- Hein ! vous n'êtes pas marié ? comment est-ce possible ? avec tout ce que vous avez et surtout qui vous êtes ?
- Marie stp... appelle-moi Hervé... et je suis comment d'après toi ? bon ... on va entrer chez moi, ferme ton téléphone ;
- Mon téléphone mais pourquoi ? ma petite sœur doit m'informer de chaque mouvement de mes parents...
- Ne t'inquiète ; tes parents ne se rendront compte de rien tu verras...
Marie ne savait même pas par où ils étaient entrés tellement qu'elle parlait trop, elle avait juste vu la grande maison qui était devant elle, on dirait un château ; un type bien habillé en veste était venu ouvrir en saluant
- Bon arrivé monsieur ... madame... je vous salue...
Marie s'était dite :
• « « weyeee ! Les honneurs ! C'est moi qu'il vient d'appeler madame ??? » »
Le portail était grandement ouvert et ils étaient entrés ; Marie avait l'impression d'être dans un paradis elle continuait de se dire au fond du cœur
• « « madaaaame ? c'était moi que le type en veste venait d'appeler madaaaame ?? weeeh je suis où là ? et tout ça allait être pour Armande ? en tout cas Dieu ne dort pas » »
elle ne faisait que regarder partout partout ; un autre gars était venu et avait encore salué...
- Bon retour monsieur... Bonsoir madame...
- Bonsoir ... (avait-elle répondu)
Le type avait ouvert la portière et avait pris le sac d'Hervé, en disant :
- Excusez-moi...
Il leur avait ouvert la porte ; et une fois à l'intérieur ; ils avaient pris place et une femme assez âgée s'était présentée devant eux et avait dit ...
- Bonsoir Monsieur... madame...
- Bonsoir Fatouma... tu fais comme d'habitude... (avait dit Hervé)
- C'est d'accord monsieur ...(avait répondu la grande dame)
Elle avait disparue dans un couloir qui donnait vers le salon ; tellement des services ; et un autre monsieur en tablier avait apporté à boire pour Hervé et avait demandé le gout de Marie ; celle-ci ne savais pas quoi dire alors Hervé avait dit :
- Une limonade pour madame Enoch stp merci...
Enoch n'avait pas tardé à servir ; et pendant qu'ils sirotaient, deux autres personnes dressaient la table avec beaucoup de soins,
- Alors Marie... Tu ne dis rien ? tu es très timide... tu n'es pas très à l'aise ici ? prends ton jus...
- Non non ça va...
- Non non ça ne va pas je peux lire sur ton visage... qu'est-ce qui te dérange ? dis-moi...
- Non rien... je me demandais juste si toutes ces personnes travaillaient pour toi
- Oui... et si tu me donnes une chance, ils travailleront aussi pour toi
- Je ne comprends pas...
- Si tu acceptes de m'épouser...
- Comment ça t'épouser ? on se connait à peine... en plus tu avais flashé pour ma copine Armande alors...
- Et pourtant c'est toi qui es ici avec moi... il faut savoir arracher la bénédiction et c'est ce que tu as fait...
- Mais ça ne veut rien dire...
- Si ça veut dire beaucoup Marie...
- Mais alors je dirais quoi à ma copine ? peut-être qu'elle croyait que...
- Marie... je ne te plais pas un peu ? toi tu me plais beaucoup et pourtant... tu es occupée ? je veux dire... fiancée, ou un prétendant ...
- Weyeeee rien de tout ça einh je suis libre comme l'air et... je suis même encore vierge oooh
Hervé s'était levé et la regardait stupéfait...
- Quoi ???? tu viens de dire quoi ??? tu es vierge ? à ton âge ? donc tu n'as jamais fait ça ? Marie tu ne plaisantes pas j'espère ? et tu as quel age comme ça ?
- J'ai 22 ans...
- Mais je n'arrive pas à le croire ! et tu as préféré rester comme ça jusqu'au mariage ? un problème de santé ? ou alors un problème de religion !
- Ben ... la religion de mes parents nous exige plus des valeurs... alors...
Mais au fond d'elle, elle se disait « « je me laisserai faire avec toi Hervé, d'ailleurs tu dois me le faire ce soir même, si tu me demandes je te le donnerai » »
- Alors là !!!! avec toute cette beauté ? et tu es vierge ? Tu mérites tout mon respect ! je vais faire tellement des choses avec toi Marie...
- Je peux allumer mon téléphone maintenant ?
- Non tu le feras une fois sorti d'ici...
- Mais pourquoi ?
Il n'avait même pas répondu qu'un type était venu leur dire que la table était prête.
Ils étaient passés à table, encore une fois Marie était ébouriffée devant tout ce qu'on lui avait présenté sur cette table... Il y avait tout !
- Et tout ça on mange seul ?
- Et tu veux qu'on mange avec qui puisque je vis seul...tu ne m'as même pas demandé si j'étais marié ou pas... je vois que tu ne t'intéresses pas à moi Marie...
- Si si... c'est juste que je ne te connais pas vraiment bien bien et j'ai peur que tu ...
- Que quoi ?
Hervé parlait en remplissant le verre de Marie et celle-ci le regardait comme pour lui dire embrasse-moi ; mais le téléphone d'Hervé avait sonné et c'était Armande, il avait décroché et au bout du fil...
- Allooooo... C'est Hervé ?
- Oui Armande c'est moi, je pensais d'ailleurs que tu m'avais oublié, alors on dit quoi ?
- Non tu avais dit que je t'appelle alors....
- Ah oui... et tu es où comme ça ? on peut remettre ça pour demain ?
Pendant qu'Armande donnait sa position, Marie faisait des signes à Hervé en disant :
- Noooooon noooon je ne veux pas qu'elle vienne me trouver ici... qu'elle ne me trouve pas ici stp...
Hervé avait raccroché en regardant Marie dans les yeux...
- Tu as peur ? je sais ce que je fais Marie... nulle part je n'avais mentionné que j'aimais ton amie ? c'est toi que je veux puisque tu es venue toute seule vers moi...
Ils avaient fini de manger et Hervé lui avait proposé de lui faire visiter la maison et elle était d'accord...
Hervé l'avait pris sa main et l' avait montré quelques pièces de la maison et les autres était bien blindées ; arrivé devant la chambre d'Hervé ; celui-ci avait lâché sa main avant d'ouvrir la porte ; Marie n'en croyait pas ses yeux ; elle n'avait jamais vu un lit pareil , même toute leur maison n'était pas aussi grande que cette chambre; une télé de je ne sais pas moi, 100 Pouces où on pouvait voir des images plus grande qu'eux même, était accroché au mur...
Hervé s'était jeté sur le lit en demandant à Marie de faire la meme chose. Celle-ci se disait
• « « ça y est ; je vais le faire, je suis prête mon Dieu fait en sorte qu'il me touche... je vais juste faire semblant de refuser pour que je ne paraisse pas facile et ensuite je me laisserai faire ! pardon oooh Dieu : qu'il me touche !qu'il me touche stp... » »
Hervé l'avait longtemps regardé sans la toucher et lui avait dit :
- Il faut que je te raccompagne...
- Quoiiiiii ? me raccompagner ???? enfin je vais dire... oui oui il faut me raccompagner ; c'est vrai qu'il est tard... et stp on va passer par le super marché einh ma petite sœur m'avait demandé quelque chose « « mon Dieu pourquoi je dois rentrer maintenant ? pourquoi il ne m'a pas touché ? je ne peux pas non plus insister mais ne pouvait-il pas comprendre que je n'attendais que ça ? mais c'est quelle poisse ça ? » » elle se disait dans le cœur...
Et comme si Hervé l'avait écouté, il avait pris dans ses bras en disant
- Je dois te déposer chez toi , parce que je te respecte Marie... tu es si précieuse pour moi...
- Ah je vois... mais il n'est pas si tard einh ? « « « quel respect ? qui t'a dit que j'avais besoin d'un quelconque respect ? imbécile ! » »»
- Quoi ??? tu veux encore rester ?
- Je dis ça comme ça... je n'ai rien à faire à la maison...
- Et dormir alors... et tes parents ? non je dois te ramener... mais demain après le travail on viendra ici... Et pour ta petite sœur, il y a tout ici ; Enoch va t'aider
Ils étaient sortis de la chambre et c'était deux mondes différents ; Hervé l'avait confié à Enoch pour prendre tout ce qu'elle voulait pour sa petite sœur et lui s'était enfermé dans l'une des pièces pour ensuite réapparaitre avec deux gros chiens de race qui avaient même fait peur à Marie...
- Ne t'inquiète pas Marie, ils ne vont rien te faire... Ils veulent juste faire ta connaissance...
- Ekieeeeuuu
Deux sachets pleins ; Marie était prête à partir ? Hervé avait placé ses deux chiens sur le siège arrière et lui-même avait pris le volant
Il avait raccompagné Marie jusque devant chez elle, et avant de se séparer, Hervé lui avait donné une petite enveloppe et lui avait dit que c'était pour sa petite sœur...
Avant de descendre, Marie avait appelé sa sœur u téléphone et celle-ci comme promis n'avait pas dormi, elle avait ouvert la porte et Marie était entrée ; une fois dans la chambre, Davila et Laurianne s'étaient jetées sur les deux sachets en demandant à leur grande sœur
- Mais où est-ce qu'on va mettre tout ça ? tu avais seulement combien pour acheter tout ça Marie ? maman finira par le voir
- Et alors ? mes petites sœurs je vous jure que ce type je ne vais pas le lâcher, je dois devenir sa femme, il vous a même envoyé de l'argent
Toute la nuit Marie n'avait pas fermé l'œil, elle ne pensait qu'à Hervé...Par contre sa cousine Laurianne elle, faisait un très mauvais rêve.
-------- Dans son rêve --------
« « « elle avait vu sa cousine Marie dans une prison sur une colline entourée des gros chiens qui la surveillaient ; Hervé était arrivé mais son corps était à moitié humain et à moitié animal ; il était accompagné de beaucoup d'autres personnes du même genre que lui c-à-d moitié homme moitié animal; ils faisaient des rituels sur Marie ; et au bout d'un moment le corps de Marie était couvert d'une poudre blanche, c'était comme si on la consacrait , tout le monde riait aux éclats ; un homme qui avait la forme d'un loup était venu et s'était mise à coucher avec marie , il la mordait et léchait son sang... Hervé avait senti la présence de Laurianne et lorsqu'il s'était retourné leurs yeux s'était croisés et la figure d'Hervé s'était transformé en un animal féroce et il s'était mis à la poursuivre ; Laurianne courait en criant Mariiiiie Mariiiiie » » »
Elle criait dans son rêve et dans la réalité aussi elle criait jusqu'à réveiller toute la maison, les parents de Marie étaient sortis de leur chambre et l'avaient secoué , tout le monde la regardait comme bête ;
- Mais qu'est-ce qui te prend à crier mon nom comme ça toi Laurianne
- Hein...hein... Marie stp, ne revoit plus cet homme ;je t'en supplie ne t'approche plus de lui ;il est dangereux :
Les parents s'étaient regardés et la maman avait demandé
- Elle parle de quoi Marie ? de quel homme parle-t-elle ?
- Heeeuuuu ma'a... moi je ne sais pas oooh !peut etre qu'elle parle de Mohamed ...
- Non non ce n'est pas tonton Mohamed c'est plutôt le type qui nous a envoyé de l'argent et tout ce que nous avons dans la chambre, il n'est pas bien weeeeh
- Bon toi Aminata occupe-toi de cette affaire et je veux y voir clair...
- Papa tu ne vois pas qu'elle parle sous l'effet du sommeil ? (avait dit Darila en pinçant sa cousine)
Le lendemain matin Marie avait tout expliqué à sa mère et celle-ci avait Chassé Laurianne sous prétexte qu'elle était jalousie de Marie parce que ses sœur ne se mariait jamais ; Laurianne avait fait ses valises à cause d'un simple rêve et était partie : cela avait meme créé des problèmes dans la famille mais la maman de Marie s'en foutait surtout que sa fille lui avait présenté de l'argent...
Quelques heures plus tard Armande était arrivée et avait poussé la porte...
- Ma copine oooh ! j'ai rendez-vous avec Hervé ce matin et je suis venue te chercher... (disait Armande) prends ta douche et on y va...
- Comment ça ce matin ? ce n'était pas hier que vous aviez rendez-vous ?
- hier je ne pouvais plus sortir vu l'heure... viens m'accompagner... il m'a dit qu'il doit me parler de quelque chose ; je suis sure qu'il veut me déclarer sa flamme...
- ah bon einh ? je ne peux pas... je dois compléter mon dossier pour mon stage tu as déjà oublié ?
- Marie ce type a beaucoup d'argent ! viens on aura certainement quelque chose chez lui... Je ne peux pas manger son argent sans ma cooopiiineeeeuuuuh !! et tu sais que j'ai trouvé un autre endroit pour mon stage ? on va aussi passer par là, mais d'abords on va aller voir Hervé ma coooooo
- Non je ne peux pas Armande...
La maman de Marie était venue et avait trouvé Armande dans la chambre...
- Bonjour maman ... ta fille dort jusqu'à cette heure ?
- Bonjour Armande... comment vont tes parents ma fille ? toujours pas de fiancé ?
- Maman l'âge est encore là ! on va trouver oooh ! nous sommes encore trop jeunes
- Armande pourquoi meme tu réponds ? ma mère pense que nous sommes toujours à leur époque où les filles se mariaient à 12 ans...
Pendant qu'elles parlaient, Marie écrivait à Hervé, elle lui avait même envoyé la photo d'Armande dans sa chambre en lui disant qu'elle ne voulait plus le voir avec son amie Armande.
- Marie tu écris à qui depuis que je suis ici ? montre-moi un peu... huuuum toi tu me caches quoi ?
- Rien Armande... je parlais à mon directeur de fin d'étude...
- Mais tu as quoi ma copine ; tu es bizarre avec moi ce matin, il y a quoi Marie?
- C'est à cause de mon père, il m'avait pris la tête hier... d'ailleurs je ne veux pas qu'il te trouve ici... il m'a interdit avec toi...
- Quoi ??? papa ne veut plus me voir ici ? et pourquoi ?
- Je ne sais pas ! mais tu ferais mieux de partir Armande ; on se verra plus tard.
Armande ne voulait pas compliquer les choses et elle était partie voir Hervé ; qui lui avait certainement dit qu'il ne voulait plus la voir... elle était revenue dire à sa copine et celle-ci l'avait conseillé d'oublier Hervé.
- Mais Marie ; comment tu me dis de l'oublier ? ce type semblait vraiment s'intéresser à moi mais qu'est-ce qui s'est passé ? (elle pleurait)
- Armande parfois Dieu nous épargne oooh ; tu trouveras un vrai homme pour toi...
Les jours passaient et Marie avait complètement changé, elle était distante avec toutes ses amies et sa relation avec Hervé évoluait plutôt très bien ; elle passait ses soirées chez lui mais celui-là ne la touchait pas sous prétexte qu'il la respectait...
Dans le quartier tout le monde parlait de Marie avec un riche type qui changeait des véhicules selon les couleurs de ses vêtements...
Armande avait appris la nouvelle mais n'arrivait plus à joindre son amie, elle avait compris que son amie l'avait bloqué sur whatsApp.
Un soir, Armande avait décidé de venir voir Marie qui devenait de plus en plus rare mais elle était surprise de voir Marie descendre da la JEEP d'Hervé ; et ce qui était bizarre c'était, Marie qui l'avait totalement ignoré, elle l'avait appelé mais la reine avait fait comme si elle n'avait pas entendu... dépassée, Armande avait commencé à pleurer...elle ne pouvait pas croire ça de sa meilleurs amie...
Quelques mois plus tard , Marie avait convaincu son papa d'accepter Hervé comme gendre ce qui était difficilement accepté et encore quelques mois des fiançailles ; le mariage était fait ; le mariage du siècle Marie avait invité toutes ses amies mais Armande ne pouvait pas... ce mariage avait bougé tout leur quartier...
La nuit était tombée et le couple devait quitter la salle de fête, comme Marie avait préféré passer sa lune de miel dans la maison d'Hervé tellement qu'elle rêvait du lit qu'elle voyait tous les jours, ils étaient rentrés à la maison...
Je ne sais pas si c'est comme ça que ça se passe chez tout le monde ;(vous qui êtes mariés) Hervé avait porté sa femme jusqu'au lit rempli de pétales des roses ; il l'avait déposé et lui était sorti...
Marie l'attendait Plus d'une heure mais Hervé ne revenait pas ; elle avait essayé de l'appeler au téléphone mais elle s'était souvenu que le téléphone était interdit chez Hervé ; elle avait quitté le lit pour aller chercher son mari croyant qu'il avait peut-être des visiteurs au salon mais en ouvrant la porte elle entendait des bruits bizarres dans la maison , et un type était là devant la porte et lui avait dit
- Madame vous n'avez pas le droit de quitter la chambre...
- Mais il est où mon mari ? ça fait plus d'une heure que je l'attends...
- Il arrive madame il faut l'attendre...
- Mais je peux quand même sortir boire quelque chose nooon , quoi ; vous surveillez même sa chambre ?
- On fait juste notre travail madame... et si vous avez besoin d'un rafraîchissement, quelqu'un va s'en occuper...
- sérieusement ?
- oui madame... je suis désolé mais vous ne pouvez pas sortir de la chambre ...