Je parlais avec les morts
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Chapitre 4 4

Ils n'avaient pas fuit, tous étaient placés chacun devant son casier respectif et me regardaient Moi aussi je les regardais. J'ai refermé la porte et j'ai dit ZIBANKO: Bonsoir ! - Qui es tu et que veux tu ici ? Me demanda un monsieur qui était décédé par accident, il était dans une secte et maintenant sa confrérie lui avait promis une nouvelle vie dont il espérait vraiment ZIBANKO: Qui je suis ? Vous savez qui je suis ! - C'est sûrement le nouveau morguier Répondit une femme..

- Si ce n'est que le nouveau morguier ça va! Depuis que je suis ici personne n'a réussi à nous mâter, donc lui aussi va partir Et ils se mirent à rire... Oui les morts, ça rit Moi souvent lorsque j'étais dans cette posture la, je le m'amusais plus, non seulement je devais être sur mes gardes mais je me devais d'être extrêmement sévère Je leur ai dit ZIBANKO: Écoutez moi! Moi je suis ici pour travailler , je ne suis pas ici pour qu'on fasse les problèmes ! Tu es mort, alors tu es mort! Je ne veux pas les choses que on veut aller t'enterrer tu refuses parceque tu veux rester déranger ceux qui sont vivants Le monsieur qui était dans la secte me dit - Tu nous parles comme ça en vertu de quoi ? Toi c'est qui ? Je n'ai qu'eu un seul maître dans ma vie et il m'a encore promis la vie J'ai avancé vers lui, je n'avais pas peur Je tiens déjà à vous dire que lorsque l'on change de milieu, les choses ne sont plus comme avant! Les morts étaient ici plus coriaces et plus dangereux... Ce qui est normal car ils sortaient de divers horizons , par contre dans ma localité, je pouvais les maîtriser puisque je les connaissais un peu Je suis arrivé devant lui et je l'ai regardé dans les yeux , les autres étaient autour de moi près à agir au cas où je faisais quelque chose mais comme je le dis encore je n'avais pas peur ZIBANKO: Toi, tu seras enterré et tu ne reviendrais déranger personne! Fais moi confiance Il éclata de rire en me narguant en même temps, j'ai souris aussi et je suis allé où il y'avait sa caisse , ou dirai je , la caisse où son corps était gardé, j'ai pris son nom BABAKO FANFAN J'ai levé la tête vers le plafond - Mais qu'est ce qu'il fait ? S'interrogeaient les morts en questions mais ils allaient bientôt savoir J'ai envoyé le noir de mes yeux à l'intérieur et je me suis mis à réciter un truc que je n'avais appris nulle part mais qui venait dans ma tête chaque fois que j'en avais envie Ce n'était ni en français, ni en anglais , ni même en Allemand ou encore en espagnol , cette langue était la langue de la mort, seul moi ou encore eux pouvaient savoir de quoi il était question Lorsque j'ai commencé à réciter , ils ont su, les autres sont très vite entrer dans leurs caisses respectives mais lorsque Babako avait essayé de rejoindre sa caisse, elle était fermée et c'était trop tard - Non ! Laisse moi partir ! Laisse moi rentrer dans ma caisse ! Je n'avais pas encore terminé de réciter , il était entrain de supplier En réalité, j'étais entrain de l'enfermer à jamais dans son corps pour un repos éternel , peu importe ce qui devait se passer désormais , il n'allait plus jamais en ressortir Lorsque j'ai terminé, il avait disparu d'un coup #Pouf ! Comme de la fumée et c'était bon ! Tout était calme désormais et je venais de marquer mon emprunte mais rassurez vous, il n'existe pas plus têtu qu'un mort Je savais qu'ils ne devaient pas s'arrêter là et qu'ils devaient essayer de me détruire et moi aussi j'étais prêt Après cette scène, la morgue était déjà calme comme un manoir ... J'ai vérifié si personne n'était resté dehors et je suis ressorti. En ressortant , je crois quelqu'un devant la porte ... C'est le docteur, l'ami à mon oncle Il me regarde et il est très surpris, voire même effrayé, il me demande - Tu parlais avec qui à l'intérieur ? Tu étais avec quelqu'un ? ZIBANKO: Non personne! Je faisais connaissance avec les habitants de cet endroit Puis je le traversai pour aller rejoindre mon oncle ZIBANKO: Vous ferez mieux de ne pas rester là longtemps! Ils ne sont pas du tout content ce soir ! Il m'a directement suivi et je sais qu'il se posait maintenant des questions sur moi Le même soir, j'ai signé le contrat. L'hôpital : J'avais un dégoût particulier pour cet endroit, c'est fou de voir des personnes mourir à tout moment, toutes les une heures il ya quelqu'un qui meurt - Mais vous allez commencer ce soir ou bien ? On a des cas ! ZIBANKO: Ne craignez rien! Allez garder! Ils sont calmes ce soir et ne sortiront pas de leurs caisses d'aussitôt Il me regarde, il regarde mon oncle... Mon oncle qui sourit en se disant qu'il venait de faire une belle affaire et que je l'avais honoré s'en vantait comme un petit garçon Je suis rentré avec mon oncle mais je ne lui ai pas raconté ce qui s'était passé J'ai décidé de prendre service deux jours après JEUDI 10H00 Je suis ponctuel, je viens de m'offrir un fouet qui est en réalité une courroie , elle est solide et elle va beaucoup me servir , je sais pourquoi J'arrive et je salue tout le monde, mais je remarque que les regards sont braqués sur moi Des chuchotements que j'entends disent " c'est lui, on dit que c'est lui le nouveau morguier ! Paraît il , il parle avec les morts ! " Je souris et je traverse, je vais signer pour prendre service puis je rejoins la morgue en elle même ! ZIBANKO: Les clés où sont elles ? - C'est ouvert Mr Zibanko ! ZIBANKO: Merci Madame! Je prends donc la route... J'arrive et à distance j'entends des voix, Je sais qu'ils sont dehors mais en me voyant venir , ils s'empressent de rejoindre chacun son casier car après ce que j'ai fait à leur ami il ya deux jours, ils se méfient malgré tout Mais là devant la porte morgue , je trouve une agitation, un groupe de Monsieur très remonté Lorsqu'ils me voient arriver, l'infirmier en chef qui est avec eux , me pointent du doigt en disant - D'ailleurs voilà le morguier lui même qui est déjà là J'avance et j'arrive près de ces hommes qui m'ont l'air très louches - Bonjour monsieur ! ZIBANKO: Oui bonjour ! - C'est vous le morguier ? ZIBANKO: Oui le nouveau! - Oui, en fait nous avions un soucis là ! Nous sommes venus garder le corps de notre ami ici l'autre jour, chaque soir, on se rassurait en venant regarder mais là on arrive aujourd'hui et ce n'est pas croyable ce que j'ai vu ZIBANKO: C'est qui votre ami ? - Monsieur Babako Fanfan Je compris que c'était ses confrères de la secte et ayant constaté que l'esprit de leur ami n'était plus en divagation, voulait créer une zizanie au sein de l'hôpital, soit disant qu'on néglige les corps etc... Peut-être même trouver un moyen de le récupérer ZIBANKO: Qu'est ce qui lui est arrivé ? - Allons y voir ! J'entre avec eux, on ouvre le casier de Babako et son corps est en décomposition, tout brûlé et il est méconnaissable à la limite - Vous même dites nous , qu'est ce qui s'est passé ? Par contre tous les autres corps ne... Je n'avais même pas laissé qu'il termine de parler, je lui ai dit ZIBANKO: Monsieur votre ami est " mort " Le mot mort, on l'avait compris... Il m'a dit - De toutes les façons! On ne va pas s'attarder dessus! Je crois que ce n'est pas de votre faute, ni celle de l'hôpital ! Nous nous excusons ! Ils sont sortis et sont partis! L'infirmier en chef me demanda comment j'ai fait pour calmer ces gens qui ce matin étaient plus en rage , je lui ai répondu ZIBANKO: Hut mak titipar Il n'avait rien compris je sais mais c'était une façon de lui faire comprendre qu'il ne devait pas poser des questions pour comprendre certaines choses! Lui aussi est parti... Alors que je voulais m'étirer pour bien m'asseoir et veiller sur ces têtus , j'entendis des pleures à l'intérieur de la morgue Qui ça pouvait encore bien être ?...? Me suis je demandé A SUIVRE....

            
            

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