L'épouse bafouée du cheikh tome 5 (saga playboy)
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Chapitre 4 Chapitre 4

Ismen se réveilla.

Elle se détira membre par membre tant son corps était endoloris. elle avait l'air épuisé alors qu'elle dormait. Sa nuit n'avait pas été hélas de tout repos. Pis, elle s'était succédé de cauchemar en cauchemar. Doucement, elle sauta de son lit de fortune et alla se réfugier dans sa petite salle de bain. Encore, si on pouvait appeler cela une salle bain. Elle était composé d'une petite baignoire et d'une étagère qui pouvait contenir quelqu'unes de ses affaires, quand au reste, ils étaient malheureusement éparpillées sur le sol.

Ismen accroupie.

Avec soupir , puisqu'il avait fallu jonché quelques unes des malles pour arriver jusqu'au baignoire . La malheureuse, ouvrit le tuyau et attendit que la baignoire se remplisse complètement Elle aurait tant aimé bénéficier de ces bains qui lui plaisaient tant. Ceux au jasmin parculierement. Elle aurait tant voulu que les douces mains de sa servantes la frotte. Ce fut malheureusement impossible.

Ismen ferma le tuyau.

Il n'était pas nécessaire de gaspiller l'eau pour si peu. Seul un bain suffisait a l'embellir. Elle avait non seulement peur que le tuyau puisse être coupé. Et là, sa situation aurait été pire parce qu'elle passerait plus d'une semaine sans se doucher.

Elle laissa de côté ses pensées sombres et se glissa dans l'eau. Au moins tout était propre. elle risquait pas d'être malade. La princesse longea sa main et prit le savon pour se savonner seule. Heureusement, qu'elle avait apprit a se baigner seule bien que sa mère n'aimait pas le fait qu'elle puisse se débrouiller car disait-elle une princesse se faisait aidé. Ismen sourit au coin. Elle aurait tout donner pour la voir aujourd'hui. A coup sûr, elle piquerait une bonne vieille crise.

Ismen savonna la moindre parcelle de sa peau. Une fois faite, elle décida de se laver les cheveux. Tout avait été parfait a la seule exception que ce matin, ces tourments l'avaient pris d'assaut. En vérité, Elle mourait de peur. Depuis hier soir, son regard n'avait hélas pas quitter la porte. craignant qu'elle s'ouvre sur son mari, Fadir.

Sans qu'elle s'en rende compte, elle était devenue la proie d'un terrible cauchemar ce qui lui laissa une marque indélébile. Comme si cela ne suffisait pas Aman l'avait appelé pour lui dire que son passeport serait prêt que dans deux jours. Cette nouvelle lui avait fait l'effet d'un coup de poignard. Elle regrettait amèrement ne l'avoir demandé de l'aider.

ce mercenaire, qui sait était entrain de vendre des informations croustillantes sur son compte. ou bien, voulait-il plus d'argent.

Jamais, elle ne pourrait s'enfuit encore moins sans passeport. et ce diable d'Aman avait conscience de sa situation. Alors il le faisait exprès?

sa poitrine se serra douloureusement. Fadir était déjà a sa recherche. Il lui faudra bien peu temps pour qu'il la retrouve. Or, son mari disposait d'une grande armé alors qu'elle n'avait rien

comme si cela ne suffisait pas, elle devrait sortit de sa cachette pour faire des courses toute seule parce qu' Aria, la femme du boulanger qui se chargerait de lui rapporter de quoi se nourrir a eu une dispute violente avec son mari. La nouvelle de la disparition d'Aria était dès plus choquantes.

Sortir dans la rue représentait un risque, un dilemme auquel, elle devrait faire face bien plus tôt qu'elle ne l'avait prévu. La rue grouillait des soldats de Fadir, son mari, ils étaient partout. Elle soupira longuement avant de se lever du baignoire. Encore une fois, elle risquait le pire et chaque heure passé dans le même village la rapprocherait plus de son mari. Ismen se retrouva prise entre deux étaux, entre l'enclume et le marteau. Elle ne savait que faire sinon d'attendre sagement qu'Aman le conquérant daigne lui donner son passeport et éviter a tout prix les gardes de Fadir.

D'une main, elle attrapa sa serviette et s'enroula avec. Ses doigts tremblaient frénétiquement . Sa respiration s'accrut et sa fréquente cardiaque se déculpa.

Et si Fadir la retrouvait?

Cette question n'avait cesse de la tourmenté.

Dieu! Comment ferait-elle si ce malveillant la retrouve et la ramène au palais? D'un geste fébrile, elle s'accroupit, ouvrit une petite valise et prit son sèche cheveux. Elle sortit de la salle bain lugubre et atterri dans sa chambre pour s'y installer devant sa coiffeuse. Au début, elle avait eu du mal a s'adapter. Après ces deux semaines a se cacher de Fadir, elle y arrivait aisément affaire plus qu'une simple queue de cheval.

Elle avait apprit a se coiffer seule comme une grande.

Même si l'image qu'elle voyait a travers le miroir, elle la rendait pas heureuse. Les affres de la fatigue se fit remarquer toute suite sur son visage. Elle n'était plus la même.

Elle avait considérablement maigri. Elle n'avait plus la peau sur les os.

Grand Dieu! Elle était affreuse.

Elle mordit les lèvres inférieures pour éviter de pleurer. trop tard! des grosses gouttes de larme perlaient sur sa joue déjà humide. Elle eu d'énorme difficulté a relever la tête pour rencontrer celle qu'elle était devenue.

Un tas de cendre!

Fadir en était la seule cause!

Cet homme qu'elle haïssait au plus profond d'elle même. Cet homme qui l'avait réduite en fumier. Ses pensées moroses eurent raison elle. D'un revers de main, elle essuya les larmes qui tapissait sur son visage et se fit un maquillage. Quelque bonne couche de mascara allait peut-être l'aider et si on ajouta une fine couche de brillant. elle allait tant soit peu être parfaite.

Inutile de se voir ainsi!

Sur ce, elle s'habilla d'une longue jupe a fleur et d'une chemise puis, attrapa sa voile au passage.

Elle souffla a grande bouffée en se regardant dans le miroir. Personne ne la reconnaîtrait ainsi piètrement vêtu.

Elle sortit de son appartement et exhala un bol d'air frais. Elle traversa la rue et entra dans une pâtisserie , l'odeur l'avait attiré.

les gâteaux qui surplombaient chaque étagère lui donna l'eau a la bouche. Son ventre émit des gargouilles a ne plus en finir. Ismen, fit le tour des étagères puis commenda un gâteau au citron.

-Merci, dit-elle au vendeur quand celui-ci lui fit un baquet.

Elle prit la direction du marché qui d'ailleurs n'était pas plus grande que ses appartements au palais.

elle alla directement dans boutique d'Aman. Ce bandit se cachait dans le petit marché d'Erabah pour y faire son petit bizness pas très légale.

Ismen étudia le moindre détail. Son manque d'inattention portant ses fruits . Elle faillit failli percuter une étagère comportant des fruits et légumes. La réaction du vendeur ne se fit pas attendre

-La prochaine fois regarde où tu vas, s'écria t-il alors qu'Ismen tenta de se cacher a l'aide de sa voile.

Elle traversa tout le marché et se trouva en pleine remue-menage. A cette heure de la journée, Erabah surplomblait de vendeurs étalant leur marchandise sans oublier les acheteurs qui se pressait. Elle fut prise par les surxecitations des enfants qui hurlaient, courant sans oublier la poussière qui s'élevait au rthyme de leur pas. Ismen toussa avant de retirer ses paires de lunette de son sac.

A ce rthyme là, elle allait être malade. Elle poursuit son chemin et se trouva planté devant une étrangère qui contentait des vêtements, de la soie. Ebahis, elle toucha les tissus, rêveuse. Suite a cela, elle se retira quand quelque chose attira son attention

Prend garde!

Elle eu un sourire

C'était la boutique du mercenaire. Seul Aman aurait pu appeler une boutique pareille. Un nom qui lui allait comme un gant puisqu'il n'était pas seulement une boutique. c'était une taverne pour les gens peu recommandable. Entre ivrogne et prostituée, Ismen avait son lot pour la journée.

Elle toqua la porte s'assurant que personne ne la reluquait. quand une femme pénétrait dans ce genre d'endroit, sa réputation s'il en restait, n'était que cendre. Un homme grand habillé de noir lui ouvrit

-Puis-je voir Aman?

L'homme la regarda de la tête au pied puis le gaillard la toisa rudement

-Vous aviez rendez vous?

Ismen retint d'éclater de rire. Si elle avait rendez vous ? Elle avait dû mal entendre. Elle lui lâcha un regard froid.

-Oui, dit-elle

Alors l'homme la laissa entrer. Nullement intimidé, la jeune femme entra dans la boutique du fameux Aman. On la guida jusqu'a dans son bureau. Elle entra dans la pièce sombre et lugubre. Une pièce qui pourrait foutre a n'importe qui des sueurs froides. Et elle en avait des sueurs froides. Prenant son courage, elle s'immisça dans le monde d'Aman avec la nette impression d'être en enfer. Elle trouva plusieurs papiers étalés , désordonnés sur son bureau en bois massif.

Aman était de dos. Quand on l'annonça, il pivota les talons

Ismen déglutit

Les lèvres tordus , elle le toisa affichant une mine dès plus austère.

-Princesse que me vaux cette honneur?

il lui tendit la main qu'elle ignora. Inutile de se tisser des liens avec un mercenaire pareil. Aman s'asseya.

Un courant d'air froid la traversa de part en part.

-Vous savez pourquoi je suis là, commença t-elle, l'air menaçant.

-Je le sais et j'ai tout préparé

A la bonheur!

Aman se leva et ouvrit l'une des ses tiroirs. Il prit un cartable et le déposa sur le bureau

-Le compte est bon. Donnez moi le collier

-Tu auras le collier après m'avoir donné le passeport.

-Bien alors tu n'auras pas le passeport.

Ismen se liquéfia.

ce bandit d'Aman. elle s'était doutée que quelque chose n'allait pas.

Ismen n'avait pas confiance en lui. Cet idiot essayerait peut-être de la doubler.

-Tiens, fit-elle en envoyant le collier d'or sur son bureau.

Le visage d'Aman s'ouvrit de bonheur. Avec hâte, il mit sa main sur le collier quand Ismen le stoppa. Fermement, Elle serra ses poignets pour qu'il ressente de la douleur.

-Je te préviens si tu essaies de me doubler encore. je me rendrais au cheikh et surtout je lui dirais tout sur son petit business.

le visage d'Aman semblait se fissurer.

bien il avait tout compris. Ismen retira sa main dégouté a l'idée même de le toucher. Elle se leva et quitta son bureau

-Revient dans deux jours et tu auras ton passeport, cria Aman derrière elle

Dans deux jours!

Ismen devait attendre deux jours pour s'en fuir d'ici. Et si Fadir la retrouvait durant ces deux jours ?

            
            

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