Chapitre 8 Julian.

Elle a décider de me rendre dingue putain ! Sérieusement ! Tony ?! Elle est complétement à l'ouest ou quoi ?! Et lui a quoi il joue ? Je vais pas tarder à le savoir. Je retourne à la piscine retrouvé l'intéresser. Je lui ai demander de m'attendre là, quand il me voit arriver il se marre.

- Y a de l'eau dans le gaz ont dirait !

- La ferme mec ! Tu as ce que je t'ai demander ?

- Ouais.

Il me tend une boîte noir contenant un collier en argent avec une étoile en diamant comme pendentif. C'est mon cadeau d'anniversaire pour la chieuse. Quand je l'ai vu à la boutique j'ai tout de suite pensé à elle.

- Le bijoutier la mis sur ton compte. Ca doit valoir une blinde !

Je ne répond rien car s'il savait la valeur de ce collier il dirait que je suis fou.

- Tu sors avec Eléa ce soir ?

- Ouais.

- Pourquoi ?

- Pourquoi pas ? Je tente ma chance mec. Si je l'intéresse tant mieux, sinon y en a d'autres qui sont partante.

- Tu veux une relation sérieuse avec elle ? Ne puis-je m'empêcher de lui demander.

- Haha. Bien sûr que non ! Je ne suis pas prêt à me poser. Mais ne t'inquiète pas je compte bien le lui préciser avant quoi que se soit. Et comme d'habitude tu auras droit de t'amuser avec elle aussi.

Je me contente de hocher la tête en guise de réponse. Je ne sais pas pourquoi mais ça m'énerve qu'il parle d'elle comme ci il s'agissez de n'importe quelle autre fille ! La chieuse est unique ! Ce n'est pas une fille comme celle qu'on se partage d'habitude ! Je sais que si moi je cède avec elle, il est hors de question qu'il pose ses mains sur elle. Mais je n'en dirai rien il serait capable de croire que je souhaite me marier avec Eléa. Pas du tout ! Mais je ne veux pas non plus la partagé. D'ailleurs c'est une petite menteuse en plus d'être une chieuse. Elle m'a dit haut et fort qu'il lui avait dit qu'il ne l'a partagerai pas, qu'elle été l'unique pour lui. Tu parles ! Elle a dit sa rien que pour m'énerver ! Et elle a réussi cette peste.

- Je vais lui donner son cadeau et après on va rendre une petite visite à Dwayne, j'ai envoyer Hugo et ses hommes aller le chercher.

- Ça marche. Je t'attend dans la bagnole.

Je remonte donc en direction de sa chambre. Je frappe à sa porte.

- Entré Dit-elle.

J'ouvre, passe la porte et referme derrière moi. Je m'approche dans la pièce, la chieuse est assise sur son lit, quand elle me voit elle se lève et me regarde en fronçant les sourcils.

- Oui ?

- J'ai quelques chose pour toi.

Je lui tend la boîte de la bijouterie, et attend qu'elle la prenne. Mais elle ne bouge pas elle me regarde sans comprendre.

- Hier j'ai été pris de court, je n'avais pas de cadeau. Je t'en ai donc acheter un aujourd'hui. Tiens. Prends le.

La chieuse hésite puis prends la boîte, elle l'ouvre, en découvrant le collier elle ouvre la bouche de surprise et à les yeux aussi ronds qu'une soucoupe.

- Julian.. il ne fallait pas.. c'est.. c'est beaucoup trop !

- Dès que je l'ai vu j'ai penser à toi. Il te plaît ?

- Il est magnifique ! Pourquoi il t'a fais penser à moi ?

- Tu sais pourquoi je te surnomme precioza ? Elle secoue la tête. Cela signifie précieuse en italien, car à mes yeux tu es quelqu'un de précieux. Tout comme le diamant qui est une pierre précieuse. Tu es également unique comme les étoiles, chaque étoile est unique il n'y en a pas deux pareil. Tu es aussi pure et belle que ce collier. C'est pourquoi j'ai penser à toi dès que je l'ai vu.

La chieuse ne répond rien, je vois ses yeux briller comme si elle été a deux doigts de pleurer.

- Tu veux que je te le mette ? Elle hoche la tête. Tourne toi, s'il te plaît.

Elle me tend le collier et s'exécute. Elle réuni ses cheveux sur son épaule droite. Je glisse le collier sur son coup et lui accroche, je me penche et lui dépose un baiser sur son épaule gauche. Le parfum de ses cheveux inonde mes narines et je me recule vivement, refusant ces détails intimes qui percent déjà mes défenses. Vanille, noix de coco. Je ne fais normalement jamais attention à ces détails jamais ! Cette fille est en train de percer ma carapace.

- On se voit plus tard.

Sur ces mots je quitte la pièce, je vais dehors rejoindre Tony. Il m'attend adosser à ma voiture. Arriver à sa hauteur je lui jette les clés.

- Tu conduis. En route !

Nous montons à bord du SUV et prenons la route en direction du QG. Notre quartier général est un immense immeuble composée de 3 étages et d'un sous-sol. Le rez-de-chaussée est un restaurant, le 1er étage c'est un club de strip-tease, le 2ème étages c'est notre espace à mes hommes et à moi, le 3ème étage c'est une maison close. Le sous-sol c'est la où on amène les mecs qui font des conneries soit dans l'immeuble soit par rapport à mes affaires et qu'on leur règle leur compte. C'est d'ailleurs là que j'ai demander à Hugo de mettre Dwayne. Hugo c'est mon homme de main, un des rares à qui je confierai ma vie. C'est aussi lui qui nous aide Tony et moi à buter des mecs et à casser des jambes. Nous arrivons au QG , nous montons au 2ème rejoindre Hugo. Quand nous pénétrons dans mon bureau Hugo nous y attend, il nous salut d'un mouvement de la tête. Je prends place derrière mon bureau, Tony et Hugo sur la banquette. Je regarde les caméras de surveillance, 3ème étage pour le moment t pas grand monde c'est surtout le soir que tout les débauché vienne se soulager, 1er étage Une fille danse sur l'une des scènes et le directeur est assis pour la regarder. Elle doit passer une audition. Je la regarde. Jolie, jeune, belle, avec de beaux nichons et un cul rebondi. Mais elle a besoin d'améliorer ses mouvements de danse. Rez-de-chaussée le restaurant se rempli tout doucement. Et enfin, le sous-sol , Dwayne est la inconscient, allongé par terre les mains attacher dans le dos.

- As-tu récupéré le sac ? Demandé je à Hugo.

- Oui, monsieur.

Le corps de Dwayne remue légèrement. Il se réveille. Je le regarde cligner lentement des paupières et tourner un peu la tête, les yeux vers le plafond. Un instant plus tard, il se lève d'un bond. Je souris. Il sait où il est, et pourquoi il est là.

- Dois-je descendre ? s'enquiert Hugo.

J'ai failli l'oublier, celui-là.

- Non. Laisse-lui une minute pour réfléchir à la situation. Parce que ce soir, Dwayne va recevoir une sacrée leçon. Je me mets debout. Hugo suit. J'ouvre la fermeture éclair du sac marin que mes hommes ont récupéré et je fais un inventaire approximatif de son contenu.

- Tout est là ? demandé-je à Hugo sans le regarder.

- On dirait bien.

Je passe les doigts dans l'emballage fendu de l'une des briques.

- Trafiqué.

- Il a sans doute pris quelques rails, mais on l'a pincé quand il la refourguait.

C'est ainsi que nous avons découvert que c'était Dwayne qui avait volé le sac. Il a essayé de revendre ma coke à l'un de mes propres hommes. Quel abruti.

Mais la petite incartade de Dwayne est une bonne leçon pour moi aussi. Ça me rappelle que ce n'est pas parce que les gens ont peur de moi qu'ils évitent de mettre leurs doigts poisseux sur mes affaires.

Ce soir, je vais faire un exemple. Rappeler à tout le monde ce qui se passe quand on devient assez gourmand pour voler Julian Moniretti.

Je ferme le sac et je regarde à nouveau l'écran.

- Allons-y.

Hugo et Tony me suivent dans l'ascenseur et nous descendons au rez-de-chaussée. Les portes s'ouvrent en coulissant et nous entrons dans la pièce presque vide. Hugo, Tony et moi nous dirigeons vers la porte donnant sur l'escalier, où deux hommes montent la garde. Ils l'ouvrent à notre approche et ils me suivent en bas. Si le rez-de-chaussée est luxueux, le sous-sol est rudimentaire... ce n'est pas un endroit où l'on a envie d'être. Mes pas résonnent sur les murs et le garde qui se tient à l'extérieur de la porte se redresse.

- Ouvre. Il s'exécute.

Dwayne se tourne vers nous et pâli.

J'entre, Hugo sur mes talons. Il referme la porte. Dwayne pleure sans cesse, il parle tellement vite que je ne peux pas le comprendre.

- Ferme ta putain de gueule, lâche Hugo en se plaçant derrière l'homme agenouillé. Il colle le canon d'un pistolet sur le crâne de Dwayne. Aussitôt, ce dernier se tait, mais il continue à renifler comme un con.

- Dwayne, ne fais pas ta chochotte, dis-je, adossé contre le mur.

- Je n'ai rien fait. J'étais juste... j'ai trouvé... je suis tombé sur...

Hugo marmonne quelque chose et le frappe sur le côté de la tête. Ce n'est pas un coup très dur, mais Dwayne se tait.

- Tu es tombé par hasard sur un sac de sport rempli de coke ?

- Oui... oui, monsieur.

- Et puis quoi ?

- Je... j'allais le ramener.

- Est-ce que j'ai l'air d'un con ?

- S'il vous plaît, ne me faites pas de mal ! S'il vous plaît. J'ai commis une erreur. J'ai...

- S'il vous plaît, ne me faites pas de mal ! Répétais je en imitant sa voix. Espèce de lâche de mes deux.

Dwayne secoue la tête.

- Tout est là. J'allais le rendre.

- Ah bon ? Après avoir prévu une vente?

Il prend une profonde inspiration en comprenant que je suis au courant. Je m'approche de lui.

- J'ai des yeux et des oreilles partout, tu comprends, imbécile ?

- Oui, monsieur. Pitié, je ne recommencerai pas.

- Je devrais te laisser partir sans conséquence ?

Il déglutit avant d'expirer. Il sait que je ne le ferai pas.

- C'est que... je suis désolé.

Il baisse la tête, essuyant son nez sur son épaule.

- Ce ne serait pas bon pour les affaires, dis-je.

Je hausse les épaules tandis que Dwayne commence à bafouiller des inepties. Je prends conscience qu'il est sans doute défoncé.

Je me tourne vers Dwayne et j'ordonne : - Lève-toi.

Il s'exécute.

Quand j'adresse un signe de tête à mon homme de main, il arme le pistolet. Il sursaute.

Ses yeux injectés de sang glissent vers le sol.

- Ici, Dwayne. Concentre-toi, là.

Je tire sur ses cheveux gras jusqu'à ce qu'il me regarde.

- Qui t'a mis en contact avec l'acheteur?

Rien. Rien que de la peur.

- Laisse-moi t'aider. C'était mon putain de cousin ?

Il n'a pas à répondre. Je vois la vérité dans ses yeux. Je le libère et il tombe en arrière. Je fais signe à Hugo de me donner l'arme. Je le pointe sur Dwayne et je tire sans aucune hésitation, une balle en pleine tête. Dwayne s'écroule. Je redonne le flingue à Hugo. Je regarde ma montre dix-huit heure. Faut je me bouge ce soir j'ai rendez-vous avec mon oncle. J'en étais sûr que mon cousin été derrière tout sa. Il a les boules que son père (mon oncle) m'ai refiler son bisness. Il est prêt à tout pour me faire tomber. J'en ai déjà parler à mon oncle mais il ne veut rien entendre pour lui Giulio n'ai pas capable de faire sa, après tout la famille c'est sacrée.

Enfin, ce soir il veut me voir, sûrement pour me parler de sa dernière lubie. Me marier. C'est pas que je ne compte pas me marier, mais j'aimerais pouvoir choisir la femme qui partagera ma vie. Bref, faut je me bouge.

Je quitte le sous-sol en compagnie de Tony, et je laisse Hugo et ses sbires nettoyer ce bordel.

Il est vingt heure quand je rejoint mon oncle au restaurant.

- Bonjour mon oncle.

- Julian.

Nous nous saluons d'une accolade et prenons place autour de la table.

- Comment vont les affaires mon neveu ?

- Très bien.

- Vraiment ? J'ai entendu dire qu'il y avait eu un problème.

- Le problème en question est déjà réglé.

- Bien, je te fais confiance pour sa. Enfin, si je t'ai demander de venir ce n'est pas pour discuter bisness. J'organise dans deux semaines un bal de charité et j'aimerais que tu viennes.

- Un bal de charité ? Pour quel occasion ?

- Tous les bénéfices récolter seront reverser aux orphelins de l'église saint-thomas.

Je reconnais bien là mon oncle, un criminel certes mais un criminel au grand cœur, dès qu'il le peut il aide les plus démuni.

- Bien, je serai là.

- Parfait ! Comme cela je pourrais te présenter Ophélia, elle ferait une superbe épouse.

Nous y voilà.

- Mon oncle... je souffle.

- Je sais, je sais ! Je ne te force pas la main, mais accepte de la rencontrer. Je ne te demande que cela.

- D'accord. Puis-je venir avec des amis ?

- Bien sûr. Plus on est plus on récoltera d'argent. Oh et ce sera un bal masqué.

Je hoche la tête et nous entamons notre dîner. Par amis je me cache bien de lui dire que je viendrai avec Eléa. Il poserait bien trop de questions. J'espère qu'elle acceptera de venir avec moi. Je compte bien tout faire pour qu'elle finisse dans mon lit après cette soirée.