Une jeune femme était entrain de faire une scène. Ismen ne vit plus rien d'autre. Seulement la voiture avait disparu emportant avec elle, les cris de la jeune femme.
Ismen eu un soupire de frustration.
Ce bref moment d'inattention ne suffisait pas. Le rêve qu'elle avait fait la torturait et pour cause, elle l'avait fait la nuit dernière et la semaine qui suivit sa fuite.
Elle avait rêvé!
Et dans ce rêve, le cheikh l'avait retrouvé pour la ramener au palais.
Est-ce un signe?
Et dire que durant deux semaines, elle avait luttait sans relâche contre ses cauchemars qui revenait encore la hanter. Il avait fallu de quelques heures pour que son esprit reprenne ses vieilles habitudes. Des sueurs froides parcoururent sa colonne vertébrale. Ismen se décolla de sa fenêtre. Elle fit le tour, longea ses mains sur la table de nuit et attrapa de façon fragile une bouteille d'eau pour se déshydrater.
elle avait tellement soif.
Ismen avait l'impression d'avoir couru des kilomètres.
Et pourquoi ces cauchemars revenaient la terrorisé ?
Ismen mit une main sur le cœur. Son coeur battait tellement fort qu'elle eu l'impression d'entendre les battements disproportionnés.
Les rayons de lune traversa le rideau et delà, elle pu voir avec effarement, la pièce lugubre qui lui avait servi réconfort durant ces dernières deux semaines. Seul un ventilateur était accroché au plafond sans cela, elle serait déjà morte étouffée par la chaleur de la pièce exiguë.
Elle fit le tour de la pièce puis déglutit. Elle, qui princesse avait l'habitude de vivre dans un luxe,dans de fastueux appartement, d'être servit par des servantes. Quelle triste ironie du sort!
Ismen secoua la tête, l'air songeur. Et dire que deux semaines auparavant, elle dormait dans un palais, avait célébré son fameux mariage jusqu'à ce que bien entendu, son mari, le cheikh Fadir l'a trompe le même soir avec les femmes de son harem.
En repensant a ces derniers jours, Ismen en fut elle même choqué par son audace.
Inutile donc de stressé
deux jours.
il ne lui fallait que deux jours pour quitter, Erabah. Elle partirait très loin et sans se retourner.
Après avoir tant réfléchi, Ismen s'asseya, les jambes en coton sur son lit de forture. Cependant, elle avait eu hélas quelques difficultés. ses muscles étaient toujours endoloris et ce petit lit n'arrangeait pas grand chose.
Demain, elle irait voir Aman c'était décidé. Un mercenaire qui s'était chargé de lui procuré un passeport et de l'argent en contre parti, elle lui donnerait un collier d'or. De toute façon, elle voulait plus rien qui la rappellerait Fadir. Elle espérait que cet idiot avait eu le bon sens d'essuyer ses traces. Sinon le cheikh n'aurait aucune difficulté a la retrouver. Ou pire, elle serait fouetté et condamné pour trahison. Sa respiration devint saccadée et ses larmes commencèrent a couler abondamment. Et dire que deux mois plus tôt, elle était heureuse, épanouie. Elle retint ses sanglots
Non, elle ne devrait pas craquer!
Pas maintenant, elle était proche du but et dans deux jours, elle serait loin. Tres loin!
D'un revers de main, elle essuya ses larmes qui devirent inarrêtables. Elle souffla un bon coup avant de se mettre au lit
~
-je commence sérieusement a m'impatienter, rugit le cheikh en frappant son bureau, a croire que je suis entouré d'incompetent. Pourquoi est-ce difficile de retrouver une princesse?
C'en était trop!
Fadir se retint d'exploser si ça continuait ainsi. Il allait devenir fou
Par Allah! Il allait devenir fou.
Il congedia d'une main, ses soldats. Les meilleurs qui plus est. A cette pensée, il retracta une grimace. Cet idiot ne pouvait mener une opération a bien. Il avait fouiller plusieurs villages sans véritable succès. A croire ces recherches, la princesse s'est évaporé et prenant le soin de tout effacer sur son passage
Salle effrontée ! Grommela t-il en jurant abondamment.
Il n'avait perdu deux semaines précieux a la retrouver. Il grogna comme un animal avant de déchirer la carte qu'on lui avait apporter.
Fadir se leva de son bureau et arpenta chaque recoin de sa tente. Pourquoi est-ce difficile de mettre la main sur une princesse qui avait fugué ?c 'était comme chercher une aiguille dans une botte de fouin. Il en avait assez!
il était parti avec des centaines de gardes, ratissé tout ce foutu désert. Mais rien. Ismen avait disparu en un claquement de doigt. et le pire c'était qu'il n'avait pas dormi depuis quelques jours.
Il était tellement énervé que rien ne pouvait en ressortir de bon de cette rage qui se multiplait a chaque défaite .
Une gamine!
Il était entrain de se faire ridiculisé par une gamine!
Lui qui jusque là n'avait connu aucune échec
Et Dieu seul savait ce qu'il la ferait après l'avoir retrouvé
Ce n'était qu'une princesse bon sang!
Une qui lui donnait du fil a retordre!
Jamais une femme ne l'avait mit dans de beau drap. Fadir était impuissant face a de tel situation. Un jour au l'autre l'affaire s'ébruiterait. Elle s'ébruite toujours!
bon sang, il devait se calmer et
la retrouver coûte que coûte. Sinon il aurait son frère sur le dos, et des journalistes. l'affaire serait médiatisé et son frère lui demanderait des comptes.
Un rictus sévère se peignit sur son visage en songeant déjà au article peu rejouisseur.
L'épouse du cheikh c'est volatilisé !
Ou encore
Le cheikh Fadir a perdu sa femme.
Ou pire
La cheikha a disparut sans laisser de trace
Sa tension se déculpa. Pour se calmer, il se servit un rasat de whisky qu'il but d'une traite quand son chef de sécurité entra dans sa tente. Et dire quoi avait décerné a se crétin une médaille. Le cheikh se retint d'exposer de rire ou même de lui couper la tête
Il fit volte-face si violemment que l'homme se mit en trembler
-Vous l'avez pas retrouver ? Lâcha t-il d'un ton sarcastique.
L'homme déglutit. Son coeur faillit lâcher a la seconde même ou le cheikh avait prononcé ses mots et le ton qu'il avait employé lui fit froid dans le dos
-Votre... Votre majesté
Son bafouillement fut accueilli par des éclats de rire puissant. Le cheikh déposa son verre sur son bureau et le dévisagea, les bras croisés. Une posture qui intimidait l'homme.
-comment.. Vous
Le regard du cheikh l'epiait sans relâche. Son regard était noir, aussi sombre, aussi violent qu'une tempête de sable. L'homme retira une serviette de sa poche pour s'essuyer le front sur la pression. Un long silence s'ensuivit. Ce fut le cheikh qui coupa court a ce silence froid.
-Deguerpissez! Tonna t-il, je vous jure que vous ne verrez plus la lumière du soleil si vous ne retrouver pas cette petite idiote.
L'homme courru a une vitesse folle et sortit de la tente. Prise d'une rage incontrôlable, Fadir renversa son bureau avant de hurler
-j'espère que tu te caches bien petite sotte. Je jure sur mes ancêtres quand je te retrouverai, je te ferais fouetté