BEVERLY SCOTT
img img BEVERLY SCOTT img Chapitre 8 Je n'ai pas peur de toi
8
Chapitre 10 Le pépé img
Chapitre 11 Incapables img
Chapitre 12 Cauchemars img
Chapitre 13 J'ai peur de toi img
Chapitre 14 Je dois te surveiller img
Chapitre 15 Je suis là img
Chapitre 16 Je suis désolée img
Chapitre 17 Ne jamais faire attendre la Cosa img
Chapitre 18 Tutti Verroni img
Chapitre 19 Tu es tellement belle img
Chapitre 20 Tes désirs sont des ordres img
Chapitre 21 Idiote img
Chapitre 22 Le plan : suite img
Chapitre 23 Ferme la ! img
Chapitre 24 Le jour J img
Chapitre 25 Ne joue pas à ça img
Chapitre 26 Aleksandr Ivanov img
Chapitre 27 Rechute img
Chapitre 28 Tu vas payer img
Chapitre 29 Qu'est-ce que c'est img
Chapitre 30 Le passé img
Chapitre 31 Adryan img
img
  /  1
img

Chapitre 8 Je n'ai pas peur de toi

Beverly tapa habilement sur le clavier d'ordinateur sous le regard étonné de Harold, le technicien du Parrain. Il était penché juste au dessus de sa chaise les yeux rivés sur l'écran.

- Tu te débrouilles pas mal. Argumenta t-il.

Beverly sourit faussement.

- Je te préviens, si tu ajoutes « pour une femme » tu vas le regretter.

Il éclata de rire.

- Non, je n'allais pas dire ça.

Elle rentra le nom du premier homme dans la barre de recherche du FBI. L'image d'un homme d'environ la cinquantaine, blonds, les yeux bleus apparut. Une énorme cicatrice traversant son œil gauche. Beverly tapa nerveusement ses doigts contre la table, l'estomac lourd.

- Il fait parti des cinq hommes ?

- Exactement.

- Bien, alors imprimons tout ça.

Il pianota à son tour sur le clavier et quelques minutes plus tard, une feuille blanche avec toutes les informations sortie de l'imprimante. Ils répétèrent tous les deux cette action cinq fois. Créant des fiches détaillées sur leurs cibles.

- Je crois que nous avons toutes les informations concernant ces salopards. Déclara la jeune femme en se levant.

- Mon travail est terminé même si je n'ai pas fait grand chose. Ravi de t'avoir rencontré Beverly, ça fait bizarre de voir un visage aussi charmant que le tient dans un univers aussi impitoyable.

- Moi aussi j'ai été ravie de te rencontrer. Des fois ça fait du bien de rencontrer d'autres geeks.

Il éclata de rire.

- Toi tu est loin du cliché habituel.

- Je sais, on me le dit souvent.

Il lui tendit la main, Beverly la lui serra.

- À bientôt j'espère.

- Peut-être.

Il récupèra ses affaires et sortit de la pièce. Beverly récupèra les fiches pour les remettre au parrain. Elle sortit de la pièce et prit le chemin de son bureau. Elle cogna trois fois avant que la voix grave de l'homme s'éleva.

- Entrez.

Elle poussa la porte et pénètra dans la pièce. Adryan était debout face à la fenêtre, une cigarette entre ses lèvres.

- Voici toutes les informations concernant les cinq hommes qui ont tué mes parents.

Elle déposa les fiches sur son bureau. Adryan s'approcha du bureau et cracha de la fumée avant d'écraser sa cigarette contre un cendrier. Il récupéra les fiches et un sourire se dessina sur son visage.

- *perfetto (parfait). Voilà donc le visage et les noms de ces misérables.

Il feuilletta les fiches avec une expression de dégoût.

- Si ça ne te dérange pas, il y a un Doïg Swarovski. Je veux qu'il soit le dernier à mourir et qu'il meurt dans une souffrance indescriptible. Cracha t-elle sèchement.

Adryan releva les yeux vers elle et la scruta.

- Il y a une raison particulière à cette requête ?

Les yeux de Beverly se remplirent aussitôt de larmes mais elle les essuya furieusement.

- C'est cet homme qui...il a vidé son chargeur sur mon père, alors qu'il venait déjà de lui troué la tête.

- Je vois. C'est d'accord, il mourra en dernier. Le premier à payer sera...

Il tira une fiche au hasard et lut le nom à haute voix.

- Aleksandr Ivanov. Âgé de 45 ans, PDG d'une grande entreprise d'exportation. Une femme, deux enfants. Il vit à Cleveland dans l'Ohio. Et bien ses jours sont désormais comptés.

Beverly acquiesça. Adryan déposa de nouveau les fiches sur son bureau avant de mettre les mains dans ses poches.

- Écoute chaton, si tu veux qu'on travaille ensemble il va falloir que tu me dise tout sur toi.

Beverly fronça les sourcils et croisa les bras.

- Est-ce que tu vas me dire tout sur toi ?

Adryan rigola sarcastiquement.

- Si je fais ça, je devrais te tuer juste après.

- Et bien je ne vois pas pourquoi je devrais te raconter ma vie. Après tout nous ne sommes pas amis. Juste alliés pour ça.

Adryan se rapprocha d'elle un sourire mauvais sur les lèvres. Le cœur de la jeune femme se mit à battre la chamade, elle recula instinctivement se heurtant au mur de la pièce. Il s'arrêta à quelques centimètres d'elle.

- Tu est sous mon toit, alors tu suis mes règles. Je crois que j'ai déjà été assez patient avec toi.

Beverly essaya de rester calme. Elle le regarda d'un air de défi.

- Je n'ai pas peur de toi!

Il déposa furieusement ses bras sur le mur de chaque côté de son corps, la dominant de toute son ombre. Elle sursauta.

- Et bien tu devrais...

- Qu'est-ce que tu veux savoir ? Fini t-elle par demander.

Adryan sourit et remit une mèche de ses cheveux qui retombait sur son visage derrière son oreille. Elle frissona à son contact.

- Tu vois quand tu veux ! Je veux savoir pourquoi les Yakuza cherchent à te tuer.

Il retira ses bras et s'éloigna d'elle. Beverly essaya de recouvrer un rythme cardiaque normal.

- Il se peut que j'ai séduit l'un d'entre eux et j'ai réussi à piraté son compte bancaire puis je l'ai vidé.

Adryan écarquilla les yeux.

- Pardon? Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?

- Bah quoi? Il faut bien que je gagne ma vie.

– Ton oncle est millionnaire !

– Bon je m'ennuyais !

Adryan se mordit la lèvre et sorti son téléphone.

- Et maintenant il faut que j'arrange tes bêtises. Dit-il en tapant sur l'écran de son téléphone.

- Je ne t'ai rien demandé à ce que je sache.

Il ignora sa remarque et mit son téléphone à l'oreille. Un silence plâna avant qu'il le brise.

- Thomas, passe dans mon bureau.

Il raccrocha aussitôt.

- Vu que c'est chez toi et que je dois suivre tes règles, est-ce que je peux m'en aller ? Demanda t-elle ironiquement.

- Allez vas-y, sors d'ici.

Elle lui lança un regard noir avant de sortir de la pièce, rejoignant directement sa chambre. Elle s'enferma dans la salle de bain et sortie un bout de papier de son soutien gorge. Elle le déplia et s'empressa d'avaler les deux comprimés qui s'y trouvaient.

Beverly composa nerveusement le numéro de Smith qui décrocha après quelques sonneries.

- Allô cousine ? Tu n'es pas encore morte ? Plaisanta t-il.

Beverly ignora sa remarque.

- Smith, je n'ai plus d'amphétamines. J'ai besoin que tu me trouves deux autres boîtes.

- Berverly, je crois que tu devrais te calmer sur ces comprimés !

- Qu'est-ce que tu raconte?! Il faut que tu me trouves ces stupides comprimés ! Gronda-t-elle.

- C'est non!

Elle éclata en sanglots.

- Je t'en prie Smith, tu sais que j'en ai besoin pour ne pas devenir folle! J'en ai besoin pour oublier l'image de la mort de mes parents.

Smith soupira.

- C'est d'accord.

- Merci infiniment ! Je serai à 14h chez King récupérer ma valise. On se voit là-bas.

- C'est d'accord. À tout à l'heure.

            
            

COPYRIGHT(©) 2022