Chapitre 7 Au cœur du plaisir 7

LE POINT DE VUE DE GABRIEL

C'était un samedi matin lumineux, je me suis réveillé doucement, les rayons de soleil filtrant à travers les rideaux. J'étais invité à un mariage un peu particulier : celui d'un neveu d'un associé de l'entreprise de mon père, nommée "Elster compagnie". Bien que je ne connaissais pas vraiment les mariés , je savais que l'occasion serait remplie de rencontres et de moments intéressants.

Je me levai , étirant mes bras, et je me dirigeai vers la salle de bain. Alors que j'ouvrait l'eau de la douche, ma sœur Clara entra dans la chambre, un sourire taquin aux lèvres.

"Ah, t'es réveillé ! T'as déjà réfléchi à quoi mettre ? Ce mariage, c'est l'occasion de faire bonne impression, tu sais !"

J'ai roulé des yeux en souriant. "Oui, oui, Clara. Je vais m'habiller correctement, je te le promets."

Après ma douche, je revins dans la chambre, et Clara m'attendait déjà, fouillant dans mon armoire. Elle en sortit deux costumes, un bleu marine et un gris anthracite, les yeux pétillants d'excitation.

"Alors, monsieur l'homme d'affaires, tu préfères quoi ? Bleu marine, classique et élégant, ou gris anthracite, un peu plus... mystérieux ?"

Je ris, amusé par la description de Clara . "Mmh... j'hésite. Le bleu marine, peut-être ?"

Clara hocha la tête. "Bonne idée, le bleu, c'est toujours chic. Et pour les accessoires, tu vas en mettre, j'espère ? J'ai même pensé aux montres."

Elle posa sur le lit deux montres : une montre en acier élégante et une montre en cuir marron, un peu plus décontractée. Je les observait un instant, avec un air pensif.

"Laquelle tu choisirais, toi ?" demandai-je

Clara se frotta le menton, faussement sérieuse. "Écoute, si tu veux impressionner l'associé de ton entreprise, l'acier, c'est ce qu'il te faut. Ça fait pro, et un peu raffiné aussi."

J'ai souris, prenant la montre en acier et l'enfilant au poignet. "Bon, j'imagine que tu as raison. Et une cravate ?"

Clara sortit une cravate bleu foncé avec de légers motifs argentés. "Avec ton costume bleu, ça, c'est parfait. C'est subtil, mais ça attire l'attention."

J'ai attaché la cravate autour de mon cou, ajustant le nœud. "Merci, Clara. Sans toi, je serais sûrement parti habillé n'importe comment !"

Elle éclata de rire. "T'inquiète, c'est pour ça que je suis là ! Profite bien du mariage et représente-nous bien, Gabriel ."

Un sourire s'échappa chaleureusement, touché par son aide et son enthousiasme. Fin prêt, je me dirigeai vers la porte, faisant un signe de la main avant de partir.

J'ai refermé la porte de ma chambre et descendis les escaliers, le cœur un peu nerveux et excité. C'était le jour du mariage d'une personne que je ne connaissais pas vraiment - un neuve, éloigné de la famille, semble-t-il. Mais l'idée d'assister à une célébration m'enthousiasmait, avec l'envie d'enfin découvrir les mariés et plonger dans l'ambiance festive.

En bas des escaliers, mes parents m'attendaient, impeccablement habillés. Ma mère ajusta sa propre robe avant de se tourner vers moi, un sourire en coin.

"Ah, te voilà enfin, Gabriel ! On commençait à se dire que tu allais changer d'avis !" lança-t-elle avec un clin d'œil.

"Jamais ! Vous m'avez bien dit qu'il y aurait plein de choses à manger et peut-être une jolie ambiance, alors comment pourrais-je rater ça ?" répondi-je en souriant.

Mon père, tout en ajustant le col de sa veste, me tapota l'épaule. "Allez, espérons que tu profites bien. Et qui sait, peut-être que tu trouveras quelqu'un avec qui danser ce soir ?"

Je levai les yeux au ciel. "Oui, oui, papa. On verra... Je suis surtout impatient de voir les mariés. C'est toujours étrange de fêter quelqu'un qu'on connaît à peine."

Ma mère glissa un regard taquin. "Eh bien, Gabriel, si tu te dépêchais de te trouver quelqu'un, on n'aurait pas besoin de se déplacer pour des mariages d'inconnus. On pourrait fêter le tien !"

Je secouai la tête en riant, un peu gêné. "Maman ! Ce n'est pas si facile, et puis... rien ne presse, non ? Je suis bien comme je suis."

"Oui, mais nous, on aimerait bien te voir heureux et accompagné !" répondit-elle en souriant tendrement.

Mon père intervint en riant. "Bon, bon, on ne va pas lui mettre trop de pression. Ce qui compte, c'est qu'on passe un bon moment aujourd'hui. Et qui sait, Gabriel, peut-être qu'on te surprendra à danser avec quelqu'un ?"

J'ai à nouveau roulé des yeux mais en souriant . "Si vous insistez tant... on verra bien ! Mais aujourd'hui, profitons du mariage et des festivités."

Alors qu'on montait dans la voiture, j'ai sentis cette pointe d'excitation revenir. Peut-être que ce mariage serait une journée pleine de surprises, et qui sait, peut-être même de nouvelles rencontres.