Chapitre 4 Il m'a viré!

#intie-moi... tes jours et tes nuits

#le_messager

#CHAPITRE_4

Ingride est debout depuis le matin, elle a fait un peu de rangement chez elle pendant que ses enfants s'apprêtent pour l'école. Après avoir chargé leur pain elle a fait le café qu'elle a déposé sur la table..Judith arrive déjà en tenue de classe

Judith : bonjour maman

Ingride : bonjour ma chérie. S'il te plaît apporte moi mon téléphone c'est ou tu as laissé la veille

Judith : donc tu n'as pas rallumé

Ingride : Non. Je n'aime pas être dérangé par mon patron quand je suis à la maison. Vraiment qu'il me fiche le camp

Judith : .... ?

Judith va prendre le téléphone qu'elle monte et allume.

Ingride : merci. Mon fils tu es où ?

Christophe : me voici maman. Tu sais qu'on ne fait plus rien à l'école pourquoi me presser

Ingride : la semaine prochaine vous aurez cours ?

Judith : quel cour encore nous sommes en vacances et nous avons déjà fini les corrections. Je pense qu'on va rester à la maison

Christophe : oui moi je n'y vais plus jusqu'au jour des bulletins

Ingride : d'accord. J'espère que vous avez bien travailler à l'école. Judith tu dois avoir de bonnes notes tu dois faire de grandes études et devenir une grande femme

Judith : pourquoi devenir une grande femme ?

Ingride : parce qu'il le faut. Je refuse que tu abandonnes tes études comme moi pour suivre un homme. Ah non, même avec la chicotte tu vas fréquenter. Je ne veux pas que tu finisses comme moi ménagère chez un imbécile qui ne sait pas ce que signifie la reconnaissance. Ma fille , tu dois avoir ton entreprise, être chef et personne pour te commander. C'est l'avenir que je vois pour toi donc travail et laisse les amusements ça ne paie pas.

Judith : je ne suis qu'en 5e maman tu parle comme si j'étais à l'université

Ingride : tu vas arriver là-bas. Promet moi que tu vas arriver s'il te plaît ne me déçoit pas ne reproduit pas les mêmes erreurs que moi

Ingride : tu m'inquiète

Ingride : tu ne peux pas comprendre tu es encore jeune. que Dieu me donne longue vie pour veiller sur vous.

Christophe : moi je serais médecin

Ingride : amen mon fils. Allez mangez vite je serais en retard

Judith : Maman tu peux partir, nous ne sommes pas pressés.

Ingride : d'accord. Ferme bien la porte je vais vous appeler à midi pour savoir si vous êtes à la maison

Judith : il ya rien à manger

Ingride : ah oui. Attends je te donne 200 tu vas acheter le tapioca il y a du sucré. Vous allez boire ça en attendant que je rentre préparer

Christophe : maman je n'aime pas le tapioca ce n'est pas la nourriture

Ingride : tu sais comment on gagne de l'argent ?.je dois économiser pour la rentrée prochaine ça ne me laisse pas tu oses te plaindre. Facilitez moi la tâche s'il vous plaît

Judith : c'est compris maman vas-y

Ingride : à ce soir je vais rentrer tôt

Elle est partie. Ingride a pris le premier taxi qui l'a laissé au domicile de son patron. L'une de ses voitures n'est pas au garage cela suppose qu'il doit être sorti ou bien il est au garage. Elle sonne violette lui ouvre la porte

Violette : Bonjour

Ingride : bonjour tu es matinal

Violette : Oui tu sais que je suis à côté.

Ingride : monsieur n'est pas là ?

Violette : non il est sorti très tôt il n'a même pas déjeuné

Ingride : ah tant mieux.

Elle va se jeter sur le fauteuil et croise des pieds sur la table en vitre. Elle prend la télécommande et allume la télé

Ingride : je n'ai pas vu ma série hier mon câbleur m'a coupé les images

Violette : Tu es confortablement assise tu n'as pas peur qu'il arrive

Ingride : s'il vient on va suivre le gardien ouvrir le portail. Détend toi tu as trop peur je me demande si tu vas supporter jusqu'à un mois ici

Violette : ah !

Ingride : dis moi il t'a appelé hier ?

Violette : non pourquoi ?

Ingride : il m'a appelé autour de 20h je n'ai pas décroché j'ai éteint mon téléphone je n'aime pas être dérangé

Violette : hahahaha toi la fille si. Ça pouvait être important genre qu'il est malade

Ingride : qu'il meurt est ce que je suis son docteur ?. Cet homme dérange pour rien. Il peut t'appeler à 22h pour te demander où il a mis les clés de sa Mercedes, tu te rends conte? il te demande où il a mis ses clés de voiture comme si tu étais avec lui au moment où il les gardait. Moi je ne décroche plus ses appels quand je suis chez moi

Violette : c'est chaud alors j'espère que je vais pouvoir lui tenir tête comme tu fais.

Ingride : s'il te plaît tu peux me faire le petit déjeuner ? j'ai super faim. En ce moment à la maison j'économise le déjeuner des enfants

Violette : d'accord tu veux quoi

Passy : des œufs même 3 tu mets le saucisson, pas de tomates tu mets beaucoup d'oignons et du piment. Pas de cube mais du sel. Tu fais aussi une tasse de lait tu cherches la plus grosse tasse possible

Violette : hahahahahaha tu n'es pas sérieuse

Ingride : si je suis très sérieuse. moi je ne blague pas quand je veux manger ici je prends en quantité je garde même pour mes enfants est ce que je suis la pour jouer? faut bien profiter des avantages.

Violette : si tu le dis. Ok je vais te faire ton petit déjeuner

Ingride est bien installée sur le divan de son patron, elle regarde sa série et rit à chaque fois qu'une scène drôle passe. Violette s'active à la cuisine elle apporte le petit déjeuner sur un plateau bien servi avec quelques fruits

Ingride : ah mais voilà que tu fais du bon travail merci beaucoup. Tu ne manges pas ?

Violette : non merci j'ai déjà déjeuné chez moi

Ingride : tu devrai économiser ton déjeuner chez toi et venir te servir ici.

Violette : C'est pas dans mes habitudes de me servir chez mes patrons à moins qu'on me donne

Ingride : tu es trop bonne mais ça va finir t'inquiètes pas. Bon je mange avant de travailler.

Violette : je vais voir ce que je vais préparer

Violette a disparu à la cuisine. Ingride savoure son petit déjeuner, elle confirme le talent culinaire de violette, elle est vraiment douée. Son téléphone sonne

Passy : oui madame

Judith : bonjour. Tu es au travail ?

Ingride : oui je suis dans mon palace et je déguste un déjeuner digne d'un hôtel 5 étoiles

Judith : hahahahahaha si ton patron pouvait savoir ce que tu fais chez lui quand il n'est pas là

Ingride : je l'en merde. ton mari va mieux ?

Judith : oui ça va il va reprendre le travail. Dis moi tu as réfléchi à la proposition que je t'ai faite ?

Ingride : pas encore mais je verrais ne t'inquiètes pas ça va aller

Judith : je comprends donc que tu as refusé ok je ne te force pas mais sache que je ne reçois pas les enfants pour les vacances. Bonne journée

Passy : Judith qu'est ce qu'elle me fait comme ça. ça c'est du chantage je ne peux pas rester avec ses enfants pendant tous les vacances

Violette : tu parle seule ?

Ingride : c'est ma sœur qui refuse de prendre les enfants pour les vacances. Je n'ai pas l'argent pour les garder avec moi il faut que j'économise

Violette : il faut supporter

Ingride fini de manger elle débarrasse la table, fait un peu de rangement et sort pour aller chercher les vêtements de son patron chez le teinturier. À son retour, elle va les classer dans sa chambre et en profite pour dresser le lit, ramasser les vêtements qui traînent au sol, sortir la poubelle et nettoyer les toilettes. Elle a passé un coup de fil à la maison pour se rassurer que ses enfants sont bien rentrés. La journée passe très vite, il est déjà 16h elle pense à rentrer pour préparer chez elle. Monsieur Andrew arrive, il va dans sa chambre et revient à la cuisine où se trouve ses employés.

Andrew : Judith je t'ai appelé hier tu n'as pas décroché et tu as osé renvoyer mes appels

Ingride : Vous m'avez appelé ? Mais je n'ai pas suivi Monsieur. Vous savez le soir quand je suis couchée les enfants récupère mon téléphone pour jouer sûrement c'est à cause de ça

Andrew : je n'ai que foutre de vos enfants c'est la toute dernière fois que j'appelle sans retour

Ingride :. Il s'agissait de quoi monsieur

Andrew : .....?

Il se retourne pour partir et revient sur ses pas

Andrew : ma douche est sale bien vouloir la nettoyer d'accord?

Ingride : mais monsieur je l'ai nettoyé ce matin

Andrew : dois-je me répéter ?

Ingride : non monsieur

Andrew : j'ai aussi besoin que mon gang bleu soit lavé ce soir parce que je vais voyager avec ça. violette ne reste pas plantée là comme un poteau je ne vais pas venir me servir seul.

Il s'en vas sur ces mots

Ingride : moi qui voulais rentrer tôt aujourd'hui. J'ai nettoyé sa douche il me raconte quoi là

Violette : il veut sûrement te punir parce que tu n'as décrocher le téléphone

Ingride : son pénis

Violette : hahahahahaha pardon je vais mettre la table

Ingride qui avait déjà porté ses vêtements va encore se changer faire le nettoyage pour une deuxième fois. Elle va prendre son gang qu'elle met dans la machine à laver pour que ça aille plus vite ensuite elle le retire le sèche derrière la maison tout en signalant au gardien de le retirer s'il venait à pleuvoir ou à la tombée de la nuit. Pour éviter de le croiser et être obligé d'effectuer d'autres tâches, elle est partie comme si elle fuyait. Il est 19h lorsqu'elle arrive à la maison ses enfants sont couchés sur le fauteuil et dorment. Ingride ne fait pas de bruit, elle va se changer et entrer à la cuisine. Le programme de repas qu'elle avait au départ n'est plus le même qu'elle a fait à cause du temps. Elle reçoit un message de violette qui lui informe que son patron la cherché et il est furieux de savoir qu'elle est partie sans le signaler. Ingride sait que c'est un mauvais comportement qui peut lui coûter sa place, elle sait que c'est irrespectueux de partir sans signaler à son patron, une attitude qu'il ne tolère pas. En même temps elle s'en fou c'était ça ou rester là-bas faire n'importe quoi parce que son excellence n'est pas satisfait. Elle aussi a des responsabilités à la maison, c'est déjà pénible de n'avoir rien à manger et il faut encore qu'elle reste longtemps au travail à écouter les caprices de cet homme hautain et mal élevé. Si elle avait trouvé mieux depuis elle aurait quitté cette maison mais Malheureusement aucun ménage ne paye aussi bien que lui. C'est juste sur ce point où elle le félicite sinon le reste c'est du charabia. Christophe se réveille et va trouver sa mère à la cuisine.

Ingride : mon champion tu es déjà réveillé

Christophe : bonsoir maman. Tu as duré moi j'avais faim c'est pour ça que j'ai dormi

Ingride : oui j'ai eu un contretemps, désolée. Je suis obligée de bricoler ce repas juste pour qu'on mange ce soir demain je vais faire un bon repas

Christophe : on va aller au manège quand ça fait longtemps

Ingride : je vais voir le weekend prochain. Il faut être patient mon chéri je dois garder de l'argent pour l'école la rentrée prochaine donc nous devons nous serrer la ceinture et se priver de certains plaisir tu comprends

Christophe : On ne va pas aller chez tata Judith ?

Ingride : je ne sais pas je vais lui demander. Tu veux aller là-bas ?

Christophe : oui j'aime beaucoup sa maison elle est bien grande et il y a un vélo que je peux pédaler. Il ya les mangues beaucoup, des prunes je prends toujours du poids quand je suis là-bas

Ingride : tu n'as pas tort. que Dieu me donne la chance de trouver un travail qui paie plus que ce que je fais je vous offrirai tous ces plaisir que vous miroitez tant.

Ingride est consciente qu'elle fait vivre à ses enfants une vie précaire en les privant de certains plaisirs. A l'époque son compagnon était présent, il travaillait dans une grosse boîte et pouvait se permettre de dépenser, de sortir les weekends pour se balader, aller au manège au moins une fois par mois mais depuis qu'il est décédé tout est devenu compliqué. Ingride a voulu suivre le rythme mais hélas la réalité l'a rattrapé. Par chance, ses enfants sont compréhensifs, ils se contentent de ce qu'ils ont et n'en demandent pas plus. Elle ne saurait les en vouloir parce qu'ils veulent de temps en temps s'amuser c'est de leur âge, c'est normal. Lorsqu'ils sont chez sa sœur ils sont gâtés, elle leur donne tout ce qu'ils demandent raison pour laquelle ils prennent du poids. Maintenant qu'elle refuse de les prendre comment va-t-elle fonctionner pendant ses 3 mois de vacances ?

Ingride a pu préparer et a mangé avec ses enfants. Ce n'était pas un repas copieux mais bon il ne fallait pas dormir le ventre vide. Dans sa chambre, elle a pris son carnet pour faire ses calculs comme à chaque fin de mois. Il faut mettre de l'argent de côté pour le loyer, faire des achats pour la maison, au moins remplir le frigo pour que les enfants aient quelque chose à grignoter. Aussi il faut épargner. Elle ne sait pas quand son patron va lui donner son salaire, les dates ne sont pas les mêmes parfois il paye à temps parfois il oublie et paie après mais toujours ai-t-il qu'il paye. Sa fille entre dans sa chambre.

Judith : tu fais quoi maman

Ingride : je fais des comptes, tu as un soucis ?

Judith : oui. Ma copine célèbre son anniversaire demain est ce que je peux assister ?

Ingride : qu'elle copine ?

Judith : Carine, celle qui habite à côté du lycée. c'est à 3heure du soir je vais vite rentrer

Ingride : ....?

Judith : maman s'il te plaît mes camarades y seront

Ingride : tu vas laisser ton frère à qui ?

Judith : on pourra aller ensemble

Ingride : d'accord. Vous allez rester là-bas je vais venir vous chercher à mon retour du travail

Judith : je vais annoncer la bonne nouvelle à mon frère.

Elle sort en sautant sur le regard moqueur de sa mère. D'ici la semaine prochaine ils n'iront plus à l'école il faudra qu'il ait à manger tout le temps.

Ingride : Comment je vais faire pour que ma soeur accepte de les prendre ? je suis coincée.

Elle dépose son carnet et se couche. Demain c'est un autre jour.

Le matin étant dans le taxi son téléphone sonne et c'est violette, ingride ne décroche pas puisqu'elle est déjà arrivée. Elle entre et monte. Violette est à la porte pour l'accueillir

Violette : je t'appelle depuis tu ne décroche pas pourquoi

Ingride : j'étais à côté il ya quoi et pourquoi tu est devant la porte

Violette : je t'attendais. Monsieur est furieux tu es parti hier sans retirer son gang dehors

Ingride : mais j'ai demandé au gardien de retirer nor

Violette : il ne l'a donc pas fait, il a lâché le chien la nuit tu connais comment ce chien est nuisible il est tombé sur le gang imagine les dégâts

Ingride : Dieu je suis finie

Andrew : ingride est-elle arrivée ?

La voix de monsieur

Violette : oui monsieur.

Andrew : qu'elle vienne ici

Ingride : bon souhaite moi bonne chance c'est ici que l'acteur meurt

Ingride dépose son sac et se dirige où se trouve son patron. Il est assis dans son fauteuil, son écran géant allumé, devant lui sur la table basse se trouve une enveloppe blanche et un verre de jus de fruits, à ses côtés au sol se trouve le gang dans un piteux état. Ce chien ne l'a pas râté. Elle avance avec la tête haute comme pour lui montrer qu'elle n'a pas peur de lui

Ingride : je suis là monsieur

Andrew la dévisage du regard comme s'il voulait se rassurer que c'est bien une femme devant lui.

Andrew : ton manque de respect à mon égard n'est plus à cacher. Tu es d'une insolence qui ne dis pas son nom pour une femme c'est Pitoyable. Voici mon gang que tu as lavé et laissé dehors, le chien a fait sa fête avec, voici ça tu peux le regarder il est déchiré. Ce gang je l'avais acheté en Israël lors de mon voyage son prix peut payer ton loyer pour 1 an ah oui. Quand je vocifère ici on dit de moi que je suis mauvais du moins c'est ce qui sort de ta bouche. Eh bien ingride j'en ai marre de ton insolence caractérisé, je pense que je l'ai assez supporter. Tu es virée

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