Chapitre 2 Chapitre 2

Iris; Un pied dans le vide, Iris voyait sa vie défiler devant ses yeux, de sa plus tendre enfance à l'heure d'aujourd'hui. C'était maintenant, elle franchissait le pas, s'en était finit de toutes ces années à souffrir. Pour la première fois de sa vie, elle était heureuse, heureuse de trouver la liberté, au bout de 22 années. Or, l'impact qu'elle attendait ne vint jamais, non, à la place de s'écraser face contre sol, elle s'était cogné le dos contre quelqu'un. Quelqu'un qui était venu pour elle.

-Enzo je t'ai dis de dégager.

Pas de réponses, à la place une respiration saccadée, Iris baissa la tête, ce n'était pas les bras de Enzo qui l'entouraient, ceux-ci étaient bien plus musclés, et les mains étaient bien plus veineuses. Avec horreur elle essaya de se dégager de l'emprise de cet inconnu qui lui avait sauvé la vie. Que voulait t'il d'elle maintenant? Une compensation? Vu toutes les horreurs qu'elle a subit, une de plus de l'étonnerais plus.

-Lâches moi enfoiré!

-Que de vulgarités, jeune fille ne vous avons donc jamais appris la politesse?

-Et vous on vous a appris à vous mêler de vos oignons?

-Remerciez moi, vous seriez morte si je n'étais pas intervenu.

Iris, réussis enfin à se dégager de l'emprise, mais pour un court instant seulement, elle se retrouve face à l'inconnu. En levant la tête elle tombe sur deux yeux bleus azures, des yeux comme elle n'en a jamais vu auparavant. Hypnotisée elle parla sur un volume bien plus bas que quelques minutes plus tôt. -Mais je n'avais pas envie d'être sauvée. Le trop plein d'émotions de cette soirée avait eu raison d'Iris, en un instant, elle était inconsciente, dans les bras d'un parfait inconnu qui lui avait sauvé la vie.

---------------------------------------------Arthur;

Comme à son habitude, Arthur marchait dans les rues de sa ville, dévorant des yeux tout ce qu'il voyait, et tout particulièrement les femmes. C'était son penchant à lui. Leurs odeurs l'alléchait. Une force indescriptible le poussa à monter au sommet d'un immeuble, il était délabré et sentait le rat. Son ouïe particulièrement développée entendit des pleurs, ceux d'une femme. Elle était là au bord du gouffre. D'habitude, le sort des étrangers est totalement insignifiant aux yeux de Arthur, mais pas celui de cette fille. Il ne l'avait jamais vu, mais il devait la sauver.

Alors, aussi délicat qu'il puisse l'être, il encercla la jeune inconnue dans ses bras, la plaquant contre son torse, l'évitant de commettre le pêché ultime.

-Enzo je t'ai dis de dégager.

Sa respiration se saccada aussi tôt qu'il entendis la voix sublime de celle à qui il avait sauvé la vie.

-Lâches moi enfoiré!

-Que de vulgarités, jeune fille ne vous avons donc jamais appris la politesse?

-Et vous on vous a appris à vous mêler de vos oignons?

-Remerciez moi, vous seriez morte si je n'étais pas intervenu.

La jeune femme se retrouva maintenant de face, contre le torse d'Arthur. Puis, dans un murmure à peine audible, elle prononça une phrase qui en était trop pour lui.

-Mais je n'avais pas envie d'être sauvée.

Son instinct de chasseur avait repris le dessus sur lui, elle tomba dans les pommes.

            
            

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