Je suis mort noyé dans la Garonne, l'eau boueuse emplissant mes poumons.
La dernière chose que j'ai vue était le visage triomphant de ma femme, Éléonore de Courcy, et le ricanement de son fils, qui n'était pas le mien.
Pourtant, me voilà, de retour au palais de l'Élysée, face à Brigitte Macron qui me présente les dossiers des plus belles jeunes femmes de France.
C'est ce jour-là que j'avais fait le pire choix de ma vie, obsédé par Éléonore, cette reine de la haute société parisienne qui m'avait conduit à une mort humiliante.
J'avais tout donné pour elle, mais elle n'avait vu en moi qu'un « toutou » de la Première Dame, me rejetant et me brisant.
Comment le destin pouvait-il être si cruel après une telle trahison ?
Mais cette fois, alors que le nom d'Éléonore trône au-dessus des dossiers, je le sais : je ne referai pas la même erreur.