L'Héritière Contre son Ex
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Chapitre 2

Je me suis rappelée de toutes ces années. Trois ans à le soutenir, à croire en lui, à mettre mes propres rêves de côté. Je voulais des enfants, oui. Il le savait. Il m'avait promis qu'une fois sa startup lancée, on essaierait. Mensonge. Tout n'était que mensonges.

Il a tenté un geste de tendresse, posant sa main sur mon épaule.

« Écoute, chérie, je suis juste stressé. C'est pour nous que je travaille autant. Pour notre avenir. »

Son contact me dégoûtait. J'ai reculé.

« Un avenir ? Tu parles de quel avenir ? »

Il a souri, un sourire faux.

« Si tu veux un enfant, on peut prendre un chien. Ça te tiendra compagnie. »

Cette phrase a été la goutte d'eau. Un chien pour remplacer le désir d'une famille. L'insulte était totale. L'odeur de Chanel N°5 m'est revenue à la gorge, me donnant la nausée. C'était le parfum préféré de Brenda, elle s'en vantait au bureau.

J'ai repoussé sa main avec force.

« Un chien ? Pendant que tu offres des sacs de luxe à ton assistante ? J'ai vu les stories sur Instagram, Alan. Un sac Chanel. Le même que tu as refusé de m'acheter pour mon anniversaire l'année dernière. »

Il est devenu furieux.

« Tu m'espionnes maintenant ? Tu fouilles dans mes affaires ? »

« Pas besoin. Brenda s'affiche partout avec. Elle a dû être très performante pour mériter une telle "prime", n'est-ce pas ? »

Il a haussé les épaules, plein de mépris.

« Elle le mérite. Elle travaille dur. Pas comme certaines qui restent à la maison toute la journée. »

Ma douleur s'est transformée en une rage froide.

« Trois ans, Alan. Ça fait trois ans que je te soutiens, que je finance tes rêves avec mon "petit héritage". Brenda, elle, est là depuis six mois. »

Sa colère a explosé. Il m'a pointée du doigt.

« Ne compare pas ! Tu n'es qu'une femme au foyer ! Tu ne comprends rien aux affaires ! Tu ne comprends rien à la valeur de l'argent que je gagne ! »

Je l'ai regardé, et j'ai compris. Il ne comprenait pas ma douleur. Il ne voyait que la femme au foyer, pas l'héritière du domaine Fowler qui avait renoncé à tout pour lui. Je me suis souvenue du premier vin que nous avions bu ensemble, un Château Fowler, mon vin. Il avait dit qu'il était "passable". Il n'avait jamais rien compris.

            
            

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