Je parlais avec les morts
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Chapitre 5 5

J'ai tiré ma courroie et je suis entré... Même si je n'avais peur, je devais être prudent Je suis entrée dans la salle et j'ai refermé la porte ! Les pleures venaient d'un côté de la pièce à l'angle ZIBANKO: Qui que tu sois , dévoiles toi avant que je ne te trouve ! J'avais répété cette phrase deux fois lorsque je vis sortir du coin ce garçon...

Il avait dans la vingtaine, il était très triste Lorsque je l'avais regardé, j'avais compris que lui il n'était pas méchant, il avait été victime d'un complot dans sa famille j'ai baissé mon fouet et je lui ai demandé pourquoi il n'était pas dans son casier , il m'a dit - On m'a amené ici hier! Ma pauvre mère et mes frères mais en réalité je ne suis pas encore mort... Mon oncle m'a sacrifié pour être élevé dans l'entreprise où il travaille , je venais de réussir un concours pour sortir ma mère et mes frères de la misère ! Je lui ai dit ZIBANKO: Viens d'abord t'asseoir avec moi dehors, les autres doivent se reposer ! Enfin certains! Nous sommes sortis et il a continué son histoire ! - Je n'ai pas fait deux jours de maladie, j'ai juste eu mal à la tête et puis le lendemain je suis mort ! Je me rends compte que c'est mon oncle et il est le premier à venir remettre de l'argent à ma mère pour qu'on m'amène ici! Je ne veux pas mourir, je veux vivre , je veux sortir ma famille de la misère ! Il faisait pitié mais moi je ne pouvais rien faire pour lui , sauf peut-être lui dire d'accepter ce qui était arrivé ZIBANKO: Tu ne pourras plus rien faire et si tu penses à la vengeance elle ne servira à rien! Je te conseille d'aller te reposer en paix et de veiller sur maman de là où tu seras et tu verras elle sera heureuse ! Plus tu as de la peine pour elle, plus elle se sent mal et plus tu la conduiras à la tombe - Je suis encore capable de la voir , mais je ne peux lui parler, ni la toucher ZIBANKO: Oui, tout simplement parceque tu n'appartiens plus à ce monde mon cher ami , comment tu t'appelles ? - Merlin ZIBANKO: Merlin! Tu es mon ami aujourd'hui tu as compris ? Mais n'essaye pas de sortir d'ici! Reste ici et attends le jour où on viendra te chercher pour aller te reposer ! Ok! - J'ai compris Zibanko ZIBANKO: Comment tu connais mon nom ? - Tout le monde dans cet hôpital parle de toi! Même lorsque je suis arrivé, les autres ( ils parlaient des morts ) parlaient de toi aussi ZIBANKO: Hahahaha! Bon je vais acheter de quoi manger - J'aimerai aussi que tu me ramènes quelque chose! J'aimerai encore manger mes derniers moments ici avant de partir ! J'avais acheté du pain et des œufs, je suis revenu le trouver assis où je l'avais laissé et nous avions mangé ensemble puis parler de tout, il me racontait sa vie, il me parlait de ses projets de vie qu'un méchant avait arrêté - Ma levée c'est demain jours Zibanko! J'aimerai que tu dises à ma mère que je l'aime. Dis lui que c'est moi qui t'ai demandé de le lui dire! Je l'appelais communément " TIMÉ " ... Tu iras vers elle et tu vas l'appeler ainsi et elle saura que c'est moi qui t'ai envoyé ZIBANKO: Compte sur moi! J'avais sympathisé avec Merlin, dommage que notre relation ne fut pas longue, d'ailleurs elle n'était jamais longue puisque à tout moment, il fallait que les morts aillent se reposer au cimetière VENDREDI 13H J'ai apprêté le corps de Merlin pendant que lui même était près de moi et pleurait toujours ! Je le lavais , sa famille est arrivé avec son costume, je le lui ai enfilé C'était un bon moment entre nous parcequ'il m'avait dit qu'il n'aimait pas enfiler Lorsque sa mère m'a demandé pourquoi je n'enfilais pas , je lui ai répondu ZIBANKO: Timé, Merlin dit qu'il n'aime pas l'enfilage ! Elle m'a regardé toute surprise, confuse et triste puis elle m'a demandé - Mon fils, tu as parlé avec mon fils ? C'est lui qui t'a dit que c'est ainsi qu'il m'appelait ? ZIBANKO: Oui maman! Et il a demandé que je vous dise qu'il vous aimera toujours! Ne soyez pas tristes car il veillera sur vous! - Mais pourquoi m'a t'il alors abandonné ? ZIBANKO: C'est la vie! Priez pour son âme! Cette femme avait aussi envoyé des paroles douces à son fils, il suivait ce que sa mère pensait de lui, pendant la messe après la levée, les témoignages et tout Merlin était assis sur son cercueil et observait la scène en écoutant les gens parler ! Lorsque la messe est terminée, ils ont mis le cercueil dans la voiture, Merlin toujours assis au dessus de son cercueil me fit signe de la main pour me dire au-revoir Je lui rendais son signe! Sa mère vint me dire aussi au-revoir ! Et ils sont partis ! Tous les corps qu'on levait ce jour là, je les avais discipliné, la consigne était claire... Celui ou celle qui essaiera de créer un désordre durant sa levée sera sévèrement bastonné et ils savaient ce que j'avais comme fouet Vous alliez voir une simple courroie mais entre nous, on savait de quoi il était question! J'avais oins ce fouet avec du formol et d'autres choses dont je préfère garder secret Et bien sûr tout ce jour là, les choses se sont passés exactement comme je l'avais souhaité Le docteur était venu me voir et me demande comment j'avais fait - C'est la première fois qu'une levée de corps se passe dans de bonnes conditions depuis la création de cet hôpital ZIBANKO : Je leur ai dit de se calmer et d'accepter qu'on aille les enterrer - Dire à qui s'il te plaît ? ZIBANKO: Aux morts! Ils nous écoutent ! Vous pouvez parler ils vont vous écouter mais faites attention, ils sont très têtus ! J'ai commencé à rire! Je n'aimais pas lorsqu'on me prenait pour un charlatans, marabout ou sorcier ! Parfois j'aimais rester dans la blague même si ce que je disais était vrai! DIMANCHE 22H Je sors de la maison et je viens prendre service... J'arrive près de la morgue et sur le banc placé dehors je trouve une petite fille, devant elle un seau transparent et vide Je vais vers elle et je lui demande ce qu'elle fait là et que c'est dangereux d'être là à son âge Elle me dit qu'elle attend quelqu'un ZIBANKO: Tu attends qui ? - Une femme qui a mangé les œufs et m'a dit qu'elle venait payer , qu'elle allait prendre l'argent chez elle ZIBANKO: Sa maison est où ? La petite fille qui me montre la porte de la morgue ! J'ai tout de suite compris ce qui s'était passé ! Je lui ai d'abord demandé combien est ce que ça faisait, elle m'a dit 2000frs , j'ai pris et je lui ai donné ! ZIBANKO: Maintenant rentre à la maison et ne viens plus par ici, tu as compris ! - Oui tonton! Je suis allé dans la morgue, j'ai fermé la porte , j'ai pris le fouet et j'ai dit - Que celle qui sait ici qu'elle a mangé les œufs de l'enfant sans payer se dénonce ! Une fois, deux fois, trois fois, personne ne s'est dénoncé, j'ai procédé à la fouille des casiers Je n'avais même pas longtemps fouillé puisque je ne regardais que ceux où il y'avait des femmes et au troisième je remarque sur une femme de l'huile sur la bouche , l'huile du piment C'était elle!! Je l'ai délicatement sortit du casier et je l'ai déposé sur la table ... La suite vous pouvez imaginer avec mon fouet....

                         

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