Romaric (sortant sa tĂȘte par la fenĂȘtre) : Tu n'as pas faim comment !? Tu veux maintenant pleurer Ă cause de la go ? [Rire]
Pipé (rire) : Mais vous allez régler vos problÚmes ! Est-ce que c'est la premiÚre fois que vous vous embrouillez ? En plus pour un problÚme aussi bénin.
Dan (depuis le salon) : Oh ! Moi je mange je n'attends personne !
Romaric (me fixant) : Viens manger toi aussi ! En plus c'est elle qui a laissé les courses et tout.
Moi (soupirant) : J'arrive !
Pipé : Ya pas de j'arrive là ! Allons, je t'attends...Il fait maintenant les caprices on dirait une meuf ! Pardon venez ramasser votre parent !
Moi (me levant) : Tu es con hein ! [Rire]
Romaric (secouant la tĂȘte) : Donc on veut perdre le frangin Ă cause de la clĂ© d'une petite chambre [Ă©clatant de rire]
J'ai pris une assiette parmi celles propres, puis je me suis servi avant de me poser sur l'une des chaises libres.
Dan (fixant pipé) : Donc la grande Cassandra est partie d'ici en colÚre !? [Rire]
PipĂ© (levant les yeux) : En colĂšre ou en colĂšre !? Je te dis que la petite Ă©tait lĂ depuis quinze heures pile ! C'est Ă vingt et une heure moins qu'elle dĂ©cidĂ© de partir. Elle appelle le frangin ne rĂ©pond pas ! A un moment, je pensais mĂȘme que LoĂŻc Ă©tait avec une autre petite donc je m'Ă©clipse pour lui envoyer un message ko « Ya la petite qui est lĂ . Laisse d'abord le bisness avec qui tu es lĂ -bas. » Mais le frangin ne me rĂ©pond pas !
Romaric (posant son assiette) : Elle Ă©tait bien fĂąchĂ©e je te dis ! On lui propose de l'eau, elle ne veut pas ! Le grand Brice va mĂȘme lui prendre le jus pour dire qu'il faut excuser le petit, niet ! [Rire] ObligĂ© de raconter les bĂȘtises pour la faire patienter.
Dan (levant les yeux) : Mais tu étais qu'on appelait comme ça sans que tu ne répondes !?
Moi (mangeant) : Mais je bossais non !? Le téléphone était sous silencieux je n'ai rien entendu.
Pipé : En tout cas, c'est une petite affaire ! D'ici quelques jours vous allez encore l'entendre gémir dans la chambre du petit.
Romaric (lui montrant sa pomme) : Siiiii ! Tape ici frangin [ce qu'il fait]
Dan (me fixant) : Mais de grùce, donne la clé de la maison à la petite. Celle de la porte centrale et celle de ta chambre !
J'ai terminé de manger, rincer mon assiette puis je suis allée me coucher en laissant les garçons au salon. J'ai encore essayé d'appeler Cassandra, mais c'est encore sur sa messagerie que je suis tombé ! J'ai posé mon téléphone sur le chevet avant de faire une petite priÚre puis me coucher.
Le lendemain, je me suis levé de bonne heure comme toujours, j'ai pris ma douche et je me suis posé sur le lit. J'ai pris mon téléphone afin d'appeler maman qui devait déjà se sentir mieux depuis son retour de Bongolo. Ca a sonné quelques minutes avant qu'elle ne décroche toute fébrile.
Elle (petite voix) : Bonjour LoĂŻc.
Moi : Bonjour maman. Tu vas bien ? C'est quoi cette petite voix ?
Elle (soupirant) : Je me réveille à peine en fait.
Moi : Oh...heu donc je te rappelle un peu plus tard. J'avais oublié que tout le monde n'est pas du matin comme moi. [Rire]
Elle (s'Ă©tirant) : Non ! De toute maniĂšre, je ne devais plus mettre long feu sur le lit. Tu vas bine ?
Moi : C'est Ă toi que je dois poser cette question maman ! Est-ce que tu vas bien ? Ta jambe va mieux ?
Elle : Oui je vais bien merci ! Je prends les médicaments qu'on m'a prescrits à l'hÎpital, je dois repasser le mois prochain pour le suivi. Mais si non tout va bien.
Moi : D'accord ! Je suis soulagée maman.
Elle (soupirant) : Loïc, si je ne t'ai rien dit c'est parce que je ne voulais pas t'inquiéter ! Je sais que toi aussi tu traverses des situations pas trÚs évidentes à Libreville ! Donc je n'ai pas voulu te mettre dans une position bizarre.
Moi (soupirant) : Ce qui me met dans une position bizarre maman, c'est de ne pas savoir comment est-ce que tu vas ! C'est de me dire que tu vas bien, que tout va bien Ă Mouila alors que ce n'est pas le cas ! Maman, mĂȘme si je n'ai rien, je dois au moins savoir ce qui se passe tu ne crois pas ? Je vais dĂ©brouiller Ă chercher quelque chose pour t'aider. Est-ce que tu me comprends.
Elle (Ă©clatant en sanglot) : Mais c'est justement ce que je ne veux pas LoĂŻc ! [Snif] Tu n'as pas Ă t'occuper de moi alors que tu n'es qu'un simple Ă©tudiant ! Toi-mĂȘme Ă L'USS tu vois que ça traine pourtant tu es motivĂ© ! Tu es obligĂ© d'enchaĂźner les petits boulots pour survivre ! Je n'ai pas envie de devenir une charge pour toi LoĂŻc ! [Snif] Que tu sois obligĂ© de te priver de certaines choses, [snif] juste parce que je suis malade ! Juste parce que j'ai tel ou tel problĂšme ! Je suis encore la mĂšre LoĂŻc et c'est Ă moi de m'occuper de toi ! Pas le contraire ! Je ne peux pas t'acculer avec tous mes problĂšmes...Je ne veux pas t'acculer avec tout ça LoĂŻc ! [Reniflant] je ne peux pas !
Moi (soupirant longuement) : Ca n'a rien Ă y voir maman. Je sais que tu veux me prĂ©server, et je comprends tout Ă fait...mais je suis ton fils. Si je peux faire quoi que ce soit quand bien mĂȘme, il faut que je me sacrifie, je le ferais maman ! Sans la moindre hĂ©sitation. Tu as dĂ©jĂ beaucoup fait et si je peux commencer Ă te le rendre aujourd'hui, je le ferais de bon cĆur. Alors arrĂȘte avec ce genre de rĂ©flexion. Ce n'est pas une contrainte pour moi ! Tu ne mets absolument pas en difficultĂ© et tu ne m'accules pas le moins du monde ! Le fait que tu ailles bien fait en sorte que moi aussi de mon cĂŽtĂ©, je me sente bien.
Elle (reniflant) : Merci LoĂŻc...Merci beaucoup ! [Eclatant en sanglot] Que Dieu te le rendre mon fils [snif] que Dieu te le rende !
Moi (soupirant) : C'est moi qui te fais pleurer comme ça ? Il faut donc que je t'appelle moins souvent vu qu'à chaque fois que je le fais tu te mets à pleurer comme une madeleine.
Elle (rire) : Mais nooooon ! [Reniflant] C'est juste que...je suis contente.
Moi : Lorsqu'on est contente on rigole de tout et de rien. On ne pleure pas d'accord ? Donc tu vas bien lĂ -bas ?
Elle : Oui je vais bien merci ! Et toi lĂ -bas ? [Soupire] Et les cours ?
Moi (soupirant) : je vais bien merci ! Les cours aussi ça va.
Elle (suspicieuse) : Tu es sûre ?
Moi : Oui tout va bien maman ! Ne t'inquiĂšte pas.
Elle : Et Cassandra ?
Moi (grimaçant) : Elle va bien également. Elle te passe le bonjour aussi.
Elle (souriante) : Merci ! Tu lui diras aussi bonjour de ma part. Et Ă sa sĆur aussi !
Moi : Je n'y manquerais pas. Bon je dois y aller. Je te rappelle le soir.
Elle : D'accord ! Passe une bonne journée Loïc. Bisous.
Moi : Bonne journée à toi aussi maman ! Et surtout reste tranquille et prends tes médicaments, ne te dépense pas trop.
Elle (rire) : Oui papa.
Moi (souriant) : Allez bisous !
CLIC
J'ai posĂ© mon tĂ©lĂ©phone sur le lit puis j'ai terminĂ© de m'habiller. J'ai pris mes affaires et je suis sorti de la maison. Il faut que je parle Ă Cassandra, mais avant je passe chez un serrurier afin de faire deux autres exemplaires des clĂ©s de la maison. Au moins elle pourra passer ici quand elle voudra. En espĂ©rant qu'une fois accompagnĂ© de bonnes excuses, ça puisse passer. MĂȘme si c'est sous un mal entendu [haussant les Ă©paules]
Une fois le jeu de clĂ© en main, j'ai pris un qui me plaisait avec un vendeur ambulant, puis j'ai mis le cap chez elle. Le tai m'a laissĂ© au carrefour, j'ai continuĂ© le chemin Ă pied. J'ai pris une forte inspiration avant de cogner deux fois. C'est le visage froissĂ© qu'une de ses tantes m'a ouvert la porte. [Cette Ćuvre soumise Ă des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires]
Elle (me dévisageant) : Ya quoi ?
Moi (me raclant la gorge) : Bonjour madame ! Est-ce que je peux rentrer afin de voir Cassandra s'il vous plait ?
Elle (croisant les bras) : C'est ici ou tu viens la chercher ? Lorsqu'elle fait ses choses elle prévient qui ? Elle demande la permission à qui ? Bref, aux derniÚres nouvelles, elle était chez toi non !?
Moi (levant les yeux) : Je crois qu'elle est rentrée ici un peu tard dans la nuit.
Elle (me fixant) : Pas du tout, elle n'est pas revenue ici !
Moi (soupirant) : Ok...merci !
Elle (rire) : Peut-ĂȘtre qu'elle est chez un autre ! Qu'elle a enfin Ă©coutĂ© ce que je lui dis depuis qu'elle a dĂ©cidĂ© de se mettre avec toi c'est-Ă -dire TE QUITTER ! C'est clair qu'elle s'est trouvĂ© quelqu'un d'autre [secouant la tĂȘte] Non la petite lĂ est bonne ! C'est un sacrĂ© numĂ©ro cette petite [rire]
Moi (serrant les mùchoires) : Passez une bonne journée [m'en allant]
Elle (rire) : Merci ! Mais moi je passe une bonne journée hein...Je te dirais plutÎt bon courage [hurlant] Et surtout bon débarras.
J'ai fait abstraction de ce que j'ai entendu et j'ai continuĂ© ma route. Si elle n'est pas chez elle, c'est sĂ»r qu'elle est chez Yessie ! J'ai pris un autre taxi en direction de chez Yessie. Ăa fait quand-mĂȘme un moment que j'y suis allĂ©, mais bon...j'ai fini par me retrouver. J'ai sonnĂ© au portail et il s'est ouvert sur Soraya.
Soraya (me faisant un cĂąlin) : LoĂŻc !
Moi (lui faisant un bisou) : Bonjour princesse ! Tu vas bien ?
Soraya (souriante) : Oui et toi ?
Moi : Ca va merci. Ta sĆur est lĂ ?
Soraya (hochant la tĂȘte) : Oui...Mais elle est fĂąchĂ©e !
Moi (soupirant) : Je sais...
Yessie (depuis l'intérieur) : Soraya, c'est comment là -bas ? C'est qui devant la porte ?
Soraya (hurlant) : J'arrive oh.
J'ai pris une grosse inspiration, puis je suis rentré dans la maison avec Soraya et le visage de Cassandra s'est refermé comme une huitre.
Yessie (me faisant la bise) : Mon beau ? Tu vas bien ?
Moi (répondant à ses bise) : Bonjour je vais bien merci et toi ?
Yessie (souriante) : Je gĂšre merci !
Tantine charlotte (la mĂšre de Yessie) : Bonsoir mon fils ! Mais tu restes debout ? [Fixant Cassandra] Va lui prendre quelque chose Ă boire.
Cassandra (d'un ton sec) : Il n'a pas soif ! Il a l'eau chez lui.
Moi (Levant les yeux) : Ce n'est pas la peine maman Charlotte.
T. Charlotte : Haaaa ! Ce n'est pas la peine de quoi ? Tchrr ! Cassandra ne m'énerve pas ! LÚve-toi tout de suite pour lui prendre un jus dans le congélateur.
Cassandra (se levant en ruminant) : Je ne savais pas que c'était déjà la dictature ici là [s'en allant]
T. charlotte (la regardant partir) : Oui ! [Reposant son regard sur moi] Tu vas bien ? Et les cours ? La famille ?
Moi (soupirant) : Bah on essaie de tout gérer comme on peut. Il y a des jours avec comme il y a des sans.
T. Charlotte (hochant la tĂȘte) : Je vois. Il faut t'accrocher hein LoĂŻc. Je suis de ceux qui croient que les justes sont toujours rĂ©compensĂ©s ! Donc accroche-toi quoi qu'il arrive bientĂŽt tu verras le bout du tunnel.
Moi (souriant) : Merci beaucoup maman Charlotte !
Cassandra est revenue avec une bouteille de jus cassable et un verre. Elle me sert avant d'aller e mettre Ă l'Ă©cart.
T. Charlotte (levant les yeux) : Mais Cassandra, tu vas loin là -bas pourquoi alors que ton invité est ici ?
Cassandra : Il n'est pas venu pour moi !
Moi (soupirant) : Je suis venue pour te parler Cassandra...
T. Charlotte (se levant) : Ha moi je m'en vais ! RĂ©glez vos histoires [S'en allant]
J'ai attendu qu'elle sorte complÚtement de la piÚce pour me lever et demander à Cassandra de me suivre dehors. Je suis sorti le premier été aprÚs plusieurs minutes, elle est sortie également.
Moi (soupirant) : Je suis désolé pour hier Cassandra. Il faut vraiment que tu m'excuses ! Je bossais et comme le téléphone était sous silencieux, je n'ai pas entendu sonner. Je suis vraiment désolé.
Cassie (me fixant) : Tu sais Ă quelle heure je suis partie LoĂŻc ? Et d'abord, le tout n'ait mĂȘme pas que tu bossais ou pas ! Tu aurais au moins dĂ» me le dire afin de mon cĂŽtĂ© je prenne mes prĂ©cautions. Toute cette semaine tu as Ă©tĂ© absent ! Si tu savais que tu avais une aussi grosse masse de travail Ă abattre pourquoi ne pas me l'avoir dit LoĂŻc ? Et moi comme une conne je t'attends pendant des heures !
Je me suis adossĂ© contre le cadrant du portillon en amenant ma tĂȘte Ă l'arriĂšre. Je prends une grosse inspiration, puis je me mets Ă tout lui dĂ©baller.
Moi (soupirant) : Au début de la semaine, on m'a appris que le problÚme à la jambe de maman a recommencé. On l'a hospitalisé à Bongolo pendant deux trois jours et j'ai dû payer pour tout et donc empiéter sur les sous de la maison. Donc toute cette semaine j'ai dû bosser deux fois plus afin de combler le trou financier que j'avais fait. Raison pour laquelle j'ai été super pris cette semaine. Et désolé Cassandra...mais j'ai complÚtement oublié que tu devais passer. C'est Pipé qui m'a fait savoir que tu étais resté trÚs tard à m'attendre.
Cassie (la gorge nouée) : Ta mÚre va mieux ?
Moi (levant les yeux au ciel) : Mouais...elle dit qu'elle va mieux et comme je ne suis pas su place, je ne peux la croire sur parole.
Cassie (me fixant dans le blanc des yeux) : J'espĂšre vraiment qu'elle va mieux et qu'Ă l'avenir elle ira vraiment mieux...
Moi : Merci...
Cassie (soupirant) : Je suis vraiment dĂ©solĂ© de m'ĂȘtre emportĂ©e de cette maniĂšre, je ne savais pas ce qui se passait. Mais justement LoĂŻc, tu ne me dis rien ! Je ne peux pas comprendre, je ne peux pas savoir si tu gardes tout pour toi LoĂŻc ! VoilĂ comment je fais tout un plat pour une histoire qui en soi, ne vaut pas deux sous ! Je suis ta partenaire LoĂŻc, s'il faille qu'on affronte les difficultĂ©s ensemble, il faut au moins que je sache ce qui se passe ! Ca nous Ă©vitera plusieurs problĂšmes pour rien ! Maintenant, je me sens conne pour avoir fait d'une histoire Ă dormir debout...Ce que nous sommes en train de vivre lĂ .
Moi (soupirant) : Tu as raison...mais je me dis que tu as déjà beaucoup à subir de ton cÎté et je n'ai pas envie de t'ajouter ma charge de problÚmes Cassandra. C'est déjà assez lourd de ton cÎté...
Cassie (me fixant) : Mais tu vois bien que si on ne se dit pas tout, on tombe dans des piÚges débiles.
Moi (la tirant vers moi) : Tu as raison [soutenant mon regard] madame Mbourou !
Cassie (éclatant de rire) : Ha non merci ! Reste avec ton vieux nom de bapunu là . Un vilain nom comme ça [rire]
Moi (passant mes mains autour de sa taille) : C'est le tien ! Tu vas le prendre que tu le veuille ou non !
Je l'ai fixé dans le blanc des yeux puis j'ai passé l'une de mes mains sur son visage afin d'arranger l'une des mÚches qui débordait sur son visage avant de l'embrassé avec toute la douceur du monde. Elle a passé ses mains derriÚre ma nuque afin d'amplifier les mouvements avant de décoller nos bouches l'une de l'autre. J'ai enfoui ma main dans l'une des poches de mon jeans et j'y ai sorti le trousseau de clés.
Moi (la fixant) : Ce sont les tiennes ! [Lui montrant les clés] une pour la porte centrale, une pour celle de la chambre et la plus petite pour le cadenas du robinet.
Cassie (prenant le trousseau) : Merci ! [Rangeant le trousseau dans l'une des poches de son jeans] Je commençais vraiment à croire que tu avais une autre copine.
Moi (lui faisant les gros yeux) : Ho ! Pour quelle raison ? Alors toute ma famille te connaĂźt ? Pourquoi tu es bĂȘte comme ça Cassandra ?
Cassie (rire) : Mais il fallait bien que je mettre une explication sur le fait que je n'ai toujours pas clé de chez toi sachant qu'à chaque tu me dis toujours « fais comme chez toi » C'est légitime que je me pose des questions, tu ne crois pas ?
Moi (soutenant son regard) : Non ! Pas du tout...Lorsqu'on est fauché on ne cherche plus trop de dépense ! Et qui dit femme, dit dépense donc je suis comme qui dirait obligé de me contenter de toi seulement [tirant la lÚvre inférieur avec mes dent]
Cassie (souriante) : Et je ferais en sorte que ça reste comme ça jusqu'Ă la fin ! [Passant ses mains autour de mon cou] Ăa te dirait qu'on aille finir notre week-end en comitĂ© restreint comme on l'avait prĂ©vu au dĂ©part ?
Moi (souriant) : Bien sûr ! On va dire au revoir aux autres ?
Cassie (hochant la tĂȘte) : Oui ! C'est Yessie qui sera satisfaite, elle m'a fait tout un bruit ici ko j'aime trop bouder pour des choses insignifiantes [secouant la tĂȘte]
Moi (prenant sa main) : Et c'est le cas ! Je confirme...pour en subir les frais tous les jours je confirme.
Cassie (me poussant amicalement) : Tu es bien Nul Mbourou. Plus nul que toi je meurs...
Moi : Bha je tiens déjà à te dire RIP parce que c'est clair que tu es mille fois plus nul que moi.
Je lui ai ouvert la porte de la maison afin qu'elle puisse y pĂ©nĂ©trer puis j'ai fait de mĂȘme en refermant la porte derriĂšre moi.
Yessie (venant vers nous) : L'amour est revenu au beau fixe ? [Me fixant] Tu peux maintenant partir avec elle non ?
Cassie (fixant Yessie) : Tu me saches ?
Yessie : Et comment !? [Posant son sac sur la table] Tes affaires sont là . Et ne me remercie pas ma chérie.
Cassie (faussement outrée) : Maman Charlotte ? Ta fille est en train de me mettre hors de ta maison oh !
T. Charlotte (depuis l'une des piĂšces de la maison) : Oui ! Il faut partir...Vous fatiguez vous deux lĂ
Moi (rire) : C'est bon oh ! Je pars avec mon bagage. Krkrkr !
Yessie : C'est mieux !
Cassie (me fixant) : Je vais voir Soraya
Moi : D'accord !
Je me suis assis en sirotant le verre de jus posĂ© sur la table en attendant Cassandra. Lorsqu'elle est revenue, j'ai vidĂ© mon verre d'un trait puis je me suis levĂ©. J'ai fait la bise Ă Yessie et Ă sa mĂšre ensuite nous sommes partis. Au lieu de rentrer directement Ă la maison, nous avons fait un tour au bord de mer. On a pris quelques clichĂ©s que j'ai eus pour une bouchĂ©e de pain, Ă©tant moi-mĂȘme un habituĂ© de cet endroit. On s'est baladĂ© main dans la maison le long de la plage avant de nous poser au niveau des rochers et observer le coucher de soleil.
[Cette Ćuvre soumise Ă des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires]
Les écrits d'Elisa, Production Originale, 2020, Copyright ©