Chapitre 4 4

Quelques mois plus tard.

Toute la famille se prépare pour aller chez Idriss, il a reçu une promotion et a organisé une petite réception pour l'occasion. Habiba s'occupe des garçons tant dis que Maya s'occupe de sa fille. Elle lui a mis une belle robe qu'elle venait d'acheter. Malaika fait quelques pas, à seulement 11 mois elle fait courir sa mère dans toute la maison. Le mois passé ils étaient à l'anniversaire du fils de Idriss c'était grandiose.

Mme Ayissi : vous n'êtes pas prêtes, moi je suis en bas.

Elles se dépêchent, les enfants sortent les premiers ensuite Habiba, elle a mis un jean et une chemise. Ses cheveux sont bien coiffés. Dernièrement elle a acheté du maquillage elle s'est faite un léger maquillage

Habiba : tu vas aussi te maquiller ?

Maya : non

La penderie qui était autrefois vide est aujourd'hui remplie de vêtements en majorité pour Habiba. Maya se contente de dépenser la moitié de son argent pour sa fille et garder le reste. Elle porte une robe fleurie et des ballerines, ses cheveux sont au vent elle a fait une punk. Elles ont porté le parfum que Mr leur a offert lors de son dernier voyage. Elles sont descendues

Mme Ayissi : j'aime beaucoup ta coiffure Maya on dirait la perruque

Maya : merci madame. Mes cheveux sont naturelles et dure c'est pour ça que ça obéi

Maya est montée devant seule, Habiba derrière avec Malaika qu'elle a porté et les garçons. Ils sont partis.

Idriss a exploité sa grande cour pour disposer les tables. Les filles ont aidé Lisette à faire le service. Ensuite elles ont mangé. Idris a remarqué Habiba seule dans son coin, elle a le regard dans le vide. Il vient s'asseoir près d'elle

Idriss : tu passes une bonne soirée ?

Habiba : très bien mes félicitations tu le mérite

Idris : merci. Tu penses à quoi

Habiba : si je te dis tu vas rire

Idris : non promis je ne ris pas

Habiba : je n'arrive pas à oublier Didier

Idris : stuippp. Tu n'es pas fatiguée de penser à lui ?

Habiba : es ce que c'est moi qui fait. Je te jure que je fais tout mais je n'arrive pas à l'oublier et pourtant vous avez dis que ça allait passer

Idriss : généralement il est difficile d'oublier son premier amour. Quand tu en auras un autre tu vas l'oublier. Peut-être que c'est parce que tu te sens seule que tu penses à lui

Habiba : il ya un gar au quartier qui me drague ça m'énerve seulement

Idris : c'est qui ?

Habiba : il est serveur dans le snack qui est près du pressing. Il est brun avec les yeux du chat. Chaque fois que je pars prendre les habits de ta mère il me suis comme un chien

Idriss : hummm. En tout cas, ça va passer. Je ne te demande pas d'aller te jeter dans les bras de quelqu'un pour l'oublier donne toi du temps

Habiba : ok oohh.

Mme Ayissi arrive

Mme Ayissi : Idriss je dois partir j'ai un autre rendez vous important. Je ne vais plus revenir par ici donc tu vas déposer les enfants ou Lisette le fera

Idriss : d'accord

Mme Ayissi : Habiba si vous arrivez à la maison avant moi vous sortez la nourriture du frigo

Habiba : d'accord madame

Elle est partie.

Idris : je n'ai même pas remarqué hein n'est pas tu as mis le maquillage sur toi, eh ah tu as grandi nor on ne va pas te draguer comment

Habiba : haahhaa laisse moi

Idriss : ça te rend vraiment grande tu as déjà 19 ans ou quoi

Habiba : je ne sais pas, peut-être. Je me sens belle

Idriss : ikiiiii. .bon je te laisse

Il est parti. Habiba a recommencé à penser à Didier. Ça l'énerve de le faire. Elle se dit que si elle s'intéresse à quelqu'un d'autre elle pourra l'oublier. Ses pensées se tournent vers ce jeune homme qui lui fait la cour. Elle se demande si elle ne doit pas lui donner une chance.

La fête finie, Idris a déposé les enfants à la maison. Chacun a rejoint sa chambre. Maya a fait coucher l'enfant, elle est allée s'assoir au salon pour lire et Habiba regarde la télé

Habiba : Maya ohh tu penses quoi du jeune homme qui me drague là

Maya : tu as dis qu'il ne t'intéresse pas pourquoi tu parles encore de lui tu as changé d'avis ?

Habiba : c'est vrai mais peut-être en sortant avec lui il va m'intéresser et je vais oublier Didier

Maya : ne sort pas avec lui pour oublier Didier s'il ne t'intéresse pas tu laisses

Habiba : hummm ok.

Elles suivent les bruits du portail

Maya : c'est madame

Habiba : parle lui de l'anniversaire de Malaika le mois prochain

Maya : non ce n'est pas une bonne idée je ne pense pas qu'elle va bien prendre ca

Habiba : elle va même t'aider. Elle aura un an, ça ne peut pas passer inaperçu quand même

Maya : je vais voir

La dame entre

Mme Ayissi : ça va ?

Maya : oui madame

Mme Ayissi : et les enfants

Habiba : ils dorment déjà

Mme Ayissi : d'accord moi même je suis crevée je vais me coucher. Demain on va faire un grand ménage ensemble

Maya : d'accord madame

Elle est partie

Le lendemain après le petit déjeuner elles ont commencé le ménage par le salon du haut, ensuite la chambre de leurs patrons, le salon du bas et enfin les autres chambres. Elles se sont départagées les tâches Maya est dans la chambre de la petite sœur d' Idriss, elle a ouvert pour faire le nettoyage. Sa penderie contient encore ses habits même les chaussures y sont. Apparemment rien n'a bougé de sa chambre depuis sa disparition. Elle prend un livre sur la table et le feuillette. Mme Ayissi entre

Mme Ayissi : qu'est ce que tu fais ici ?

Maya : désolée madame j'ai ouvert pour nettoyer.

Mme Ayissi : je n'aime pas quand on entre dans cette chambre. Moi même j'entre rarement ici

Maya : madame, je suis désolée de la perte de votre fille. À voir ses photos elle était pleine de vie

Mme Ayissi entre et va s'asseoir sur le lit

Mme Ayissi : oui elle était.

Maya : je n'ai jamais perdu un être cher, je n'imagine pas la douleur que vous pouvez ressentir.

Mme Ayissi : c'est atroce.

Maya : pouvez- vous me parler d'elle ? Comment elle était ? Ce qu'elle aimait

Mme Ayissi : je n'aime pas parler d'elle

Maya : et pourtant vous devriez être heureuse de le faire. Allez-y je vous écoute. Parlez-moi de votre fille.

Mme Ayissi : hummm tu insiste

Maya : oui ça peut vous aider

Mme Ayissi : d'accord. Elle s'appelle Gabrielle

Maya : c'est mieux de dire qu'elle s'appelait parce qu'elle n'est plus là.

Mme Ayissi : Maya tu me dérange

Maya : je veux vous amener à accepter qu'elle n'est plus là parce que c'est ça qui vous rend comme ça.

Mme Ayissi : d'accord elle s'appelait Gabrielle. Une petite très agitée un peu comme Habiba, mais très intelligente comme toi. Je me voyais en elle quand j'avais son âge. Très protectrice tu ne pouvais pas faire du mal à ses petits frères elle bagarre directement avec toi (elle sourit). A 12 ans elle savait déjà comment partager un bien, toujours en train de dire maman donne moi 100 fr je donne au mendiant donne moi un bic pour que je le donne à ma copine qui n'en a pas. Elle avait le cœur sur la main

Maya : elle n'avait pas pris ça loin.

Mme Ayissi : si tu le dis. Le jour de sa mort, j'ai cru que ma vie allait s'arrêter et que j'allais partir avec elle. Je suis surprise d'être encore en vie

Maya : je pense qu'il faut vous débarrasser de ses choses

Mme Ayissi : je n'y arrive pas. J'ai pas envie de les donner

Maya : ça reste ici, ça ne sert à rien. Elle ne viendra pas les porter. Vous avez dit qu'elle était une petite fille au grand cœur toujours en train de vouloir aider, ne pensez- vous pas qu'elle aurait voulu que ses affaires servent à d'autres enfants ? Il ya des enfants qui n'ont même pas de chaussures, ni d'habits ni de sac pour l'école pour ne pas parler des cahiers. Ces affaires pourront leur servir. Il suffit de choisir un orphelinat et les donner ou bien dans la famille regarder ceux qui en ont besoin pour leur donner. Je pense que ce n'est que comme ça que vous pouvez accepter qu'elle soit partie en vous débarrassant de ses affaires. Aussi vous ferez le bonheur des uns et surtout d'elle. Qu'en pensez-vous ?

Mme Ayissi : tu as raison je garde ça pour rien après on va jeter alors que ça pouvait servir à une personne. Sort tout tu mets dehors même les valises je veux voir tout dehors. Je sais déjà où je vais les donner

Maya : bonne décision

Mme Ayissi : tu me fais beaucoup penser à elle, elle était aussi très persuasif, elle pouvait te convaincre de lui donner une arme à feu

Maya : hahahahahaha

Mme Ayissi : je t'assure. Merci Maya

Elle s'est levée pour sortir Maya a tout envoyé dehors, ensemble, elles ont trié pour mettre dans les valises. Mr Roger est arrivé

Mr Roger : c'est quoi ça vous faites le déballage?

Mme Ayissi : ce sont les habits de Gabriel que je vais donner

Mr Roger : alléluia tu t'es finalement décidé à les donner je croyais que ça allait demeurer dans cette chambre. J'aurais besoin d'une tasse de café

Mme Ayissi : d'accord. Habiba tu peux t'en occuper

Habiba : oui madame

Elle est allée faire la tasse et l'a apportée à son patron dans son salon.

Mr Roger : s'il te plaît donne moi mes verres dans ma chambre

Elle va les chercher, il maintient son regard sur ses fesses qui balancent dans la robe légère qu'elle a apportée. Elle revient lui donner

Mr Roger : merci. Euhh dis moi tu as déjà quel âge ?

Habiba : presque 19 ans monsieur

Mr Roger : Bien.

Il retire 5 miles et lui donne

Habiba : merci monsieur

Mr Roger : continue à bien travailler tu auras plus.

Habiba : d'accord monsieur. Excusez moi

Elle s'en va, il ne quitte pas son popotin des yeux et secoue la tête.

Après avoir trier tous les habits, Mme Ayissi les a mis dans sa voiture et elle est partie avec Maya. Chemin faisant, elles ont acheté un sac de riz, un carton de sucre, de savon et des friandises, elles sont allées dans un orphelinat. Lire la joie sur le visage des enfants lui ont fait un grand bien. Elle a l'habitude de faire des gestes anonymes ou derrière une association mais jamais elle n'avait été elle-même sur le terrain vivre en live la joie des enfants qui ne demandent que du nécessaire pour vivre. Maya sait très bien ce que sait de vivre sans savoir si le lendemain tu auras de quoi te mettre sous la dent. Elle regarde sa patronne et est fière d'elle, fier de l'avoir aidé à sortir de sa coquille ou elle s'est mise depuis la mort de sa fille, certes elle ne l'oubliera jamais mais elle aura accepté et faire son deuil. Elles sont rentrées, Maya a tout raconté à Habiba, et celle-ci lui a parlé de l'argent que son patron lui a donné. Ça n'a pas surpris Maya elle a déjà eu à recevoir quelques billets de motivation de sa part.

Quelques jours après, Maya est dans la chambre, elle repasse les habits de sa fille et les tenues de classe des enfants. Assises à la table, Habiba griffonne quelques mots sur une feuille Sa patronne entre

Mme Ayissi : Maël m'a dit que Malaika a 1 ans la semaine prochaine

Maya : euhhh oui madame

Mme Ayissi : et pourquoi tu ne me dis pas

Maya : je ne sais pas je ne voulais pas vous embêter avec.

Mme Ayissi : comment ça m'embêter toi aussi. C'est quand même un an de ta fille, il faut faire quelque chose. Samedi tu pourras aller au marché acheter le nécessaire pour ça. D'accord.

Maya : d'accord madame

Mme Ayissi : tu peux informer Idriss et Lisette tu vois qu'elle aura des invités

Maya (sourit) : ok

Elle est sortie

Habiba : tu vois nor je t'avais bien demandé de lui dire.

Maya : ah oui. Hihihi je suis contente on va fêter youpiiiii

Habiba : on va acheter quoi alors

Maya : les friandises pour les enfants

Habiba : et le gâteau

Maya : je ne sais pas

Habiba : mais demande lui

Maya : toi même va demander

Habiba : stuippp

Les jours passent et Maya n'a toujours rien fait comme liste des achats, elle ne sait quoi dire et surtout qu'elle ne connaît pas le budget qu'elle a prévu pour ça en même temps elle ne veut pas abuser. La dame l'appelle dans sa chambre

Maya : oui madame

Mme Ayissi : tu fais quoi ?

Maya : je fini les devoirs avec les garçons

Mme Ayissi : Très bien. J'ai voulu prendre un répétiteur je vois que ça ne servira plus à rien tu t'occupes bien d'eux ils ont de bonnes notes. J'aime beaucoup. Par rapport à l'anniversaire de Malaika c'est demain tu as prévu quoi tu as fait une liste ?

Maya : non malade je ne sais pas quoi acheter

Mme Ayissi : ok. Tu te rappelles de la boulangerie où nous étions acheter le nécessaire pour l'anniversaire des garçons

Maya : oui oui je me rappelle

Mme Ayissi : tu iras là-bas tu leur dis que tu viens de ma part. Je vais te donner un bon d'achat. Tu vas prendre le gâteau ils vont écrire son nom dessus

Maya : quelle taille madame

Mme Ayissi : A toi de voir maya. Tu prends les mêmes friandises qu'on avait pris mais juste un peu parce que pour les garçons ils avaient invité leurs camarades de classe. Tu verras aussi quoi prendre de plus. Et ce qu'on va préparer tu as prévu quoi

Maya : je ne sais pas madame

Mme Ayissi : ah maya toi tu ne sais jamais rien fait des efforts propose quelque chose

Maya : euhh il ya la viande on peut faire les boulettes avec les macaronis pour les enfants et pour les grands on peut faire un rôti de porc

Mme Ayissi : voilà que tu parles bien on fera ça. Vas-y, demain en allant tu viens prendre ma carte

Maya : merci madame

Elle est sortie. Son mari est revenu de la ville. Il se change

Mme Ayissi : on prépare l'anniversaire de Malaika

Mr Roger : ah elle a déjà un an..je la voit marcher comme un petit poussin au sol

Mme Ayissi : hahahaha.

Mr Roger : j'ai vu Maël lire depuis quand il lis

Mme Ayissi : depuis que maya leur donne des cours de répétition. Tu sais qu'elle aime beaucoup lire je lui ai demandé de l'enseigner aux enfants maintenant ils lisent plus qu'ils ne jouent

Mr Roger : waouhhh. C'est bien j'ai vu ça j'ai été surpris il est fier de me dire qu'il lis.

Mme Ayissi : Maya a quelque chose en elle que je ne saurais expliquer, elle a un truc je ne sais pas comment expliquer, Elle a une innocence pure, elle est tellement naturelle, respectueuse, certes elle est timide mais quand tu l'as connais ça passe inaperçu, elle ne prête pas attention aux matériels, les histoires de filles, les bling bling bref les choses de la terre elle n'y prête pas attention je l'observe beaucoup et je découvre une petite fille qui a quelque chose en elle. Elle a du potentiel Tu sais que c'est elle qui m'a convaincu à donner les affaires de Gabrielle

Mr Roger : ah bon

Mme Ayissi : je te dis. j'ai tout porté et ça m'a fait du bien. j'aime beaucoup cette petite. Je me disais que l'année prochaine on pourrait l'aider en l'envoyant à l'école elle obtient au moins son bac tu penses que c'est très tôt ?

Mr Roger : ma chérie je t'ai toujours dit que tu as un aura très développé, quand une personne te captive c'est que c'est du bon, donc fait ce que ton cœur te demande

Mme Ayissi : ok. Ça fait juste quelques mois qu'elle est ici et c'est comme si elle était là depuis.

Mr Roger : et sa sœur ?

Mme Ayissi : Habiba je l'aime bien aussi mais elle n'as pas la tête sur les épaules, elle ne vise pas loin elle n'a jamais été à l'école et quand tu l'as voit elle ne manifeste pas l'envie d'y aller peut-être qu'elle se dit qu'elle est déjà vieille pour ça. En tout cas je les observe

Mr Roger : très bien

Le lendemain Maya a fait tous les courses pour l'anniversaire, avec habiba elles ont fait la cuisine. Et dresser une grande table à la terrasse. Lisette et son mari sont arrivés avec leur fils. Elle tient un gros paquet en main et le donne à Maya

Lisette : joyeux anniversaire

Maya : hahahaha est ce que c'est mon anniversaire. C'est le cadeau ci qui m'intéresse

Lisette : tu peux lui mettre ça aujourd'hui si tu veux.

Maya : d'accord je vais aller regarder. Maman est à la terrasse

Elle est partie Maya est allée dans la chambre détacher le cadeau, c'est une grande robe blanche avec des chaussures rose, et une couronne

Maya : hahahaha Lisette t'a gâté. Je vais te mettre ça. Elle l'a habillé Habiba est entrée

Habiba : waouh ma puce est jolie dans sa robe. Maya tu as acheté ça ou

Maya : c'est Lisette qui est venue avec.. c'est beau n'est pas

Habiba : magnifique elle est trop belle avec ses pompons

Maya : prend la je vais m'apprêter.

15 minutes après ils sont tous assis à la terrasse pour manger ensuite Habiba a apporté le gâteau et les friandises. Les enfants ont chanté, elle s'agite dans les bras de sa mère. Les garçons l'ont aidé à souffler la bougie pendant que Idriss prend une vidéo

Idris : un discours

Maya : de qui ?

Mme Ayissi : si l'enfant ne peut pas parler la mère si

Maya : ehhhh

Lisette : vous voulez que maya entre dans le gâteau si

Idris : ne soit pas timide vas-y dis quelque chose

Maya : ok. C'est un jour spécial pour moi. Je me rappelle du jour où j'ai appris que j'étais enceinte, Habiba m'a consolé pour moi c'était comme si on m'avait annoncé la pire des nouvelles. Je venais d'arriver dans une ville où je ne connaissais personne. je n'avais rien, on se débrouillait chez une femme pour dormir, et manger c'était du chantage malgré tout ce qu'on faisait pour elle..j'ai dormi dehors avec elle dans le ventre. J'ai marché à pieds comme jamais je n'avais marcher de ma vie. Quand j'avais 5 mois, je ne savais pas que je pouvais lui offrir des habits même une chaussure, elle a eu la chance de rencontrer ce couple extraordinaire qui nous ont ouvert les portes de chez eux. Je me dis toujours que c'est la chance qu'elle m'a donnée. Quand elle est née j'ai compris que je n'étais plus une petite fille, je suis une maman et je ferais tout pour lui donner ne serait ce que de quoi manger même si je n'ai rien manger moi même. (Elle essuie une larme) Elle est devenue ma priorité, c'est ma force, ma raison de vivre, quand je la regarde je me rappelle que je dois me battre pour elle, pour nous qu'elle mérite un belle avenir. Je suis sûr de pouvoir lui en donner. Je me donnerais les moyens pour ça. Aujourd'hui je suis particulièrement heureuse parce nous sommes entourés de belles personnes, je ne pourrai pas trouver les bons mots pour vous dire merci vous tous ici présent, merci beaucoup pour tout, je me demande toujours ce que j'ai fais pour mériter autant d'attention.. vraiment merci madame vous êtes une dame avec un grand cœur, merci monsieur, merci Idriss et Lisette et merci à celle qui a toujours veillé sur moi, ma sœur Habiba. Et merci de me faire pleurer

Lisette se lève pour lui faire un câlin avant qu'elle ne coule plus des larmes

Mme Ayissi : très émouvant. Merci pour tes mots Maya

Idriss : joyeux anniversaire ma petite Malaika ton gar (son fils) te regarde jusqu'à, c'est un vraie mâle

Ils éclatent de rire

A suivre...