Confidence
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Chapitre 5 Chapitre 05

Je te serai très reconnaissante et pourquoi pas te rembourser quand j'aurai d'argent ?

- D'abord il faut que tu vives avec moi pour que je te connaisse mieux...

Là je te ferai confiance.

- C'est déjà le cas maintenant ; alors tu peux déjà m'aider.

- C'est ça vivre avec un homme ?

Je n'ai même pas le droit de te toucher.

- Je te dis que je suis désolée ! Je ne peux pas accepter ce que tu me proposes.

- Dans ce cas tu n'as pas ta place dans mon appartement.

- C'est bon !

Je partirai demain matin.

Tous les hommes qui pouvaient m'aider ne veulent que de mon sexe.

J'étais complément déçue et je me demandais où aller ; quand est-ce que je trouverai un nouveau bienfaiteur ?

Le matin très tôt, j'ai plié mes bagages puis je suis sortie de son appartement.

Il faudra que je me trouve un autre endroit ; d'ailleurs vivre avec Franck n'était point propice.

Je ne savais vraiment pas chez qui aller entre me rendre chez une amie à moi ou une amie à Rosemonde.

Je cheminais le long du tronçon quand j'entendis quelqu'un appeler mon nom.

C'était monsieur David ; un ami à monsieur Jospin ; il était au premier étage de sa maison.

- Mais où vas-tu comme ça ?

- Je ne sais vraiment pas.

- Entre par le petit portail et monte les escaliers.

**

- Je te croyais en Europe avec monsieur Jospin et sa femme.

- Oh non ! Je n'ai pas voyagé avec eux.

- Pourquoi ?

- Ils n'ont pas voulu que je les accompagne sinon ils m'auraient acheté un billet d'avion.

- Je t'ai vue il y a très longtemps ; même pas la dernière fois que j'étais venu à la maison.

- J'étais sûrement à l'université.

- Alors parle-moi maintenant. Où vas-tu ?

- Nul part !

Je n'ai plus des nouvelles de monsieur Rosemonde et sa femme.

Du coup, je n'avais plus des moyens pour payer le loyer puis mon propriétaire m'a renvoyé.

C'est maintenant au tour du fiancé de mon amie de me renvoyer de chez lui car j'ai refusé de coucher avec lui.

- Tu n'as pas leur contact téléphonique ?

- Non.

- Je me demande pourquoi ils sont partis subitement.

Moi aussi c'est un ami qui m'a informé et je viens d'apprendre qu'ils ont vendu leur maison.

Que penses-tu faire maintenant ?

- Monsieur, je n'en sais rien ; je n'ai nul part où aller.

- Ne t'inquiète pas.

Ton père et moi étions de bons amis ; il m'a beaucoup aidé.

C'est lui qui m'a même aidé à conquérir ma première fiancée dont je ne te dirai pas le nom.

Sourire !

Alors tu peux déjà te sentir comme chez toi.

- Oh mon Dieu !

Je peux vivre chez vous ?

- Bien-sûr ! La femme de ménage va te conduire dans la chambre des invités en attendant que je ne te trouve une autre chambre à mon retour.

Actuellement je m'apprête pour voyager ; je pars en Côte d'ivoire ce soir.

J'étais très contente d'être hébergée par monsieur David.

Je remerciais infiniment Dieu et je priais pour qu'il me fasse plus de miracles.

Le lendemain matin, j'ai été contacté par Ruth.

- Allô !

- Salut Ruth ! Tu m'as complètement oublié.

- Je savais que tu me feras ça ; tu as toujours tenté d'arracher les maris d'autrui.

Que pensais-tu ?

Que je ne suis pas au courant de ta présence chez Franck ?

Que je te mette en garde ; prends la fuite partout où tu me verras !

- Ruth mais pourquoi tu es furieuse à ce point ?

Laisse-moi au moins m'expliquer non ?

- M'expliquer quoi ?

Tu penses que mon mec est comme monsieur Jospin ?

Tu pensais qu'il va céder ? Il t'a juste renvoyé et laisse-moi te dire que ça ne suffit pas ; tu vas me sentir quand je serai de retour.

- Écoute-moi Franck ne m'a pas renvoyé ; c'est moi même qui ai quitté car....

Ruth était très furieuse ; elle raccrocha sans me laisser l'opportunité de lui expliquer ce qui s'est réellement passé.

Je regrettais de l'avoir pas informée au début. Elle est la seule amie qui me restait ; Franck s'est dépêché de lui raconter des alibis.

Je rappelais Ruth mais elle ne voulait décrocher mes appels.

J'ai dû envoyer plusieurs SMS avec accusé de réception dans lesquels j'ai expliqué tout ce qui s'est réellement passé et pourtant elle n'a toujours pas voulu répondre à mes appels.

Trois jours plus tard, alors que j'étais sous la douche, mon téléphone sonnait.

Après avoir fini, je constatai que c'est Ruth qui m'appelait.

Je me demandais ce qu'elle a encore à me dire mais je n'ai pas hésité à la rappeler.

- Allô !

- Bonjour Charbelle !

- Comment vas-tu ?

- Bien et toi ?

- Pas mal. Au fait, c'est pour m'excuser pour la dernière fois.

- Ok. Qu'est-ce qui t'a finalement fait changer d'avis ?

- Franck m'avait dit que tu es venue chez lui avec tes bagages en pleurant.

J'ai discuté avec notre copine, la fille du propriétaire qui m'a confirmé que c'était lui-même qui était venu te chercher.

Aussi, sa voisine qui est ma copine vous a entendu disputer la nuit.

Je suis désolée !

- Ne t'inquiète pas ; c'est de ma faute car je ne devrais pas accepter de l'accompagner.

Maintenant tu sais qui est-il.

- Oui, et je ne me tromperai plus sur sa personne.

C'était la réconciliation entre Ruth et moi.

À son retour au pays, monsieur David me logea dans une autre chambre.

Il faisait et était tout pour moi. Je l'aimais comme mon père et je me demandais parfois dans quel intérêt il fait tout cela.

Dieu a exaucé mes prières !

Après ma maîtrise, j'ai pu me trouver un poste dans une banque à Kinshasa.

Je rencontrai Jean-Claude qui m'a fait connaître le vrai amour.

Nous nous marions deux ans plus tard.

Jean-Claude est le plus merveilleux des hommes que je n'ai jamais connu.

Un jour, nous reçumes un appel d'urgence.

La mère de mon homme est gravement malade.

Mon devoir d'assister ma belle-mère m'obligea à prendre congé au boulot ; mais malheureusement, elle mourut six jours plus tard.

Nous passions des moments de tristesse.

Un mois après le décès de sa mère, Jean-Claude devenait de plus en plus discret et il ne cessait de s'enfermer seul ; il ne me parlait plus de ma grossesse.

Je sais bien ce que ça fait de perdre un parent mais pour lui devenait inquiétant.

- Chéri je sais qu'une mère est irremplaçable mais tu dois savoir qu'elle est déjà partie et il faudra que tu recommences une nouvelle vie.

Ça fait deux mois que je ne me sens pas du tout à l'aise dans cette maison tout simplement parce-que je ne supporte pas le fait que tu sois tout le temps isolé.

- Je ne pleure plus ma mère.

Je pleure mon identité.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu me caches ?

- Avant de mourir, ma mère m'a avoué que mon père serait en vie ; celui que j'ai toujours considéré comme Papa n'était pas mon père. Mon père n'est pas mort.

- Quoi ? Quelle est cette histoire ?

Et tu me l'as caché depuis tout ce temps ?

- Parce-que je ne pense pas si tu pourras m'aider à retrouver mon vrai père.

- Mais pourquoi a-t-elle attendu tout ce temps avant de te le dire ? Elle n'aurait pas dû garder ce secret aussi longtemps.

A-t-elle donné quelques informations sur l'identité de ton père ?

- Pas grand chose !

Il s'appelle Jospin.

Maman a préféré faire de son petit ami l'auteur de sa grossesse au lieu de mon père.

- Ne t'inquiète pas chérie ; on va retrouver ton père.

- Va chercher l'enveloppe dans mon sac ; il y a des informations là dedans.

- D'accord chéri !

C'est ainsi que je suis allée chercher l'enveloppe mais je ne voyais que des photos, d'anciennes photos. Celles qu'ils ont prises pendant la sortie.

Je regardais les photos ; sa mère avait mis des crois sur le visage de certaines personnes.

Je suis sûre qu'ils sont décédés.

Je vis une autre enveloppe plus petite contenant une lettre d'amour.

Une lettre signée par monsieur Jospin Mbaka.

                         

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