Il contourne la table, et va d'abord saluer mon grand-père. Il lui remet une bouteille de vin en guise de cadeaux d'anniversaire. Puis, il salue mon oncle, ma tante, Victor et Victoria. Il s'approcha de moi et me tend sa joue, je sens mon cœur qui bat à la chamade, mais je lui fais la bise comme si de rien étais.
Mamie : Alors Americk, comment vas-tu ? Ta femme, et les filles ?
Lui : elles vont bien, merci. Dit-il en souriant à ma grand-mère.
Mamie : Ibekelia, apporte-lui une assiette stp
Je me lève rapidement puis reviens avec une assiette en main et le lui tend. Nos mains se frôlent, et je lève mes yeux vers lui en plongeant mon regard dans le sien. Ses yeux bleus qui envoûtement comme d'habitude. Ensuite, je repars m'asseoir tranquillement et me remets à manger tout en pensant à comment cette histoire a débuté.
******* Flashback*****
Nous étions en fin d'année, nous nous apprêtions à fêter la nouvelle année dans quelques jours. J'avais décidé de rester en France, pour fêter le Nouvel An avec mes grands-parents.
Ce fut une chance car quelque jour après avoir fêté la nouvelle année, mon grand-père a eu un malaise et nous avions dû le conduire d'urgence au Centre Hospitalier d'Argenteuil. C'est là que je l'ai rencontré pour la première fois, il s'était occupé de Papi.
Lui : Bonsoir Mr Ibague, Je me présente je suis Dr. Americk Barrot cardiologue. C'est moi qui me suis occuper de vous, Il y quelques heures.
Papi : Bonsoir jeune homme, je vous présente ma femme Anne-Marie Ibague, et ma petite fille Ibekelia Ibague.
Il se tourna vers ma grand-mère lui hoche la tête ensuite se tourna vers moi avec un regard envoûtant. Je ne comprenais pas, mais je me suis senti intriguer par sa présence. Pendant qu'il parlait avec mes grands-parents, il me lançait discrètement des regards qui en disait long. À cette époque, j'avais 20 ans et je n'étais pas sûr de moi, j'étais naïve.
Mamie : Ibekelia c'est comment ?
Moi : hein ! excuse-moi tu disais ?
Mamie (me toisant) : Tchip, je reste avec ton papi à l'hôpital tien voici la clef de la voiture, je veux que tu nous ramènes des habits propres pour demain OK ?
Moi : OK mamie.
C'était au parking de l'hôpital que nous nous sommes recroisés. Ce jour-là, Il avait entamé la discussion avec moi d'un naturel. Mais c'était surtout son tact qui m'avait impressionnée.
Lui : Ne t'en fais pas pour ton grand-père, il est entre de bonnes mains.
Moi : Je sais! Lui répondis-je d'un ton sec.
Lui : Je suis peut-être direct dit-il en souriant, mais j'ai remarqué la manière dont tu m'as regardé quand nous étions dans la chambre avec tes grands-parents, donc voici mon numéro. Tu sauras l'utiliser à bon usage. Puis il partit.
En rentrant à la maison, j'étais toujours déboussolé après cet échange avec ce docteur. Mais une part de moi, avait apprécié cette confrontation plutôt rapide et directe. Bien sûr, je n'ai pas voulu lui envoyer un message, je me suis dit qu'il était préférable pour moi d'attendre encore un peu. Le lendemain, j'ai fait comme si de rien était quand nous nous sommes revu dans la chambre de papi.
Moi : Papi ? En ouvrant la porte de sa chambre.
Papi : Oui, entre kelia ! Tu vas bien ?
Moi : Moi ça va, et toi ? Elle est ou Mamie ?
Papi : Avec le Dr. Barrot. Dit-il en lisant sont journal.
Je m'approche de mon Papi pour m'asseoir à côté de lui sur son lit. Il m'avait pris dans ses bras comme a son habitude, et je m'étais blotti. C'est là que Mamie et lui ont fait leur entrée dans la chambre.
Mamie : Madame quitte des bras de mon mari tout de suite stp !
Moi (souriant) : Bonjour Mamie, tu vas bien ? En me levant et en allant m'asseoir sur une chaise à côté.
Mamie : Hum, Ça va bien. Dit-elle en me toisant comme à son habitude.
Lui : Mr. Ibague, vous allez mieux ?
Papi : Je me sens bien Merci.
Lui : J'ai vos résultats et ils sont bons. Mais le malaise que vous avez eu été dû à votre tension Mr. Ibague.
Papi : Ah bon ma tension ?
Lui : Oui monsieur, mais ne vous inquiétez pas. Je vous ai prescrit un nouveau traitement plus abordable à vous et d'ici demain vous pourriez sortir de l'hôpital. Dit-il d'un ton rassurant.
Papi : Merci Dr. Barrot !
Lui : Je vous laisse ! Il se tourna vers moi, me sourit et il s'en alla.
Après son départ, Je suis restée encore un peu avec les parents, et quand midi arriva, c'était la fin des visites. Donc, j'ai dû les laisser, et c'est encore au parking que je l'ai croisé...
Lui (Souriant) : Mlle Ibague !
Moi (poliment) : Bonjour Dr. Barrot.
Lui : Non, Tu peux m'appeler Americk ! Dit-il en me relookant.
Moi (timidement) : OK, Americk.
Lui : Je t'invite à manger ! Allons-y.
Il ne m'avait même pas laissé le temps de répondre, qu'il avait déjà pris ma main pour m'emmener à la cafétéria de l'hôpital. Il nous avait trouvé une table discrète tout au fond.
Lui : Parle-moi de toi. Me dit-il en me regardant droit dans les yeux.
Moi : je suis une jeune étudiante de 20 ans en première année de droit et vous ?
Lui : Tu sais, tu peux me tutoyer. J'ai 40 ans et mariés depuis 15 ans. J'ai deux filles de 5 et 10 ans. Dit-il en buvant son expresso.
Moi(surpris) : Vous ne faites pas votre âge du tout ! Mais qu'est-ce vous attendez de moi ?
Lui : Écoute, comme je te l'ai dit, tu ne me laisses pas indiffèrent. J'ai envie de plus connaître et te découvrir. Laisse-moi une chance....
Après ce déjeuner, j'étais confuse par rapport à la situation. Je ne vous cache pas il ne m'avait pas laissé indifférente aussi. Le soir, quand je suis rentrée, je lui ai fait signe...Après ce premier déjeuner, c'est là ou tout a commencé. Au fil du temps, il deviendra le docteur personnel de la famille et un ami proche. Mais, moi, je suis tombé amoureuse de lui dans le dos de mes grands-parents malgré qu'il soit marié.... Et cette histoire dure depuis 4 ans.Mais aujourd'hui, est-ce que cette vie me convient-elle toujours ?
***Fin du Flashback****
...... Retour au présent....
Lui (souriant) : Je vous remercie pour ce repas Mme Ibague.
Mamie : Il n'y a pas de quoi Americk.
Mamie : j'ai une petite surprise pour toi avant que tu partes.
Lui : Ah bon ? Dit-il d'un air étonné.
Mamie : Oui tout à fait. Je t'ai fait des emportées !
Lui : Merci Mme Ibague, mais il ne fallait pas vous donner tout ce mal. Se levant et en allant lui faire un câlin.
Mamie : Il n'y a pas de quoi mon fils.
Elle se tourna vers moi, en me disant que je pouvais commencer à débarrasser, et qu'ils iront dans le petit salon pour finir le dessert. Il proposa son aide, mais ma grand-mère refusa protestant qu'il était l'invité et qu'il devrait suivre les hommes. Il me jeta un coup d'œil puis suivi les hommes en direction du petit salon.
J'étais en cuisine, seule, en train de faire ma vaisselle quand j'entendis la porte se refermer tout doucement. J'ai préféré ne pas me retourner, car je savais que c'était lui.
Son parfum avait déjà envahi la pièce. J'entendis les bruits de ses pas se rapprocher de plus en plus de moi, puis j'ai senti sa respiration à mon oreille. Il m'enlaça par-derrière tout en déposant son verre dans le levier. Et, il chuchota à mon oreille d'une voix douce et sensuelle....
Lui : Tu es encore plus belle que ce matin...
Moi : Merci...Lui dis-je timidement sans me retourner.
Puis, sa bouche quitta mon oreille pour se diriger vers mon cou et ses deux mains caressant mon ventre tout en remontant vers ma poitrine. Tout doucement, il les malaxa, et ma tête partit en arrière juste à la douceur de ses caresses. Nous fûmes coupés dans notre élan quand nous entendîmes des bruits de pas, c'était ma grand-mère qui arriva.
Il se détacha de moi très rapidement en faisant mine de chercher quelque chose dans un des placards. Elle était venue nous prévenir que mon oncle et ma tante s'en allaient. En outre, lui aussi protesta qu'il était temps de partir aussi.
Papi : Merci beaucoup d'être venu, Americk. Dit-il en lui serrant la main.
Mamie : Vraiment, j'espère qu'il aura une prochaine fois !
Lui (souriant) : Mais bien sûr !
Mamie lui donna un câlin en guise d'au revoir, quand à moi, il me fit un bisou sur la joue tout ce qui a de plus naturelle. Après cette soirée, je suis rentrée, en espérant un appel de lui....
Il est 3h du matin, je me réveille en sursaut, effrayer, paniquer...J'ai encore rêvé d'elle...Mais merde ! À quand ces cauchemars vont s'arrêter?!!
Oh, j'oubliais, je m'appelle Ibekelia Ibague. J'ai 24 ans et je suis l'ainee de trois enfants. Je suis d'origine gabonaise. Je fais juste 1m65. Je suis noir, très fine avec des longs cheveux. Je vis en France avec mes grands-parents à Argenteuil là où je suis née. Je prépare ma licence en droit privé et public à l'Université Paris Descartes de Droit. Vous allez peut-être penser que je suis naïve, mais je suis loin de l'être à vous d'en juger.