elle s'était jetée dans l'eau et Nadège ne pouvait plus rien faire ; elle regardait Marie qui frappait sur les vitres de sa fenêtre désespérée.
Nous savons tous que lorsqu'on plonge on doit remonter ; mais Davila ne remontait pas ; et pendant que Nadège essayait de joindre son patron, Marie avait quitté la chambre et venait en courant ; les autres gardes qui étaient là, l'avaient attrapé en disant :
- Madame... madame... vous ne pouvez pas aller là-bas... laissez Nadège s'occuper de tout ; vous n'avez pas le droit d'approcher cette piscine madame....
- Lachez-moi !!! c'est ma petite sœur !il s'agit bien de ma petite sœur là vous êtes fou ? personne ne peut m'empêcher de faire quelque chose pour ma petite sœur ! vous n'allez rien m'interdire !!
- Madame nous sommes vraiment désolés mais nous ne pouvons pas vous laisser passer !
- Noooooon noooooon Davilaaaaaa !!! Davilaaaaaaa ! pourquoi ne remonte-elle pas ??? où est ma petite sœur ? je vous en supplie sauvez-la svp... Davilaaaaaa !!!! mais qu'est-ce que vous attendez ? ce n'est qu'une piscine voyons !! allez à son secours ! plongez ! vous attendez quoi ? peut-être qu'elle ne sait pas nager...
Personne n'osait plonger car ils savaient tous (certainement) puisqu'ils travaillaient là depuis bien longtemps, et qui sait s'ils étaient tous du même réseau ? tout ce qu'ils faisaient c'était retenir Marie tout en faisant attention à son ventre ; Marie essoufflée, n'arrivait plus à respirer, elle ne faisait que dire « « Davila nooon ! Davila nooon Davila stp nooon » ; les gardes l'avait sécurisé et avaient fait ce qu'il fallait pour qu'elle respire mieux...
- Mais comment est-ce possible que les carreaux d'une piscine soient de couleur noire ? on ne sait même pas voir le fond ! c'est quoi cette piscine en plein jour qui ressemble à l'abime ! sortez-moi ma sœur de là je vous en conjure !
Marie perdait espoir ; elle s'imaginait déjà le drame ; les interprétations; des gens qu'elle devait affronter , des explications qu'elle aurait à donner, si sa sœur ne sortait pas saine et sauve de cette piscine ;qu'allait-elle dire aux parents ? à peine quelques semaines et déjà des problèmes ? NON ; elle ne pouvait pas accepter ça ;il fallait que Davila sorte de cette piscine et vivante ; alors elle avait commencé à prier comme elle pouvait en ce moment-là ;
Nadège continuait d'appeler son patron qui ne prenait pas le téléphone ; Davila non plus ne remontait pas... Mais comment était-ce possible ?
----------- où se trouvait Davila -----------
Pendant que les gens s'inquiétaient pour Davila et pensaient même qu'elle était morte, Davila s'était retrouvé dans un endroit où elle ne connaissait pas ; quand elle avait plongé dans l'eau, une femme l'avait attrapé et l'avait trainait jusque dans un grand village où il n'y avait que des très belle femmes ; et toutes ces femmes la regardaient bizarrement ; aucune d'elles ne souriait ; on l'avait ligoté et à coté d'elle, il y avait des cranes partout ; ces filles étaient toutes belles mais n'avaient rien de gentilles ; Davila pleurait, elle ne savait même plus qu'elle était dans cette petite piscine , tout ce qui était devant elle c'était un grand village, ça brillait de partout
- Où suis-je ? demandait-elle
Personne ne lui répondait...
- Je vais rentrer chez moi, je ne devais pas être dans cet endroit ; mais qui vous êtes ?
Une femme un peu plus âgée était arrivée elle était la supérieure ; elle avait commencé à la scruter, elle la touchait partout ensuite elle l'avait giflé ; cette femme avait seulement ouvert la bouche et c'était comme un tremblement de terre , elle avait fait un geste et une autre femme était venue avec un couteau et une autre avec une flèche, Davila ne savait pas ce que ces femmes comptaient faire avec tout ce qu'elles avaient en main mais, elle savait que ce n'était pas bon du tout ; la supérieure avait encore lancé un cri et Davila s'était mise à crier
- Arrêterez !! arrêtez svp ! mes oreilles ! mes oreilles ! Mariiiiiiie Mariiiiie
Elle avait cité le nom de Marie et toutes ces femmes c'étaient réunies devant elle ; toutes étaient en colère ; elles faisaient de gestes et Davila avait compris que toutes ces femmes voulaient sa mort... elle tremblait et pleurait, elle se souvenait bien du moment où elle s'était jetée dans la piscine ; elle se souvenait de tout... mais comment elle pouvait se retrouver là entourée de toutes ces femmes ; des femmes d'une beauté indescriptible ?
Toutes ces femmes avançaient pour en finir avec Davila qui ne faisait que crier, heureusement pour elle, une grande porte s'était ouverte de nulle part et six hommes et deux filles étaient injectés tous étaient nus et criaient ; ces femmes qui étaient à attraper le cou de Davila s'étaient toutes retournées et s'était jetées sur ces nouveaux venus et se disputaient leurs sexes et les seins de ces deux jeunes filles ; en un rien de temps, ces hommes n'avaient plus rien ; leurs sexes étaient arrachés et les seins de ces filles également ; ils étaient encore vivant et agonisaient .
Davila scandalisée imaginait déjà son sort, elle criait et se tordait ; mais que faire ? Comment s'échapper ? Elle était restée ligotée...
Plus loin, elle avait vu une voiture blanche s'arrêter et quelques minutes après , un homme y était descendu, au premier regard elle ne savait pas qui c'était mais plus l'homme avançait plus elle se rendait compte que c'était Hervé ; alors elle s'était mise à crier
• Hervéeeeee Hervéeeee je suis làaaaaa ... je suis làaaaaaa
Hervé s'était arrêté un moment et parlait avec la supérieure, toutes les autres ne pouvaient rien faire sans son accord,
La femme parlait avec Hervé et avait l'air très en colère ; Hervé négociait mais la femme refusait, la négociation avait pris tellement du temps ; et la femme avait même giflé Hervé et s'était retournée pour ensuite crier ; ce cri était leur façon de communiquer entre elles ; mais pour Davila c'était le traumatisme car ça faisait tellement mal aux oreilles mal au crane qu'on avait l'impression que la tête allait exploser.
Une femmes parmi les autres , s'était retirée et avait rejoint Hervé et la supérieure ; Davila ne comprenait rien, qu'est-ce qui se passait au juste ? Comment Hervé s'était retrouvé là ? et pourquoi la jeune femme avait rejoint Hervé ? Tout se mélangeait dans sa tête ; des négociations et des négociations alors que Davila restait attachée et prête à être exécutée ; enfin c'est ce qu'elle comprenait.
Hervé s'était finalement approché d'elle avec la femme qu'il tenait en main et continuait à la suppliait jusqu'à se mettre à genoux, la femme s'était mise à fixer Davila des yeux ensuite elle avait accepté qu'on la détache, elle avait encore crié et avait donné un coup violent sur la tête de Davila , et pendant que Davila agonisait, deux autres femmes l'avaient trainé jusque devant une sorte de porte, elle se voyait s'éloigner de toutes ces créatures y compris Hervé qui la regardait sans rien faire et elle avait perdu connaissance ...
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Hervé je ne sais pas par quel moyen, était sorti de cet endroit, s'était retrouvé chez lui et avait couru derrière la maison où se trouvait tout le monde, Marie avait vu son mari et avec l'aide des gardes, elle s'était jetée dans ses bras en pleurant
- Hervé... Hervé... Hervé je ne sais comment elle s'était retrouvé dans cette piscine alors que je lui avait bien dit que c'était interdit et qu'elle ne devait pas se baigner dedans, je lui avais dit... Hervé je lui avais dit mais cette petite n'a fait qu'à sa tête ;
- Calme toi... regarde ton état ... on va faire quelque chose ...
- Tu vas faire quoi Hervé je peux savoir ? cette piscine ressemble à un abime, on ne voit rien, tout est noir dedans comment vas-tu faire puisque tes travailleurs sont tous là et depuis ils essaient d'introduire je ne sais moi quoi et ils disent qu'elle n'est pas là...
- Et si c'était vrai qu'elle n'y était pas Marie ? es-tu sure de l'avoir vu entrer dedans ? une petite piscine comme ça elle ne peut pas disparaitre quand même ? Videz moi cette piscine ! mais comment n'avez-vous pas pensé à ça ?
Hervé avait donné l'ordre et la piscine était vidée, mais Davila n'y était pas ; il n'y avait d'ailleurs rien de spécial, la piscine était juste un peu profonde de 4m mais il n'y avait rien d'autre d'étrange ;
- Où est ma petite sœur ? Hervé où est ma petite sœur ? weeeee je l'avais moi-même vu entrer dans cette piscine, je ne suis pas folle Hervé ! dites-moi ce qui s'est passé je vous en supplie ; ma sœur est entré là là !et moi j'étais dans ma chambre et devant ma fenêtre j'avais tout vu
- Mais elle est où Marie ? a-t-elle disparue ? si elle était dans cette piscine on l'aurait vu , viens avec moi tu vas faire du mal au bébé en pleurant comme ça...
- Hervé tu ne sais pas ce que je ressens ; je vais dire quoi aux parents ? c'est vrai que ma petite sœur est celle qu'elle est mais elle reste ma petite sœur, je ne peux pas accepter qu'il lui arrive quelque chose
C'était plus fort pour Marie, elle pouvait tout accepter mais pas la disparition de sa sœur et surtout pas dans des conditions pareilles...
Hervé avait accompagné sa femme jusque dans la chambre, et lui avait donné des comprimés que le médecin lui avait prescrits pour sa tension et pendant que Hervé suppliait Marie de les avaler, Ils avait vu Davila à la télé près d'un égout entourée d'une foule et des journalistes qui interrogeaient les témoins, enfin ; les gens qui avaient appelé la chaine de télé nationale, c'était comme si Davila n'avait pas de vêtement elle était juste couverte d'un pagne ; marie avait crié
• Hervéeeeee !!!la télé ! la télé !
Celui-là savait déjà ce qui allait se passer, il s'était retourné et avait fait semblent de crier lui aussi
- Mon Dieu !mais... mais c'est ta sœur ?
- Oui Hervé, c'est Davila mais comment s'est-elle retrouvée là-bas ? Hervé ils sont juste devant le palais du peuple allons-y vite stp... weeee c'est quoi ça ?Davilaaaaaaa !
- Tu vois maintenant pourquoi je ne voulais pas d'elle chez moi ? ta sœur à une sorcellerie terrible tu vois maintenant ?tout ça pour me créer des problèmes ! je ne veux plus d'elle dans ma maison !je n'aime pas des têtus
Hervé était sorti et avait pris une autre voiture et avec sa femme ils étaient arrivés au lieu indiqué, mais ce qui était bouleversant ce que Davila ne se souvenait de rien ; elle ne reconnaissait même pas sa sœur ni son mari...
- Davilaaa ! Davila ! regarde-moi ; qu'est-ce qui s'est passé ?
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- Mais dis quelque chose stp, comment tu t'es retrouvé ici ? Davila réponds-moi petite sœur, à quel moment étais-tu sortie de cette maison ?
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Elle ne parlait pas, elle regardait comme bête, elle essayait de se lever mais elle n'y arrivait pas ; marie était estomaquée , elle avait attrapé la chemise de son mari et le secouait en disant :
- Weeeeeeh Hervé !cette fille a quoi ? comment s'est-elle retrouvée ici ? mais qui l'a vu en premier ?as-tu essayé de demander aux jeunes qui sont là ? Hervé stp dis-moi si tu y es pour quelque chose, c'est ma sœur et je ne veux pas de quelque de grave stp, je ne veux pas de séquelle Hervé , heeeeh !!!!
- Reste tranquille Marie, je viens de parler aux journalistes, et d'après les témoins elle était sortie de cet égout en rampant ; eux ils l'on vu un peu en retard et comme elle ne parlait pas, ils étaient obligés d'appeler la chaine de télé nationale ; ils disent qu'elle était totalement nue c'est la dame à coté qui l'avait couvert...
- Heeeeeeh ! quel égout Hervé ! celui que je vois là ? et comment ? Davila comment tu t'es retrouvé ici oooooh heeeeehaaaaaa le monde entier nous regarde en ce moment ! le monde nous regarde ooooh ! c'est quel honte ça ! et vous aussi arrêtez de filmer ! il y a quoi d'amusant ici ?
Marie ne pouvait plus se contrôler ; c'était plus fort qu'elle alors elle avait poussé le cameraman qui était juste devant elle ,
Elle ne savait même plus qu'en sortant de la parcelle elle avait allumé son téléphone, elle faisait toujours ça ; c'était devenu automatique ; elle éteignait son téléphone avant d'entrer dans la parcelle et le rallumer une fois loin de chez elle.
Elle avait pris son sac pour éteindre son téléphone mais elle avait constaté plus 36appels en absence de ses parents, ses amies, et tous ceux qui pouvaient la joindre ; certainement ils regardaient la même chaine en ce moment ; elle avait éteint son téléphone parce qu'elle ne savait pas quoi répondre à toutes ses personnes ; ils avaient mis Davila dans la JEEP pour l'hôpital ; et malgré les soins, Davila ne parlait toujours pas ; le docteur leur avait dit qu'elle avait subi un traumatisme...
- Traumatisme vous dites docteur? Mais comment ça traumatisme ? vous pensez qu'elle a été agressée ou un truc de ce genre ?
- Je ne sais quoi vous dire en ce moment surtout qu'elle ne parle pas ; elle n'a rien de terrible à part cette petite égratignure sur son visage, il n'y a rien d'autre à signaler pour le moment
- Et docteur svp... avez-vous pensé à vérifier si... Si elle a été...
- Violée vous voulez dire ?
- Oui oui ;
- Ben de ce coté il n'y a rien à signaler ; tout est ok ;elle est encore intacte d'ailleurs ; à quelle heure avait-elle quitté la maison ?
- docteur ça c'est ce que je ne comprends pas, je me souviens bien l'avoir vu à coté de la piscine mais juste après ; tout s'embrouille, je ne sais plus rien,
- docteur ce que ma femme essaie de dire ce qu'elle a cru voir sa petite sœur autour de la piscine... mais je pense qu'elle a dû se faire une illusion tu vois avec son état je pense que c'est normal nooon ?
le docteur regardait le couple et ne voyait pas le rapport entre ce qu'il lui racontait et ce qu'il avait là devant lui càd Davila ; alors il leur avait demandé d'attendre dans le couloir parce qu'il fallait que Davila dorme un peu.
Une fois dans le couloir, c'est Hervé qui avait eu l'idée d'appeler les parents de Marie ; il avait composé leur numéro en mettant main libre...
- allo... (c'était la maman de Marie)
- oui oui belle-mère c'est moi Hervé...
ils entendaient comment maman Aminata appelait son mari pour lui dire « « Youssouf ils ont rappelé viens viens ils ont rappelé » » ensuite elle avait répondu Hervé
- oui oui mon fils, comment allez-vous ? c'est vrai ce qu'on vient de voir à la télé. les voisins nous ont alerté ici et votre père a failli faire une infarctus, qu'est-ce qui s'est passé ? est-ce que ma fille va bien ?
- oui maman elle est hors du danger maintenant, nous sommes d'ailleurs à l'hôpital avec elle et tout est sous control ne vous inquiétez plus
- aaaaah oui ! et comment s'est-elle retrouvée là-bas ? a-t-elle eu un problème avec sa sœur ?
- Mais nooon maman, comment aller jusqu'à penser ça ; personne ne savait qu'elle était sortie d'ailleurs...
- Marie est où ? son père veut venir...
- Marie se repose au fond du couloir on pourra vous rappeler plus tard ; et ça ne sert à rien de venir parce que je ne pense pas qu'on va la garder ici puisqu'elle n'a rien ;
Marie avait allumé son téléphone et avait commencé à lire les messages de ses amies Natacha Shanelle, Laure Dare , Nankia Keita, Emeraude Emeka et à sa grande surprise, Armande aussi lui avait laissé un message ; toutes s'inquiétaient pour elle et surtout que depuis la nuit du mariage ; elle était devenue très distante avec ses copines...elle avait lu et avait commencé à pleurer, elle s'était rendu compte qu'elle était vraiment seule et que ses amies lui manquaient.
Deux semaines plus tard ; Davila était déjà sortie de l'hôpital mais ne parlait toujours pas ; elle avait vraiment perdu la boule ; elle ne faisait que crier comme si elle voyait des démons ; elle restait coucher nuit et jour à cause des produits qu'on lui avait prescrits ; d'ailleurs son père avait dit à Marie de lui ramener sa fille, il ne voulait plus qu'elle reste chez elle...
Une nuit, Marie dormait avec son mari et ne se sentait pas bien, elle venait de faire un rêve bizarre et avait réveillé son mari pour lui raconter mais celui-ci dormait profondément...
Elle s'était rendormie et le rêve continuait ; elle voyait la même scène qu'elle avait vu la nuit de noce ; ces gens en cagoule ; cette fois-là dans son rêve ; toutes ces personnes l'entouraient et leur père spirituel était entré toujours en rouge, avec un gros couteau, le type lui avait ouvert le ventre et avait fait sortir l'enfant qui riait comme un adulte ; le bébé riait aux éclats et la femme aux longs cheveux était entrée dans sa chambre et avait pris le bébé ; pendant que cette femme partait avec le bébé, Marie avait sursauté et avait attrapé son ventre en disant
• Non ! mon Dieu ! pas mon bébé !!
Marie avait crié et son mari s'était réveillé
- Mon amour ! est-ce que ça va ?
- Hervé mon bébé !
- Le bébé quoi chérie ? déjà ?
- Non ! ils ont pris mon bébé Hervé ! ils l'ont pris !!
- Qui ! qui a pris le bébé ; ce n'est qu'un rêve rendors-toi ;
- Non Hervé ! mon ventre est vide ! mon bébé n'y est plus ! non ! non ! non !
- Quoiiiii ???
Marie sentait le lit un peu humide, avait jeté un œil et il était plein de sang...alors elle avait poussé un cri
- Noooooooon nooooooon mon bébéeeeeeee !ils ont pris mon bébéeeeeeeee !
• Davila va-t-elle se remettre ? qui étaient ses femmes qu'elle avait vu dans ce qu'elle croyait être une piscine ?
• Marie va vraiment perdre son bébé ?