Au delà de la vie
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Chapitre 5 05

Chapitre 5

William Owanlélé

Seigneur, qu'est-ce que c'est ?

j'avais tout à coup chaud, je desserrais ma cravate, je n'avais pourtant pas l'habitude me vêtir de la sorte, mais j'avais eu une réunion importante avec des partenaires dans la journée.

Elle est où cette putain de télécommande ? ce n'est pas possible, mon assistante a encore dû la déplacer, je n'aime pas quand on ne range pas les choses à leur place.

Je commençais à transpirer à grosse goutte, mon Dieu, ça devenait intéressant. Alléluia, je venais d'attendre la télécommande du split, merci seigneur.

- Chrisitne, ne me dérangez sous aucun prétexte.

- Bien Monsieur Owanlélé, c'est noté

- Merci

Je m'installais correctement, j'avais besoin d'un peu de temps pour me remettre de ce que je regardais. Non, ce n'était pas possible, invraisemblable ce que je regardais, une telle beauté.

Tout était beau finalement en elle, cette pureté, certains donneraient très cher pour l'avoir.

Je ne la savais pas si courageuse, non pas du tout. J'avais lancé des idées pour taquiner et aussi tester sans grande conviction et là en début d'après-midi, alors que je n'étais pas du tout rentrer faire un coucou à mes filles, ni même me sustenter, un ange faisait une apparition.

Mon téléphone n'arrêtait pas de me prévenir de l'arrivée d'un message, je n'avais pas regardé, ni donner de l'importance au départ. C'est que lorsque je suis à la tâche, plus rien n'existe autour.

Je venais de signer un gros contrat, j'avais eu le chantier de la construction de cinq grands établissements dans le grand Libreville et je discutais des délais de livraison et des échelonnements de paiement, en précisant bien sur à mes interlocuteurs qu'il n'était pas possible que je préfinance les travaux, rien, je ne mettrais pas un sou de moi dans ces travaux.

Le nombre d'entrepreneurs ayant préfinancé des travaux et qui ne sont toujours pas payer à ce jour, se compte à la pelle et je ne comptais venir agrandir le grand nombre. Il n'était pas question pour moi de venir me mettre dans des tensions de trésorerie et entendre le trésor public me dire que le paiement n'est toujours pas possible, ou entendre quelqu'un me dire que pour sortir mon chèque je devrais lui donner un pourcentage du montant dû. Non.

A chaque étape, ils sortiront l'argent s'ils veulent que les établissements soient livrés à temps et que le cahier de charge soit respecté.

Les discussions avaient été houleuse mais je n'ai pas cédé d'un pouce sur la question financière, je connaissais ma valeur, mon travail et j'étais chez moi, il n'était pas question de me corrompre et voir quelques années plus tard mon nom à nouveau trainé dans les journaux pour des motifs fallacieux, lorsqu'ils ne voudront plus me donner mon argent.

Je n'ai fait aucune concession sur la question.

Je ne voyais pas son visage, ça marquait sa pudeur, sa honte à se montrer et j'aimais ça. Elle avait tamisé les lumières, et je me suis félicité d'avoir pensé à prendre de type de luminaire, le rendu était magnifique.

Je ne sais pas si elle s'était enduit d'huile, mais sa peau était luisante à souhait, comme pailletée, une luminosité s'y dégageait. Une pensée fugace me traversa, heureux l'homme qui fera de toi une femme et je me suis juré un instant que cet homme sera moi.

Je lui rendrai ce service et elle sera incandescence entre mes mains.

Elle avait suivi avec perfection mes consignes, elle avait créé comme une pénombre avec l'un des paravents qui trainait dans la maison, m'a exposé sa jambe et s'est dénudée devant l'écran.

C'était d'une lenteur à te faire languir et te donner des crampes douloureuses, j'essayais d'anticiper ses gestes, imaginer la suite.

Je me suis levée d'un bond lorsqu'elle a présenté sa poitrine ferme à l'écran et que ses bouts avec insolence me narguaient.

Je ne tenais plus sur place, je voulais matérialiser ce moment, la toucher et entendre monter ses soupirs.

C'était une torture, j'avais encore l'impression que l'air conditionné ne fonctionnait pas du tout, je transpirais à gros goutte et une bosse s'était déjà formé sous mon pantalon.

Le clou du spectacle a été de la voir s'étendre sur mon lit croupe en l'air me présentant son derrière. Seigneur, pourquoi avoir crée de si bonne chose, l'appel au péché.

Sans me rendre compte je venais de pousser un cri, non.

Elle était là, offerte sur mon lit, jambes bien écartées me donnant une vue plongeante sur son intimité, j'avais l'impression de tout connaitre de son anatomie à cet instant. Je m'imaginais lui faire des choses et calmer son assurance de cet instant.

Un enfant n'a pas le droit de traumatiser un grand de la sorte, ça devait être défendu, interdit.

Maman ; elle venait de faire glisser sa main et couvrir son intimité, elle s'est caressée pour moi en émettant des couinements dignes d'une chatte.

Elle n'a pas idée de toute l'énergie qu'elle dégage, elle venait de s'enfoncer un doigt et le présenter à l'écran comme pour m'intimer de le prendre en bouche, comme un idiot j'ouvrais aussi ma bouche en me rendant compte que ce n'était pas possible de l'avoir.

J'imaginais l'odeur de femme qui se répandait dans ma chambre à cet instant, c'est à rendre fou un homme normalement constitué, l'odeur d'une femme peut tuer tout nos sens et nous rendre chèvre.

Il parait qu'un roi demandait à sa femme de ne prendre aucune douche deux jours avant son arrivée lorsqu'il se déplaçait, du moins à ne pas faire sa toilette intime car il aimait la bestialité qui naissait en nous en sentant cette odeur de femme.

Cette essence, ce musc particulier à chacune, c'est d'ailleurs cela qui nous faisait aimer une femme plus qu'une autre, de préférer x à y, l'odeur de leur intimité.

Après avoir crié, je déglutissais maintenant. Elle me mettait à rude épreuve, je ne pouvais plus travailler, ce n'était plus possible dans l'état où j'étais.

je me suis installé dans la salle d'eau attenante à mon bureau pour prendre une douche bien froide et me remettre les idées en place, je n'étais pas allé au bout de la vidéo, je n'allais quand même pas mouiller mon caleçon, non pas moi.

C'était plus fort que moi, j'ai remis la vidéo où je l'avais arrêté et ses gémissements ont rempli toute la salle, mes oreilles les avaient amplifiés comme pour me torturer.

Je suis ko, c'est tout ce qui me venais en tête, elle m'avait mis ko, un punch en pleine figure. Si elle avait été devant moi, elle aurait pu faire de moi tout ce qu'elle voulait et c'était très dangereux pour ma quiétude.

J'ai voulu une fois de plus appuyer sur stop quand je l'ai vu s'essuyer à l'aide de sa culotte en dentelle et de la poser sous mon oreiller. Non, elle n'a pas osé me défier de la sorte. Mais bien sur que si, il y avait même un message à la fin de la vidéo.

« Tu aimes finir en me donnant une leçon, cette fois-ci c'est moi qui te la donne, si tu résistes, je pratiquerai l'hypnose »

Echec et mat, balle à terre, elle voulait reprendre le dessus sur moi. Non. Elle ne gagnera pas face à moi.

Je me suis saisi de ma clé de voiture et j'ai tout fermé en disant à mon assistante que je ne reviendrais plus.

Elle venait de jeter le trouble dans mon esprit, et si je l'avais sous-estimé ?

J'arrivais en trombe chez moi, elle était tranquillement assise devant des dessins animés avec les petites, plus rien à voir avec celle qui venait de me rendre fou et voulait me faire péter les neurones il y a quelques heures.

Je suis allé prendre une vraie douche cette fois-ci afin de me détendre et m'empêcher de sauter sur elle. Je veux que ce jour, elle vienne d'elle-même et me demande de faire d'elle une femme. Ça ne saurait tarder, juste un petit coup de pouce et elle sera prête, mure à cueillir.

Elle avait déjà son sac sur elle et s'apprêtait certainement à partir.

- C'est le départ ?

- Oui c'est le départ. Elle a embrassé les petites en leur promettant de la pâte à modeler demain. La plus grande au moins je comprenais, mais qu'est ce que la plus petite pourra faire avec ? en tout cas, tant qu'elle surveillait très bien et l'en empêchait d'en mettre à la bouche, je laissais faire. Elle sait tout ce que je mets en place pour que mes filles ne soient pas en danger, j'ai été clair dès le début, ce sont mes biens les plus précieux, avec ma mère bien sûr.

- Je vous accompagne

Je l'ai laissé à la terrasse et j'en ai profité à l'effleurer jusqu'au bas de ses reins en lui murmurant, « je réveillerai tous tes penchants et créerai une zone de turbulence à tel point que tu ne retrouveras ta tranquillité que lorsque tu me demanderas de te rendre femme. »

Elle savait quelle sera la prochaine leçon : frôler l'indécence en réveillant tous ses sens et lui apprendre toute sa féminité

                         

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