Chapitre 2 Son calvaire

Je retourne ma tête vers la fenêtre, génial, maintenant tous le monde sait mais je m'en fou, tous ce que je veux c'est réussir mes études et ne plus jamais les voir. J'étais dans mes pensées quand quelqu'un s'assoit a côté de moi, qui ose ? Je me retourne et vois Mason qui me regarde avec un grand sourire.

• Garçon : Eu Mason vient plutôt là...

• Garçon : Oui cette place est toujours réservé...

• Fille : Mon dieu Mason tu es devenu fou ? Ne t'assoit pas là !

• Moi : Cette place est déjà prise, bouge.

• Mason : Non.

• Garçon : Mason c'est vraiment pas une bonne idée...

• Fille : Tu devrais changer de place... vraiment...

• Moi : Pardon ?

• Mason : J'ai dit non, je veux rester là.

• Moi : Tu veut que je te fasse bouger de force ?

• Garçon : Arrête tes connerie Mason et bouge !

• Professeur : Bonjour les enfants... qu'est ce que c'est que ce brouhaha... ?

• Moi : Madame.

Je montre Mason du doigt et les yeux de la professeur s'agrandisse.

• Professeur : Mason, ta place n'est pas ici.

• Mason : Mais madame, vous aviez dit qu'on pouvait changer de place...

• Professeur : Oui c'est vrai mais... plus maintenant.

• Mason : Pourquoi ?

• Professeur : Tu vas obéir et te déplacer, c'est tous !

• Mason : C'est pas juste ! Pourquoi personne peut se mettre a cette place ?

• Professeur : Je fais ça pour ta sécurité, maintenant déplace toi.

• Mason : D'accord c'est bon !

• Fille : On te l'avais dit.

Mason se déplaça, je lança un regard de remerciement a la professeur et le cours commença, a la fin de la journée, la professeur voulais me parler alors je resta un peu a la fin du cours.

• Professeur : Tu n'a pas bien cacher ta blessure au bras...

• Moi : Je sais, c'est pour ça que je vous ai appeler madame.

• Professeur : Je te le repropose, je peux appeler les service a l'enfance et te garder avec moi.

• Moi : Non je ne voudrais pas vous déranger, vous et votre famille.

• Professeur : Tu sais très bien que tu ne nous dérangeras jamais, surtout Liam, il adorerais t'avoir pour fille.

Liam est le mari de la professeur, et c'est aussi l'infirmier de l'école.

• Moi : Et j'aimerais beaucoup l'avoir pour père mais ne vous en faites pas, vous faites déjà beaucoup pour moi et j'en suis très reconnaissante.

• Professeur : Tu sais qu'on seras toujours là donc si un jour tu change d'avis, viens nous voir d'accord ?

• Moi : Oui promis.

• Professeur : Tu veux que je te dépose ?

• Moi : Non ça ira madame, ça vous ferais faire un grand détour, je vais prendre le bus.

• Professeur : Très bien, sois prudente surtout.

• Moi : Oui merci, a demain madame.

• Professeur : A demain Mya.

Je sortit de l'école et me dirigea vers l'arrêt de bus, le prochain bus est dans 10minutes donc je m'assois et attend quand une voiture s'arrête devant moi, la vitre arrière se baisse et la tête de Mason apparaît, mais c'est pas possible ! Il me suis ou quoi ?!

• Mason : On te ramène si tu veut.

• Moi : Non merci, mon bus va bientôt arriver.

• Mason : Allez viens, il fait noir et froid, tu ne vas pas attendre ici.

• Moi : Si et c'est ce que je fait tous les jours, aujourd'hui n'est pas une exception.

• Mason : Bien !

Il partit et quelques minutes plus tard le bus arriva. Une fois a la maison, je monte vite dans ma chambre pour éviter de les croiser, je fait mes devoirs quand j'entends frapper a la porte.

• ???: Mademoiselle, le repas va être servit.

• Moi : D'accord j'arrive merci.

Je descend et m'installe a table, comme d'habitude, je suis seule, je mange donc en même temps que de faire mes exercice de mathématique quand je reçois un coup sur la tête.

• Servante : Monsieur ! Calmez vous s'il vous plaît !

• Père : Toi aussi t'en veux une ?!

• Moi : Ça va ne t'en fais pas.

• Père : Tu m'a déranger avec mes filles a monter aussi vite l'escalier ! Tu te rend compte du bruit que tu fais !

• Moi : Ça ne fait aucun bruit, je suis monter comme tous les jours.

• Père : Non ! Aujourd'hui tu as été plus bruyante !

Il poussa mon assiette par terre, enleva sa ceinture, plaça mes mains sur la table et commença a frapper, j'ai tellement l'habitude que je ne crie plus, c'est surtout que quand je criais, il me donnais des coups en plus pour le bruit que je faisait. Au bout d'une vingtaine de coups ou même plus il s'arrêta, il remit sa ceinture et s'en alla sans rien dire. Une fois qu'il a disparu la servante et le personnelle qui était présent se précipita vers moi.

• Servante 1 : Chef rapportez de la glace !

• Chef : Oui !

• Servante 1 : Il faut des serviettes ! Rapportez des serviettes ça saigne beaucoup !

• Moi : Ne vous affolez pas ça va, occupez vous plutôt de mon livre de mathématiques, il est tâcher.

• Servante 2 : Mais mademoiselle, vos mains... !

• Moi : Ne vous en faites pas pour moi, essayer juste de nettoyer au maximum mon livre, je vous en serait reconnaissante.

• Servante 1 : Très bien nous allons faire notre possible mademoiselle.

• Moi : Merci beaucoup.

• Chef : La glace !

• Moi : Merci chef.

• Chef : Je vous en prie...

• Moi : Et je suis désolée, votre bon repas a finit par terre.

• Chef : Ne vous en faites pas pour ça, vous voulez que je vous resserve ?

• Moi : Non ne vous embêtez pas, je n'ai plus très faim de toute façon. Ah je vais vous aider pour nettoyer.

• Servante 3 : Non ne touchez pas mademoiselle !

• Moi : Ne vous en faites pas, c'est a cause de moi après tous, vous n'avez pas a nettoyer mes bêtises.

• Servante 1 : Mademoiselle...

• Moi : Je vous dis que ça va, ne vous occupez pas de ça.

Elles me regardèrent le visage triste et repris leurs travail, je nettoie et monte dans ma chambre pour me poser la glace et me laver les mains. Une fois que j'ai bien laver, je met de la pommade, me prépare et va dormir. Le lendemain matin, les coups ne sont toujours pas partit, je met donc des bandages, ça ne va pas être très discret mais je n'y peux rien, je n'ai pas de gants et c'est l'été, ça sembleras encore plus suspect. Je me prépare et pars a l'arrêt de bus en saluant le personnelle que je croise, ils me demande tous si mes mains vont mieux, je leurs répond que bien sûr que oui, ils sont tous si gentils avec moi, si un jour je peux les remercier, je le ferais avec grand plaisir. En faite je n'appelle pas les services sociaux parce que si mon père ne passe plus ces nerfs sur moi, il les passeras sur le personnel et je ne veux pas qu'il leurs arrivent quoi que ce soit. Une fois a l'école je me dirige vers ma salle sans faire attention aux remarques concernant mes bandages, j'allais rentrer dans le bâtiment quand un groupe me barra le chemin

            
            

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