Je n'arrête pas de penser à ce qu'il a laisser sous entendre. Une relation entre lui et moi. Je ne sais pas si je dois être heureuse ou non. Mon cœur en ai ravi, qui ne serait pas heureuse de plaire à un homme aussi beau que Julian ? Mais ma raison me dit que c'est l'ennemi et que je ne dois pas céder. Tu parles ! Plus facile à dire qu'à faire ! Quand tu as un dieu grec sous les yeux et qu'en plus il laisse entendre qu'il ne serait pas contre une relation plus intime. Je n'ai pas arrêter de le mater de toute la soirée, bien sûr j'ai fais celle qui l'ignorer complètement mais j'en ai pas perdu une miette. Ca façon de boire, de manger, de parler, de rire et de sourire, mon dieu ce sourire. Hum un régale pour les yeux, j'ai d'ailleurs remarquer qu'il a une jolie petite fossette sur la joue gauche quand il sourit. J'ai remarquer les veines saillante de ses bras quand il contracte ses muscles. Qui y a-t-il de plus sexy ? Pourquoi je vous raconte tout sa ? Je déraille complètement. Enfin, je suis pompette plutôt, forcément avec toute ces coupes de champagne que je me suis avalée je suis plus trop fraîche !
Je suis sur la piste de danse du club avec Luna, elle m'a entraîner à sa suite pour je cite « remuer du popotin » donc nous sommes en ce moment même entrain de nous déhancher comme deux tarés. Je l'aime bien Luna, elle est drôle, gentille et attachante. Elle est belle, elle est petite comme moi, les cheveux long et brun, et les yeux bleu turquoise. Elle m'a un peu parler d'elle, enfin plutôt de sa relation avec son mari Esteban. Leurs parents étant meilleurs amis ils se connaissent depuis toujours, ils ont grandit ensemble, et son donc naturellement tomber amoureux. Elle dit que c'était leur destinée, que c'était écrit quelques part. Elle m'a demandé si je savais ce que faisais Julian dans la vie. Je lui ai répondu que non mais que je sais que ce n'est pas une personne recommandable. Elle m'a alors répondu qu'Esteban étui travaille ensemble et que si j'accorder une chance à Julian je serais heureuse autant qu'elle l'ai avec son mari. Je n'ai pas voulu lui demander dans quoi ils travaillaient, je pense que c'est à Julian de me le dire, enfin, s'il le souhaite. Donc nous en sommes là, à remuer des fesses sur la piste. Je me déhanché tout en regardant en direction de notre table, Julian ne me lâche pas des yeux, je fais de même. Je remue les hanches de gauche à droite, en levant les bras au ciel, tout mon corps oscille de gauche à droite, dans une danse que j'espère sexy, mais avec l'alcool ingurgité je ne suis pas sûr que se soit le cas. Je ferme les yeux quelques instants et me laisse aller au son de la musique.
Quand j'ouvre les yeux de nouveau, je manque de défaillir en voyant que deux blondasses ont rejoint la table. L'une d'elle se positionne à côté d'Esteban, la deuxième aux côtés de Julian. Celle à côté d'Esteban lui chuchote quelques chose à l'oreille, et lui montre son alliance, aussitôt fait, aussitôt elle s'éloigne de lui pour aller se caler à côté de Julian également. Je décide de continuer à danser en faisant comme ci ça ne m'énerver pas. Sauf qu'en réalité de boue ! J'ai juste envie de leur faire bouffer la table à ces pétasses ! Deux minutes plus tard Luna me dit qu'elle va retourner à notre table histoire je cite « de marquer mon territoire », elle me montre d'un signe de tête la table. Effectivement une troisième nana est arrivée et celle-ci a l'air de trouver Esteban à son goût. Les deux blondasses sont quant à elle très occupée. L'une à une main dans les cheveux de Julian et lui caresse le torse, l'autre à une main carrément sur sa braguette et l'autre sois sa chemise. Et lui ? Eh bien...il me fixe ! Sérieux ?! Il veut jouer ou quoi ?
- Tu viens avec moi ? Me demande Luna.
- Non, je vais aller me prendre un verre d'eau au bar et danser encore un peu.
Elle hoche la tête et part en direction de son mari. Arriver à la table ni une ni deux elle monte a califourchon sur son homme et lui roule une pelle du tonnerre. La nana qui voulait tenter sa chance s'en va sans attendre son reste. Je jette un œil à Julian, il a le nez enfoui dans les cheveux de la pite qui a sa main sur sa braguette et semble lui chuchoter des trucs. Furieuse, je me détourne afin de rejoindre le bar.
Arriver à celui-ci je commande un verre d'eau au barman. Une fois mon verre en main je Le vide à moitié.
- Hello girl.¹ me dit une voix à côté de moi. Je me tourne vers celle-ci. C'est un homme plutôt beau garçon, au grand sourire et aux yeux vert.
- Je suis désolée, je suis française. Je ne parle pas anglais.
- Oh ! Salut, tu es en vacances ici ?
- On peut dire sa.
- Je m'appelle Paul. Dit-il tout sourire.
- Eléa. Enchantée.
- Moi de même. Tu es seule ?
- Non, je suis avec un groupe d'ami. Lui dis-je. J'arrange la vérité, ont sait jamais c'est peut-être un taré.
- Non, je voulais dire. Est-ce que tu as un copain ? ricane t-il.
- Oh ! Non, non. Je suis célibataire.
- Cool ! Ça te dit d'aller danser ?
Je jette un œil en direction des autres, je vois Julian qui me fixe et il a pas l'air content du tout. Oh, tien donc, monsieur est contre le fait qu'un autre homme s'intéresse à moi. Bien, c'est toi qui a commencer avec tes blondasses mon coco.
- Oui pourquoi pas. Lui souris-je.
Je prends Paul par la main et le guide sur la piste, à l'endroit où je me trouvais tout à l'heure, histoire que Julian n'en perde pas une miette. Je me met dos à lui, et commence à danser avec Paul. Dans un premier temps je garde mes distances, pas de contacte physique. Puis au fur et à mesure que nous dansons, nous nous rapprochons. Un instant plus tard Paul glisse une de mes mains sur son épaule droite, et moi je met une de ses mains sur ma hanche. Je glisse ensuite mon autre main sur son épaule gauche, et lui sur mon autre hanche. Arrive alors une musique douce, appel aux rapprochement bien évidemment. Je me colle donc un peu plus contre lui. Il colle son visage contre le mien côté joue. Nous dansons ainsi quelques instants. J'apprécie ce moment Paul à l'air d'être un mec bien, le contact passe bien. Il n'ai pas trop entreprenant, juste ce qu'il faut. Il penche sa tête afin de me chuchoter à l'oreille :
- Tu es vraiment très jolie.
Je glousse et lui retourne le compliment. Il remet sa tête dans mon axe et me sourit. Je le vois qui fixe mes lèvres se demandant s'il peut m'embrasser. Je fais de même histoire de lui dire qu'il peut. Il approche tout doucement et au moment où nos lèvres aller ce toucher, Paul est violemment éjecté au sol, et une ombre noir se matérialise devant moi. Je lève la tête afin de voir le visage de l'assaillant. Julian. Bordel ! Il me jette un regard si noir que j'en tremble, il se tourne vers Paul et se jette sur lui. Un, deux, trois coups de poings s'écrase sur le visage du pauvre Paul.
- Elle m'a dit qu'elle n'avait personne ! Se justifie Paul .
Julian le lâche et lui crache au visage.
- Eh bien elle t'a menti. Si jamais tu l'approche encore ou si seulement tu la regarde je te tue !
Julian se tourne vers moi et fonce dans ma direction. Il m'attrape par le poignet et mr traîne à sa suite. Tout le monde nous regarde et j'ai honte. Mon dieu on dirait une enfant qui a fais une bêtise et qui est emmener par son père. Nous traversons la salle de danse et longeons le couloir que nous avons emprunter à notre arrivé. Julian me traîne toujours derrière lui en me serrant le poignet.
- Julian ! Lâche moi ! Tu me fais mal.
Je tire un coup sec pour me dégager de sa prise. Il s'arrête soudainement et je le percute de plein fouet. Il se retourne et m'attrape à la gorge puis me plaque contre le mur. Il ne sert pas, mais je n'en mène pas large. Ses yeux sont noirs de colère, eux qui sont si magnifique d'habitude.
- Pourquoi ?!
Je fronce les sourcils, pourquoi quoi ? Je comprends pas ce qu'il demande.
- Pourquoi tu as fais ça ?
- Fais quoi ? J'ai pas le droit de m'amuser moi aussi ? Tu étais bien avec tes putes à te faire tripoter devant tout le monde ! Et moi je n'aurai pas le droit de danser avec un beau garçon ?
A peine ma phrase fini je sais que j'ai fais une erreur. Ma phrase pu la jalousie a dix milles kilomètres. Et merde ! Julian à lâcher ma gorge durant ma tirade, il me fixe et soudain éclate de rire.
- T'es putain de sérieuse là ?! T'as fais sa parce que tu es jalouse ?!
- Parce que toi tu n'étais pas du tout jaloux peut-être ?! Tu lui a défoncer la tronche à se pauvre mec .
- Personne ne touche à ce qui m'appartient. M'asene t-il
- Je ne t'appartient pas ! Je n'appartient à personne ! Je ne suis pas un objet Julian !
- Oh precioza ! Bien sûr que si. Tu m'appartient pour encore neuf mois.
- Donc toi tu peux faire tout ce qui te chante et moi non c'est bien sa ?
- Exactement !
- Eh bien dans ce cas retourne voir tes putes ! Moi je rentre ! Je vais demander à Tony de venir me tenir compagnie.
A la mention du prénom de son ami Julian recule sous le choc comme ci je l'avais gifler.
- Je trouve que tu passes beaucoup de temps avec lui.
- La faute à qui ? Lui il s'intéresse à moi au moins !
- Vous couchez ensemble ?
- On fait beaucoup de choses ensemble. Mens-je.
Julian recule de nouveau, passe la main dans ses cheveux, tire sur ceux-ci puis commence à partir. Après quelques pas il s'arrête.
- Et est-ce qu'il te fais sa ?
- Me faire qu...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que les lèvres de Julian sont sur les miennes. Il me guide de nouveau contre le mur, mer une main dans mes cheveux, l'autre sur ma taille et approfondi notre baiser. A mon tour je passe mes bras autour de son cou et lui rends son baiser. Son baiser et à la fois doux et rude, chaud et humide. Il caresse mes lèvres avec sa langue dans une invitations à la visiter. Je l'ouvre de bon cœur et nos langues se rejoignent. Julian saisit mes cuisses et me hisse autour de sa taille, il me tiens d'une main sous la cuisse, l'autre dans les cheveux et son poids écraser sur le mien. Je sens son élection à travers son jean et mon dieu sa m'excite ! Et on s'embrasse. Encore et encore et encore. Cela me semble durer une éternité et à la fois trop peu. Julian met fin à notre baiser, et pose son front contre le mien. Nous sommes tout deux haletant, le souffle court.
- Alors ? Est-ce qu'il te fais sa ?
Je pourrais lui mentir, lui dire qu'il fait bien plus que sa, qu'il me baise, me donne plein d'orgasme. Mais j'ai pas envie de ruiner notre bulle. J'ai envie qu'il m'embrasse de nouveau.
- Non, nous discutons c'est tout. Souffle-je.
Julian lâche un souffle de soulagement, m'embrasse sur le front et d'un chaste baiser sur les lèvres puis me repose au sol et se recule. A peine s'est-il éloigné que da chaleur me manque. J'en veux plus. Il me prend la main et me guide nouveau en direction de la sortie. Une fois dehors il m'amène vers un SUV noir et m'ouvre la portière arrière.
- On ne prends pas la voiture avec laquelle ont est arrivé ?
- Pedro va te ramener à la villa. Je dois dire au revoir à mes amis, je te rejoins juste après.
Je hoche la tête et monte dans la voiture. Pedro démarre aussitôt. Je passe mes doigts sur mes lèvres, elles sont encore toutes gonflées du baiser que nous avons échanger. J'arrive pas à y croire. Cela s'est vraiment produit ? Ou l'ai-je rêver ? Il a dit qu'il aller me rejoindre, va-t-il venir dans ma chambre ? S'attend t-il à ce qu'on couche ensemble ? Est-ce que j'en ai envie ? Est-ce qu'on ai ensemble ? Raaaaa ! Tellement de questions et aucune réponse !!
Le trajet fût rapide nous voilà déjà arrivé. Je sors de la voiture et regagne ma chambre. Je me dirige vers la salle de bain et me démaquille. Une fois fini je passe une nuisette couleur bleu turquoise et vais m'asseoir sur mon lit. J'entreprends de lire un livre puis me ravise aussitôt. Je vais prendre l'air sur ma terrasse. Je regarde les étoiles, profite du silence. Plusieurs minutes plus tard j'entends une voiture qui arrive. Ce doit être Julian. Et voilà le stress monte. Qu'est-ce que je fais ? On a qu'une vie me souffle ma conscience. Je vais bien voir. Peut-être qu'il veut juste qu'on discute. Ou peut-être veux t-il m'embrasser de nouveau ? Je je retourne l'attendre dans ma chambre.
Au bout de trente minutes toujours pas de Julian en vue. Peut-être que ce n'était pas lui ? Bien sûr que si. Qui cela pourrait il être d'autre sinon ? Je décide d'attendre encore un peu et après j'irai voir s'il est dans sa chambre. Un quart d'heure plus tard, ne le voyant toujours pas arrivé je décide d'aller au deuxième étage voir s'il est là. Je passe une robe de chambre en satin blanc et me dirige vers le deuxième étage. Je sais qu'il m'en a interdit l'accès, mais j'ose espérer qu'en me voyant il sera heureux et ne me dira rien. Arriver à l'étage je constate que la pièce du fond est allumer, la lumière se reflète sous la porte et celle-ci est entre bailler. Je m'approche et entends des petits bruits, plutôt des gémissement.
Je regarde par l'entre bâillement et la stupeur. Les deux filles de la boîte sont là. Nue et en plein préliminaire avec un homme. Mon cœur se serre car je sais très bien qui est cet homme. Julian. Allongé la tête rejeter en arrière il semble appréciée ce que ces deux connasses lui font. Une est en train de lui faire une fellation, l'autre lui lèche les testicules. Au râle qu'il lâche je constate qu'il aime sa . Il a une main dans les cheveux de celle qui le suce et l'autre sur le cul de celle qui le lèche. J'observe sa verge entrer et sortie de la bouche de la blonde. Elle est énorme ! Sans blague ! Grande et épaisse. Je remonte mon regard sur Julian et voit qu'il me fixe. Merde je suis grillé. Il tire sur les cheveux de la suceuse et claque les fesses de l'autre. D'un signe de la tête il leur ordonne de se mettre à quatre pattes devant lui. Elles s'exécute aussitôt. Julian se redresse et se positionne à genoux derrière elle. J'en profite pour observer son corps. Un véritable plaisir pour les yeux. Des pectoraux bien dessiner, des abdos en béton, le V sexy, la peau hâlé, un petit chemin de poil part de son nombril et descend vers son pubis. Aucun poils sur le torse. J'approuve ! J'approuve son corps mais pas du tout ce qu'il est en train de faire. Toujours en me fixant il claque les fesses des deux connes en même temps. Celles-ci sont en position levrette, tête contre le matelas fesses en l'air, elles se regardent et glousses comme les deux dindes qu'elles sont. Julian se lèche deux doigts et les introduit dans la pute numéro un, celle-ci gémis de plaisir. Il fait quelques va et vient et très vite remplace ses doigts par sa queue. Il humidifié deux doigts de son autre main et les introduit dans la pute numéro deux. Toujours en me fixant. Il me sourit et entame ses va et vient, avec sa queue et avec ses doigts. Les deux putes gémisse à l'unisson. Je devrais partir. Je ne devrais pas m'imposer ça. Mais mes pieds sont comme cloués sur place. Et mon cerveau me dit de rester et de voir à quel point cet homme n'ai pas pour moi.
Julian se retire et semble se positionner dans le trou du dessus. Il me regarde et d'un coup sec s'enfonce dans la blonde . Elle pousse un cri de douleur et s'ensuit des cri de plaisir. Il fait Le même schéma avec ses doigts. Je mentirai si je disais que ce que je vois ne m'excite pas. Je mouille même, je suis obligé de serrer mes jambes l'une contre l'autre pour calmer mes ardeurs. Julian semble le remarquer car il sourit de plus belle et accélère la cadence, toujours en me fixant. Quand la blonde fini par jouir, il se retire et les deux filles échangent leur positions. J'ai bien compris ce qui allait se passer. J'en ai assez vu, je décide de fermer la porte et de m'en aller.
Je regagne ma chambre je verrouille derrière moi, je n'ai aucune envie de la voir débarquer une fois qu'il aura fini. Je me glisse sous mes draps, et laisse mon chagrin m'envahir. Je pleure, je pleure, je pleure. Je me vide complètement. Je suis tellement naïve. Je pensais que ce baiser signifier quelques chose pour lui. Il s'est juste foutu de ma gueule ! Au moins maintenant je sais à quoi m'en tenir. Je me dégoûte d'avoir ressenti de l'excitation en le voyant avec ces filles. Mais j'ai eu la même sensation que quand je regarder un porno. Incontrôlable. Réaction humaine me souffle ma conscience. Je souhaite lui faire du mal comme il m'en a fais ce soir. Je trouverai un moyen. Il regrettera d'avoir voulu joué avec moi. Je gagne toujours !
Le lendemain matin lorsque je me regarde dans le miroir je constate que mes yeux sont rouges et bouffi. En plus de cela j'ai une gueule de bois monumentale, ont dirait qu'un marteau piqueur à ému domicile dans mon crâne. Super ! Il faut que je descende manger un truc, j'appréhende de tomber sur Julian. Mais vu l'heure je pense qu'il ne doit pas être là. Au pire je l'ignorerai complètement. Je me douche, passe une petite robe légère et descend manger un bout. Quand j'arrive dans la cuisine il y a juste Maria, je suis soulagée qu'il ne soit pas là. Maria me tend une assiette contenant une salade de fruits et un verre de jus d'orange.
Après avoir grignoter je me rend comme d'habitude sur mon transat afin de faire ma sieste, mais suis interrompu par une voix me saluant . C'est Tony.
- Salut ma belle. Comment tu vas ?
- Je vais toujours bien quand je te vois.
- Charmeuse ! Ricane t-il.
Il vient prendre place à mes côtés sur le transat et me claque un baiser sur la joue
- C'est quoi cette tête ? C'est à cause d'Arabella et Cynthia ? Ou tu t'es pris une murge hier soir ?
- Arabella et Cynthia ? Qui c'est sa ?
- Les deux blondes que Julian à ramener hier soir. Tu n'as rien entendu ?
- Non. Mens-je. Tu sais je suis au premier et lui au second donc c'est plutôt logique. Non j'ai dû boire trop de champagne hier.
- Ah principessa ! Tu me fais rire ! Enfin bref, je suis venu te demander si tu avais envie de venir manger avec moi ce soir ?
- Rien que nous deux ?
- Eh bien oui...enfin si ça te dit.
- Bien sûr ! J'en serai ravie. Lui dis-je sincère.
- Cool ! J'espère que Julian c'est bien comporter hier ?
- Ça va.
- Tiens quand on parle du loup. Ca va Ju' ?
Je me glace sur place, j'ai pas du tout envie de le voir ! Et encore moins lui parler.
- Je vais vous laisser, je suis morte de fatigue.
Je me lève contourne transat et passe doucement à côté de Julian.
- Oh principessa ! M'interpelle Tony
- Oui ? Dis-je en me retournant vers lui.
- Je viendrai te chercher à 19h c'est bon pour toi ?
- Oui parfait souris-je.
Je m'éclipse aussi vite que possible, j'entends des pas me suivre, et je sais. Je sais que c'est Lui.
- Precioza !
J'accélère le pas, je suis a la limite de courir, je grimpe les marches deux à deux. Arrivé en haut je pense être sauver, sauf qu'il m'a rattraper et me saisi le bras.
- Pourquoi tu me fuis precioza ?
Je me retourne et le regarde. Tant de charme chez un être aussi malfaisant, c'est un crime.
- Je ne te fuis pas.
- Menteuse . C'est à cause de ce qu'il s'est passé hier ? Écoute. Je m'excuse je ne sais pas ce qu'il m'a pris de t'embrasser je n'aurai pas dû. C'était une erreur.
Je me raidis à ses paroles. Connard !
- Non, ça n'a rien à voir. Je ne m'en rappel même pas . Mens-je.
Il fronce les sourcils.
- Tu compte sortir avec Tony ?
- Pourquoi pas ? Il est gentil, doux, attentionné. Il vient me voir toutes les semaines.
Son regard, si bleu d'habitude, est voilé à présent, comme des yeux d'orage.
- Je t'interdit de sortir avec lui ! Crache t-il
- Au nom de quoi ?! Tu t'es envoyé l'air avec Arabella et Cynthia. Et moi je n'aurai pas le droit de sortir dîner avec Tony ?
- Je vois que Tony a fais les présentations. Est-ce qu'il t'a dit aussi qu'il baiser également avec elles ?
- Oui, il m'a dit aussi que ce n'était qu'un passe temps Mens-je. Lui au moins il est honnête, pas comme toi !
Julian se rapproche encore de moi, je me retrouve acculé contre le mur.
- Tu ne seras qu'une chatte de plus dans son lit ! Ni plus, ni moins !
Sa voix est maîtrisée, irradiante de rage. Son regard furieux me pulvérise, fusille mon estomac, ma contenance et ce qu'il restait de ma combativité. Je viens de me faire moucher.
- Avoue que si tu veux sortir avec Tony c'est pour ensuite finir dans mon lit. Je suppose qu'il t'a aussi dit qu'on se partageai les femmes. Et je suis persuadé que c'est pour cette unique raison que tu accepte de sortir avec lui.
- Tu te trompe complètement ! Je suis au courant oui. Mais Tony me plaît énormément, il m'a dit qu'il ne me partagerai pas que pour lui je suis unique ! Tu sais ce que ça veut dire il me semble ?
Julian recule, les poings et la mâchoire serré. Je pense que j'ai réussi à lui clouer le bec ! C'est faux ce que je lui ai dis bien évidemment. Tony ne m'en a jamais parler ni de sa ni du fait qu'il se tape les deux blondes. Il ne m'a jamais dit non plus que je serai l'unique. Mais par déduction je me suis dis que s'il se partageai les conquêtes et ne le feraient certainement pas avec celle qu'ils auront choisi pour femme. C'est pour cette raison que j'ai dis sa. Pour lui faire mal comme il m'en a fais. Julian se détourne de moi et commence à partir, quelques pas plus loin il s'arrête et balance un violent coup de poing dans le mur.
- Tu m'appartient Eléa ! Et tu le verras bien assez tôt.
Sur ces mots il s'en va. Je ne comprend pas ce qu'il veut dire. Mais je suppose que je le saurai vite.
¹ salut demoiselle.