Chapitre 5 Partie 05

Je gare aussi devant cet hôtel et je descends vite fait de la voiture et entre dans le hall. Je ne le vois nulle part pourtant c'est bien sa voiture qui est garée là devant. Je sors mon téléphone, le cœur tremblant, je l'appelle encore et rien. J'appel Leila

Moi : Pardon viens me trouver ici à l'hôtel PRIVILÈGE, c'est juste à coté d'où tu es.

Leila : Tu es folle ? C'est toi que j'attends ici et tu me dis de te retrouver à je ne sais où.

Moi : Viens d'abord pardon, c'est urgent, très urgent.

Je raccroche je n'ai pas envie de trop bavarder. Qu'est-ce que Brice peut bien faire ici ? Si c'était un rendez-vous d'affaire il serait ici en bas. Je me dirige vers l'accueil.

Moi : Bonjour excusez-moi le restaurant de l'hôtel est de quel côté ?

Le monsieur me montre, c'est toujours là où je suis là mais Brice n'est pas là. Hum qu'est ce que le type là cherche ici ? J'ai envie de demander le gars mais je me ravise. S'il est avec une femme ils risquent de m'embrouiller.

Je ressors, je décide de l'attendre dehors. Mon cœur bat, les larmes me brulent les yeux, pitié non pas çà. Je prie le ciel pour que ça ne soit pas ce que je pense. Brice est si parfait, il ne peut pas me faire ça, il ne peut pas être comme tous les hommes. Non pas lui. Leila arrive, je la vois monter les marches, elle avance vers moi l'œil interrogateur.

Leila : Qu'est ce qu'il y'a Melissa ? Tu fais quoi ici ? Qu'est ce qui se passe tu me fais peur.

Moi : Viens, on sort, je ne veux pas piquer une crise ici.

Je sors, Leila me suit l'air ahuri. Je tends la main vers la voiture de Brice en retenant un sanglot.

Leila : Oui c'est la voiture de Brice mais je ne comprends pas, vous êtes venus ensemble?

Moi : NOOOOn, je venais te retrouver et j'ai vu sa voiture, il s'est arrêté devant cet hôtel et a disparu. Il n'est nulle part.

Leila : Quoi ?

Moi : Oui Leila, tu penses qu'il est avec une femme n'est-ce pas ? Sinon qu'est ce qu'il fait ici ?

Leila : Pas forcément toi aussi Melissa. Il a peut-être un rendez-vous d'affaire.

Moi : Rendez-vous d'affaire dans une chambre d'hôtel ? Le restaurant de l'hôtel est là en bas et il n'est pas là.

Leila : Tu as essayé de l'appeler ?

Moi : Oui justement, je l'ai appelé 1000 fois il ne prend pas, c'est çà qui est encore plus louche.

Leila : Viens, on rentre, tu vas l'attendre à la maison et lui demander des explications.

Moi : Quoi ??? Non, aller où ? Je ne bougerais pas d'ici, il va sortir et venir me trouver ici. Si c'était John (le copain de Leila) tu allais partir ?

Leila même est dépassée, elle ne sait plus quoi dire. Je m'assois sur les marches de l'hôtel. Ma poitrine me fait trop mal.

Moi : Leila, j'ai trop peur de ce que je vais découvrir mais je vais attendre qu'il sorte afin d'en avoir le cœur net. Si l'affaire que j'entends souvent doit m'arriver que ça arrive, je vais attendre çà ici je ne bouge pas de là.

Leila s'est d'abord assise à côté de moi, je sentais qu'elle regrettait de m'avoir fait venir là.

Leila : D'accord, dans ce cas tu viens on va s'assoir dans le petit snack bar en face là. Faut pas on va venir nous chasser ici.

Je la suis sans un mot, on va s'asseoir dans le snack bar en face, il ne peut pas sortir sans qu'on ne le voie. On s'installe, Leila commande des jus.

Leila : Est-ce que tu penses que c'est sage de rester ici. Admettons qu'il est avec une femme, s'ils sortent de là tu vas faire quoi ? T'afficher ici en plein carrefour comme çà ? Et s'il est avec un partenaire d'affaires çà va l'afficher. C'est vrai que je ne suis pas à ta place hein mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

Moi : Que ce soit une bonne idée ou pas je m'en fous, je vais me marier avec cet homme, j'ai des rapports non protégés avec cet homme, je vis avec cet homme donc tout ce qu'il fait me concerne. Si tu n'as pas envie de rester tu peux partir mais épargne moi tes conseils là s'il te plait.

Leila a seulement fermé sa bouche, elle savait elle-même qu'elle n'avait pas d'argument.

L'attente fut interminable, 1h, 2h, 3h, 4h... hum !!! La nuit nous a trouvé là-bas. Donc Leila voulait me dire qu'il traitait affaire dans une chambre d'hôtel pendant tout ce temps.

A chaque heure qui passait mon cœur se brisait un peu plus. J'en étais sure maintenant, Brice me Trompait avec une autre. Seigneur Dieu! L'homme de ma vie, nous ne sommes même pas encore mariés il s'est déjà fatigué de moi ?

Qu'est-ce que je ne faisais pas pour lui ? A quel moment entretenait-il une relation ? On était presque toujours tous les deux. Qu'est ce que Brice Mendsa mon chéri fait dans une chambre d'hôtel depuis plus de 4h et avec qui ???

Hey Dieu pardon ne me fais pas ça. Pendant que je priais comme çà je vois le bon monsieur qui sort de l'hôtel avec une fille !!! Mon cœur s'est arrêté de battre. Je me suis vite levé avant qu'il n'entre dans la voiture. Leila m'a suivi.

Moi : Brice!!! C'est qui elle ???

Il s'est tourné vers moi au ralenti et j'ai vu le sang se vider de son visage. Mon dernier espoir s'écroula. Je pensais qu'il allait me donner une raison, que c'était sa tante, sa sœur, n'importe qui, tout sauf çà.

Brice : Qu'est ce, qu'est ce que tu fais ici ? Mais dit dont, tu es avec Leila.

Moi : Je t'ai posé une question ? C'est qui cette fille avec qui tu viens de passer 4h dans une chambre d'hôtel Brice!!!!

Humm les gens ont commencé à nous regarder. La fille était no stress, elle a même croisé les bras genre fais ton petit cinéma là tu pars. Une laide fille même, donc c'est avec çà qu'il me trompait ? Seigneur Dieu pourquoi les hommes sont comme çà ?

Brice : Rentre à la maison s'il te plait, je vais tout t'expliquer.

Moi : M'expliquer quoi Brice ??? M'expliquer quoi ? Explique-toi ici devant elle. C'est çà que tu fais ? C'est comme çà que tu veux m'épouser ? C'est avec çà que tu me trompes ?

La fille là s'est tournée vers moi en me pointant du doigt. Elle avait une alliance en plus.

- Pardon faites vos choses-là sans m'insulter, vous savez qui je suis ? N'importe quoi.

Ni une ni deux j'ai plongé sur elle zaaakk !! Je lui ai mis une claque sauvage, elle a voulu rendre, Leila enlevait déjà ses boucles d'oreilles. Brice l'a arrêté et l'a poussé fermement.

Brice : Rentres chez toi Mireille n'exagère pas, s'il te plait rentre !!!! Rentre !!!

- Cette garce me frappe et tu dis de rentrer ???

Brice : Rentres s'il te plait, nous sommes en route, c'est ma femme.

- Ah oui !! Ta femme !! Et moi ?

Elle voulait alors entendre ? Elle a couru vers moi, Brice la ceinturait. Leila aussi n'en pouvait plus. Elle a donné un coup de poing à la fille là hein, moi-même je n'ai rien compris.

Leila : Ferme ta gueule, tu te prends pour qui ? Tu sors de l'hôtel avec le mari d'autrui et tu gueules ? En plus t'es une femme mariée. On va chercher ton mari salope ! Tu vas payer çà cher.

La fille là même a compris que ce n'était pas son niveau, elle a attrapé sa joue. Elle s'est laissé conduire par Brice qui l'a lancé vite dans un taxi sans même donner sa destination. Je tremblais de tous mes membres, je respirais fort comme une boxeuse, j'allais devenir folle.

Les gens nous avaient déjà encerclés. A l'heure-là je ne comprenais pas çà. Le bon monsieur s'est approché de moi doucement, il avait honte !!! Oh mon Dieu comment les hommes aiment se souiller comme çà ?

Brice : Rentrons s'il te plait Melissa. Nous sommes au carrefour, regarde comment les gens nous regar....

PIAKS !!! Je lui avais asséné une grosse claque avant qu'il ne finisse sa phrase.

Moi : Donc tu as aussi honte ? Quand tu viens baiser une pute dans un hôtel c'est pour avoir honte après ? Donc c'est comme çà que tu es ? Toi aussi ?

Je criais, ma voix se brisa, je n'en pouvais plus. Brice me regardait verser de grosses larmes. Leila me prit fermement par les épaules.

Leila : Viens Melissa, partons d'ici, ça ne vaut même pas la peine.

Leila avait mon sac à main, elle en sortit mes clés de voiture et pris le volant. Je n'étais pas en état de conduire. J'étais anéantie. Je sais que les hommes sont tous pareils comme on dit ici mais je pense que celles qui ont vécu une scène pareille me comprennent.

Je suis peut être naïve mais Brice était tellement parfait et amoureux de moi, je ne pouvais jamais imaginer qu'il me ferait çà, mon Dieu. Qu'est-ce que je ne lui donne pas ? Qu'est-ce que je ne lui fais pas ?

Toutes les nuits quand il sollicite je libère, je m'occupe toujours bien de lui, je ne l'ai jamais trompé, est ce que j'ai mérité çà ? Je criais seulement, je n'arrivais pas à m'en empêcher. Tous mes projets avec cet homme, la dote, le mariage, les enfants. J'allais faire comment maintenant, j'avais même envie de sauter par la vitre.

Leila a bloqué les portières comme si elle avait lu dans mes pensées. A ce moment-là, je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Donc elle avait peur que j'ouvre la portière pour planer dehors? J'ai éclaté de rire.

Je riais en pleurant, je pleure je m'arrête pour rire, je ris je pleure. La folie avait commencé. Il y'avait de quoi, ma vie était fini à ce moment précis. Leila m'a accompagné à la maison, elle est restée avec moi, m'a consolé du mieux qu'elle a pu. Elle m'a servi à manger.

Les amis sont nécessaires mais est-ce que j'avais même faim? Elle a essayé de me parler, me dire de me reposer, que demain j'allais y voir plus clair et que là j'allais décider de ce que je voulais faire. Je ne voulais pas rester dans cette maison voilà ce que je voulais faire.

Leila : Tu peux venir dormir chez-moi si tu veux, tu sais que je peux bien m'occuper de toi. Je suis là ma chérie ça va aller.

Moi : Pourquoi il m'a fait ça Leila ? N'est ce pas je me suis toujours bien occupée de lui? Si c'est le s*xe qu'il veut est ce que je ne lui donne pas ? J'ai toujours été vraie avec lui et toi-même tu le sais. Est-ce que je méritais ça?

Leila : Je sais ma puce, tu sais les hommes sont comme ça, les femmes aussi d'ailleurs. Parfois on fait des choses insensées parce qu'on ne réfléchit pas bien aux conséquences. Je t'en prie ne prend pas ça comme la fin du monde. Il t'aime ça c'est sûr. Je sais que ce n'est pas le moment de te dire ça parce que ce qu'il a fait est impardonnable.

Moi : Oui tu as raison ma chérie, ce n'est pas le moment. Ce qu'il a fait la... il sait ce que j'ai vécu dans le passé. Il m'avait juré qu'il ne me ferait jamais rien revivre de similaire. Comment tu veux que je vive avec lui en sachant ça? Tu sais à quel point je suis entière, je...je...

Les larmes me brisèrent la voix. Je n'arrêtais pas de pleurer, mes mots étaient presque inaudibles.

Leila : Je sais ce que tu ressens, tu n'as pas besoin de parler.

Moi : ça va aller ma chérie, je vais tenir le coup. Tu peux y aller tu as fait ton maximum pour moi. Vas-y et puis ça va m'aider à rester toute seule et me permettre de réfléchir.

Leila : Tu es sûre?

Moi : Oui ne t'inquiète pas ça ira. Si c'est chaud, je viendrais chez toi.

Leila : Voilà, n'hésite même pas. Viens à la maison s'il y a le moindre souci d'accord?

Elle me serra dans ses bras et partit. Quand elle est sortie, j'ai d'abord correctement barricadé la porte. Je ne voulais même pas sentir le gars-là sinon j'allais commettre un meurtre. je n'avais même plus de larmes pour pleurer. Mes yeux étaient gonflés.

Comment j'allais faire? Comment j'allais gérer cette situation? Je ne voulais plus jamais le revoir mais là j'étais chez lui. A cette pensée, la rage m'envahit et je me mis à faire mes valises. Il me fallait partir.

Je ne vais pas rester me faire écraser par un homme comme une Melissa sans famille parce que je vis sous son toit. Je pars d'ici mais partir où? Chez Leila? Chez mon père? A vrai dire j'avais besoin de rester seule. Je n'avais pas besoin d'avis ni de conseils. Je voulais me vider la tête.

A ce moment-là, j'entendis cogner à la porte. Je me demande pourquoi il n'est pas allé je ne sais où continuer ses choses avec sa salope. Mais j'avais oublié que c'était sa maison et moi j'étais chez lui, il allait aller où?

Pendant que moi je luttais a résisté à la tentation de Kemal, lui il se baignait entre les jambes d'une autre femme. Il me dégoûtait, je ne voulais plus jamais le voir. Il se mit à tambouriner à la porte.

- Melissa!! Melissa!!!! Ouvre la porte s'il te plait.

Sa voix était bizarre on aurait dit qu'il était ivre, il tambourinait à la porte non-stop. J'ai entendu la porte des voisins s'ouvrir. Pardon trop d'affichage pour aujourd'hui je suis allée ouvrir. Je faisais ma valise de toute façon. Je ne pouvais pas rester dans la même maison que lui.

Quand je l'ai vu sur le pas de la porte j'ai eu pitié de lui. Héééé Dieu, malgré tout çà j'avais pitié de lui. Est-ce que lui il avait eu pitié de moi ? Ses lunettes étaient de travers, ses yeux rouges et gonflés, le nez coulait même. Il était dans un bien piètre état. Pire que moi-même la victime.

J'ai tourné les talons sans un mot, je n'avais même plus la force de parler. Il m'a suivi dans la chambre. J'ai lancé quelques robes dans mon grand sac à main.

Brice : Qu'est-ce que tu fais Melissa, je t'en supplie ne fais pas ça.

Sa voix plus que ses mots me brisa le cœur, il était dans un état pitoyable. Ses larmes perlèrent sur mon visage mais moi je ne pouvais plus rester là, il fallait que je parte. J'allais revenir plus tard pour le reste de mes affaires.

Je me suis avancée vers la sortie sans le regarder. Il s'est mis devant la porte et m'a barré le chemin, c'est là qu'il ma sous estimé, il blaguait mal. Une bagarre a déclenché là-bas.

Moi : Laisse-moi passer, dégage de mon passage. Salaud, va te faire foutre tu m'entends ? Tu n'es plus rien pour moi.

Brice : Je t'en supplie Melissa ne pars pas. Si tu veux je pars je te laisse la maison mais je t'en supplie ne sors pas comme ça il est presque 1h du matin.

Moi : Mon bien être t'importe aujourd'hui? Qu'est ce qui peut m'arriver de pire que ce que tu viens de me faire là Brice?

Brice : Ma chérie, je suis tellement désolée.

Quand il a dit son ma chérie là mon sang n'a fait qu'un tour.

Moi : Moi ta chérie ? Ne t'avise plus jamais de m'appeler ta chérie. Appel moi Salope, Appelle moi idiote, appelle moi Conne, appelle moi bâtard, tout ce que tu voudras sauf ta chérie.

Il se mit à pleurer, je ne l'avais jamais vu comme ça. Hey mon Dieu c'est encore moi qui allait avoir pitié de lui? Je ne supportais plus de le voir comme çà.

Brice : Ne dis pas ça. Je t'en prie, je t'en supplie, je t'aime, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je suis dégoûtant, je sais mais ne pars pas je ne suis rien sans toi.

Le temps que j'ouvre la bouche, il s'est mis à genoux, les mains liées en forme de supplication.

Brice : Pardonne moi Melissa je t'en prie. Je t'accorde le temps que tu voudras mais ne me quitte pas. Ne pars pas de notre maison, je m'en vais à l'hôtel si tu veux.

Moi : Oui pour retrouver ta pétasse et terminer ce que vous aviez commencé n'est-ce pas?

Brice : S'il te plait Melissa, regarde moi, regarde comment je me dégoûte moi même.

Les hommes avec la bouche mielleuse mais mon cas ne pouvait pas se passer comme ça là. Je ne pardonne pas ça.

Moi : Non Brice, j'ai besoin de partir de cette maison, j'ai besoin de me retrouver, je ne peux pas rester ici avec toi. Tu m'avais promis... tu...tu...

Pendant que je parlais, j'ai senti le parfum bon marché de cette salope sur lui. Il puait l'alcool et Il se leva subitement et partit en courant. Je l'entendis vomir dans les toilettes, quelle chance inespérée. Je sortis en courant.

A peine en bas des escaliers, je l'entendis descendre les escaliers à mes trousses. Avant qu'il n'arrive j'étais déjà dans la voiture, portières bloquées. J'ai lancé un dernier coup d'œil vers lui, ça me faisait très mal mais je devais partir de là.

J'ai roulé jusqu'à l'hôtel le PARADIS, j'allais rester là jusqu'à ce que je remette de l'ordre dans mes idées et que je décide de ce que je voulais faire. Je n'ai plus pleuré la nuit-là. J'étais fatiguée. Je me suis seulement écroulée sur le lit après avoir éteint mon téléphone.

Le lendemain dimanche je me suis levée, mes yeux étaient très gonflés. Heureusement, j'avais pris mes lunettes de soleil. Je n'avais même pas faim, je suis restée dans la chambre à regarder la télévision.

Vers midi j'ai un peu allumé mon portable, au moins 20 sms de Brice. Ses appels manqués et ceux de Leila. Les messages vocaux du genre " Ma chérie reviens je t'en prie". Les " J'ai envie de mourir, je vais me jeter par la fenêtre" Et les "Tu es l'amour de ma vie".

Pendant que j'étais même en train d'écouter les messages vocaux, il m'appelait en double appel. Je l'ai d'abord lancé au répondeur et j'ai appelé Leila qui s'est inquiétée toute la nuit. A défaut de pouvoir me joindre, Brice est allé saturer la ligne de Leila pour savoir ou je suis.

Leila : Hum tu es où comme ça? Brice satures ma ligne depuis le matin-là, je lui ai déjà dit que je ne sais pas où tu es.

Moi : Je suis à l'hôtel, j'avais besoin de rester un peu seule pour digérer tout ça. Dis-lui que tu ne sais pas où je suis. Je n'ai pas envie de le voir du tout, je ne veux même pas entendre sa voix.

Leila : Ok tu as raison, qu'il ne pense pas que la vie est facile comme ça. Qu'il récolte d'abord un peu mais ne va pas loin avec lui. Essaie de le pardonner.

Moi : Le pardonner ? Croit moi Leila, il va supporter à jamais, je suis très sérieuse.

Leila : Ma copine, pardon laisse nous les choses des films la hein. En tout cas je sais que tu as besoin de temps pour toi donc je ne vais pas te prendre la tête avec les discours. Il a appelé ton papa. Parait que ton chéri a alerté la population.

Moi : Alors là ! Il a fait fort. Donc il na même pas honte de ce qu'il a fait à sa fille? En tout cas je vais l'appeler dès que je raccroche avec toi. Je suis au PARADIS tu peux passer si tu as un peu de temps.

Leila : Un peu de temps? Laisse-moi ça, j'arrive tout de suite même.

Moi : Ça marche a toute.

Après avoir raccroché avec Leila, j'ai appelé mon père pour juste lui dire qu'on s'était un peu fâchés et qu'il ne devait pas s'inquiéter, que je gérais. Il m'a quand même demandé où j'étais et dire que dans le mariage on ne quittait pas le foyer conjugal au moindre problème.

J'étais très énervée, je lui ai seulement dit que je m'en souviendrai le jour où j'allais me marier. Lui-même il a compris qu'à l'heure ci j'étais une grande fille. Je lui ai encore répété de ne pas s'inquiéter et que j'allais passer le voir pour parler. Si je ne disais pas ça le père là n'allait pas me laisser.

Leila est arrivée vers midi, elle m'avait ramené un poulet braisé que je n'ai même pas mangé, je n'avais aucun appétit. On a passé la journée au bord de la piscine, je lui ai raconté la scène d'après son départ la veille au soir.

Leila : Donc c'était chaud là-bas comme ça?

Moi : Je te dis. Les voisins on eu échos du jour.

Leila : Hier moi-même j'étais plus surprise qu'autre chose. Et tu as alors vu la fille là? Franchement c'est même insultant. On dit qu'on n'insulte pas les créatures de Dieu hein mais la fille là a exagéré. Même pas un peu belle.

Moi : Je te dis, si elle était au moins un peu belle j'allais me dire que même moi je n'aurais pas pu résister, mais le genre là ça veut dire qu'il m'a même trompé par plaisir.

Leila : La beauté est relative peut être c'est sa part de Beyoncé ou Angelina jolie la bas.

Moi : Je me demande à quoi elle ressemble aujourd'hui avec la latérale que tu lui as allongée hier là.

On a éclaté de rire toutes les deux pendant de longues secondes.

Moi : Je te dis, moi même tu m'as wanda hein! Donc je t'attaque souvent comme ça que tu as ce genre de coup de poing en réserve? Jusqu'à enlever les boucles.

Leila : Weeehh !! Ma copine laisse-moi comme ça. Hier, quand elle a allongé sa bouche pour parler, je vibrais comme les premiers nokia. Il fallait que je sonne quelqu'un.

On a encore rit jusqu'ààà. J'ai passé toute la journée à rire avec Leila, elle m'a sorti la sale histoire là de ma tête. Quand je la raccompagnait, il y a un jeune gars gigolo qui nous a demandé s'il nous offrait un verre. Les insultes que je lui ai lancées avant de piaffer et sortir hein. Sûr qu'il ne va plus jamais accoster une femme après ça.

Leila et moi on s'est quittés à 22h. Je lui ai fait promettre de ne pas dire à Brice où j'étais, de me laisser gérer ça comme je voulais. Elle m à dit que je pouvais lui faire confiance. On s'est embrassées et elle est Partie.

C'est quand je me suis retrouvée seule dans ma chambre que j'ai repensé à tout ça. J'étais redevenue pragmatique, une seule de mes larmes n'allait plus couler pour ce malfrat. J'avais laissé mon téléphone dans la chambre. Le nombre d'appels manqués, Brice n'avait encore rien vu.

Les hommes font ça aux femmes et elles digèrent parce qu'elles ont soif du mariage, moi je n'étais pas encore dedans. J'ai éteint mon téléphone, regardé si j'avais quoi me mettre pour le boulot demain.

C'était bon, les moqueries de Leila sur cette pétasse me revenaient en tête et ça me faisait sourire un peu « Qu'on dit qu'on n'insulte pas les créatures de Dieu hein mais que la fille là a exagéré. Que même pas un peu belle. »

Surtout lorsqu'elle a dit que « C'est sa part de Beyoncé ou Angelina jolie là-bas » J'ai éclaté de rire toute seule. Je me suis douchée et j'ai dormi aussitôt pour ne pas passer le temps à me morfondre.

A SUIVRE...... ( Partie 6)

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