Chapitre 5 La punition

(Mais, qui était ce bandit dans mon lycée ?)

*Darelle*

J'étais âgée plus que lui, mais il n'arrêtait pas de me déranger. À chaque fois que je voulais me rendre chez le proviseur, il m'empêchait. Le pire, moi aussi je tombais amoureuse de lui peu à peu. On dirait qu'il était un sorcier. La seule chose qui m'impressionnait sur lui, c'était sa manière de parler. En plus, il s'en foutait de tout le monde. Que se soit une personne âgée ou pas, König ne s'inquiétait pas. Le premier jour de la rentrée, il m'avait empêché de goûter la chose, le deuxième jour, il m'avait également empêché d'aller chez le proviseur pendant la récréation. Il m'avait juste raconté des mensonges et moi aussi j'avais cru à tout cela. Lorsque le proviseur même était venu, c'était en ce moment, j'avais compris que König me trompait. Le proviseur voulait lui montrer que c'était lui le plus intelligent, mais c'était plutôt König, car on avait sifflé et mon amour était très fâcheux.

Daouda : König, maintenant il faut aller en classe, on a sifflé.

König : je voulais continuer la discussion avec ma chérie un peu.

Daouda : tu n'as pas vu les règlements intérieurs de notre école ?

König : non !

Daouda : ok, il faut venir chez moi à midi.

König : est-ce que vous serez au moins libres ce midi ?

Sur ces mots, le proviseur était parti. Finalement, je ne savais plus quoi faire, car j'étais dans la confusion. Cela avait fait deux jours seulement que j'aie rencontré König, mais j'étais également tombée sous son charme. Dans tous les cas, j'allais appartenir à celui qui était le plus fort entre eux. J'étais prête à livrer ma chatte à celui qui allait me conquérir jusqu'à ce que je sois sur son lit.

_ König, est-ce que tu sais que c'est ton proviseur ?

König : il y a quoi entre vous ?

_ Je t'ai déjà interdit de ne pas me poser ces questions.

König : tu aimes qui entre nous deux ?

_ Vas en classe mon petit frère !

König : il n'y a pas l'affaire de petit frère dans les relations amoureuses hein.

_ Dans tous les cas, tu es mon petit frère. Moi je ne peux jamais sortir avec toi. Tu peux être mon ami, c'est tout.

König : tu parles d'amitié, mais tu ne veux pas parler de d'amour, oh ma chérie, tu es tombée dans mon piège.

Mais, qui était ce petit au juste ? Il ne faisait que m'étonner et m'énerver à la fois. À cause de lui, je n'avais pas pu me rendre chez le proviseur afin de me réjouir avec lui. Hum vraiment, c'était un diable. Il était parti, mais en ce moment, je ne pouvais plus me rendre chez mon amour, car notre professeur de droit arrivait.

*König*

Il me parlait des règlements intérieurs sans se rendre compte que lui aussi violait ces règlements. Dans tous les cas, j'allais me rendre chez lui à midi. Quelques heures après, on avait sifflé et nous allions rentrer. Je m'étais premièrement rendu chez ma chérie Darelle pour échanger quelques mots avec elle. Après cela, je m'étais rendu chez mon rival dans son bureau. Je n'avais même pas frappé la porte avant de faire mon entrée. J'avais pris place devant lui et il était étonné en ouvrant grandement sa bouche.

_ Y a-t-il un souci ?

Daouda : je vais te punir lors de la composition du premier semestre. Tu ne feras pas cette composition.

_ Il n'y a pas de problème. D'ailleurs, je ne suis pas venu ici à cause de ces bla-bla. Je veux les règlements intérieurs de cette école.

Daouda : les relations amoureuses sont strictement interdites dans les écoles. Un élève qui va désobéir ça, sera sévèrement puni.

_ Merci beaucoup ! Est-ce qu'il y a des règlements pour vous aussi ?

Daouda : bien-sûr !

_ Vous ne devez pas faire la cour aux filles, n'est-ce pas ?

Daouda : mon enfant, il faut sortir, je suis occupé.

_ L'homme occupé ! C'est bon, mais il faut savoir que Darelle est à moi depuis le jour de sa naissance.

J'étais quitté chez lui et au moment où j'allais prendre mon vélo pour partir, j'avais vu une autre belle fille encore. Elle était également belle, mais pas comme Darelle. Je m'étais rendu chez elle pour la flatter un peu.

_ Coucou ma chérie !

?? : Oui König !

_ Tu me connaissais où ?

?? : Ok moi c'est Viana, nous sommes dans la même classe.

_ Donc, toi aussi tu es dans la même salle que moi ? Ok c'est normal, car on vient à peine de débuter l'année scolaire. Puis-je avoir ton numéro ?

Viana : pas de problème ? C'est votre frère qui est Izzi ?

_ Oh tu le connais également ?

Viana : bien-sûr ! J'aime bien ses chansons.

_ Ok c'est bien. Nous sommes les frères de sang.

Viana : waouh, je suis très contente de faire la connaissance du petit frère d'un grand chanteur.

Avec ça, elle était automatiquement tombée sous mon charme. Au moins, j'allais passer mes week-ends avec elle. J'avais mis un petit baiser sur son nez avant de partir avec mon vélo. Malgré tout, je ne blaguais pas avec mon unique vélo.

*Viana*

J'étais très ravie de rencontrer König, car c'était mon meilleur rêve. Il avait pris mon numéro et j'avais hâte de me rendre chez lui. Quelques heures plus tard, je m'étais couchée sur le lit en attendant impatiemment son appel. Dans un instant, j'avais reçu un message et c'était bel et bien König. Il me demandais de venir le voir quelqu'un part, mais nous étions aux alentours de dix-neuf heures. Hum, comme moi aussi j'avais tellement envie d'aller le rencontrer, je m'étais rendue chez mes parents dans leur chambre pour leur raconter des mensonges afin de pouvoir sortir dans la maison cette nuit. Quelques minutes après, j'étais allée le rejoindre.

_ Salut bébé !

König : tu es encore plus belle ce soir hein. En venant, je ne savais pas que c'était toi. On dit quoi ?

_ Moi je n'ai rien à dire.

König : tes parents ne sont pas à la maison ?

_ Si, ils sont là, mais à cause de toi, je suis sortie.

König : ok merci infiniment à toi ! Viana, je préfère être honnête avec toi que de te tromper. Dès que j'ai posé mes yeux sur toi ce midi, je n'arrive plus à m'empêcher de penser à toi. Mon cerveau s'est rempli par ton visage. Je ne vois que ton image et c'est la raison pour laquelle je veux qu'on se rencontre ici. Je suis tombé sous le charme d'une belle créature et ce n'est personne d'autre que toi. Viana, je t'aime sincèrement. La seule chose que moi j'ai besoin de toi, c'est ton amour. Donne-moi ton amour et tu ne le regretteras point.

J'avais rencontré beaucoup de garçons qui m'avaient fait la cour, mais aucun d'entre eux ne m'avait jamais raconté ces mots doux. Vraiment, König était un ange dans ce domaine. Je m'étais emportée par ses paroles et je ne faisais que le regarder droit dans les yeux. Dans un instant, il s'approchait de moi petit à petit. Je m'étais toujours plantée à ma position jusqu'à ce qu'il fût arrivé chez moi. Il m'avait embrassé dans ses bras et caressait mon derrière en suçant mes lèvres. Moi aussi, je commençais par répondre à ses baisers. Nous nous étions mis debout dans l'obscurité avant de faire tout cela. Il voulait plonger sa main dans mon slip et au même moment, on avait entendu le bruit de certaines personnes. Oh merde ! Moi je croyais qu'on allait faire la chose cette nuit, mais hélas.

König : prochainement, je vais t'inviter chez moi comme ça, on va bien le faire sans problème !

_ Tu ne vis pas avec tes parents ?

König : si, je vis avec eux, mais ne t'inquiète pas pour eux !

_ Hum bonne nuit à toi !

König : arrivée à la maison, il faut me faire signe.

_ D'accord !

Moi-même, je m'étais étonnée par mon comportement. Moi Viana qui avais l'habitude de prendre assez de temps avant de me mettre en relation avec les garçons, cela n'était pas le cas entre König et moi. Je me demandais s'il m'avait jeté un sort ou quoi ? Malgré tout, mais je n'arrivais pas toujours à comprendre. J'étais totalement faible devant lui. La seule chose que je désire chez lui, c'était son amour. Hum....

*Bienvenu*

Aux alentours de dix-neuf heures, König était sorti encore, mais je ne savais pas là où il était allé. Finalement, j'avais su qu'il était allé rencontrer une fille, car c'était la même chose que moi aussi je fasse lorsque j'étais petit, mais honnêtement, moi je n'avais pas fait beaucoup comme mon enfant. Sa mère était venue chez moi au salon.

Florence : il est allé où encore à cette heure ?

_ Il sera de retour dans quelques minutes et on va lui demander ensemble.

Florence : son frère n'est pas comme ça, mais je ne sais pas où il a appris ça.

_ C'est le sang qui parle. Ton sang coule dans les veines de son frère et le mien...

Florence : voilà, c'est lui-même qui vient d'arriver.

_ Tu étais allé où ?

König : j'étais allé chez un ami pour faire le travail ensemble.

_ Où sont tes documents ?

König : j'ai tout dans mon téléphone.

Florence : dégages devant nous ici ! Chéri, toi-même tu sais qu'il n'a jamais dit la vérité, donc il ne fait que nous raconter des mensonges.

König était quel genre d'enfant au juste ? Au moment où il voulait partir, son téléphone se mettait à sonner et j'avais pris ça chez lui pour voir le nom de la personne. C'était le nom d'une fille. Vraiment, mon enfant était très malade quoi. Dans tous les cas, lui-même allait rencontrer les conséquences un jour.

Quelques mois plus tard.

*Darelle*

Je ne savais même pas quel choix j'allais faire entre mon ancien amour et mon nouveau qui était König. Les deux n'arrêtaient pas de courir derrière moi, en plus je les aimais bien. Malgré tout, je n'avais pas pu faire la chose même avec mon proviseur, car König ne faisait que m'empêcher. On dirait qu'il était devenu mon garde-corps. Partout où j'allais, il était là, je ne pouvais même plus faire une journée sans le voir. C'était seulement dans les week-ends qu'on ne se rencontre pas. Le proviseur m'avait forcé un week-end d'aller dans un hôtel ensemble, mais je ne pouvais pas, car mes parents ne me permettaient pas de sortir seule dans la maison. Un jour, je m'étais réveillée très tôt afin de me rendre à l'école avant l'arrivée de König. Heureusement, le proviseur était là avant mon arrivée.

Daouda : je ne te manque plus ?

_ Tu me manques, mais seulement que je suis dans la confusion.

Daouda : tu aimes ce bandit-là aussi ?

_ On dirait.

Daouda : oh non , comment cela peut être possible ? Moi je t'avais rencontré depuis non ?

_ C'est le cœur qui parle. Je t'aime aussi mon amour, mais seulement que je ne sache pas qui choisir entre vous deux. Moi je suis toujours là pour vous, donc je vais livrer la chose à celui qui s'est précipité.

Daouda : ok je te comprends. Je te promets que je vais te conquérir. Allons dans mon bureau !

J'avais tourné ma tête afin de voir si König était déjà arrivé ou pas, mais je n'avais pas vu aucune personne. J'étais un peu contente, car ce matin, au moins j'allais encore sentir le goût de ses lèvres vue qu'on ne pouvait pas faire la chose même à cause de l'heure. Une fois arrivés dans son bureau, il m'avait plaqué contre le mur. Au moment où il voulait m'embrasser sur la bouche, König le diable, l'empêcheur était venu. Honnêtement ce matin, je l'avais détesté avec toute mon âme, car j'étais très excitée avant son entrée.

*Daouda*

La méchanceté des sorciers n'était pas comme ça hein. Il dépassait le chef des sorciers mêmes. À chaque fois que je voulais me réjouir un peu, il m'empêchait. Il était devenu un empêcheur méchant dans le domaine relationnel. Au moment où moi je voulais embrasser Darelle, il était venu avec son visage du diable. Honnêtement, moi je voulais pénétrer cette fille ce matin dans mon bureau, mais hélas. Darelle était partie avec la honte et il ne restait que lui et moi dans le bureau.

König : je suis désolé, mais j'ai l'impression que vous aviez fait une erreur sur le papier que vous m'aviez donné la fois.

_ Tu parles quel papier ?

König : ou bien ce n'était pas vous ? Okay, okay, okay.... Je me souviens, c'était plutôt le surveillant. Bon, je suis désolé pour tout à l'heure.

_ Je t'avais dit que je vais te punir sévèrement, tu pensais que c'était de la pagaille. König, vas à la maison ! Tu reviens après la composition du premier semestre.

König : mais, nous allons commencer la composition la semaine prochaine hein.

_ Moi-même je le sais très bien, c'est pourquoi je te dis de revenir après la composition. C'est toujours comme ça que moi je punisse les élèves impolis comme toi dans cette école. Je ne vais pas te voir en classe aujourd'hui, sinon je vais appeler la police.

Il méritait vraiment cette punition. Bizarrement, il était sorti avec le sourire.

À suivre....