• « « mais qu'est-ce qui se passe dans cette maison ? pas de téléphone, des gardes devant la porte de ma chambre, et en pleine lune de miel, mon mari me laisse planter ; il fallait seulement qu'il fasse sa réunion aujourd'hui ? ça ne pouvait pas attendre ? » »
Elle regardait partout et avait constaté qu'il y avait une autre porte dans la chambre et sur les plafonds, des dessins bizarres des femmes entrain de crier
• « Mais ces dessins sont là depuis quand ? je n'avais jamais vu ça avant ? c'est quel genre d'art ça ? »
Comme c'était officiellement sa chambre alors elle avait le droit d'en faire ce qu'elle voulait.
Elle s'était levé et avait essayé d'ouvrir la porte mais c'était impossible ; à coté il y avait une salle de bain qu'elle n'avait jamais vu non plus lorsqu'elle venait puisqu'elle ne s'arrêtait que sur lit... elle avait ouvert la porte de salle de bain et avait trouvé des peignes et des histoires des femmes, des parfums et des mèches des cheveux accrochées dans le peigne
• « « mais c'est à qui tout ça ? pourquoi n'avait-il pas eu l'idée de tout enlever avant notre mariage ? les a-t-il laissé expressément pour que je le trouve ? » »
Elle continuait à parcourir la chambre comme elle s'ennuyais, son coude avait seulement cogné un partie du mur et elle avait eu peur lorsqu'elle avait entendu le bruit comme si une porte s'ouvrait, elle avait encore cogné expressément , et bien évidement il y avait une porte... elle l'avait poussé et voyait bien qu'il y avait un couloir mais très obscure... elle ne savait pas où ça menait ; elle avait juste dit
• « C'est encore quoi cet endroit ? »
Et sa voix avait produit un écho et un petit bruit au fond de ce couloir... elle avait eu peur et avait fait deux pas en arrière et la porte s'était refermé de soit même.
• «mon Dieu c'est quoi cet endroit ? »
En se retournant ; elle était face à face avec son mari qui la regardait totalement vide...
- Hervé !! ouuuf tu m'as fait peur !!!
- ---- ---- ( il ne disait rien et ne faisait que la regarder)
- Chéri... tout va bien ? pourquoi me regardes-tu comme ça ? je n'avais pas fait exprès, mon bras avait cogné et cette porte s'était ouverte d'elle-même alors... mais dis-moi ; c'est quoi cet endroit ?
Et comme si Hervé revenait de loin ...
- Marie... mais que fais-tu là. Tu voulais seulement faire quoi ? c'est vrai que c'était à moi de te montrer tout ça mais cela ne te donne pas le droit de fouiner partout ! viens et oublie cette porte stp...
- Mais comment tu peux me parler comme ça ? il y a quoi dedans Hervé ? je ne veux pas qu'il y ait des secrets entre nous deux einh ? moi je ne te cache rien alors j'aimerai que tu me dises tout !déjà tu dois commencer par me dire d'où tu viens et pourquoi je n'ai pas le droit de sortir de ma chambre ; donc ces travailleurs doivent tout faire pour moi ? en quoi serai-je une femme alors ?
- Du calme Marie , viens je vais tout t'expliquer...
Il avait tiré sa femme jusque au lit et ils étaient assis... Hervé la dévisageait sans rien dire...
- Tu vas me répondre où alors tu vas continuer à me regarder comme ça ?
- Marie...
- Oui Hervé...
- Pourquoi étais-tu venue vers moi ?
- Comment ça venir vers toi ?
- Je voulais dire, le jour où tu m'avais écrit ; qu'est-ce qui t'avais poussé à le faire ? tu sais, je ne suis pas ce que tu crois einh ? je ne suis pas bien pour toi...
- Pas bien pour moi ? et c'est maintenant que tu le dis ? après le mariage alors qu'on doit le consommer ? ... si j'étais venue vers toi c'était juste parce que je voulais que tu m'aides avec mon stage... et pourquoi me demandes-tu tout ça ?
- Non pour rien... je pense que toi meme tu ne sais pas pourquoi tu m'avais cherché... moi je vais te dire pourquoi...
- Et pourquoi alors monsieur le prophète ?
- C'était le destin... tu es l'élue Marie...
- Ekiiiiieeeeuuu élue de quoi ?
- Dis-moi Marie... tu m'aimes vraiment ?
- Hervé ! sinon je ne serai pas ici, je t'aime de tout mon cœur...
- Es-tu prête à tout pour moi ?
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Je veux juste savoir si tu seras prête à tout faire pour me prouver ton amour...
- Ecoute Hervé... je ne sais pas de quoi tu veux parler mais je te rappelle qu'aujourd'hui c'était notre nuit de noce ; et on est sensé consommer notre mariage ; quoi ; as-tu un problème de santé ?
- Je suis en parfaite santé ; mais dans ma religion, je n'ai pas le droit de coucher avec toi parce tu es encore pure ; c-à-d, vierge ...c'est mon père spirituel qui doit le faire... ce n'est qu'après que moi je pourrai te toucher...
- Quoiiiiii ? que qui doit le faire avec moi ? ton père spirituel ?
- Oui oui... C'est pour te porter chance, il y a des droit à payer ; et ce qu'il va te donner, tu pourras même payer une nouvelle maison pour tes parents...
- Hervé je ne te comprends pas ! j'ai gardé ma virginité pour mon mari et non pour quelqu'un d'autre... Et d'abord c'est quoi ta religion ? parce que je n'ai jamais entendu une chose pareille...
Hervé lui avait cité un nom ; et avait encore dit:
- Es-tu d'accord ? mais tu n'avais jamais compris pourquoi je ne t'avais jamais touché pendant nos fiançailles ?
- Non Hervé ... en tout ça ma première fois je préfère que ça soit toi et non quelqu'un d'autre...
Hervé avait juste glissé sa main sous le lit et avait fait sortir une mallette pleine d'argent et l'avait présenté à Marie ; celle-ci avait sauté du lit en s'exclamant
- Hervé ! d'où tu sors tout cet argent ? des Dollars en plus ! et tu veux me dire que tout ça c'est...
- C'est pour toi Marie... La seule condition est que tu acceptes de donner ta virginité à mon père spirituel et cette valise sera entre tes mains...
- Il est où d'abord je peux le voir ?
- Voir qui ?
- Mais ton fameux père spirituel à qui vous vendez les virginités de vos femmes nooon ? à quoi il ressemble ?
- Si seulement tu es d'accord tu le verras...Marie, tu peux changer la vie de tes parents avec cette valise...Tu es ma femme, c'est moi quoi t'ai épousé et c'est aussi moi-même qui veut que tu le fasses avec mon père spirituel ; ça sera bénéfique et pour toi et pour moi... de toutes les façons
Marie était d'accord puisque ses yeux étaient braqués sur la valise d'argent mais continuait d'hésiter jusqu'à ce qu'Hervé avait claqué son doigt et marie s'était affaiblie ; elle ne pouvait plus bouger...elle était très faible sans défense mais pouvait tout voir...
Le gars qui était devant la porte était entré et avait aidé Hervé à allonger Marie sur le lit ; mais avant, il avait mis un drap de couleur noir et blanc ; ensuite, 12 hommes habillés en cagoule noir étaient entrés avec des lampes et s'étaient placés du côté droit du lit ; ensuite 12 femmes en cagoule blanc étaient entrées et s'étaient placées du coté gauche du lit avec des coupes remplies d' encens marie voyait tout mais ne pouvait rien faire elle était immobile ; et lorsqu'ils avaient brûlé l'encens et allumé leur lampes ; un monsieur très élancé avait fait son entrée ; il avançait mais ses pieds ne touchait pas le sol ; il était habillé en rouge ; (une longue robe qui trainait au sol) l'homme avait deux faces, une partie très très bel homme , et l'autre partie était pourrie avec des asticots ; cet homme était arrivé près du lit et avait poussé un cri, un hurlement et les 12 hommes et 12 femmes qui étaient de pare d'autre avaient enlevé leur cagoules qui soutenaient leurs robes et les avaient jeté, ils étaient tous nus et disaient :
• « « la pureté le rendra fort ; la pureté le rendra immortel, tous pour un, un pour tous comme un seul homme pour contrôler le monde ! nous sommes forts ! nous sommes puissants !!! la toute puissante ; nous sommes là pour toiiiiii » »
C'était une sorte de slogan qui avait permis à ce que Hervé et le monsieur à moitié bel homme et à moitié pourri de se fusionner et de devenir un seul homme ; et avant de monter sur Marie qui était étalé sur le lit les jambes écartées, une femme complètement nue et très très belle qui portait un marque, était sortie de la porte que Marie venait de découvrir dans la chambre ; elle avait des longs cheveux noirs qui trainaient comme un voile et tenait une boite dans sa main ; lorsqu'elle avançait, les 24 disciples disaient
« Kadidiatouuuuu Kadidiatouuuuu »
elle s'était arrêtée devant marie, avait ouvert sa boite et avait commencé à verser de l'huile sur elle ...
Tout ça se passait chez Marie dans son lit conjugal mais Laurianne voyait ça chez elle dans son rêve...
La femme nue avait fait son travail et c'est elle qui avait commencé avec les caresses, elle avait fait passé ses mains sur tout le corps de Marie en caressant délicatement ses seins et son sexe en poussant des cris comme une baleine.
juste après, c'était la fusion du père spirituel et Hervé qui était allongée sur Marie pour lui faire correctement l'amour ; et chacun des 12 hommes avaient choisi une partenaire parmi les 12 femmes et les ébats étaient au top ; plus le plaisir montait, plus la fusion hurlait comme un loup ( la fusion du père spirituel et Hervé) ; la femme aux longs cheveux elle, prenait soin de recueillir les gouttes de sang qui tombait pendant l'acte, le visage de Hervé avait totalement changé, il avait pris la forme d'un loup exactement comme Laurianne avait vu dans son rêve ; et avant leur éjaculation, toutes les lampes de la maison s'était éteintes et il y avait une obscurité totale ; une fois qu'ils avaient jouis , toutes les lampes s'était rallumées .
Le père spirituel était sorti du corps d'Hervé et les deux avaient retrouvé leur apparence normale...
La femme aux longs cheveux avait pris soin d'enlever le drap noir qu'ils avaient étalé sur le lit pour la cérémonie, et avait disparu avec quelques minutes pour réapparaitre et commencer à vomir de l'argent sur le lit, et lorsque le lit était plein d'argent la femme aux longs cheveux était partie... et tous les hommes qui était là disparaissaient un à un,
De l'autre côté, Laurianne je ne sais par quel pouvoir avait tout vu dans son rêve avait encore crié
« Mariiiiiie Mariiiiiiiie »
sa maman (la tante de Marie) avait couru la voir au salon ( car elle dormait au salon avec ses sœurs)
- Laurianne ! Laurianne ! réveille-toi ma fille ...
- Mamaaaaaan mamaaaan mamaaaan c'est marie... c'est Marie maman ! elle est en danger, cet homme n'est pas bien son mari est un sorcier maman je l'ai encore vu ; il faut la faire sortir de là maman
- Eeeeh eeeh ferme là petite idiote ! la faire sortir de là pour que toi tu entres ??? te voilà entrain de dormir au salon à cause de ta bouche ! depuis quand tu es faiseuse des songes ? depuis quand tu es devenue prophétesse ? ou c'est la sorcellerie qui te dépasse !
- Mais maman je l'ai...
- La ferme ! je parle et toi aussi tu parles ? as-tu vu l'heure ? tu étais bien là-bas ; tu avais ta propre chambre, tu mangeais à ta faim ! il fallait seulement que tes démons de pauvreté sortent pour que tu reviennes vivre dans ce taudis et me surcharger?
- Mamaaaan ! on mangeait même quoi là-bas ? on a commencé à bien mangé depuis que Marie a rencontré ce sorcier ; moi j'aime ce que tu fais ici je n'ai besoin de rien d'autre maman...
- Imbécile ! ose encore crier la nuit et tu sauras que la nuit est faite pour dormir ! sorcière !
Sa maman était sortie ; et cette même nuit Laurianne ne savait pas quoi faire ; elle voulait appeler le papa de Marie mais elle avait hésité et avait préféré appeler Armande ; celle-là dormait mais était réveillée par la sonnerie de son téléphone et à sa grande surprise c'était la cousine de sa meilleure amie(ex meilleure amie) ... Inquiète de voir cet appel à cette heure de la nuit, elle avait décroché.
- Allo... Toi Laurianne tu ne dors pas ? qu'est-ce qui se passe ?
- Armande je pense que ton amie a un problème, je pense qu'elle est en danger...
- Quoi ; elle est malade ? Alors qu'elle meure !
- Ne dis pas ça Armande ; son mari n'est pas un type bien je te jure...
- Quoi ; on l'a déjà retournée ? Eh bien bon retour au bercail alors , maintenant toi laisse-moi dormir, je n'ai plus rien à faire avec ta sœur et tout ce qui la concerne je m'en foutrai toujours !
Elle avait raccroché ; Laurianne était là, assise sur le tapis et ne savais à qui se fier.
De l'autre coté, marie avait dormi comme morte jusqu'au matin, elle s'était réveillée avec un mal de tête horrible qu'elle n'arrivait même pas à quitter le lit.
Bizarrement tout était intacte, le lit impeccable, aucune trace de sang ou de quelque chose qui pouvait lui faire douter ; elle se souvenait un petit peu de ce qui lui était arrivé mais elle se disait aussi que c'était peut-être un rêve...
Quelques minutes plus tard, la femme âgée (Fatouma) était venue l'appeler pour le petit déjeuné...
- Ail ma tête ! bonjour madame...
- Appelez-moi Fatouma ; ici la seule dame c'est vous madame...
- Il est où mon mari ? j'ai un mal de tête terrible Fatouma...
- Madame... le patron vous attends à la table ...le petit déjeuné est près...
- Ok...j'arrive ; mais est-ce que tu peux dire à mon mari de venir stp ?
- Madame, il serait mieux pour vous de sortir prendre le petit déjeuné avec le patron ... je ne veux pas perdre mon travail madame.
En peignoir, Marie était sortie de la chambre ; et avec la dame elles avaient pris le couloir jusqu'à la salle à manger où son mari l'attendait déjà habillé pour le boulot
- Voilaaaaa ma femme ! la mère de mes enfants, la plus belle femme du monde ... alors ; tu as passé une belle nuit ?
Enoch avait tiré la chaise pour permettre à Marie de s'assoir ; elle avait pris place et regardait autour d'elle mais elle ne remarquait rien d'étrange ; apparemment la maison était comme d'habitude...
- Eeeh chérie ; qu'est-ce que tu as à regarder partout comme ça ? as-tu un problème ?
Avant de répondre à son mari, elle avait d'abord regardé Énoch et Hervé lui avait dit :
- Tu peux tout me dire... je n'ai pas de secret avec mes employés...
- Hervé cette nuit ... je ne sais pas mais j'ai comme l'impression d'avoir vu des gens dans la chambre pendant que toi et moi faisions l'amour, et je ne souviens meme pas si c'était bien ou pas... je pensais que ma première fois serait inoubliable mais là je ne sais rien dire, que dirai-je à mes copines de ma nuit de noce ?
- Tu étais géniale ma chérie ! tu avais tellement bu et c'est normal que tu ne t'en souviennes plus
- Moi trop bu ? mais je ne prends pas de l'alcool moi...
- Tu vois ? tu ne t'en souviens même pas que dans ton jus il y avait de l'alcool... Bon... je vais te laisser car j'ai une réunion, il y a tout ici, Fatouma est à ta disposition
- mais cette réunion ne pouvait pas attendre ?
- Marie... je reviens... et si ta sœur Lauriane venait habiter ici avec toi ?
- Pourquoi pas ma propre petite soeur ?
- Non Marié ; moi je préfère Lauriane...
- Je vais voir...(avait répondu Marie)
Il avait déposé un tendre baiser sur la bouche de sa femme et était parti...
Quelques minutes après, Marie après le petit déjeuné voulait prendre sa douche ; alors elle évacué tout ce qu'elle avait vu dans la salle de bain ; les brosses de cheveux ; des peignes ; enfin, toutes ces affaires de femme qu'elle avait trouvé là-bas et les avait mises dans la poubelle, elle avait pris sa douche , et comme sa nuit était si tourmentée, elle s'était encore allongée pour dormir un peu ; mais à peine les yeux fermés ; la porte secrète s'était violement ouverte et une femme totalement nue y était sortie très en colère et lui disait :
- Qui t'a permis de toucher à mes affaires ? QUI ? QUI ? ici c'est chez moi ! et c'est moi qui décide de tout ! je suis Kadidiatou l'œil et l'oreille de cette maison ! mes affaires tu ne touches pas !!! tu ne touches pas ! TU NE TOUCHES PAAAAAAS !!!
Kadidiatou avait frappé Marie avec ses longs cheveux et avançait vers elle très en colère, avait sursauté en criant
« Fatoumaaaaaa ! Fatoumaaaaa ! »
elle s'était réveillée mais la silhouette de Kadidiatou était toujours là et avançait vers elle très en colère ; Fatouma était venue en courant et lui avait demandé
- Madame... Madame... qu'est-ce qui se passe???
- Là ! là ! là ! cette femme-là ! (elle pointait le doigts mais Fatouma ne voyait rien)
Où était Hervé, il avait senti le danger et avait pris sa voiture pour rentrer en se disant
• « « Pourvu que j'arrive à temps ! pas cette fois Kadidiatou ; stp pas cette fois je t'en supplie » »