Chapitre 10 chapitre 9

Draco.

Je n'ai presque pas parlé à Victoria pendant ce mois. J'espère qu'elle ne se doute de rien, j'ai été souvent absent ces temps-ci. A vrai dire l'idée de la voir, m'angoisse et cette autre mission n'arrange rien. Je dois rendre fier le seigneur des ténèbres et honorer ma famille. Faire tomber une fille à ces pieds, c'est une chose aisée pour moi, mais elle putain elle est si différente. La chose que je redoute le plus c'est de me perdre dans mon propre jeu, au final.

Je réfléchis trop faut que je me vide la tête, à ce précis instant Pansy toque à la porte. Et merde ! Une partie de jambes en l'air me changera les idées. Je la fais entrer.

La porte s'ouvre d'un coup et là, je vois au seuil de la porte Victoria. Son visage semble gêné, elle ne sait pas quoi dire. Heureusement, avec Pansy, on n'avait pas commencé les hostilités, on était juste sur le canapé à s'embrasser.

- Dégage Pansy, j'ai à lui parler ! menace Victoria.

- Tu vois, tu déranges la, dit lui Draco !

Sa voix aiguë me transperce les oreilles.

- Elle a raison dégage Pansy, articulé-je calmement.

Pansy me regarde abasourdie, puis elle part en nous faisant un gros doigt.

- Jalouse à ce que je vois.

Elle lève les yeux au ciel, bordel j'ai horreur quand elle fait ça.

- Mais bien sûr, remercie moi plutôt de t'avoir débarrassé d'elle.

- Vient ! dis-je en tapant ma main sur le canapé.

Elle le regarde avec dégoût.

- C'est pas la première fois et tu t'es déjà assise dessus alors que... je te rappelle, j'étais dans cette chambre avant que tu arrives donc...

Victoria croise ses bras et lève encore les yeux au ciel, putain ! Elle prend une chaise et s'assoit en face de moi.

- Tu es parti, je ne sais où, et je te retrouve avec Pansy et tu oublies notre mission ! J'avais raison, tu vois si j'avais dû la faire toute seule j'aurais déjà terminé depuis longtemps à l'heure qu'il est, rumine-t-elle complètement agacée.

- Tu as trouvé des choses du coup ?

- Le lieu je pense savoir où c'est, il parle d'une maison terrifiante, la seule qui est dans le coin c'est la cabane hurlante.

- C'est vrai, tu as raison ! Le problème, c'est que les visites à Pré-au-Lard sont interdites, depuis qu'il y a tous ces détraqueurs. Je passe mon permis transplanage dans à peu près un mois.

- Tu as l'air vachement sur de toi dit moi peut-être tu ne l'auras pas.

C'était certain que j'allais le validé.

- Tu es en train de douter d'un Malfoy là ? Tu le passes quand toi ? demandé-je.

- Je suis même pas encore majeur, en fin d'année je dirais, donc ça nous sera d'aucune utilité.

- Ok dès que je l'ai, on y va promis, je lui tends la main pour conclure.

Elle fixe ma main suspicieuse, puis finalement serre sa main dans la mienne. Elle parait minuscule part rapport à moi.

- D'ailleurs demain y a un match de quidditch contre les gryffondor, m'encourage pas trop, dis-je en faisant un petit clin d'œil.

- Tu peux compter sur moi.

Victoria.

J'étais dans les tribunes du match, un tas de filles me perçaient les tympans, à encourager les serpentard surtout un en particulier.

Qu'est-ce que ça m'ennuyait le quidditch, voir des imbéciles courir après des ballons.

Vers la fin du match, Potter et Malfoy était montés haut dans le ciel. Quand tout d'un coup un balai sans passager tombe, suivi de Potter. Un professeur arrive à atténuer sa chute. Je sors ma baguette instinctivement, et là c'est Malfoy qui tombe.

- Impedimenta ! J'arrive à ralentir la chute de Malfoy.

Mes tribunes se trouve juste à côté de celle des professeurs. Dumbledore me remercie puis me demande de l'amener à l'infirmerie. Je grommelle, il faut en plus que je l'accompagne ! J'aurai dû le laisser tomber. Quoi que nous serons quitte comme ça. Je n'aime pas être redevable, même envers mes ennemis.

Je l'amène auprès de madame Pomfresh, qui me demande de rester avec lui. Potter se trouve lui aussi dans l'infirmerie, Hermione et Ron sont à ses côtés, Blaise me rejoint.

- Madame Pomfresh qu'est-ce qu'il a ? demandé-je.

- Rien de grave, heureusement que vous avez amorti sa chute sinon tous ces membres seraient cassés. Il s'est évanoui, mais il va se réveiller d'ici peu.

Blaise et moi discutons en attendant le réveil de Malfoy.

Malfoy ouvrent doucement les yeux.

-- La belle au bois dormant ce réveille enfin, chantonne Blaise.

- Je te manquais à ce point, dit-il avec sa voix grave.

Cette phrase me fis plus d'effet que je ne le pensais, je déglutis difficilement.

- Il sait passer quoi ? demande Blaise.

- Hum.. avec Potter, on cherchait le vif d'or. (il fait une pause en se grattant le front ), et quand on est monté plus haut dans le ciel, des détraqueurs sont apparus, il y en avait au moins cinq et après, je me souviens plus trop.

- Les détraqueurs n'attaquent pas que les prisonniers d'azkaban ? questionné-je.

- En temps normal si mais là, c'est quelqu'un d'autre qu'il les dirigent, affirme Blaise.

Blaise s'en va car Alice le cherchait apparemment.

- Tu penses qu'il se passe un truc entre eux ?demandé-je à Malfoy.

- Blaise et Alice ? Il croise ses bras derrière sa tête.

Je hoche la tête.

- Je ne pense pas sinon Alice t'en aurait parlé et inversement avec Blaise, mais après c'est certain qu'ils s'apprécient.

- D'ailleurs on est quitte maintenant, je viens de te sauver la vie, m'exclamé-je.

- Non, tu oublies quand Pansy a voulu te lancer oubliette.

- Ça ne compte pas, parce que Alice était à mes côtés elle l'aurait fait si tu n'étais pas intervenu.

- Alors aujourd'hui non plus ça ne compte pas, car il y avait les professeurs à côtés et tous les élèves de serpentard. Tu n'imagines pas la douleur pour toutes les filles, si je venais à mourir.

- Quel désastre ça serait c'est vrai, dis-je en levant les yeux au ciel.

Malfoy était totalement rétabli. Arriver l'heure du souper Dumbledore nous fit une annonce.

- Aujourd'hui une attaque s'est produite envers deux élèves pendant le match de quidditch. C'étaient les détraqueurs les commanditaires de cette attaque. Nous avions déjà interdit les visites à Pré-au-Lard à cause de ça. Mais maintenant, je vais vous demander encore plus de vigilance. Je demande aussi à vos professeurs de vous enseigner à comment les combattre. Il n'y aura donc pas de bal.

Un tas de personnes commencèrent à huer.

- Silence ! cris Dumbledore, maintenant bon appétit !