effectué quelques mouvements de vas et viens à l'aide de mes mains afin qu'il prenne de sa superbe, puis je l'ai englouti en entier dans ma bouche ce qui l'a fait sursauter ! J'ai commencé à astiquer, lécher en massant ses boules aussi vite que je pouvais en malaxant ses boucles qui durcissaient au touché.

Il a placĂ© ses deux mains sur ma tĂȘte en augmentant le rythme de mes mouvements. A un moment, je n'avais plus le contrĂŽle de rien. Je le laissais guider ma bouche en le forçant Ă  ralentir le rythme quelques fois. C'est en grognant comme un ogre qu'il a versĂ© de justesse sur le lit. Il s'est avancĂ© vers moi en m'embrassant langoureusement, puis d'une main, s'est mis caresser son membre avant de me faire asseoir dessus d'un coup sec. Il m'a fait plein de bisous au niveau de mon coup en commençant les mouvements lents, puis augmenter la cadence au fur et Ă  mesure. L'une de ses mains Ă©tait posĂ©e sur mes hanches tandis que l'autre malaxait mes seins Ă  tour de rĂŽle.

J'ai beau eu serré la dent et me mordre les lÚvres afin d'éviter de crier comme une folle, mais c'était trop bon. Je n'ai eu d'autres choix que me laisser porter par toutes les sensations que j'avais en moi en hurlant de plaisir [...]

Je me suis levĂ© avec les maux de tĂȘte le lendemain. J'ai quittĂ© le lit d'un bon avant de rester dans la mĂȘme position pendant plusieurs minutes. Lorsque j'ai touchĂ© mon tĂ©lĂ©phone, il affichait 12 heures [soupire] Je me suis servi un verre d'eau que j'ai bu d'un trait avant de me laisser tomber sur le lit. LoĂŻc est rentrĂ© dans la chambre torse nue, comme Ă  son habitude. Je me suis mise Ă  regarder ses abdos d'un seul Ɠil. [Cette Ɠuvre soumise Ă  des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires]

LoĂŻc (m'embrassant) : Tu peux le faire ouvertement hein Mbourou ! Ce n'est pas un crime, je sais que je suis beau.

Moi (souriante) : Bonjour mon Amour. Tu as bien dormi ?

LoĂŻc : Disons que je suis en forme. Je ne te repose pas la question vu l'heure Ă  laquelle tu te lĂšves.

Moi (soupirant) : Ouais ! AprÚs la nuit que j'ai passé, il me fallait bien dormir.

LoĂŻc (me fixant) : D'accord ! Tu peux aller prendre ta douche, retirer les draps et les tremper pendant que je nous fais quelque chose Ă  manger.

Moi (me levant) : D'accord !

J'ai trempĂ© les draps et aussi les vĂȘtements sales, les ai lavĂ© et installĂ© avant de prendre ma douche. J'ai laissĂ© l'eau sĂ©cher sur mon corps au lieu de m'essuyer, puis j'ai enfilĂ© un t-shirt assez ample et un leggins. J'ai rejoint LoĂŻc dans la cuisine afin de voir si je pouvais l'aider. Vu que ce n'Ă©tait pas nĂ©cessaire, je me suis assise sur le tabouret en le regarder cuisiner. C'est Ă  treize heures trente qu'on a mangĂ© en laissant pour les autres. On a passĂ© le reste de la journĂ©e au lit.

-

J'ai appelĂ© Soraya trĂšs tĂŽt ce matin afin de m'assurer qu'elle va bien et qu'elle n'avait pas oubliĂ© qu'elle doit aller Ă  l'Ă©cole. Oui, on ne sait jamais ! Bref, une fois que je me suis rassurĂ©e, j'ai raccrochĂ© avant de me prĂ©lasser dans le lit. Je dois aller au boulot dans quelques heures, mais Dieu sait combien je n'ai mĂȘme pas envie de mettre un seul pied hors du lit. Mais bon, aprĂšs le week-end que je viens de passer, les rĂ©alitĂ©s viennent tomber sur ma tĂȘte [Soupire]

Je reste allongĂ©e sur le lit en regardant LoĂŻc qui fait sans cesse des tours dans la piĂšce. Il sort de la chambre avec sa serviette nouĂ©e autour de la taille, puis reviens quelques minutes plus tard tout mouillĂ©. Il dĂ©noue sa serviette, puis s'essuie tout le corps entier. Je le regarde faire sans me rendre compte qu'il a arrĂȘtĂ© de faire tout mouvement.

Moi (Ă©clatant de rire) : C'est bon ? Je ne peux plus regarder ?

LoĂŻc (se remettant Ă  s'essuyer) : Si bien sĂ»r...mais façon dont tu me regardes comme si j'Ă©tais un morceau de viande que tu t'apprĂȘtais Ă  dĂ©vorer lĂ ...

Moi (souriante) : Donc tu ferais mieux de te dĂ©pĂȘcher avant que je ne te dĂ©vore !

Il a enfilĂ© ses vĂȘtements, prĂ©parĂ© son sac avant de se mettre devant le miroir et peigner ses cheveux. Apres quelques minutes, il s'est posĂ© sur le lit en me fixant.

LoĂŻc (levant les yeux) : je vais y aller pour ne pas ĂȘtre en retard.

Moi (soutenant son regard) : D'accord ! On s'appelle.

Loïc (m'embrassant) : On s'appelle chérie.

Moi (levant le sourcil) : Tu réponds lorsqu'on t'appelle hein ! ET si tu es trop pris, envoie moi ne serait-ce qu'un simple message.

Loïc (souriant) : D'accord j'ai pris note ! [Bisous] Passe une bonne journée et n'oublie pas de fermer la porte de la chambre en sortant.

Moi (hochant la tĂȘte) : D'accord ! Passe une bonne journĂ©e chĂ©rie.

Il est sorti de la chambre et j'ai continué à tourner sur le lit pendant plusieurs minutes encore. Lorsque sept heures a sonné, j'ai dû me lever malgré moi. Je suis allé prendre une douchée, puis j'ai enfilé ma tenue. J'ai pris mon sac, téléphone et autres affaires avant de lever les voiles également. C'est sur la route que je me suis rendue compte que j'avais complÚtement oublié ma tenue de travail à la maison. [Roulant les yeux] Ca m'apprendra à rentrer avec cette tenue les vendredis au lieu de la laisser sur place. Je serais sûrement en retard, mais bon !

J'ai pris un taxi pour la maison et aprĂšs plusieurs minutes de route, je suis enfin arrivĂ©. J'ai continuĂ© le reste du chemin Ă  pied jusqu'Ă  la maison. Au niveau de porte j'ai retirĂ© mes chaussures, puis j'ai foncĂ© dans la chambre sans prĂȘter attention Ă  tout ce qu'il y avait autour de moi. J'ai sorti la clĂ© afin d'ouvrir la porte, mais je me rends trĂšs vite compte que la porte est dĂ©jĂ  ouverte. J'entre dans la chambre, je la balai du regard et je remarque tout de suite qu'elle a Ă©tĂ© fouillĂ©e. Mon sang ne fit qu'un quart de tour. J'ai posĂ© mon sac sur le lit avant de sortir de la chambre telle une furie.

Moi (hurlant) : Quel est l'individu qui est rentré dans ma chambre et a fouillé mes affaires alors que je n'étais pas là !?

[Silence]

Moi (parlant plus fort) : Je ne suis pas en train de m'adresser aux murs de cette maison ! Ma question est claire ! Alors j'attends une réponde ! Qui est rentré dans ma chambre pour fouiller mes affaires.

T. Eugénie (levant les yeux) : Et tu cries comme une folle comme ça pourquoi ? Tu ne vois pas que y'a des gens qui dorment !?

Moi (parlant encore plus fort) : Je n'ai rien à foutre ! S'il faille tout le quartier se réveille, qu'ils se réveillent tous ! Mais je veux une réponse ! Quelle est la personne qui est...

T. Eugénie (soutenant mon regard) : C'est moi ! Lorsque tu mets le cadenas sur le compteur comme pour dire que personne ne l'utilise lorsque tu n'es pas là c'est pour dire quoi à qui Cassandra ?

Moi (rire nerveux) : C'est toi qui es rentré dans ma chambre ? C'est toi Eugénie qui a mis tes pieds dans ma chambre et l'a fouillé comme si c'était la tienne !?

T. Eugénie (les mains aux hanches) : Oui ! Il fallait bien que j'enlÚve le cadenas que tu as mis sur le compteur non ? Au moins la prochaine fois tu sauras que personne ici n'a ton ùge pour te comporter comme si on était tes copines !

Je l'ai fixĂ© sans rien dire, je sentais la colĂšre monter au point oĂč il fallait que ça sorte si non j'allais finir par m'Ă©touffer. Ce que je ressentais au moment oĂč je l'avais en face de moi Ă©tait indescriptible ! J'avais beau rĂ©sister et dire qu'il s'agissait de ma tante, de la sƓur de ma mĂšre, mais je l'avais en travers de la gorge. Et comme je m'y attendais, je lui mis une belle baffle en plein milieu du visage.

[PAF]

T. EugĂ©nie (la main Ă  la joue) : Mais tu es folle ou quoi !? Tu oses me porter main ? A moi EugĂ©nie Malamba ? [Furieuse] Ecoute moi bien Cassandra tu es morte ! Tu viens de signer ton arrĂȘt de mort parce que je vais te dĂ©monter !

Je n'ai pas jugĂ© l'utilitĂ© de rĂ©pondre. Je n'avais qu'une seule envie c'est de correctement la remettre Ă  sa place. Parce que tĂŽt ou tard, cette situation devait arriver ! Il devait arriver un moment oĂč on devait en venir en main et c'est aujourd'hui. Ni elle ni moi ne pouvons supporter cette situation, il faut que ça sorte !

Elle a voulu me rendre la gifle que je lui mise, mais j'ai attrapĂ© son bras en la poussant sur le rotin. J'ai remontĂ© la robe que j'avais en la bloquant sur mon petit collant noir qui Ă©tait en dessous de celle-ci avant de me mettre sur elle et lui mettre les gifles. Elle a placĂ© ses mains sur son visage en hurlant comme folle sans que je ne m'arrĂȘte pour autant. Elle a tirĂ© mon tissage de toutes ses forces en me mordant le bras jusqu'au sang. Elle m'a fait basculĂ©e, puis s'est mise Ă  m'administrer des gifles au niveau du visage. Elle a enfoui mon visage dans le pagne qu'elle portait comme pour me faire savoir que j'avais pu sortir d'elle et j'en ai profitĂ© pour lui mettre des coups de poing bien appliquĂ©s au niveau du pubis.

J'ai eu le temps de lui appliquer des quelques coups avant que je ne sente des mains me tirer afin que je puisse m'Ă©loigner d'elle.

T. Eugénie (essoufflée) : lùchez moi je vais lui apprendre la vie à cette petite ! Une petite impolie comme ça ! Sauvage et mal éduquée et aprÚs tu t'étonnes que tu n'attires que de les gars sans ambitions comme ton clochard de copain. Tu ne vaux rien du tout !

Moi (respirant le chien) : Moi au moins j'ai quelqu'un ! Mais toi ? Tu es Ă  la fin de ta vie et mĂȘme un chien ne court pas derriĂšre toi ! Continuer Ă  pomper les gosses pour peupler le Gabon ! On ne te prendra toujours que comme une fille de joie ! Cette qu'on use jusqu'Ă  la lie et qu'on jette comme une vielle chaussette ! Epave que tu es, c'est toi qui ouvres ta bouche ? Aucun investissement, Niveau zĂ©ro ! Tu ne produis rien du tout ! En plus de ne rien avoir ! MĂȘme tu n'as rien, tu n'as pas ! Mais qu'elle dĂ©ception.

T. Eugénie (furieuse) : laaaaaacccchhhhez mooooooooiiiii ! Je vais lui casser la gueule [se débattant] lachezz moi je vous dis ! Lùchez-moi !

T. Marina : Eugénie toi aussi ! Tu vas te battre avec l'enfant ?

Moi (essoufflĂ©e) : Il faut la laisser ! Que lorsqu'on Ă©tait lĂ  elle a d'abord fait quoi ? C'est une maman ta seule arme c'est mordre les gens avec les dents ? Loleuh ! Pitiation ! Le bruit seulement cadeaux ! Tu viens muscler ta bouche ici alors qu'on sait tous que tu ne vaux rien du tout ! Que dal ! Je ne paierais mĂȘme pas vingt-cinq franc pour toi !

T. Marina (me fixant) : Cassandra c'est ta tante ! ArrĂȘte ca tout de suite ! Tu crois que c'est comme ça que les problĂšmes vont se rĂ©gler ? Tu en fais qu'attiser les braises

T. Eugénie (se débattant) : Mais lùchez moi je vous dis ! Tchrrr

Moi (me dĂ©gageant) : « Tante » n'est pas un poste Ă  la fonction publique ! Je m'en branle carrĂ©ment qu'on soit de la mĂȘme famille ! Lorsqu'on se comporte comme une personne sans Ă©ducation, on assume ! [Hurlant] D'ailleurs, qu'elle prenne ses chiffons et ses batards et qu'elle dĂ©gage de ma maison ! [Tapant els murs] Tout ça c'est Ă  moi et je veux qu'elle dĂ©gage d'ici !

T. Eugénie (ouvrant ses yeux) : Que tu te prends pour qui ? [Hurlant] Mais lùchez moi qu'elle me répÚte ce qu'elle vient de dire !

Moi (lui faisant face) : Je me prends pour ce que je suis ! C'est-Ă -dire la propriĂ©taire des lieux et je veux que tu dĂ©gages ! D'ailleurs, dĂ©gagez toutes autant de vous ĂȘtes ! Personne n'ait enfant dans cette maison ! [Hurlant] On b*ise tous les hommes dans cette maison donc que chacun prennent ses responsabilitĂ©. Que chacun assume sa merdique de vie sans emmerder les gens comme on le fait tous sur cette terre ! Lorsque je rentre, je ne vous plus voir aucune d'entre vous ici, et si je me rends compte que vous ĂȘtes toujours lĂ , je vous jetterais moi-mĂȘme dehors comme des mal propres ! Vous pensez que Mbina c'est votre chiffon ? Votre torchon ? C'est ce qu'on verra !

Je me suis rendue dans la chambre, puis dans la douche prendre une petite douche et changer de vĂȘtements. J'ai rĂ©cupĂ©rĂ© ma tenue de travail et mon sac avant de fermer la porte de ma chambre, dĂ©brancher les fusibles et remettre le cadenas sur le compteur, puis me rendre au boulot.

[Cette Ɠuvre soumise Ă  des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires]

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