MÊME JOUR 20H17 J'avais terminé de prendre mon bain, j'ai mangé un bout et j'ai dit aux deux frères qu'on devait partir Je sais qu'ils se demandaient si réellement j'étais Zibanko et si même c'était moi, est ce que j'étais capable de faire ce qu'ils pensaient Je ne jugeais pas les gens qui essayaient de comprendre qui j'étais réellement, c'était de leur droit, moi je faisais juste ce que j'avais à faire et je partais Les morts doivent mourir mais je vous assure, ils sont nombreux qui refusent de mourir juste pour nuire à certains et je trouvais cela malsain, du coup lorsque je voyais, j'essaya
is tout de suite de stopper cela. ZIBANKO: Je vais prendre mon vélo ! - vélo ? ZIBANKO: Ne vous inquiétez pas! Allons y! Nous nous sommes mis à marcher , je guidais mon vélo par la main et je marchais à pieds au même rythme des deux frères Le richissime sachant que j'étais entrain d'arriver voulu nous bloquer le chemin... C'était un sorcier en réalité, qui avait trempé dans des choses mondaines et maintenant refusait de mourir À un moment nous nous sommes perdus , sur une ligne droite communément appelé bosquet , j'avais remarqué qu'on revenait toujours au même point, nous qui pensions que nous étions entrain d'avancer Le point de repère , un arbre que je revoyais toutes les cinq minutes ZIBANKO: Attendez! Arrêtez vous! Ils se sont arrêtés ZIBANKO: On tourne en rond ! Il veut nous faire perdre du temps! Si minuit arrive, je ne pourrai plus rien faire! On doit vite arriver à la maison - Mais nous sommes entrain d'y aller ZIBANKO: Non! Pourquoi ton père est même méchant comme ça ?! Depuis aujourd'hui il nous fait tourner en rond là ! On avance pas, on est surplace ! Ils ne pouvaient pas comprendre ce que je voulais par là dire et c'était très normal pour eux mais moi je savais ce que je voyais et que je constatais ZIBANKO: Soutiens mon vélo s'il te plaît Le plus petit arrêta mon vélo et moi je me suis courbé ! Je leur ai demandé ZIBANKO: Après le pont, votre maison est là quantième ! Le grand frère avait réfléchi et me dit - La quatrième par là ! ZIBANKO: Ok! J'ai donc commencé à écrire un truc au sol que je n'avais pas appris mais que je connaissais , une langue étrangère et inconnus des vivants J'ai invoqué des esprits qui avaient pour mission d'éclairer notre chemin et de nous protéger! ZIBANKO: C'est bon!! On y va!! Le petit voulu me remettre le vélo mais je lui avais ordonné de le guider jusqu'à la maison et de passer devant Moi j'étais derrière et je devais assurer les arrières Ne vous inquiétez pas, j'avais l'habitude de faire ce genre de choses donc je n'avais pas très peur même si parfois , si un seul instant tu étais distrait , tu pouvais y passer Un esprit censé être mort, qui revient pour vous combattre n'est pas seulement là pour vous effrayer mais pour vous tuer si il le faut et combien de fois si tu es celui là qui nuit à leur évolution Le vent qui penchait les arbres, les bruits des corbeaux, des hiboux et les serpents qui sifflaient effrayaient les deux frères mais moi , c'était mon commun Il se trouvait même que je voyais certaines choses qu'ils ne pouvaient pas voir... Leur père qui était allé chercher des gens pour m'empêcher d'arriver à la maison mais les esprits que j'avais invoqué étaient assez sur leurs gardes et aussi puissant pour se laisser faire Après un kilomètre , j'avais constaté que nous étions réellement entrain d'avancer , c'était une bonne nouvelle ZIBANKO: Quelle heure il est ? - 21h18 M'a t'il répondu... ZIBANKO: D'accord ! Pour une distance de 1h , nous n'avions même pas encore fait la moitié du chemin en 1h ! Ce qui est sûr c'est que nous étions sur la bonne voie maintenant ! Lorsque je vis le pont, je dis aux frères ! ZIBANKO: Enlevez vos chaussures !! Avec moi, lorsque je donnais des instructions, on ne discutait pas, on les suivait, je sais pourquoi je disais telle chose Ils ont obéit et nous somme allés pour la traversé, si un moment nous traversions avec les chaussures, le pont devait s'écrouler mais par contre puisque nous étions pieds nus , ils ne nous avaient pas écouté passer au dessus du pont Croyez moi un sorcier situé quelque part, n'agira jamais seul... Cette race est tellement solidaire qu'ils sont parfois prêts à mourir l'un pour l'autre ZIBANKO: C'est bon ! Vous pouvez remettre vos chaussures J'essayais de les sourire à chaque fois afin de les rassurer ! Je sais que si ils avaient su ce qu'ils vivaient depuis, ils ne seraient pas venu , mais pour la suite de leur famille, c'était une très belle chose qu'ils soient venus me voir , parceque les intentions de leur père n'étaient pas du tout claires - La maison là, c'est la nôtre! Me montra le grand frère... Il est 21h53 Les lumières et les portes ouvertes me font vraiment savoir qu'il ya deuil dans cette maison La veuve encore inconsolable était en pleures , je ne devais pas empêcher qu'elle pleure son mari mais pour qu'il aille à la morgue sans pour autant nuire , oui !! ZIBANKO: Mon vélo ! Il m'a remit mon vélo Je suis arrivé et je me suis placé devant la porte , j'ai regardé le corps de ce monsieur, son esprit n'était pas là près de lui J'ai souris et j'ai dit à ses enfants ZIBANKO: Allez parler à votre père - Pour lui dire quoi ? - Il est mort ! ZIBANKO: Allez lui dire ce que vous voulez ! Dites lui que vous voulez qu'il aille à la morgue et ce que vous pensez de lui, dites lui aurevoir, je ne sais pas! Je viendrai juste le porter et l'amener pour la morgue Les deux frères m'ont écouté et sont allés parler à leur père, j'étais dehors, j'attendais !! Puis ils sont venus me dire - C'est bon ! Je crois qu'on a parlé avec lui Les frères du monsieur me demandaient si j'avais besoin de la voiture, je leur ai dit ZIBANKO: Non, on ira sur mon vélo! Tous m'ont regardé comme un fantôme! Ils se demandaient comment je devais faire ça , mais ils allaient voir ZIBANKO: Si c'est fini , portez le ! J'ai emboîté mon vélo et j'ai dit à ses fils ZIBANKO: Faites le asseoir ! - Asseoir ? ZIBANKO: Oui juste derrière moi! Ils l'ont installé derrière moi position assise et j'ai demandé qu'ils me suivent Ils ont démarré la voiture et moi devant eux avec leur père au dos je pédalais tout serein j'étais! Je l'avais eu, j'avais parlé avec lui, je l'avais menacé et il avait coopéré Nous sommes arrivés à l'hôpital, j'ai aidé le morguier à le mettre à l'intérieur et moi, je suis rentrée dans mon village...