Chapitre 3 Chapitre 3.

*Trois ans avant"

- Bonsoir ma chérie, es ce que ça te dirait un dîner au resto ce soir ?

- Oh oui j'adorerais. Mais tu es sûr que tu as le temps ?

Sandy venait de finir une journée à finir deux chapitres de son roman en cours quand Georges avait appelé pour l'inviter à sortir.

- Tu sais bien que j'ai toujours le temps pour toi.

- Donc, va-t-on enfin pouvoir avoir une sérieuse discussion sur nous deux ?

- Tout ce que tu voudras.

La soirée se déroulait à merveille. Et ça faisait maintenant deux à trois mois qu'ils sortaient ensemble sans qu'elle ne sache quoi que ce soit d'important sur lui.

- Il faut qu'on parle Georges.

- Oui bien sûr, attends je reviens, je passe aux toilettes.

Lorsqu'il s'éclipsa, son téléphone vibra et le nom de sa femme apparut à l'écran.

- Sa femme ?!

Elle raccrocha et entendit le message sur répondeur.

Georges revint tout sourire avant de la voir se lever et prendre son sac à main.

- Mais qu'est ce que tu fais ?

- Je m'en vais pourquoi ? Tu as quelque chose à me dire ? Comme le fait que tu es marié ? D'ailleurs, elle vient d'appeler mais j'ai préféré ne pas répondre pour ne pas lui faire de la peine en lui expliquant que je suis la maîtresse de son mari.

- Écoute...

- Non ne t'en fais pas. Je vais très bien. C'est surtout pour elle que j'ai de la peine. C'est votre anniversaire de mariage et son mari est avec sa maîtresse. Elle a épousé un salaud. Et moi j'ai cru un salaud. Alors maintenant je te conseille de te rattraper très vite si tu ne la veux pas la perdre. Tout compte fait, ce serait mieux que tu la perdes comme si tu t'en rendras compte de sa valeur.

En marchant vers la sortie, elle fit rattraper par lui qui la retourna et la regardait avec un air dur.

- Tu aurais dû t'y attendre. Un homme comme moi ne ferait jamais d'une femme comme toi sa femme. Tu es bien trop basique.

- Basique ? Ah oui ? Eh bien, tu m'en vois désolée si je ne suis pas à la hauteur de tes choix de femmes.

- Tu n'étais qu'une personne de secours et tu as bien joué...

La gifle partit toute seule et les larmes aussi. Elle venait de le gifler avec toute la colère qu'elle ressentait et se retourna pour rentrer chez elle sans regarder une seule fois en arrière et s'en m'en se rendre compte que leur dispute avait été filmée par tous ceux présents.

Depuis ce jour, elle avait coupe tout contact avec lui et avait tout révélé d'elle-même a sa famille et son mari.

Sandy se réveilla en sentant une légère tape sur son épaule et se tourna vers son amie.

- On est arrivées.

- Combien de temps ai-je dormi pour que j'ai eu le temps de faire ce désagréable cauchemar ?

- De quoi as-tu rêvé ?

- Georges.

- Alors oui, c'était bien un cauchemar. On a mis trente minutes.

- Trente minutes de conduite pour ces gens-là ? Ils n'en valent même pas la peine.

- Je sais. Mais n'oublie pas, on est juste la par politesse et sans faire d'histoires.

- Je n'ai pas l'énergie pour en faire.

En sortant de sa voiture, Aurora décida d'adopter un sourire faussement aimable. Charlotte accourut l'enlacer avec toute la fausse joie dont elle était capable. Elle était habillée d'une courte robe rose qui lui arrivait à peine aux genoux et des talons de dix centimètres de haut. Elle était parée de bijoux luxueux de la tête aux pieds et se recula pour meix s'afficher.

Jasper était reste sur le porche mais scrutait la scène d'un œil avise comme sil redoutait tout acte néfaste de sa part. Aurora rit intérieurement face a cette vue et décida de n'émettre aucun commentaire.

- Comme je suis ravie de te revoir parmi nous ma chère cousine. Pourquoi n'es-tu pas venue me voir des ton atterrissage ou même appelée ?

- Je me disais que tu serais occupée. Par exemple, à planifier ton mariage non ?

- Oh je vois que tu as eu vent de mes fiançailles. En effet, le mariage est pour le mois prochain. J'espère que tu seras des nôtres à ce moment-là.

- Bien évidemment, je n'attends que l'invitation. Bonjour Jasper. Ma cousine m'a tellement parle de toi. J'ai aussi appris que tu avais eu un accident et que tu momentanément perdu la mémoire. Je suis vraiment désolée pour vous. Mais il y a peu de bonheur dans tout ça.

- Merci pour ton soutien. Jasper, je te présente ma cousine Aurora. Elle vient d'arriver de...

- De France. Et si on entrait faire mieux connaissance. D'ailleurs, je vous présente ma meilleure amie...

- La tristement célèbre Sandy Farrell. Depuis votre fameux scandale. Répondit Jasper en se retournant pour les inviter à entrer. En effet, je préfère parler à l'intérieur.

Sandy lui jeta un regard froid avant de chuchoter à l'oreille de son amie.

- Je commençais à avoir de l'empathie pour lui mais là tout de suite, je regrette même de l'avoir connu.

- N'y fais pas attention, il est amnésique et donc totalement diffèrent.

- Ça ne lui donne pas le droit de me traiter ainsi. De nous traiter ains.

- Ne t'en fais pas. On n'est pas là pour longtemps.

Charlotte suivit son mari et ordonna à une des servantes de mettre la table et le repas. Aurora remarqua qu'il y avait une place de plus et tenta de prendre la parole avant de remarquer qu'elle était assise à côté de Jasper et en face de sa cousine.

- Je t'avais dit de mettre ma cousine a l'autre bout de la table...

- C'est moi qui lui ai demande de la placer a cote de moi, ne la blâme pas.

- Et pourquoi donc chéri ?

- Ça te pose un problème ?

- Non...pas du tout...je voulais juste savoir pourquoi...

- Voyons, avez-vous besoin de vous montrer ainsi devant nos invites ?

Tous se retournèrent sauf Jasper pour savoir à qui appartenait cette voix venue de nulle part.

- Ravi de te revoir parmi nous mon frère.