Toute cette semaine Soraya Ă des examens en matinĂ©e donc elle est toujours sur ces cahiers pour mon plus grand bonheur. MĂȘme si ça m'oblige Ă encore une fois Ă prendre les charges de la maison notamment celle de l'Ă©lectricitĂ© Ă mon compte, le jeu en vaut la chandelle. Je ferais tout pour le bien-ĂȘtre de Soraya quand bien mĂȘme il faille me sacrifier moi-mĂȘme ! Cependant, il faudrait dĂ©jĂ qu'on s'entende avec les autres habitants de cette maison. Parce que je ne vais pas cautionner que des personnes qui ne paient pas les factures vivent pleinement des sacrifices que j'ai fait...de mes sacrifices !
Encore si c'était utilisé avec parcimonie, ça devait passer ! Mais lorsque je vois bien que c'est du gaspillage ! Que dans une chambre il peut avoir jusqu'à trois ventilateurs parce que selon certains « il faut chaud au Gabon ces derniers temps » Je ne peux pas laisser passer ça sans parler ! Déjà avec ma bouche qui ne peux pas fermer, combien de fois lorsque j'ai raison ? En plus mon argent ? Des sous durement gagnés ? Non !
...
Lorsque le réveil a affiché cinq heures trente, je me suis levée d'un bond du lit. Je me suis assise sur le rebord du lit et je suis restée dans cette position pendant quelques minutes le temps pour moi de bien me réveiller. Une fois que c'était le cas, j'ai mis mes pieds dans mes chaussons puis je suis sortie de la chambre pour aller éteindre les lumiÚres du dehors. Je suis revenue dans la chambre afin de réveiller la marmotte.
Soraya (enroulée dans les draps) : C'est bon, je suis déjà réveillée !
Moi (rire) : Ăa c'est quel rĂ©veil ou tu es encore bien au chaud dans les draps ? [Tirant le drap] debout ma petite tu vas tomber dans les embouteillages.
Soraya (soupirant longuement) : D'accord...
Moi (les mains aux hanches) : Allez debout !
Elle s'est retournée dans tous les sens comme un vers de terre lorsqu'il est en contact avec du sel, avant de se lever d'un bond et de sortir du lit.
Soraya (me faisant un bisou) : Bonjour Cassie.
Moi (lui rendant son bisou au niveau du front) : Bonjour Chouquette ! Tu as bien dormi ?
Soraya (prenant sa serviette) : Un peu ! Comme j'ai dormi super tard à cause des cours que je devais réviser...
Moi (levant les yeux) : Mais c'est bon tu es prĂȘte ? Ou bien tu as des doutes ?
Soraya (grimaçant) : Disons que je me suis préparée sur tous les plans. Maintenant je ne peux pas savoir à l'avance sans avoir vu le devoir.
Moi (hochant la tĂȘte) : D'accord, je comprends ! Mais bon, moi j'ai confiance. Tu es une tueuse ! [Souriante]
Soraya : Merci ! Bon je vais sous la douche !
Moi (arrangeant le lit) : D'accord !
J'ai préparé mes affaires pour ne rien oublier en partant, puis je me suis rendu dans la cuisine afin de me faire des céréales. Il n'y a que le lait à la cuisine, le reste est dans la chambre parce que bien sûr, je n'ai pas envie de partager mes courses. Donc lorsque je les fais, je les mets dans ma chambre et comme elle est toujours fermée à clé je peux partir sans m'inquiéter. Donc j'ai pris deux tasses dans lequel j'y ai versé le lait froid avant de revenir dans la chambre. J'ai posé la tasse de Soraya sur la table, puis je me suis installée sur le lit avec ma tasse devant une série Netflix.
Soraya est sortie de la douche, a enfilé sa tenue avant de commencer à manger ses céréales à la vitesse de l'éclair. En moins de cinq minutes elle avait terminée. Elle a pris son sac et je l'ai suivi avec nos tasses en main. J'ai tout mis dans l'évier avant de me m'adosser sur le cadrant de la porte centrale.
Soraya : Bon, passe une bonne journée Cassie.
Moi (souriante) : Merci ! Bonne journée à toi aussi ma chérie. [La fixant] Tu as encore les sous du taxi n'est-ce pas ? Tu sais que le billet était pour toute la semaine non ?
Soraya (hochant la tĂȘte) : Oui ! Je gĂšre comme tu m'as dit ne t'inquiĂšte pas. [S'en allant]
Moi (la regardant partir) : D'accord.
Je suis restĂ© sur le cadrant de la porte un moment jusqu'Ă ce qu'elle disparaisse complĂštement de mon champ de vision. J'ai tirĂ© les rideaux, refermĂ© la porte centrale puis je suis retournĂ©e m'allonger dans la chambre. J'ai encore le temps, je quitterais la maison Ă huit heure donc je peux prendre mon temps...mais pas trop quand-mĂȘme ! J'ai pris mon tĂ©lĂ©phone et je suis tombĂ©e sur un message de LoĂŻc [sourire]
Mon visage s'est automatiquement illuminé. Je crois bien que j'ai lu ce message plusieurs fois avant d'y répondre. Je sais bien qu'on dirait une gamine, mais bon ne soyez pas jaloux. C'est l'amour ! J'ai répondu avant de me prélasser sur le lit jusqu'à ce que mon heure arrive. Je suis passée à la douche puis je me suis habillée avant de prendre mes affaires et fermer la porte de la chambre et me rendre au boulot.
Comme toujours, j'ai empruntĂ© l'entrĂ©e de service puis je me suis changĂ©e illico presto avant d'aller regarder sur le tableau d'affichage ce qu'il y avait Ă faire. Sans attendre, je me suis mise au boulot. A la pause j'ai juste eu le temps d'appeler Soraya pour lui demander comment est-ce que son devoir s'Ă©tait passĂ©. Elle m'a dit que c'Ă©tait justement ce qu'elle avait rĂ©visĂ© donc elle est confiante ! C'est le cĆur lĂ©ger que j'ai continuĂ© mon service jusqu'Ă l'heure habituelle.
J'ai retiré ma tenue de service puis j'ai pris mes affaires et je suis sortie du bùtiment. Mon premier réflexe a été de regarder mon téléphone mais je n'avais aucun message ni appel de Loïc [soupirant] Depuis ma réponse ce matin, rien ! Silence radio. J'ai rangé mon téléphone dans mon sac puis j'ai continué ma route.
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Depuis la derniĂšre fois que j'ai eu LoĂŻc au tĂ©lĂ©phone, on ne s'est quasi plus parlĂ© de la semaine. [Soupire] Je sais bien qu'il bosse, comme tout le monde d'ailleurs, mais bon pour moi ĂȘtre en contact avec la personne qu'on aime est important ! Enfin, je ne m'en fais pas trop, on aura l'occasion d'en parler ce week-end lorsqu'on sera ensemble. MĂȘme si habituellement, il suffit simplement que j'entende sa voix pour fondre comme du sucre dans de l'eau [rire] Ce n'est pas de ma faute...j'aime cet homme !
Enfin, je ne vais pas trop l'embĂȘter parce que justement, je compte lui pomper les oreilles tous le week-end ! Parce qu'il sait trĂšs bien que je n'oublie jamais rien ! Le silence radio qu'il fait aujourd'hui, il va en subir les consĂ©quences dans quelques jours.
...
Aujourd'hui j'ai terminé le boulot plus tÎt que les autres jours. J'ai beau eu trainé dans les couloirs, il n'y avait plus rien à faire. Donc je me suis rendue dans les vestiaires troquer ma tenue de service contre celle que j'avais avant, puis j'ai rangé mes affaires. J'ai pris mon sac et je me suis dirigée vers la sortie.
Chancie (me fixant) : Cassandra, tu rentres déjà ?
Moi (Levant les yeux) : Oui.
Chancie (fronçant les sourcils) : Oh ! Mais pour une fois qu'on a terminé plus tÎt allons faire un tour ! On est tous en train d'y aller.
Moi (grimaçant) : Merci, c'est vraiment gentil...mais non ! Je préfÚre rentrer.
Leslie (me fixant) : On va juste se prendre un verre et manger quelque part histoire de décompresser un peux. C'est Marvin qui nous invite.
Joséphine (insistant) : C'est vrai ! Viens Cassie toi aussi...Tu sais que ce n'est pas tous les jours qu'on peut se retrouver entre nous. Allez viens s'il te plait.
Chancie (me faisant les yeux doux) : Cassandra...
Moi (Ă©clatant de rire) : Tu fais trĂšs mal les yeux doux ! [Levant les yeux] C'est dans quel genre d'endroit d'abord ?
Leslie (me fixant) : On va chez Jeannot. Ce qui est Ă Louis.
Moi (levant les yeux) : Bon d'accord !
Joséphine (souriante) : Cool !
A vrai dire je n'Ă©tais pas trop chaude, mais Ă quoi bon ? En plus ce n'est pas moi qui paie, pourquoi je vais me laisser mourir Ă la maison ? On a attendu que tout le monde soit prĂȘt avant de nous en aller. On s'est reparti dans deux voitures diffĂ©rentes pour nous y rendre. Et comme par hasard, je me suis retrouvĂ© dans celle de Thomas, heureusement qu'il y avait d'autres personnes. Parce que je ne me voyais pas faire tous le trajet avec lui et les regards qu'il me lance toujours [roulant les yeux]
On est arrivé sur place et on s'est mis autour de deux tables qu'on a collées l'une à l'autre. On a commandé, mangé et bu tout en racontant de toute et de rien. Lorsque le ciel a commencé à s'assombrir, j'ai leur ai dit que je devais prendre songé d'eux.
Chancie (me fixant) : DĂ©jĂ !? A croire que tu as un enfant que tu nous caches chez toi hein [rire]
Moi (souriante) : MĂȘme pas...Mais j'ai des obligations ! Enfin, merci beaucoup pour l'invitation.
Mila (levant les yeux) : C'est toi qu'on doit remercier de nous honorer de ta présence ! Pour une fois qu'on te voit dans nos sorties. [Levant son verre] bonne année !
[Rire général]
Lesli (secouant la tĂȘte) : Les boosters lĂ l'ont dĂ©jĂ lavĂ© le cerveau ! Passe une bonne soirĂ©e et rentre bien.
Moi (souriante) : Merci !
Joséphine : Tu vas rentrer toute seule ? Ce n'est pas mieux qu'on rentre en groupe et tout ?
Moi (rire) : On ne va pas me kidnapper t'inquiĂšte pas [rire] Ca va aller.
Thomas (buvant son verre d'un trait) : Je vais te raccompagner [se levant]
Chancie : C'est mieux !
Je n'ai mĂȘme pas eu le temps de rĂ©pondre qu'il avait dĂ©jĂ dĂ©verrouillĂ© la voiture en m'attendant prĂšs de la portiĂšre. J'ai longuement soupirĂ©, puis je l'ai rejoint. Il m'a ouvert la portiĂšre, je me suis installĂ©e puis j'ai mis ma ceinture, avant de faire de mĂȘme du cĂŽtĂ© conducteur.
Thomas (démarrant) : Ok, Let's go !
Dans la voiture personne ne parlait. Mon visage était tourné de sorte à regarder le paysage qui défilait à travers la vitre de mon cÎté. On a fait un bon bout de chemin comme ça. Je sentais bien son regard sur moi, mais j'y ai fait abstraction. AprÚs quelques minutes de trajet, il a garé pas trÚs loin de la maison.
Moi (retirant ma ceinture) : Merci beaucoup ! [Voulant ouvrir la portiĂšre]
Thomas (m'attrapant la main) : Cassandra ?
Moi (levant les yeux) : Oui ?
Thomas (soupirant) : Je sais qu'on en a déjà parlé plusieurs fois mais il faut admettre que je ne...
Moi (le coupant) : Mon raisonnement est toujours le mĂȘme ! Hier dĂ©jĂ , je n'Ă©tais pas intĂ©ressĂ©e, aujourd'hui encore moins. Maintenant si tu es du genre Ă gratter la moindre ouverture pour remettre le sujet sur le tapis, tu me le fait savoir et de mon cĂŽtĂ© je prendrais les mesures adĂ©quates ! Je n'ai pas changĂ© d'avis et je ne compte pas le faire un jour, fais-toi une raison ! Tu m'as raccompagnĂ© chez moi, je t'en remercie beaucoup ! Si tu pensais que ça devait aller plus loin, laisse-moi te dire que ce n'est pas le cas. Tout est parfaitement claire pour moi.
Thomas : ...
Moi (prenant mon sac) : Je suppose que tu n'as plus rien à dire [ouvrant la portiÚre] Passe une bonne soirée !
Je suis descendue du véhicule, j'ai refermé la portiÚre derriÚre moi puis je continué le chemin à pied jusqu'à la maison. Il était toujours garé [haussant les épaules] je ne lui ai rien dit qu'il ne savait pas déjà ! Et s'il pense que c'est parce qu'il a la voiture que je vais fondre comme du beurre [roulant les yeux] il est loin du compte ! Et quelle voiture d'abord ? Tchuips. Connerie !
Je me suis arrĂȘtĂ©e devant le compteur d'unitĂ©s Edan afin de regarder combien il restait, puis j'ai continuĂ© dans la maison. J'ai retirĂ© mes chaussures devant la porte et les prenant en main avant de longer jusqu'Ă la chambre. J'ai juste posĂ© mes affaires puis je me suis revenue dans le sĂ©jour.
Moi (les fixant) : Bonsoir ! Tantine Mariana n'est pas lĂ ?
Tatie Eugénie : Bonsoir ! Non...
Moi (soupirant) : Ok ! Donc je vais juste parler avec vous.
Tatie Clarisse : Hm !
Moi (roulant les yeux) : Je ne vais pas passer par quatre chemins ! Tantine marina a mis le courant de dix mille ici, ça n'a mĂȘme pas fait trois jours, c'Ă©tait dĂ©jĂ terminĂ© ! J'ai pris mon argent pour recharger le compteur ce n'Ă©tait pas de gaitĂ© de cĆur, mais parce que Soraya a des examens toute cette semaine. Cependant, ce n'est pas parce que j'ai mis les unitĂ©s que vous allez vous permettre de faire du gaspillage en passant la journĂ©e et la nuit Ă vous ventiler ! Je ne travaille pour aucune d'entre vous ! Si je fais, c'est parce que moi-mĂȘme je vis encore ici.
Tatie Clarisse (pouffant) : Mais quel culot Cassandra ! Franchement de jours en jours tu m'Ă©pates !
Moi (la fixant) : Ce n'était pas mon intention, mais ça me fait plaisir que tu sois épatée !
Tatie EugĂ©nie (me fixant) : Ce n'est mĂȘme pas toi ! Tout ça c'est parce qu'on Ă©duque les enfants comme les blancs, ils se croient tout permis ! C'est toi qui viendra maintenant me dire si oui ou non je gaspille le courant [rire nerveux] C'est toi Cassandra !
Moi (acquiesçant) : Oui ! Etant donné le courant en question, c'est moi qui le paie ! Quand tu iras à la seeg pour payer le courant pour TOUTE la maison avec ton argent, je n'ouvrirais plus ma bouche ! Mais tant que c'est moi qui le fais, je parle ! Parce que je ne conçois pas que vous passez la journée et la nuit les ventilateurs sont branchés dans toutes les piÚces de la maison. Ca là non !
Tatie Clarisse (bondissant de son siĂšge) : Mais Cassandra tu es malade !? Il n'y a pas une vice qui a sautĂ© dans ta tĂȘte ?
Moi (croisant les bras) : Désolé de te décevoir, mais je vais trÚs bien ! Parfaitement bien. J'ai fait une radio il y a quelques mois et aux derniÚres nouvelles, tout est bien en place !
Tatie Clarisse (me fixant face) : ArrĂȘte ton ironie avec moi Cassandra ! Je n'ai pas ton Ăąge ! Ce n'est pas parce qu'on vit tous ici que tu vas te permettre de me manquer de respect ! Je n'accepte pas ça ! Tu comprends non ?
Tatie EugĂ©nie (me fixant) : Non tu ne vas pas bien ! Tu es consciente que tu es en train de parler Ă tes mamans ? Tu crois que tu t'adresses Ă qui de cette maniĂšre ? On Ă l'Ăąge de tes enfants ? Donc mĂȘme rendre service aux membres de ta propre famille te fait mal ? Comment tu peux ĂȘtre mauvaise comme ça Cassandra ? Comment est-ce que tu peux avoir un mauvais cĆur comme ça ? Nous parler comme s'il s'agissait de vĂ©ritables chiens.
Moi (lasse) : Je ne suis pas venue pour me disputer avec qui que ce soit ! Mais simplement vous dire ce qu'il en est !
Tatie Clarisse : Ce n'est pas toi qui va rĂ©guler notre consommation d'Ă©lectricitĂ© ! Si je veux me ventiler en journĂ©e jusqu'Ă pas d'heure je vais le faire et ce n'est pas toi qui va m'en empĂȘcher.
Moi (la fixant) : C'est ce qu'on verra. Moi en tous cas, j'ai déjà parlé à vous de faire vos choix ! Mais que personne ne plaigne lorsque je prendrais des mesures [m'en allant]
Je suis retournée dans la chambre en fermant la porte derriÚre moi. J'ai essayé de joindre Loïc, mais je n'ai encore une fois eu aucune réponse [soupire] Je me suis endormie presqu'aussitÎt.
En me levant ce matin, j'ai demandé à Soraya de prendre quelques affaires pour aller passer le week-end chez Yessie vu que moi je vais chez Loïc. Donc je suis allé au boulot trÚs tÎt le matin et à douze heures j'étais rentrée. J'ai fait mon sac, puis je me suis rendue chez le boutiquier afin de prendre un cadenas. J'ai patiemment attendu que Soraya rentre, prenne sa douche et mange quelque chose avant de nous en aller. Avant de partir, j'ai disjoncté le compteur avant de fermer la grille avec le cadenas que j'avais acheté quelques heures plutÎt. On dira que je suis une sorciÚre, une vampireuse [haussant les épaules] je m'en fiche ! Quand on fait son lit, on se couche...lorsqu'on sait qu'on ne contribue à rien dans une maison, on fait au moins semblant de bien se comporter. Bref !
On a pris un taxi pour le bas de guĂ©-guĂ© ou se trouve la maison de Yessie. Je lui ai demandĂ© de m'attendre le temps que j'accompagne Soraya. [Cette Ćuvre soumise Ă des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires] C'est Yessie qui m'a ouvert le portail
Moi (lui faisant les bises) : Bonjour ma chérie. Et merci de la garder.
Yessie (souriante) : Ya pas de quoi ! En plus, maman l'aime bien ! Elle la gĂąte comme si c'Ă©tait sa petite fille [rire]
Moi (souriante) : Vraiment ! Enfin, j'y vais. Le taxi m'attend à la sortie. Tu passes le bonjour à tantine Charlotte [fixant Soraya] Sois sage je t'appelle en soirée.
Yessie : Le premier coup c'est pour moi ! [Rire]
Moi (m'en allant) : Tu dois ĂȘtre bien malade ! Genre y a une vice qui doit avoir sautĂ©.Tchrrr
Je suis remontĂ© dans le taxi en lui donnant le nom du quartier ou j'allais. AprĂšs quelques minutes de trajet, on est arrivĂ©. Je lui ai donnĂ© son dĂ» en le remerciant avec le sourire. Sur le chemin, j'ai pris quelques lĂ©gumes et le manioc avant de descendre chez lui. Comme toujours, c'est une atmosphĂšre sinistre que j'ai trouvĂ©e [soupire] Je trouve cet endroit tellement [grimaçant] maussade ! Je fais vraiment des efforts surhumains pour arriver ici. La douche et les vestiaires sont communs, je ne vous dis mĂȘme pas combien de fois je n'aime pas les utiliser [soupire]
Ce qui m'apaise un peu le cĆur, c'est le fait que la chambre bien qu'Ă©tant petite est plus ou moins rangĂ©e et propre. Je fais de mon mieux pour entretenir mais la solution est de dĂ©mĂ©nager ! Mais aller louer ? Une dĂ©pense en plus alors que les sous se font rares !? Qu'on compte l'argent qui rentre sur le bout des doigts ? [Soupire]
Enfin, je suis rentrĂ© en saluant tout le monde, puis je me suis dirigĂ©e vers la chambre de LoĂŻc, mais elle Ă©tait fermĂ©e ! [Soupire] J'ai regardĂ© sous l'une des pierres dehors, ou il laisse les clĂ©s d'habitude, mais elles n'y Ă©taient pas ! Je me suis donc assise au salon en discutant avec les garçons pendant plusieurs heures. A un moment je voyais mĂȘme dĂ©jĂ la gĂȘne dans le regard de certains d'entre eux. Et LoĂŻc qui n'est toujours pas lĂ et qui ne rĂ©pond mĂȘme pas au tĂ©lĂ©phone !
C'est à vingt et une heure que je me suis décidée à rentrer chez moi. J'ai laissé les courses en remerciant les garçons qui m'ont demandés de ne pas m'en aller et d'attendre encore un peu. Mais non ! Je l'avais en travers la gorge...et je ne comptais pas laisser couler encore une fois ! J'ai pris mes effets et je suis partie chez Yessie. Façon je n'ai pas envie d'entendre le bruit aujourd'hui ou tout le week-end d'ailleurs ! Donc mieux je ne rentre pas à la maison et en plus le coup du compteur, c'est le bruit qui m'attend ! Une fois chez Yessie, j'ai pris une douche avant d'aller me coucher. Loïc m'a appelé plusieurs fois sans que je ne réponde. Lorsque j'en ai eu marre, j'ai simplement fermé mon téléphone.
[Cette Ćuvre soumise Ă des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires]
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