Chapitre 4 4

Au retour de Francis, ils s'étaient déjà réveillés. Ce dernier était rentré avec de la viande de brousse et Sarah avait fait un rôti et ils s'étaient régalés avant de s'assoir autour du feu qu'ils avaient allumé au milieu du salon.

Sarah : dit tonton Francis tu n'a pas une femme ?

Francis : j'en avais, mais elle m'avait quitté il y a longtemps.

Sarah : sans vouloir te vexer, je peux savoir la raison ?

Francis : à cause de la pauvreté. j'avais pas assez d'argent a cette époque pour prendre soin d'elle.

Sarah : ô je suis désolée pour toi.

Francis : c'est rien, c'est du passé aujourd'hui.

Il les avaient mentir, en réalité sa femme l'avait quitter parce qu'il l'avait Trompé. Dilane, qui était assis à côté de sa sœur, ne croyait pas à l'histoire de Francis à cause du comportement qu'il a affiché avant de répondre (il avait trop réfléchir) malgré son jeune âge, Dilane était très intelligent et prévisible.

Francis : et pourquoi les décisions dans votre village sont-il si dur comme ça ?

Sarah : en ce qui concerne la tradition, je ne m'y connais pas donc je ne peux pas te répondre.

Francis : ok et quelle sont vos plans pour l'avenir.

Sarah : en réalité, nous n'en avons aucune pour le moment.

Francis : ok, sachez juste que vous pouvez rester ici chez moi tout le temps que vous voulez.

Sarah : d'accord, merci beaucoup, c'est vraiment gentil.

Francis : il est tard, je vais aller me coucher, demain, j'irais a la chasse.

Il a rejoint sa chambre ainsi que Sarah et Dilane. Le lendemain comme prévu Francis est allé au champ, Sara et son frère son resté à la maison. À son retour le soir, elle avait cuisiné ce qu'elle avait trouvé a la maison et ils avaient mangé pour passer la nuit.

Plusieurs semaines étaient passées et tout allait bien. Francis rapportait de la viande de brousse de la chasse plus la récolte de son champ tous les jours et Sarah leur faisait à manger.

Ce matin Francis est allé au champ avec Dilane.

Dilane : j'espère que le champ n'est pas loin hein tonton ?

Francis : pas vraiment pour un homme comme toi.

Dilane : ok, dès que tu es prêt, tu m'appelles, je vais causer un peu avec Sarah.

Francis : d'accord.

Il était allé dans la chambre la retrouver.

Dilane : tu fais quoi ?

Sarah : rien du tout, je réfléchis un peu.

Dilane : para port a quoi ?

Sarah : de ce que le notable m'avait dit avant qu'on ne quitte le village,

Dilane : quoi comme ça ?

Sarah : que papa était un membre ou c'est de quoi à la chefferie oh je ne sais pas.

Dilane : Quoi ?? Et puis on nous a torturé de la sorte au Point de nous chasser comme des étrangers ???

Sarah : moi-même je ne comprends rien mais je sais qu'il y a un mystère qui se cache derrière tout ça.

Dilane : ça peut être quoi celons toi?

Sarah : je ne suis pas encore sûr mais papa tramait un salle truc avec le chef et les autres et c'est sûrement ce qui est à l'origine de leur mort, car je suis persuadé que leur mort netait pas simple et naturelle.

Dilane : tu penses?

Sarah : je doute encore, mais je vais tout éclairci lorsque le notables tamazon va me raconter la vérité.

Dilane : donc il y a même une vérité à savoir ?? Et tu es sûr qu'il va te dit quoi que ce soit ?

Sarah : oui, c'est lui qui me l'a promis.

Dilane : d'accord, je venais te parler de tonton Francis, mais je me rends compte que toi également tu avais des choses à me dire.

Sarah : il a encore fait quoi ?

Dilane : rien du tout, je voulais juste te dit que je m'étais trompé le concernant, c'est plutôt une bonne personne sa fait déjà plus d'un mois que nous vivons avec lui et il nous traite comme ses propres enfants.

Sarah : (en souriant) je te comprends depuis ce jour, c'est sûrement ton côté protecteur d'homme qui était encore en éveil et là la confiance ses installé.

Dilane : oui, mais la confiance n'exclut pas la méfiance.

Sarah : tu as raison, tu pars où habiller comme ça ?

Dilane : je pars au champ avec ton Francis.

Sarah : donc vous me laissez à la maison seule hein ? Ok à ce soir alors.

Il était retourner retourner vers Francis qui s'apprêtait déjà à l'appeler et ils avaient pris la direction du champ.

C'était comme ça tout le temps jusqu'au point où Sarah et Dilane avaient mis leur confiance en Francis.

Le temps passait si vite , 3 mois c'était déjà écoulé.

Francis apprenait déjà la chasse à Dilane donc ils partaient souvent chasser ensemble, et ramenaient toujours des gibiers à la maison. Ils vendaient d'autres pour se fait un peu d'argent.

Dilane : tonton Francis qui t'a appris a chassé ?

Francis : mon père,il était un très grand chasseur de cette communauté et il partait souvent avec moi en chasse comme je le fais avec toi.

Dilane : ok.

Sarah : donc tu seras aussi un grand chasseur un jour !

Dilane : non quoi comme ça ? Je vais être un homme important dans ce pays.

Sarah : ok, si tu le dis, j'espère que le Dieu tout-puissant t'écoute.

Dilane : il a intérêt, car il nous a déjà causé assez de tort en prenant nos parents aussi tôt.

Sarah : dès qu'on aura collecté un peu d'argent, tu retourneras à l'école.

Dilane : ou ça ? Dans ce village ?

Sarah : oui.

Dilane : donc il y a une école ici ?

Francis : oui, mais c'est loin d'ici plus de 25 km .

Dilane : ok, je vais partir dès qu'on aura un peu d'argent.

Francis : ok, on va s'organiser et je vais vous aider pour ça, c'est une bonne idée.

Sarah : merci bien tu est vraiment gentil.

Dilane : je vais aller chercher de l'eau à la rivière et profité pour me laver là-bas une fois.

Sarah : d'accord, ne mets pas Long.

Dilane était parti en laissant Sarah et Francis au salon tout seul, ce dernier avait profiter de l'absence de Dilane pour parler à Sarah.

Francis : j'ai une préoccupation.

Sarah : l'aquelle ?

Francis : j'aimerais que tu deviennes ma femme qu'est ce que tu en penses ? Je pourrais prendre soin de ton petit frère et toi.

Sarah : (très étonnée, elle s'était exclamée) quoi !!!!!!!

Francis : oui, je t'aime bien et ça depuis le premier jour que je t'es vue.

Sarah : c'est n'est même pas envisageable, et impossible à la limite. Tu as à a peu près l'âge de mon père et tu me demandes d'être ta femme ?

Après avoir écouté sa Francis avait mal réagi, il avait complètement changé à tel point que Sarah ne le reconnaissait plus.

Francis : je peux l'être, mais je ne le suis pas.

Sarah : ça ne fait rien, oublié ça c'est à peine si j'ai 19 ans et toi tu a plus de la quarantaine.

Francis : ici, dans notre village, on marie les filles à 14 et 15 ans donc tu es déjà assez grande.

Sarah : c'est n'es même pas ça mon problème hein, je ne veux pas être ta femme, c'est tout.

Francis n'avait plus rien dit, mais il n'était plus le même Francis qu'ils ont connu au départ, c'est en ce moment que Sarah avait compris ce que Dilane disais et elle avait commencé à avoir peur de lui à l'instant. Dilane n'était pas encore rentré du marigot et ils étaient toujours assis au salon tous les deux.