- Bobo ne te mêle pas !
- Non madame... je suis là, je ne me cache pas ... désolé...
Elle s'était complètement montrée et Josiane avait commencé à la scruter, elle l'avait bien regardé de la tête aux pieds et avait regardé Arnold ; son regard était expressif et Arnold lui avait dit
- Josiane... Il y a un problème ? c'est quoi cette façon de la regarder ?
- Tu me prends pour qui Arnold ; nous sommes amis depuis combien d'année ? tu sais comment je fonctionne alors ne cherche pas à me faire dire ce que je n'ai pas envie de dire stp... Tu connais déjà ma réponse.
- Quoi ! tu cherches quel genre de fille alors ? qu'est-ce qui te déplais chez cette fille ? tu ne la connais même pas ; tu ne connais même pas son histoire mais tu la juges déjà ?
- Je confirme ce que je vois Arnold ; je n'ai pas besoin d'une vidéo pour comprendre...
- Josiane ! cette fille est bonne ! c'est vrai qu'elle est ce qu'elle est mais au moins, elle n'est pas une voleuse comme toutes celles qui sont passées ici ; je l'ai prise au village donc tu comprends un peu... parle-lui un peu avant de la juger...
- Donc c'est une villageoise que tu m'amènes ? une fille qui vient fraichement du village que tu veux que moi Josiane accepte dans ma maison ? tu sais comment je suis exigeante ? sait-elle faire la sauce béchamel ? Le vrai vrai poulet , des frittes ? quoi tu veux encore que je commence par lui appendre tout ça ? tu penses que j'ai vraiment le temps pour elle ?
- Josiane là tu exagères... laisse lui la chance stp... elle n'a personne ici ; je l'ai amené spécialement pour toi...
- Ah bon ? donc il me fallait une villageoise ? tu es fou Arnold ! eeeh toi ! comment t'appelles-tu ?
- Moi madame ?
- Non ! je parle au mur !
- Mamaaan doucement!
- Josiane stp ne fais pas ça...
Bobo et Arnold essayaient d'intervenir...
- Je me nomme Ingrid madame...
- Et ?
Avec ce « « Eh ? » » Ingrid ne savait pas quoi répondre. elle avait regardé Arnold, et celui-ci avait pris la parole à sa place
- Bon ! Josiane écoute ; cette fille vient du village , elle est célibataire et mère d'un enfant de 6 ou 7mois, elle est forte et très bien éduquée...
- Ah ! très bien éduquée hein ? mais elle écarte déjà ses jambes !
- Non hein madame...(s'était exclamée Ingrid)
- Noooon ? alors tu es vierge ? tu as fait cet enfant avec un esprit ?
- Non madame... rien de tout ça !
- Hum ! et tu as quel âge ?
- 24 ans madame...
- Et il est où le père de ton enfant ? envolé ?
- Madame ce que ... il ... il...
- Il n'existe pas c'est ça ? ça c'est la chanson de toutes des filles mère dont les pères sont des esprits, bon tout ça ne me regarde pas ; tout ce que je peux te dire ce que, tu ne viendras jamais avec ton enfant à ton lieu de travail ! j'ai bien dit , pas d'enfant ici dans ma maison pendant tes heures de travail ! le travail commence à 7heure juste ! pas une minute de moins ! dans ma maison, je n'aime pas voir la saleté qui traine ! la télévision c'est pour mon fils et mon mari ! ta place est dans la cuisine ou dans la cour ! je te donne cette chance à cause de mon ami Arnold ;
- Maman depuis quand toi et papa avez des amis ? desolé monsieur, ma mère ne m'a jamais parlé de vous ; d'ailleurs elle n'a jamais eu d'ami alors je suis impressionné...(avait dit Bobo en interrompant sa mère)
- Tu ne m'interromps pas bobo ; Arnold est rare parce qu'il aime trop le village ; c'est un ami de la famille, un ami de longues dattes ... eeehjeune fille j'espère que je me suis bien fait comprendre ; des questions ?(elle s'adressait à Ingrid qui n'avait déjà plus envie de rester travailler dans cette maison...
- Ok madame... C'est compris...
- Alors combien veux-tu que te paie ?
- Pardon ?
- Je parle de ton salaire !
- Je ne sais pas madame...
- Josiane pour ça on va en parler toi et moi... pour l'instant qu'elle travaille d'abord ! elle peut même commencer aujourd'hui...(avait dit Arnold)
- Bon je pense que ça suffira ; je suis déjà très en retard... bobo tu lui montres tout ce dont elle aura besoin ; et pour le menu d'aujourd'hui, je te laisse voir avec elle... Arnold on peut partir ? Ingrid c'est ça ?
- Oui madame...
- OK ! ne m'attends pas ce soir je rentrerai un peu plus tard ! bobo tu lui donneras son transport ; j'ai laissé l'argent sur la table de ta chambre
- Tu m'attendras ici Ingrid, je viendrai te chercher juste pour aujourd'hui et je te montrerai la route...(avait encore dit Arnold)
- D'accord ; merci encore pour tout madame... Arnold tu passeras voir momo stp ? il ne connait encore personne là-bas...
- Ok... mais toi concentre-toi sur ton travail et ne me déçois pas...
Arnold et Josiane étaient partis, Ingrid de sachant par où commencer, regardait de partout jusqu'à ce que Bobo lui dise :
- La cuisine est par ici... tu viens ?
Elle l'avait suivi et Bobo lui avait montré tout ce qu'il fallait, et pour le menu, il lui avait demandé si elle savait préparer les haricots ; Il voulait commencer par ça car ça semblait le plus facile...
- Les haricots ? oui mais... à ma façon... je ne sais pas si...
- A ta façon qui veut dire ?
- Comme au village...
- Aaah oook je vois... Alors tu vas voir comment je fais...
C'était son premier jour et tellement qu'elle avait peur, elle n'arrivait à rien faire ; elle avait juste fait la maison et la lessive ; et pendant qu'elle attendait qu'Arnold vienne la chercher, Bobo était devant la télé et envoyait des messages à Mira... ils avaient l'habitude de s'envoyer des messages et rien d'autre, la page de deux amoureux était tournée , Bobo avait déjà une autre histoire avec une autre fille de son âge mais Mira avait préféré verrouiller son jardin jusqu'au mariage, elle avait peur de réessayer de peur qu'elle tombe de nouveau enceinte...
- Eeeeeh Mira devine quoi.
- Quoi Bobo ; je suis devant mon cahier là
- Toi aussi avec tes cahiers, je me demande même si tu te reposes un peu...
- Bobo ce n'est pas ton problème ; au lieu de m'appeler pour faire tes devinettes, pourquoi n'appellerais-tu pas aurélie ?
- Quoi tu es jalouse ? C'est toi-même qui m'as refusé nooon ? moi je t'aime toujours .
- Jalouse De qui ou de quoi même ? stiuuups ; tu veux même me dire quoi ? que je dois deviner quoi ?
- On a une domestique ... et ce n'est même pas ce qui me fait rire... écoute... cette fille vient tout droit du village et imagine un peu son entretien avec ma mère ? je suis resté avec elle pour l'aider à préparer le plat le plus facile que même moi je fais aussi bien mais elle a eu peur de le faire...Les haricots !!!
- Hum j'imagine... tu as raison, je crois qu'elle a juste eu peur... Cette pauvre femme ne fera même pas un mois chez vous avec ta mère...tu as vu comment elle m'a chassé la dernière quand j'étais venue te chercher ?
- Hahaha ...mais ta mère aussi m'a chassé de chez vous nooon ? tu as déjà oublié ? elle m'a même traité de sorcier hahaha ; on peut se voir ? tu peux même venir ma mère n'est pas là ;
- Tu es fou ! je vois que tu as hérité de la folie de ta mère ! moi venir chez toi ? la dernière fois que j'avais mis mes pieds chez toi l'enfer avait failli m'engloutir ... pardon... je dois te laisser...
- Mais tu avais aimé nooon ?
Elle n'avait pas répondu et avait raccroché ; parce que sa maman avait ouvert la porte.
Depuis la grossesse de sa fille, Zita était aux aguets ; elle était tout le temps derrière sa fille et la surveillait ; il arrivait aussi qu'elle aille à son école pour vérifier si oui ou non les garçons l'approchaient... elle avait poussé la porte et regardait sa fille...
- Quoi maman ? donc maintenant toi tu n'as rien d'autre à faire que me surveiller ? c'est quoi ton problème maman ; c'est papa qui t'a engagé pour faire tout ça ? je ne peux plus parler au téléphone ? vous me saoulez à la fin !
- Je t'ai à l'œil oui ! et c'est toi-même qui l'as cherché, si tu n'avais pas écarté tes cuisses là la première fois pour t'offrir à un homme tout ça n'allait pas arriver !
- Tu peux me laisser maintenant ? je révise là !
Sa mère avait fermé la porte ; Mira avait quitté son lit et avait fermé sa porte à clé...
Quelques semaines plus tard, Richard le papa de bobo était rentré de son voyage et sa femme Josiane lui avait présenté Ingrid ; Richard avait bien regardé Ingrid et avait dit :
- Si c'est Arnold qui t'a amené ici alors je lui fais entièrement confiance ; il fait toujours de bons choix ; et c'est quoi le nom de ton village ?
Ingrid lui avait dit le nom de son village et le papa de bobo l'avait accepté... Ingrid commençait déjà à s'habituer avec sa patronne, elle supportait ses humeurs, ses insultes juste parce que le salaire qu'on lui avait proposé était bon ; elle en avait besoin pour prendre soin de momo.
elle connaissait déjà la route parce qu'Arnold lui avait tout montré ; ça lui arrivait même de renter à pied pour économiser ; chaque soir elle emportait à manger à son fils, càd, elle mangeait à son lieu de travail mais gardait une partie pour son fils ; le seul problème était que tous les matins elle avait du mal à quitter le centre car c'était toujours difficile de se séparer avec Momo ; ça lui arrivait d'arriver en retard au travail à cause ça ... au début, Josiane laissait passer juste parce qu'Arnold était en ville et que son mari intervenait...
Mais Arnold était retourner au village toujours dans le cadre de son travail ; et ce matin là , momo avait une forte fièvre, il n'avait pas dormi la nuit et ne faisait que vomir ;donc Mira était obligée de venir avec lui au travail car elle n'avait pas droit à l'absence ni au retard.
Arriver au travail, comme tout le monde dormait encore, elle avait allongé momo dans un coin de la cuisine ; elle pensait comment faire pour qu'il ne pleure pas...
- « « si momo se réveille il va pleurer et je ne sais pas comment madame va réagir ; mais il est malade je ne sais pas quoi faire ; que je lui donne un somnifère ? il doit absolument endormi jusqu'à ce que je termine... » »
Elle avait déjà tout prévu... elle avait réveillé Momo et l'avait forcé à avaler quelques gouttes de somnifère qu'elle avait dans son sac pour qu'il s'endorme ensuite, elle l'avait caché dans la petite maison du vigile... elle avait fait ça le premier jour et ça avait marché, momo s'était endormi jusqu'à ce qu'elle avait fini son travail sans que personne ne s'en aperçoive ; le deuxième jour c'était pareil ; et après le troisième jour elle avait constaté que momo s'affaiblissait de plus en plus et ne pleurait plus, et lorsque Ingrid lui donnait ces somnifères, momo la regardait comme pour dire « « maman tu me fais du mal » ; elle pensait bien faire parce que ça lui laissait le temps de travailler, alors que c'était dangereux pour le cerveau de son enfant... le quatrième jour elle avait fait la même chose et bizarrement ce jour là, le produit avait mal réagi dans le corps de momo ; celui-ci respirait très mal et le vigile était venu l'appeler en courant , elle était partie en cachette voir ; c'était sérieux, momo respirait mal effectivement alors le vigile lui avait conseillé d'aller voir un médecin...
- Aller voir qui tu dis ? un docteur ? et pourquoi ? avec quoi même ? Je pense qu'il a juste chaud, je vais lui enlever son haut et tout ira bien ,
- Cet enfant va mal ; d'ailleurs tu lui donnes même quoi pour qu'il soit aussi faible ?
- Des somnifères...
- QUOI ???
- Ne crie pas stp ; c'est juste pour qu'il ne me dérange pas pendant que je travaille...
- Tu es folle ?
Elle avait vite déshabillé momo et entendait sa patronne l'appeler ; elle avait guetté et s'était rappelé d'avoir laissé quelque chose sur la plaque entrain de frire
- « Mon Dieu : l'omelette de madame ! je l'ai laissé au feu ! pourvu que ça ne soit pas pour ça qu'elle m'appelle... »
Sa patronne continuait d'appeler ...
• « « Ingriiiid ! Ingriiid ! mais elle est où cette fille ! c'est comme ça que les maisons se brulent ! comment peut-elle laisser la plaque allumée et disparaitre ? » »
Josiane avait enlevé la poêle et l'omelette était complétement calcinée ; elle avait tiré le rideau et demandait au vigile s'il avait vu Ingrid sortir, mais celui-ci avant de répondre, avait regardé Ingrid qui était cachée dans sa petite maison et avait dit :
- Non madame ; elle n'est pas sortie d'ici...
- Ok ! cette villageoise je vais la chasser d'ici !
Richard voyait tout de la chambre, il voyait tous les gestes que le vigile faisait et avait compris qu'Ingrid se cachait là-bas ; mais pour quelle raison ? Il était sorti et avait dit à sa femme :
- Chérie c'est moi qui l'ai envoyé m'acheter le rasoir ... je devais surveiller ton omelette à sa place mais j'avais complètement oublié... Je suis coupable...
- Pourquoi envoyer cette villageoise alors que ton fils est là ? et puis quelle omelette allais-tu surveiller ? stiuuups !
- Bobo est déjà sorti...
A l'instant même, Ingrid faisait son entrée en tremblant et Richard s'était précipité de lui demander :
- Alors ce rasoir, il est où ?
- Pardon ? patron mais quel rasoir ?je... je... j'étais... j'étais...(Ingrid ne comprenait rien et ne savais quoi dire )
- Ingrid ! parfois tu es vraiment bête hein ? je viens de t'envoyer un rasoir et toi tu me poses encore la question « quel rasoir ? » donc tu ne l'as pas acheté c'est ça ?
Josiane qui les regardait avait dit à son mari :
- C'est toi qui prends sa part ici tous les jours nooon ? même rasoir tu ne connais pas et pourtant tu as pris l'argent pour aller acheter ! idiote donne-moi mon sac je vais partir ; encore une fois je pars affamée
Josiane était sortie ; Richard regardait Ingrid sans rien dire ; et lorsque cette dernière voulait retourner à la cuisine, Richard l'avait interpelé ...
- Eeeh toi ; C'était quoi ça ?
- Pardon patron, je ne comprends pas...
- Tu faisais quoi chez le vigile ? n'essaie surtout pas de me dire n'importe quoi puisque je vous ai vu !
- --- ---
- Ok... tu ne veux rien dire hein ? je vais voir David (David le vigile) ; J'ai menti à ma femme pour t'épargner mais si seulement je découvre ce que tu caches !!!hum !
Richard sortait voir le vigile et Ingrid avait dit :
- mon fils est malade...
- pardon ? et qu'est-ce que ça à voir avec David ?
- Ce que... j'étais venue avec lui et c'est là-bas que je l'avais laissé pour ne pas contrarier madame...
- Quoi ? tu as donc peur de ta patronne à ce point ? Approche une peu...
Ingrid avait avancé de quelques pas...
- Ok alors je ne dirai rien à ma femme...ah j'oubliais... lave moi les chemises qui sont sur le lit, elles n'étaient pas bien lavées...
- Ok monsieur, je vais le faire...
- Fait-le maintenant !
Mira ne se doutant de rien était entrée dans la chambre et son patron l'avait suivi ; elle avait commencé à trier les vêtements ; déjà elle était très mal à l'aise parce que son patron était torse nu, donc elle triait les vêtements avec sa tête baissée et avait senti la main de son patron toucher son dos ; elle s'était retournée en sursaut et regardait avec des yeux grandement ouverts...
- Quoi ! tu as eu peur ?
- --- ---
Il s'était approché et voulait la toucher mais Ingrid avait fait deux pas en arrière
- Ingrid ; je ne veux pas te faire du mal voyons...
- Monsieur... je... je... je dois aller faire mon travail, je ne vois aucun habit sal ici ; madame avait déjà tout fait sortir...
Elle voulait sortir mais son patron lui avait barré le passage et il la regardait sans rien dire.
- Monsieur svp ...
- Mais tu sais que tu peux être très belle si tu veux hein ? il faut juste une petite retouche pour que tu sois éblouissante...
- --- ---
- Donc comme ça tu viens du village et tu as un enfant ? tu allaites ?
- Non monsieur ; mon bébé a refusé les seins depuis ses trois mois ...
- Je comprends maintenant pourquoi tes seins sont si imposants ; apparemment personne ne les a correctement touché ... tu es si belle ; mais pourquoi tu te négliges ? regarde un peu le corps que tu as ; c'est tellement angélique ; tu as le corps des innocentes... je vais t'aider... fais-moi juste confiance et je ferai de toi une Cléopâtre car pour te dire vrai, tu ne mérites vraiment pas ce travail...montre-moi un peu ce corps de près...
Son patron s'approchait, Ingrid l'avait poussé et avait réussi à s'enfuir ; Raïssa la petite sœur de sa patronne était entrée sans cogner et Mira encore sous le choc, avait sursauté en lâchant le verre qu'elle avait à la main...
- eeeh doucement toi ! Pourquoi as-tu eu aussi peur ? où est ma sœur ? tu es seule ici ?
Richard aussi sortait de la chambre avec sa braguette ouverte...
#A suivre...
• pourvu que Raissa ne s'imagine rien de grave !
• comment va-t-elle s'en sortir avec un patron pervers ?
• comment peut-on donner des somnifères à un enfant juste pour rester tranquille ? est-ce une bonne idée ?