- C'est une photo de mes parents et moi, je suis déguisée en vache c'est minable.
Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres du jeune homme.
- Je veux voir !
- Non! Tu vas te moquer de moi. Grommella t-elle.
- Non, je le jure sur ta tête.
Elle rigola avant de lui tendre la photo, Went l'observa puis secoua la tête.
- Le sourire que tu as sur cette photo, tu ne l'as jamais. Je sais que tu n'es pas heureuse et je ne crois pas que te venger te rendra plus heureuse.
Beverly soupira agacée avant de lui reprendre brutalement la photo.
- Si King t'a envoyé pour me convaincre de renoncer à ma vengeance, tu perds ton temps.
- Non il ne m'a pas envoyé, je m'inquiète pour toi Beverly, la vengeance constitue le cycle éternel de la haine, je ne veux pas que tu cède à ça, et le pire c'est cet homme, le parrain ! Je n'arrive pas à croire que tu veux te frotter à la mafia italienne, tu as déjà tant de problèmes avec des mafieux.
Elle éclata de rire.
- C'est pas de ma faute si ce sont des pigeons.
- Je n'aime pas la vie que tu mènes, tu est intelligente, tu as un diplôme en béton, tu pourrais faire tellement mieux que faire partie d'un gang.
- Toi aussi tu pourrais faire mieux Went mais tu est là et c'est pour une bonne raison comme moi j'ai une bonne raison.
Elle regarda tristement la photo.
- J'entends le sang de mes parents me crier de les venger et c'est ce que je vais faire, même si je dois y laisser la vie.
- Pourquoi ?
- Parceque je n'ai plus rien à perdre. Bonne nuit Wentworth.
Elle déposa la bouteille de bière sur la table et s'en alla.
***
Adryan soulevait des altères tout en regardant la vue sur les immeubles de Los Angeles qui s'étendaient à perte de vue, grâce au mur en verre de la salle de sport de son appartement de luxe. Vêtu seulement d'un bas de jogging, on pouvait apercevoir son torse parfaitement musclé et tatoué à certains endroits. Ses cheveux noirs plaqués sur sa tête grâce à du gel mettaient en valeur les traits de son visage si parfait qu'on aurait dit qu'ils avaient été scuplté dans le marbre. La voix de Thomas, son bras droit résonna dans la salle.
- Parrain?
Adryan grimaça visiblement irrité.
- J'avais dit que je ne voulais pas être dérangé !
Son accent italien lui donnait encore plus de charme.
- Je sais parrain mais nous avons une urgence.
- De quoi s'agit-il.
- Cette idiote à été retrouvée dans votre bureau en train de fuiner.
Adryan déposa les altères sur l'étagère avant de se retourner vers Thomas et deux hommes qui tenait Iris, la femme qu'il fréquentait depuis quelques semaines. Thomas la jetta sur le sol tandis qu'elle pleurait.
- Pitié ne me tue pas ! Je... je c'est pas ce que tu crois.
Il soupira exaspéré.
- Pour qui tu travailles ? FBI, CIA ou peut être pour mes ennemis?
- Je te jure je ne travaille pour personne! Je t'aime ! Pitié ne me tue pas !
Il s'approcha d'elle et s'accroupit pour être à sa hauteur passant sa main sur sa nuque avant de l'embrasser tendrement pendant un court instant.
- Pitié parrain, soupira-t-elle lorsqu'il détacha ses lèvres des siennes.
Adryan fouilla dans sa poche et sorti un paquet de cigarettes, il prit une qu'il coinça entre ses lèvres et l'alluma à l'aide d'un briquet avant de se redresser.
- Faites passer sa mort pour un accident, je ne veux aucune trace.
- Non pitié !!!
- Et Thomas ?
- Oui patron ?
- Dans mon bureau.
Il caressa les cheveux bruns d'Iris affectueusement.
- Riposa in pace, amor mio.* (Repose en paix mon amour).
Il sortit de la pièce.
- Vous avez entendu le patron, emmenez moi cette pute loin d'ici.
Les deux hommes la soulevèrent tandis qu'elle se débattait en pleurant. Thomas de ses 1m95 arrangea le col de sa veste et rejoignit Adryan qui était assis sur la chaise de son bureau, rejetant de la fumée par la bouche.
- Tu as des nouvelles de King?
- Oui, Il a dit qu'il envoie un membre de son gang déposer l'argent.
- Ok, et la prochaine fois qu'il y a un incident comme celui-ci, tue cette personne, ne me dérange pas.
- C'est d'accord parrain.
- Bien tu peux disposer.
- Avec votre permission.
Thomas sortit de la pièce, Adryan soupira en pensant à quel point il détestait les américains malgré le fait qu'il en soit un.