SI JE SAVAIS
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Chapitre 3 CHAPITRE 03

Quelques minutes de marches, j'arrivai sur le portail de mon école. Un portail au chevet duquel était écrit : CEG MALANHOUI. C'était le nom de mon école.

A mon arrivée, j'aperçus à ma grande stupéfaction, le même jeune homme qui m'avait abordée à midi sur le chemin du retour de la maison. Cette fois, il était dans son uniforme kaki. Malgré la tenue qu'il avait portée, je le reconnus.

« Mais, pour quoi m'en veut-il au juste ? » me demandai-je à en couler des larmes.

– Que me voulez-vous encore ? m'enquis-je, déprimée.

– Tu le sais bien ! répondit-il au bout d'un interminable silence.

– Je n'en sais rien ! Et vous savez, à cause de vous, j'ai été sévèrement battue à la maison cette aprème par mes parents et si vous allez continuer, je vous jure que je vous signalerai aux membres de l'administration de l'école et c'est d'ailleurs ce que je vais faire.

– Ne sois pas stupide, ma chère. Je ne suis pas là pour te faire peur. Et surtout, je m'excuse d'avoir été la cause de de ta correction à la maison. Excuse-moi beaucoup s'il te plaît. Au fait, si tu me vois devant ta classe maintenant et à pareille heure, c'est pour te dire quelque chose qui me tient beaucoup le cœur.

– Pour me dire quoi ?

– Arrête, ne sois pas bizarre avec moi, réclama-t-il.

– Vous savez, moi j'ai cours et je dois me rendre en classe.

– Non, n'y va pas maintenant.

– Et pourquoi ?

Le jeune élève devint triste et s'emmura dans un silence total. Ce fut lorsque je voulus le surpasser qu'il me fixa d'un regard peint de tristesse.

– Ne t'en va pas. Je voudrais t'exprimer mes sentiments les plus profonds qui me font souffrir jour et nuit depuis que je t'ai vue pour la première fois.

Je fus frappée de stupéfaction car, c'était ma première fois où j'entendais quelqu'un me parler de sentiments. Étant bleue dans cette aventure, je lui demandai de quel genre de sentiment parlait-il.

– C'est pour te dire jusqu'à quel point je t'aime et combien j'ai mal à chaque fois que je te vois passer sans te l'en témoigner.

Je fus une fois encore surprise car, c'était aussi pour la première fois que j'entendais quelqu'un me parler de cette expression de « je t'aime ».

Aussitôt, me parvinrent à l'esprit, les conseils que m'avait légués ma mère tout à l'heure quand je venais à l'école ! Ensuite, de ses menaces. Je me souvins aussi de mon père. Je me rappelai de sa manière de frapper et je murmurai à mon interlocuteur, déçue :

– Mon cher, je suis encore gamine. Je suis très jeune et vous savez, ces histoires de " je t'aime " me font beaucoup peur parce que mes parents sont très sévères et très rigoureux.

– N'aie pas peur s'il te plaît. Au fait, Grâce, sans te mentir, tu es celle que désire mon cœur.

Je fus frappée par une frayeur. Je me demandai comment ce diable avait pu faire pour connaître mon prénom. Ahurie, je lui demandai respectueusement celui qui lui aurait dit mon prénom.

– Quand on aime quelqu'un, on fait tout pour le connaître davantage. S'il te plaît, ne me déçois pas et ne me rejette non plus, je t'en prie.

Je baissai la tête et ne sus quoi répondre. J'eus l'envie de lui dire «oui» parce qu'il avait un beau visage et une belle taille. Il était aussi tout mignon. Sa corpulence rimait bien à sa beauté. Il était extrêmement beau et très joli.

– Et comment on t'appelle, toi ? lui demandai-je après quelques secondes de silence.

– Bruno, me répondit-il.

Après quelques secondes de silence, je lui répondis :

– Il me plaît bien de hisser avec toi ce lien que tu désires mais tu vas devoir me laisser fermer tout d'abord mes dix-huit ans.

– Nous pouvons commencer en attendant et avec le temps tu pourrais les fermer !

– S'il te plaît Bruno, je ne veux pas avoir de problèmes avec mes parents sinon, je serai foutue toute ma vie.

– Je ferai beaucoup attention de sorte que tes parents n'en seront guère informés de rien.

– Je manque de compréhension.

– Je disais qu'on allait mener la relation si tu acceptes mais de manière clandestine.

– D'accord, laisse-moi réfléchir cependant !

– Et quand me donneras-tu ta réponse ?

– Peut-être dans deux semaines.

– Deux semaines ? C'est déjà trop s'il te plaît.

– Si tu veux vraiment d'une réponse rassurante, mieux vaut m'accorder le temps que je t'ai demandé.

Dépassé par la durée, mon compagnon retint sa voix. Il avait baissé la tête.

Tout à coup, la sirène retentit avertissant l'heure du démarrage des cours de la soirée. Tous les élèves commencèrent par regagner leurs classes respectives. Ma copine Vanessa était en classe et par les claustras, observait Bruno et moi, sans que je ne m'en rendisse point compte.

A peine entrée dans la classe, ce fut ma copine qui me parla en premier.

– Je comprends enfin combien nos sages avaient raison de leur adage.

– De quel adage parles-tu, lui questionnai-je, essoufflée.

– Oui, c'est aux yeux des humains que la chèvre broute l'herbe. Mais arrivée dans les champs, elle mange plutôt le bois.

– Et quelle en est la signification ?

– Grâce, n'était-ce pas toi qui jouais à l'hypocrite tout à l'heure quand on rentrait à la maison ?

– Sois plus claire, lui dis-je, déjà en colère.

– Ne t'enflamme pas s'il te plaît. Je crois que vous vous êtes enfin compris sur de bonnes bases et que tu lui as déjà donné ce pour quoi il te dérangeait !

– Et quel est ton problème dedans ?

– Je sais bien que rien n'est mon problème. En tout cas, fais gaffe !

– Vanessa, je ne suis pas une gamine et je ne suis pas non plus ton égale, d'accord ? Et dès aujourd'hui, contrôle bien tes langages avant de me les adresser sinon...

– Sinon tu vas me frapper n'est-ce pas ? Excuse-moi de t'avoir mal parlé.

Prise de panique, je gardai silence et me mis à observer ma copine dans son nouvel état de tristesse.

            
            

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