Chapitre 4 Chapitre 04

Je voyais de nouveaux obstacles prêts à me freiner dans mes études. Dorénavant, je ne pourrai plus compter sur les aides de madame Rosemonde.

Le lendemain, j'ai fait un tour dans leur quartier pour demander le numéro de Rosemonde à sa coiffeuse. J'étais sûre qu'elle l'aurait déjà appelée car cette dame n'est pas une simple coiffeuse pour elle, mais son amie.

Une fois chez elle ; elle me faisait comprendre qu'elle aussi n'a plus de leurs nouvelles ; d'ailleurs, ils ont récemment vendu la maison.

J'étais déçue et je me demandais si elle a vraiment besoin de faire tout ça pour me faire oublier mon fils.

***

C'est la fin de l'année académique.

Je n'avais plus d'économie pour aider Ruth à payer le loyer.

Elle aussi manquait de moyens financiers surtout que ses parents ne lui envoient plus d'argent comme auparavant et le propriétaire ne cessait de nous menacer.

- Je ne supporte plus les caprices de ce propriétaire.

Il me demande de coucher avec lui pour qu'il nous laisse vivre dans sa chambre.

- Ah bon ? Il se prend pour qui même ?

- Charbelle, je ne veux même plus le supplier et si je trouvais d'argent, ce n'est pas sûr que je continuerai à vivre ici.

- Je ne sais quoi faire.

- Je veux bien t'aider mais je n'ai pas les moyens et tu le sais.

Je vais rentrer ; mes parents sont déjà informés.

- Que ferai-je alors ?

- Tu pourras trouver quelque part où rester de la même manière que tu as pu te loger ici.

- Mais je n'ai personne et toi même tu le sais.

- Franchement je suis désolée !

J'étais perdue au milieu de ces nouveaux problèmes.

Quatre jours plus tard, Ruth partit pour son domicile.

Il ne restait que moi dans la chambre.

Je n'avais nul part où aller et le propriétaire ne cessait de me mettre la pression pour que je quitte sa maison.

Un matin, Franck vint pendant que le propriétaire et ses enfants faisaient sortir mes bagages.

Ils discutaient avec Franck, petit ami de Ruth.

Elle n'a informé Franck de son voyage car il y a un désaccord entre eux.

- Où est Ruth dans tout ça ?

- Chez ses parents.

- Depuis quand ?

- Trois jours.

- Et pourquoi elle t'a laissé seule ?

Qu'est-ce qui s'est passé entre vous ?

- Rien ne s'est passé ; il n'y a aucun problème entre nous.

- C'est à cause du problème de loyer qu'elle est partie ?

- Oui.

- Mais elle pouvait m'informer même si on ne s'entend pas.

Bon, que penses-tu faire maintenant ?

- Je n'ai nul part où aller et voilà qu'il fait sortir mes affaires.

- Il va pleuvoir et ce type n'a pas l'intention de se désister.

Je l'appelle et elle ne décroche pas.

- Peut-être qu'elle n'entend pas le téléphone sonner.

- Ce qu'on va faire, tu viendras avec moi en attendant qu'on trouve une solution à ce problème.

- J'aurais aimé qu'on informe Ruth d'abord.

- Elle ne décroche pas. On y va !

Je lui expliquerai tout quand elle décrochera.

C'est ainsi que j'ai chargé mes bagages dans la voiture de Franck puis il m'a emmenée chez lui.

Ruth ne décrochait toujours pas son appel.

Je voulais bien lui dire que Franck est venue me chercher mais j'avais peur de le faire. D'ailleurs je n'ai pas l'intention de durer là ; je vais rapidement me trouver un autre emplacement avant qu'elle ne soit au courant.

Trois jours plus tard.

Il sonnait 22 heures quand je suis revenue complètement fatiguée par les courses de la journée.

- Bonne arrivée !

- Merci !

- Tu as trouvé quelque part ?

- Pas encore. Je pense que j'en trouverai sous peu par la grâce de Dieu.

- Ok. Il fait un peu chaud ; j'aimerais sentir de la chaleur ce soir.

- Pardon ?

- De la fraîcheur plutôt !

Du coup, je préfère dormir au sol ce soir.

- Là c'est bien. La chaleur y est vraiment.

Depuis mon arrivée, je dormais toujours sur un drap que j'étalais au sol bien que Franck disait que cela ne le gênerait pas si nous dormons sur le même lit.

Après avoir pris mon bain, je suis revenue dans la chambre ; Franck dormait déjà à ma place.

La lassitude dans laquelle m'ont plongée les courbatures m'obligea à dormir sur le lit surtout que Franck a préféré ne pas y dormir pour cette soirée.

Il sonnait exactement 01:00

J'étais couchée sur le lit mais je ne dormais pas vraiment car j'étais soucieuse.

Je faisais dos à Franck et je constatai qu'il s'est levé.

Il partit sous la douche pour uriner et à son retour, il est venu se coucher près de moi sur le lit.

J'étais couchée sur le lit mais je ne dormais pas vraiment car j'étais soucieuse.

Je faisais dos à Franck et je constatai qu'il s'est levé.

Il partit sous la douche pour uriner et à son retour, il est venu se coucher près de moi sur le lit.

J'étais gênée mais je ne voulais pas me déplacer pour le simple fait qu'il est venu se coucher près de moi.

Quelques minutes plus tard, il s'est de nouveau levé ; cette fois-ci c'était pour éteindre la lumière alors qu'il refusait qu'elle soit éteinte sous prétexte qu'il ne dort pas dans l'obscurité.

Il revint de nouveau se coucher près de moi.

Je craignais qu'il tente de coucher avec moi ; du coup, je ne pouvais pas dormir.

Environ dix minutes plus tard, il commençait à me toucher de temps en temps et à moi de retirer sa main à chaque tentative.

La répétition devenait énorme au point où je l'ai tapé la main violemment.

Il cessa de me toucher ; je pensais que c'était fini.

Quelques instants plus tard, il s'est complètement rapproché de moi et mettait sa jambe droite sur la mienne. Fâchée, je me suis levée du lit puis j'ai allumé la lampe.

- Tu as quoi au juste ?

Laisse-moi dormir au moins non ?

- Éteint la lumière s'il te plaît !

- Non, qu'elle reste allumée.

Tu oublies que je suis l'amie sincère de Ruth ?

- Ça ne gâte rien Charbelle. Une seule fois n'est pas toujours ; juste un coup !

- Arrête s'il te plaît !

- Elle ne le saura pas ; je te jure. Je te donnerai tout ce que tu voudras ; je vais te louer une chambre et t'aider financièrement.

- Merci beaucoup mais je ne peux pas trahir ma meilleure amie.

- D'ailleurs il n'y a plus rien entre elle et moi. Tu penses qu'elle partirait sans rien me dire si elle me considère toujours ?

Ruth et moi ; c'est une vielle histoire.

Maintenant il ne reste que nous d'eux ; toi et moi.

Je te ferai tout Charbelle, tout ce que tu voudras.

- Je suis désolée ! Je ne peux pas.

- Alors qu'elle est la raison de ta présence ici ?

- Si c'est pour le sexe que tu m'as hébergée, dis-le moi et je quitterai ton appartement.

- Mais toi aussi !

Regarde comment tu es belle, éclatante et sexy. Aucun homme ne peut vivre dans une même chambre que toi et résister à cela ; même un cousin ne peut le faire.

- Merci mais je ne peux pas.

Si tu veux m'aider aide-moi car j'en ai vraiment besoin.

Je sais que tu as les moyens pour m'aider mais s'il te plaît fais-le pour l'amour de Dieu.