_ Ah mais dis-moi, c'est quoi tous ces sachets ?
_ Toi-même faut voir
Elle prend un sachet et l'ouvre. Elle reste stupéfaite en voyant tout ce qu'il y avait à l'intérieur. Elle regarde son fils étonné puis elle rigole et commence par danser dans la cour sableuse.
_ Haha Maman, tu fais trop de poussière avec ta danse là
_ Laisse-moi danser oh, ce n'est pas tous les jours que je vois ces trucs de riches, comment as-tu acheté tous ces trucs de riches ?
_ Si seulement je te raconte. Tu vas rire maman
_ Raconte, j'ai tout mon temps. Viens on s'assoit d'abord. Donne le sachet je prends une part et enlève les mauvais esprits
_ Ah maman, c'était que tu disais quand j'étais enfant ça, il n'y a pas de mauvais esprits
_ Ah tu ne connais rien encore mon fils, dit-elle en saisissant un gros paquet de biscuits fourrés au beurre et une sucrerie.
Jordy prend un autre tabouret et s'assoit avec sa mère. Il prend un biscuit et un yaourt qu'il mange tout en lui parlant
_ Aujourd'hui au marché, j'ai beaucoup travaillé et donc j'ai amassé quinze mille
_ Hé c'est vrai mon fils ? Tu as beaucoup travaillé alors ? Tu n'es pas blessé j'espère ? Eh mon fils, s'enquiert-elle
_ Non maman ne t'inquiètes pas. Donc je voulais aller prendre des biscuits au supermarché que j'allais apporter à la maison pour vous gâtés un peu toi et ma sœur quand j'ai bousculé une fille....
Il s'arrête quand une fille entre dans la maison avec un sac au dos et les salue
_ Bonsoir maman, bonsoir grand frère
_ Bonsoir Carine disent-ils ensemble
_ Eh qui a apporté tout ça dit-elle en faisant allusion aux sachets qu'elle tire rapidement en commençant par fouillé pour prendre sa part.
_ C'est ton frère hein, il me racontait comment il a eu ça. Tu n'as même pas demandé et tu commences déjà par manger. C'est quel comportement ça ?
_ Eh vous mangé ça déjà non donc je n'ai pas besoin de demandé, en tout cas moi aussi je veux savoir comment tu as eu ça mon frère.
_ Haha vous deux inh, ok je vous raconte. Donc je disais que j'ai bousculé une fille devant le supermarché sans le savoir. Je lui ai donc présenté mes excuses. Je voulais juste l'aidé à se lever et elle m'a giflé. Je n'ai rien dis et j'ai commencé par ramasser les choses qui se sont renversé quand elle m'a dit qu'elle ne peut jamais manger les choses que mes mains sales ont déjà touchés et que un biscuit vaut plus-que moi. Elle est donc partie et moi j'ai ramassé les choses inh. Je n'allais pas laisser ça là quand même. Ce serait du gaspillage
Après son monologue, sa sœur éclate de rire puis sa mère la toise et dit à Jordy
_ Cette fille est mal élevé dis donc. Elle ne sait rien de la vie
_ C'est vrai maman. Elle est riche jusqu'à elle à une voiture. C'est une petite fille comme Carine hein mais elle est très belle
_ Ah donc tu veux dire que moi je suis vilaine. Ok merci
_ Haha non ma sœur mais cette fille, c'est la beauté incarné. Elle est tellement belle, je vous jure que je n'ai jamais vu une fille aussi belle qu'elle. Sa peau est tellement lisse qu'on dirait un bébé et sa voix tellement mélodieuse. Quand elle parlait, je pensais qu'elle chantait et son corps est tellement joli. Elle n'est pas mince inh mais elle n'est pas grosse non plus. Son visage aussi eh Dieu, maman je te jure que je pensais que c'était un dessin animé jusqu'à ce qu'elle m'a parlé. Et si vous voyez ce qu'elle a porté, une petite robe rouge avec les longs talons que les mannequins portent là et si tu vois ses doigts fins avec les ongles que mettent les mannequins, ses longues jambes, maman je t'assure que elle ressemble à une sirène et .....
_ Ahhh c'est bon eh, cri sa mère dépassé
_ Maman je faisais la description non, pourquoi tu cris comme ça ah
_ Elle te gifle et t'insulte comme ça et toi tu fais ces éloges ici ? Tu crois que c'est ton niveau là-bas ? Faut oublier cette impolie
_ Ah maman, je ne peux pas oublier. Quand elle m'a giflé, je n'ai même pas ressenti de la douleur. C'était comme si elle m'avait caressé. Seigneur je n'ai jamais ressenti ça, mon cœur à fait quelques choses et c'était comme si le courant passait dans mon corps.
Sa mère ouvre grand la bouche choqué et sa sœur éclate de rire à se tordre de douleur.
_ Tu l'as vu qu'une seule fois mon frère et tu dis quoi ? Redescends sur terre pardon. Si tu veux une fille là vas au marché, tu verras ton genre là-bas. Celle dont tu as décrit comme ça là, ce n'est pas ton égale oh. Je te le dis oh mon frère
_ Faut parler pour toi Carine. Moi je veux la revoir coûte que coûte
_ Haha mon fils pour ton bien, reste ici. Ne rentres pas dans la cour des grands. Ces riches n'ont aucune pitié pour les gens comme nous. Ils profitent de nous et nous jettent comme des saletés
_ Pourquoi tu affiches ce regard maman ? Tu as déjà vécu ça avec les riches ?
_ Non, ne fais pas attention à ça mon fils. Tout ce que je te conseil, c'est de faire attention à ces gens-là. Ils sont méchants. Parole d'une mère oh, prend ça en compte
Sa mère tapote son épaule et s'en va faire son feu pour préparer le repas du soir. Jordy la regarde et dit à sa sœur
_ C'est comme si elle a vécu ça non ?
_ Moi je ne sais pas oh. Tout ce que je peux te dire, c'est qu'elle n'a pas tort. C'est parce que tu n'as jamais fréquenté les riches que tu parles comme ça. Dans mon école c'est moi seule je sais ce que je vis avec ses gens puisque c'est une école de riche. Tu sais bien que c'est grâce à un concours que je suis allé là-bas donc je sais ce qu'ils sont. L'argent que je gagne et que nous mangeons des fois quand tout va mal, c'est moi seule je sais comment je trouve ça. Donc s'il te plaît fais attention à toi sinon ils vont t'utiliser et tu deviendras une serpillière. C'est parce que je t'aime que je te dis ça oh mon frère. J'ai terminé
_ Hum dit-il songeur
Jordy avait écouté leurs monologues mais tout ce qu'il voulait c'était de revoir cette fille qui n'était rien d'autre que Lucie.
De son côté, après que Lucie ait garé sa voiture dans la maison, elle sort à la hâte et se dirige dans sa chambre après avoir brièvement salué sa mère qui était dans le salon. Elle entre dans sa chambre et se déshabille. Elle jette les habits parterre et cri le nom de Rose. Cette dernière courue rapidement et demande à sa maîtresse ce qu'elle devrait faire.
_ Brûle moi cette robe
Rose ouvre grand les yeux et lui demande
_ Mademoiselle vous en êtes sûr, c'est l'une de vos robes préférées.
_ Je t'ai dit de brûlé la robe et avant de partir tu peux garder le sac et la chaussure
_ Oh mon Dieu c'est vrai ? demande Rose avec des étoiles dans les yeux
_ Soit tu les brûles aussi
_ Non oh je vais garder ça merci mademoiselle, ah qui va brûler ces choses qui ont coûté près de cent mille.
_ Maintenant va me couler mon bain, il faut que je me lave immédiatement. Remplis l'eau de toutes les senteurs qui sont là
_ D'accord mademoiselle
Rose exécute les ordres sans piper mot puis après elle sort de la chambre pour aller brûler la robe. La mère de Lucie la voit dans les escaliers et l'arrête
_ Qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi Lucie criait ton nom. ?
_ Madame c'est mademoiselle Lucie qui m'a demandé de brûlé sa robe
_ Pourquoi ?
_ Elle ne me l'a pas dit madame
_ Ne le fais pas. Cette robe coûte très cher pour que tu la brûle
_ Oui mais madame si je ne le fais pas, elle va parler et vous allez me virer à sa demande
_ Je sais raison pour laquelle tu peux garder la robe. Ça peut t'aller non ?
_ Oui madame
_ Tu peux donc la garder. Je ne vais pas te virer
_ D'accord madame, merci madame
Rose part et la mère de Lucie monte les escaliers énervés pour se rendre dans la chambre de Lucie. Elle a conscience qu'elle l'a un peu trop gâté parce qu'elle était son enfant unique mais Lucie abuse beaucoup en grandissant et il va falloir qu'elle se montre un peu stricte pour qu'elle change avant sa mort.
Lucie sort de la salle de bain et trouve sa mère assise dans son lit. Elle l'approche en souriant mais sa mère l'a stoppe en criant
_ QU'EST-CE QUI NE VA PAS DANS TA TÊTE ?