MARDI 10H40 Ma réputation allait de village en village, de ville en ville, je devenais une référence , celui là qui domptait les morts rebels Lorsque je suis repassé par là un jour, j'ai croisé l'un des enfants du richissime avare et ils m'avaient rassuré que après moi tout s'était plutôt bien passé et que papa avait été enterré en toute tranquillité Je lui avais répondu de manière courtoise mais en réalité, il n'avait plus à s'inquiéter car je savais déjà que c'est ce qui devait se passer Ce jour là puisque je disais que j'avais croisé le petit garçon, j'étais entrain de passer pour un voyage... Oui, je voyageais pour la ville , un de mes rares oncles qui avait un peu réussi sa vie car il n'était pas très riche m'avait envoyé une nouvelle comme quoi, il m'avait trouvé du boulot C'est fou, comme j'étais très content de rejoindre la ville et enfin de travailler car comme je vous l'ai dit, je n'avais jamais gagner une seule pièce dans tout ce travail que je faisais qui était peut-être facile pour moi mais en même temps difficile pour moi car si un seul instant l'esprit du mort trouvait une faille où il pouvait te tuer, il le faisait sans trembler Je suis allé à l'agence et j'ai pris une petite voiture pour la ville ... Je n'avais dit à personne, je sais qu'ils allaient me chercher mais je devais aussi gagner ma vie comme une personne normale car en même temps, j'étais un être humain comme tous les autres Ce n'était pas la première fois que j'y allais en tout cas, donc je connaissais un peu l'itinéraire Je suis arrivé à Yaoundé, dans un quartier assez populeux Je tiens à vous rappeler que je n'étais pas sorcier, je ne pouvais pas détecter la sorcellerie, je ne faisais qu'une chose parler avec les morts ou les esprits des morts si vous voulez ! Toc toc toc - Oui c'est qui ? ZIBANKO: C'est moi Zibanko Tantine ! J'avais trouvé sa femme, une femme très gentille, mon oncle même n'était pas à la maison mais plutôt au boulot Elle m'a ouvert la porte et m'a accueilli comme elle savait bien le faire... Ce n'était pas une grande maison donc je devais me débrouiller sur le canapé, c'était toujours comme ça lorsque je venais ici - Le voyage a été ? ZIBANKO: Oui tantine ! Le voyage a été et vous ici, comment vous allez ? - Nous sommes là, on ne se plaint pas! Il ya que ton oncle que le travail menace beaucoup ces jours ci ZIBANKO: J'imagine ! Il m'a fait parvenir la nouvelle qu'il m'avait trouvé un petit boulot ici et qu'il fallait que je sois là, dès que je suis là tu vas l'appeler Ma tante pris son téléphone et appela mon oncle qui posa la question de savoir si j'étais déjà là, elle lui dit oui, j'étais là, il lui dit de me dire que je le retrouve à son bureau à 16h , on devait y aller ensemble où je devais en fait travailler J'ai attendu l'heure comme un petit enfant et lorsque l'heure avait sonné, je suis parti le rejoindre - Zibanko, comment tu vas mon fils ? ZIBANKO: Ah ça va tonton ! Et toi même ? - À part le boulot, ça va! Si tu faisais encore une journée de plus au village , tu perdais ce poste! Je t'assure que j'ai supplié mon ami de me garder ce poste là ! Ça fait deux jours que personne ne travaille là-bas parceque on t'attend et c'est saturé J'étais très curieux de savoir de quoi est ce qu'il parlait , mais je ne lui avais rien demandé, je voulais aussi découvrir On emprunta un taxi et nous nous sommes rendus où ? Dans un hôpital , je le suivais Je marchais derrière lui, nous sommes arrivés dans un bureau et il est d'abord entré puis on m'a appelé et je les ai rejoins Un homme de son même âge presque à qui on venait me présenter pour le boulot Lorsqu'il me vit, il dit à mon oncle - Tu es sûr que le jeune peut gérer ça ? - Je te dis que, ne le vois pas petit comme ça , le gars ci a un don ! C'est l'homme parfait pour ce que tu veux là ! Le profil exacte ! L'homme se tourna vers moi et me demanda mon nom ZIBANKO: Je me nomme Zibanko - Tu as déjà eu à travailler dans un hôpital ? ZIBANKO: Non! Jamais de la vie - Hum! Et tu as déjà vu quelqu'un qui est mort ? ZIBANKO: Oui bien-sûr ! - Et tu as touché ? ZIBANKO: Oui! - Tu n'as pas eu peur ? ZIBANKO: Non! Je n'ai pas peur des morts ! - Tu vois, je t'ai dit que c'est le profil parfait ! Appuya mon oncle! L'homme me dit - Bon si tu es là aujourd'hui, c'est parceque on aimerait t'embaucher ici comme morguier ! Tu sais quand même ce que c'est qu'un morguier , on est d'accord ! ZIBANKO: Oui je sais , ce que c'est qu'on morguier ! - Voilà ! Donc c'est ce que tu devras faire et tu seras payé Je devais traiter les cadavres et être payé ! Sans vous mentir , je n'avais pas peur de ça , mais je ne comprenais pas pourquoi c'était juste le seul boulot que mon oncle m'avait trouvé Vous voulez savoir pourquoi ? Juste parce-que il a suivi que j'avais ce don ! Mais pourtant moi, parfois j'avais honte de dire aux gens que je pouvais parler avec des morts , les voir et même les menacer Lui, il était venu m'exposer ! - C'est un très bon salaire et c'est un salaire de base, si tu travailles bien, tu seras augmenté chaque année ! La maintenant, c'est l'argent qui était intéressant, on m'a proposé une somme de 100.000Frs par mois Je ne pensais jamais dans ma vie que je pouvais avoir une somme pareille, j'ai accepté sur le champ Même comme le docteur en chef avait encore des doutes sur moi, mon oncle était toujours entrain de lui dire de se calmer que tout allait bien se passer Il appela une infirmière qui devait aller me montrer la morgue en question ! L'infirmière arriva et nous sommes allés vers la morgue qui était situé dans un autre bâtiment abandonné à l'écart Elle aussi me regardait étant surprise du fait que c'est moi qui devais travailler à la morgue - Tu n'es pas jeune ? J'avais juste souris ! Si elle savait même ce que je pouvais voir, faire que elle ne pouvait pas - Voilà la morgue là-bas Du doigt, elle pointa et du coup moi aussi j'ai tapé sa main - Pourquoi tu me frap... ZIBANKO: Shuuuttt!! On ne pointe pas une morgue du doigt encore moins parler à haute voix près d'une morgue ! Bon, ça c'était pour lui faire peur, lui faire comprendre que j'étais jeune mais je pouvais l'effrayer... Elle a eu justement peur et elle est partie après m'avoir remis les clés Je me suis approché de la morgue en question et là, je constate de l'agitation, du brouhaha, des rires, des cris, des jeux , des entrées et sorties , c'est chacun qui faisait comme il voulait Lorsqu'ils me virent arriver, ils se mirent à me guetter , je suis arrivé devant la porte , j'ai ouvert la porte et ils étaient tous là Vous savez de qui je vous parle ? Des présents morts qui étaient actuellement gardés dans cette morgue...