Ma liaison avec l'Alpha
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Chapitre 4 Chapitre 4

Le soleil s'était à peine levé lorsque Léa descendit les escaliers, encore engourdie par une nuit troublée. La maison semblait déserte, bercée par un calme trompeur qui n'avait rien de paisible. Elle savait que Gabriel était déjà levé - il l'était toujours avant elle, comme s'il cherchait à dominer la journée avant qu'elle ne commence vraiment.

Elle 'e trouva dans son bureau, assis derrière son imposant bureau en acajou, son regard fixé sur un écran rempli de chiffres et de graphiques. La lumière dorée du matin se reflétait sur les piles de dossiers soigneusement empilés, mais elle n'atténuait pas la tension palpable dans la pièce.

« Entre, » dit-il sans lever les yeux, comme s'il avait senti sa présence avant même qu'elle ne frappe à la porte.

Léa hésita un instant avant d'entrer, ses pas résonnant faiblement sur le parquet. Gabriel referma doucement son ordinateur, croisant les bras sur la table en la fixant d'un regard qui la mit immédiatement sur la défensive.

« On va parler de ce qui s'est passé hier soir, » commença-t-il, sa voix basse mais ferme.

Elle haussa un sourcil, feignant l'innocence. « Quoi exactement ? Le gala s'est bien passé, non ? »

« Ne joue pas à ça avec moi, Léa, » répliqua-t-il, son ton se durcissant. « Ton comportement... tes choix... tu te rends compte de ce que tu fais, ou tu cherches délibérément à tester mes limites ? »

Elle sentit un mélange de colère et de honte monter en elle, mais elle refusa de baisser les yeux. « Je n'ai rien fait de mal. Je me suis contentée de discuter, d'être polie. N'est-ce pas ce que tu voulais ? Que je sois ta parfaite protégée ? »

Gabriel se leva brusquement, contournant son bureau pour s'approcher d'elle. Sa haute stature et la tension dans son regard la firent frissonner malgré elle.

« Ce n'est pas une question d'être parfaite, Léa, » dit-il, sa voix devenant plus douce mais tout aussi intense. « C'est une question de savoir à qui faire confiance. Et Thomas Valmont est tout sauf digne de confiance. »

Elle croisa les bras, cherchant à dissimuler son trouble. « Peut-être que tu devrais m'expliquer pourquoi, alors. Pourquoi tout le monde autour de toi semble cacher des secrets ? Pourquoi Camille, par exemple, agit comme si elle savait des choses sur toi que je ne saurais jamais ? »

Gabriel eut un léger tressaillement, un signe qu'elle avait touché un point sensible. Mais au lieu de répondre, il détourna les yeux, se passant une main nerveuse dans les cheveux.

« Il y a des choses que tu ne peux pas comprendre, Léa. Pas encore. »

« Essaie-moi, » murmura-t-elle, un défi dans la voix.

Mais Gabriel resta silencieux, son visage redevenant ce masque impénétrable qu'elle détestait tant.

Elle quitta la pièce, frustrée et déterminée à trouver des réponses par elle-même. Plus tard dans la journée, alors qu'elle errait dans les couloirs de la maison, elle entendit des voix provenant de la bibliothèque. Gabriel et Camille.

Léa ralentit, son cœur battant la chamade. Elle se rapprocha discrètement, se plaçant derrière la porte entrebâillée pour écouter.

« Elle commence à poser des questions, » disait Camille, sa voix basse et teintée d'une inquiétude qu'elle ne tentait pas de dissimuler.

« Je sais, » répondit Gabriel, et pour la première fois, Léa perçut une pointe de vulnérabilité dans sa voix. « Mais je ne peux pas lui dire. Pas maintenant. »

« Si elle découvre la vérité par elle-même, ce sera pire, Gabriel. Tu le sais. »

« Et que veux-tu que je fasse ? Que je lui explique tout d'un coup, en espérant qu'elle ne me déteste pas pour le reste de sa vie ? »

Léa sentit son souffle se bloquer dans sa poitrine. De quoi parlaient-ils ? Quel secret Gabriel pouvait-il bien cacher, et en quoi cela la concernait-il ?

Elle fit un pas en arrière, son esprit tourbillonnant de questions. Mais elle savait une chose : si Gabriel ne voulait pas lui dire la vérité, elle la découvrirait autrement. Et Camille semblait être la clé.

Le lendemain, elle chercha délibérément à se rapprocher de l'assistante. Camille semblait surprise par son approche, mais elle joua le jeu, l'invitant même à déjeuner dans un petit café à quelques rues de la maison.

« Alors, tu voulais me parler de quelque chose ? » demanda Camille, sirotant son café avec un sourire qui semblait à la fois amical et calculateur.

« Pas vraiment, » mentit Léa, feignant la légèreté. « Je pensais simplement qu'on pourrait mieux se connaître. Après tout, tu travailles beaucoup avec Gabriel. »

Camille hocha la tête, son regard scrutant Léa avec une curiosité mal dissimulée. « C'est vrai. Gabriel et moi avons une... relation de longue date. »

Léa sentit une pointe de jalousie qu'elle tenta de repousser. « Tu sembles bien le connaître. »

« Oh, je le connais très bien, » répondit Camille, son sourire s'élargissant légèrement. « Mais toi aussi, non ? »

Léa haussa les épaules, décidant de ne pas répondre directement. Elle savait qu'elle devait jouer la carte de la patience, mais chaque mot de Camille ne faisait qu'attiser sa frustration.

Lorsque le déjeuner se termina, Léa avait l'impression d'avoir plus de questions que de réponses. Camille était une énigme, tout comme Gabriel. Mais elle ne comptait pas abandonner.

Ce soir-là, alors qu'elle rangeait quelques affaires dans sa chambre, elle entendit frapper doucement à la porte. Elle se retourna pour voir Gabriel entrer, une expression indéchiffrable sur le visage.

« Je voulais te parler, » dit-il, fermant la porte derrière lui.

Elle posa ce qu'elle tenait, croisant les bras. « À propos de quoi ? »

Il s'avança, hésitant légèrement, comme s'il pesait ses mots. Puis, à sa grande surprise, il sortit un petit écrin de sa poche et le lui tendit.

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-elle, déconcertée.

« Ouvre-le, » répondit-il simplement.

Elle prit l'écrin, l'ouvrant lentement. À l'intérieur se trouvait un pendentif délicat en forme de clé, incrusté de petites pierres scintillantes.

« C'est... magnifique, » murmura-t-elle, émue malgré elle.

« Ce n'est pas juste un bijou, » dit Gabriel, son ton sérieux. « C'est une clé... pour toi. Une clé pour que tu comprennes certaines choses. Mais pas tout de suite. Quand tu seras prête. »

Léa leva les yeux vers lui, cherchant des réponses dans son regard. Mais tout ce qu'elle y trouva, c'était un mélange de tendresse et de douleur qui la troubla profondément.

« Pourquoi me donner ça maintenant ? » demanda-t-elle, sa voix presque un murmure.

Gabriel esquissa un sourire triste. « Parce que je ne veux pas que tu te sentes perdue, même si parfois, je ne peux pas tout te dire. »

Il se pencha légèrement, déposant un baiser léger sur son front avant de quitter la pièce, la laissant seule avec ses pensées et ce mystérieux pendentif.

Léa resta là, serrant l'écrin dans ses mains, son cœur lourd de questions sans réponses. Mais une chose était certaine : elle n'était plus seulement la protégée de Gabriel. Elle était au centre d'un mystère bien plus grand qu'elle n'aurait jamais pu imaginer.

            
            

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