Mes souvenirs de lui
img img Mes souvenirs de lui img Chapitre 4 04
4
Chapitre 6 06 img
Chapitre 7 07 img
Chapitre 8 08 img
Chapitre 9 09 img
Chapitre 10 10 img
Chapitre 11 11 img
Chapitre 12 12 img
Chapitre 13 13 img
Chapitre 14 14 img
Chapitre 15 15 img
Chapitre 16 16 img
Chapitre 17 17 img
Chapitre 18 18 img
img
  /  1
img

Chapitre 4 04

-8-

*** Un midi pas comme les autres***

Dans la voiture l'ambiance était sympa, de la musique d'un cd de Hip-hop gabonais passait. Henry et moi parlions de tout et de rien comme d'habitude. Je parlais juste pour faire la conversation, mais au fond je mourrais d'envie de voir où il habitait, d'être un peu plus proche de lui et de pouvoir bavardé avec lui de manière un peu plus intime et plus réelle qu'au téléphone.

Nous arrivâmes à son domicile vers 13h 15. C'était une concession où se trouvaient trois appartements sur un même bâtiment, les uns après les autres. Henry vivait dans celui du milieu. A l'entrée de son appartement il y'avait deux petites marches d'escaliers qui donnait sur la seule porte de celui-ci. A l'intérieur, il y'avait un couloir qui faisait face à la porte et qui à sa droite avait un espace cuisine, suivi de la douche et ensuite d'un espace dans lequel se trouvait un lit de deux places. Au bout du couloir et devant son lit se trouvait une table ou il y avait pleins d'équipements d'informaticiens, au sol et autour de la table, il y'avait des unités centrales, des disques durs et autres. Face à la porte d'entrée et sur le mur du fond de la chambre, il y'avait une fenêtre avec des « nacos » en bois.

Il ouvrit la porte et entra en premier, je le suivi tout en observant les lieux. Il me fit asseoir sur le rebord de son lit (le seul meuble où s'asseoir) et revint sur ses pas pour prendre des plats dans le coin cuisine. Puis, il s'excusa et fit un tour au petit coin. Puis quelques minutes plus tard, il vint me retrouver et nous commencions à manger.

Pendant que nous mangions, il alluma la télé qui n'était pas loin de la fenêtre, placée sur une unité centrale que je suppose était défectueuse. Et comme depuis le début, nous parlions de tout et de rien.

D :C'est pas mal chez toi ! Ce n'est pas si désordonné que tu semblais me donner l'impression que ça serait. J'aime bien.

H :Merci, mais comme tu vois, ce n'est pas grand, du coup j'ai beaucoup d'affaires qui trainent ci et là.

D :Oui mais bon, avec le temps tu trouveras surement mieux. C'est déjà ça.

H :Si tu le dis !

D :Bien sûr ! En tout cas c'est assez grand pour....

H :Pour ? me demanda-t-il.

D :Pour faire ! lui dis-je d'un air ironique et vicieux.

H : C'est ça. Me dit-il, avant que nous éclations de rire.

***Dans la tête d'Henri***

Voilà deux semaines que j'ai rencontré Dora. Elle est vraiment sympa et je la trouve assez mignonne. Les choses se passent plutôt bien entre nous et elle me donne l'impression de plus en plus de me faire des appels de phare. Je ne veux pas brusquer les choses mais je reste un homme après tout. Elle semble me faire confiance alors que je ne lui ai presque rien dit sur moi.

J'aime Nora mais les choses sont assez compliquées entre nous en ce moment, surtout à cause des mères de mes 2 filles, et puis avec son départ en vacances... la situation est vraiment compliquée.

J'ai eu ma première fille j'étais en année de BTS avec Ludwine Aii Chou, une camarade de classe un peu plus âgée que moi. Les choses allaient bon train, mais après la naissance de notre fille les choses se sont dégradées entre nous, jusqu'à la séparation. Pendant la période où les choses n'allaient pas bon train avec Aii Chou j'ai rencontré la mère de mon 2è enfant : Linda Ayiss. Elle semblait m'aimer et moi aussi d'ailleurs mais à cause de l'expérience avec Aii Chou la mère du premier enfant je ne me sentais pas prêt à m'engager et cela causa tellement de peine à Linda que l'on finit par rompre après la naissance de notre enfant, mon 2è enfant. C'est alors que quelques semaines après la naissance de la petite, j'étais célibataire bien que père et pendant une de mes virées entre potes, je rencontrais Nora. Ça fait un an qu'on se fréquente, je veux bien qu'il y est plus entre nous, mais je la trouve assez exigeante. Elle a raison de vouloir savoir à qui elle a à faire pour s'engager mais bon je suis trop jeune pour me caser et d'autres part j'ai déjà 2 enfants je dois être sure que c'est la bonne pour aller plus loin.

Depuis qu'elle a voyagé, elle me parle à peine. Va savoir même avec qui elle s'enjaille même la bas sans moi. Aie, je préfère ne pas y penser. Et puis Mince !!! qu'est-ce que je fabrique je suis là à penser à Nora alors que j'ai Dora en face de moi...putain mais quel con je suis...

C'est vrai que Nora est « bonne » mais elle n'est pas là... et puis cette petite a un de ses culs ! ... Ouh la...merde... je sens une bosse dans mon pantalon...Dora ne me laisse vraiment pas indifférent.

Toc ! toc ! toc !...

Quelqu'un cogne à la porte et cela me sort de mes pensées. Ouff ! Je sentais la pression monter. J'ai envie de cette fille.

***Dora***

Il déposa son plat sur la tablette, lorsque quelqu'un frappa à la porte. C'était visiblement un de ses voisins qui apparemment était un de ses grands frères et amis « Malick». Ils échangèrent quelque peu, puis il m'appela pour me présenter et ensuite nous retournions terminer de manger nos plats. Nous nous assîmes de nouveau sur le lit, mais cette fois, un peu plus proche qu'avant. Nous reprenions la conversation lorsqu'il déposa son plat sur la tablette en face, puis il me prit le mien des bras et le déposa aussi sur la tablette. Je le regardai et ne cessai de me demander ce qu'il faisait, même si j'avais ma petite idée sur le réel but de sa manœuvre. Je le laissai faire, je voulais voir ou plutôt, bien, vivre la suite. C'est alors qu'il déposa mon plat et se retourna vers moi, glissa sa main droite sur ma joue, puis me tint la tête par la nuque. Il me regarda dans les yeux un instant, puis rapprocha son visage du mien et posa ses lèvres sur les miennes avec délicatesse et savoir-faire.

Humm ! Enfin ! Quelle sensation ! Ce simple geste, qu'au fond j'attendais dans le secret depuis quelques jours, fit tressaillir mon corps en entier. Ma culotte pouvait le témoigner. Ses lèvres étaient douces et plutôt assez charnues. Il y avait matière à déguster. Quelques secondes plus tard, nos langues s'entremêlaient, puis il m'embrassait au cou. Je me laissai faire, je me laissai diriger. Plus il me caressait, plus je le désirais. Je pris alors sa tête dans mes deux mains et décidai de lui rendre ses caresses. Il me passa, alors, une main dans le dos et m'aida à mieux m'installer sur le lit sur lequel nous n'étions désormais plus assis. Nous nous caressions et au fur et à mesure nous nous déshabillions. Je découvrais alors son physique athlétique, son corps si bien dessiné, dont la sueur se mêlait parfaitement à la mienne. Il prit chacun de mes seins dans chacune de ses mains et en suçait les tétons à tour de rôle. Ensuite, je lui fis des suçons dans le cou. Il entreprit alors de m'embrasser de nouveau et je descendis mes mains vers son membre que je saisi. Wahou ! Ce qu'il était fourni, celui-là. La pression montait, le désir avec. Je n'avais qu'une envie. C'était de passer aux choses sérieuses. J'entrepris alors, de passer sur lui, puis avec ma langue, de sa bouche à son membre, je balayai son corps. Arrivée, au point de chute, je ne me fis pas prier pour savourer son bel engin, tel on déguste une glace cornet au chocolat café par un après-midi ensoleillé. Je pouvais entendre des petits gémissements de lui qui me rendait encore plus entreprenante et bien sûr m'excitait davantage. Il mit un préservatif, sortit de je ne sais où, puis, à son tour, il inversa les rôles et fit une descente impressionnante à la cave au vin. Quel délice! Je ne le laissai pas continuer plus longtemps, dans une gestuelle sensuelle et rapide, je l'aidai à prendre possession de ma personne en s'introduisant totalement en moi. Il ne nous fallut pas bien longtemps, après cela, pour exploser de plaisir ensemble, lui et moi. Il s'allongea ensuite à mes côtés et je posai ma tête sur sa poitrine. C'est alors que, reprenant mes esprits, je réalisai. Henry venait de me faire l'amour et j'avais tout simplement adoré.

-9-

(Desolee pour le retard oh, mais quand c'est pas la greve de la maison de telecom, c'est la connection qui rame!!!! Pardon c'est pas ma faute oh...donc un like,

un comment , un partage plzzz... mieux on rattrape la semaine de retard la avec les bonnes habitudes...ou bien?!)

***Une passade à conséquences***

Nous étions de retour au boulot vers 14h 35. Je repris mon poste et passai le reste de l'après-midi la tête ailleurs. Le soir Henry et moi nous appelions, comme tous les soirs. Nous échangions sur l'évènement de ce midi. Je pense que chacun de son côté nourrissait l'idée depuis mais nous n'avions jamais osé nous l'avouer, on attisait le feu mais n'en parlions pas clairement. En tout cas, ce midi, nous avions passés le cap de la simple amitié du moins je crois.

Les jours passèrent, nous nous rapprochions davantage Henry et moi, bien que discrets dans le milieu professionnel et cachés du regard de ma mère. Mais rien de clair n'était défini entre nous. Au fur et à mesure je découvrais un homme qui avait l'art de parler aux femmes mais aussi qui dans le fond avait un grand cœur, du moins je le pensai à ce moment-là, mais qu'attendait-il vraiment de moi ? Je n'en savais pas grand-chose.

J'étais assez confuse après l'épisode chez Henri. D'autant plus que cet été, Henri ne fut pas le seul homme que j'eu connu dans la boite. Quelques temps avant que je rencontre Henri, il y'avait un autre mec que je mâtais en silence depuis peu, il était vraiment mignon, il s'appelait Julien. Je n'en étais pas amoureuse mais il me semblait être un bon parti comme mec. Donc en sommes, j'avais des vues sur lui. Mais je ne le lui avais jamais dit. Depuis Fields, j'étais plus tôt assez perturbée. J'avoue que je ne savais pas trop ce que je voulais, en perdant Fields, j'avais aussi perdu ma stabilité sentimentale. Il y avait eu Raph, mais au fond ce n'était pas ça. Je m'en étais accommodé. Puis, entre Henri et moi les choses commençaient à prendre une autre tournure, mais en réalité on avait rien défini jusqu'à présent. Etait-ce juste une passade ? Avait-il des sentiments ? Je n'en savais rien. On avait passé de bons moments. Oui et alors ? Cela faisait-il de lui mon homme ? C'est alors qu'un jour, après une visite de certains points de vente de Moov pour ravitaillement en cartes de crédits, j'accompagnai Julien (sur lequel j'avais des vues depuis) chez lui pour prendre certaines affaires. Tout au long du chemin, il me raconta plein d'histoire me demandant de ne pas faire confiance aux gars de la boite car ils étaient pour la plupart des menteurs et malhonnêtes. Puis il me déclara sa flamme et me demanda de considérer son invitation avec lui. Arrivé chez lui, il profita d'un moment d'inattention et m'embrassa et sans trop savoir pourquoi je me laissai faire et l'irréparable se produisit. Pendant qu'il me touchait j'étais mal et froide. Je n'arrêtai pas de me demander ce que je faisais là. Pourquoi je le laissais faire. Il était mignon et alors ? Qu'est ce qui me prenait ? Et puis où est-ce que j'en étais vraiment avec Henry ? Que représentait-il pour moi ? Oh seigneur ! Qu'étais-je donc en train de faire ? De me donner gratuitement à quelqu'un qui ne représentait concrètement rien pour moi !

Les gémissements marquant la fin de son action me sortirent de mes pensées et sans que je ne le prédise une larme s'échappait de mes yeux. Il ne m'avait pas violé, je m'étais moi-même livré. Qu'est ce qui m'avait donc pris ? Je ne saurai l'expliquer. Je me rhabillai et cet après-midi encore j'avais la tête ailleurs. Même si nous ne nous étions rien dit de concret, je me sentais mal vis-à-vis d'Henry, j'avais l'impression que je venais de le trahir. Que penserait-il de moi, s'il venait à l'apprendre ? J'avais honte et j'avais décidé de m'effacer un moment. J'évitai au maximum Henry prétextant d'avoir beaucoup de travail. Puis deux jours plus tard, il m'appela, je décrochai quand même :

- Bonjour ! me dit-il.

- Bonjour Henry ! répondis-je.

- Tu pensais vraiment que je ne serais jamais au courant ? me demanda-t'il.

- De quoi tu parles ? dis-je.

- Arrête de me prendre pour un idiot, je sais très bien ce qu'il y'a eu entre toi et Julien. Pourquoi ? Comment as-tu pu faire ça? et qui plus est avec qui ? Julien! Pfff ! Sincèrement tu me déçois.

- Mais...mais...de quoi....de quoi tu parles ? Qui t'a raconté ça ? Pourquoi penses-tu que c'est vrai ?

- Tu es vraiment naïve toi ! On a tous appris ensemble avec Hans. Enfin bref, de toute les facons il n'y avait rien entre nous. Tu es libre après tout. Désolé de t'avoir dérangé. C'est ta vie, c'est ton corps. Tu en fais ce que tu veux ! Dit-il avant de raccrocher.

Ses paroles me transpercèrent. J'avais envie de disparaitre de là ou j'étais à la seconde. Je me sentais mal, mise à nu. Je ressentais comme une crampe interne dans la poitrine vers le poumon gauche. J'avais envie de pleurer. Qui le lui avait dit ? Julien m'avait piégé, car nous n'étions que deux dans l'intimité, il était donc le seul qui en avait parlé. J'avais honte. A qui d'autre l'avait-il dit ? En même temps, si Henry était au courant, c'est que nous ne pourrions plus être ensemble. J'avais l'impression d'avoir reçu un violent coup de massue. Henry ?! J'étais soudainement habitée d'une fougueuse colère pour Julien et de remords insoutenables envers Henry. C'est à ce moment que je réalisai que Henry comptait bien plus pour moi, que je ne l'avais pensé. Et que je venais de détruire une relation en cours de construction. En réalité je ne sais pas, je ne comprends pas ma légèreté envers Julien. Mais à qui le dirais-je et on me croira ? J'avais 19 ans à peine et j'étais encore assez naïve apparemment.

Je ne sais plus comment je m'y pris, mais dans les heures qui suivaient je remis Julien à sa place en lui expliquant que ce qui était arrivé ne voulait rien dire pour moi et qu'il ferait mieux de fermer sa bouche en ce qui me concerne. En moins de 72h, il venait d'exposer ma vie privée, si sa continuait il me détruirait surement. Je le trouvai immature et je détestai ma bêtise avec lui.

Henry ne m'adressa plus la parole, et je pris l'initiative de lui dire la vérité, notamment ce que je ressentais pour lui en toute sincérité et lui faire part de ma décision envers Julien.

-10-

*** Tentative de dialogue***

- Henry je t'en prie prends le temps d'écouter ce que j'ai à te dire. Je t'en supplie donne-moi une minute. Dis-je.

Un silence humecté de soupir me répondit.

- Tu as raison d'avoir des doutes, de ne pas me croire mais je te jure que je ne sais pas ce qui m'a pris. Et tout est allé si vite entre nous. Julien ne représente rien pour moi. Je te le promets, c'est toi que je veux.

- Beh, on ne le dirait pas du tout ! Vu les faits.

- Je ne sais pas quoi te dire. Après la séance de travail sur le terrain la dernière fois, il m'a proposé de faire un tour chez lui et arrivé la bas... Je t'en prie... Je ne sais pas ce qui m'a pris, je me suis laissé aller. Mais je te jure, je te promets. Julien ne représentes rien pour moi.

- Pfff, c'est ca. Enfin ! C'est ton corps, ta vie, tu en fais ce que tu veux. Dit-il comme pour terminer la conversation

- Ne dis pas ca, stp. J'ai vraiment besoin de toi. Je... Je t'aime Henry.

- Bon, écoutes j'ai du travail qui m'attend. Bonne journée. Dit-il d'un ton sec avant de raccrocher.

J'avais le cœur noué et les larmes au bord des yeux. Mais j'étais au bureau je ne pouvais pas me permettre de laisser mes émotions m'envahir au risque d'attirer l'attention sur moi. Je courus dans les vestiaires et les laissa couler un moment puis je me mouillai le visage après pour atténuer la rougeur de mes yeux. Puis, revenu à mon poste je pris la décision de ne plus y penser. Après tout, s'il était pour moi alors, les choses s'arrangeraient bientôt.

Deux jours plus tard, je vins le trouver à son poste de travail pour une dernière tentative de discussion. Mais il était assez occupé, il semblait aussi de bonne humeur car il était un peu plus accueillant que les jours précédents. Il me proposa de l'accompagner dans la salle des serveurs qui était annexe à ses bureaux, afin de discuter avec lui pendant qu'il ferait son boulot. Je le suivi alors. Il passa son badge électronique sur un dispositif à côté de la porte de la salle des serveurs afin que celle-ci s'ouvre, le voyant passa de rouge à vert. Puis nous entrâmes.

C'était la première fois de ma vie que je voyais un endroit pareil. Il l'appelait le « switch room ». Il y'avait des espèces des « cabinets » en formes d'armoires en fer avec des étagères ou des compartiments pour accueillir des ordinateurs et d'autres appareils électroniques. Il y'avait des câbles de différentes couleurs partout et surtout il y faisait excessivement froid. La clim semblait y tourner tout le temps et à une température vraiment basse.

C'est alors qu'il se dirigea vers l'un des cabinets, l'ouvrit et en tira un ordinateur sur lequel il jetta un coup d'œil et y saisi quelques codes. Je le regardai silencieusement et j'avoue que cet endroit m'impressionnait beaucoup. De l'extérieur je n'aurai jamais imaginé que ce bâtiment cachait un décor pareil quelque part.

Après quelques secondes sur son ordi, il se tourna vers moi et me dit :

- Alors je t'écoute.

- Ok, merci. En fait il n'y a rien de spécial. Ces derniers jours on a pas....

Je n'eus pas fini ma phrase qu'il me coupa avec un « Yes » de joie, équivalent à un « Eureka ». Comme quelqu'un qui vient de résoudre une équation ou un problème. Puis il se retourna et me dit en s'avançant vers moi.

- Désole de t'avoir coupé. J'avais vraiment une épine dans le pied avec le problème de connection que nous connaissons depuis le matin. J'ai mon chef qui me met la pression depuis le matin. Les mails ne sortent ni n'entre dans le réseau depuis 2h. Sinon... donc... tu disais. Me dit-il, désormais en face de moi.

- Ah ok. Y 'a pas de souci. Je suis contente que tu ait pu résoudre le problème de connexion. En fait, je disais que...

Je n'eus pas fini ma phrase qu'il m'arracha un baiser.

Je perdus le fil de mes idées, j'arrêtai de réfléchir et savourais tout simplement le plaisir de sentir ses lèvres sur les miennes. Pourquoi ? Comment ? Je ne sais pas, à cette seconde près je fis taire la voix qui posait beaucoup de question en moi.

Puis après un langoureux baiser, il s'arrêta et dit :

- Oui donc, tu disais ?

- Rien, juste que je suis désolé pour tout ce qui s'est passé. Dis-je désormais avec un peu plus d'assurance.

- Ok, beh moi aussi. En effet, quand je regarde, c'est vrai il y'a eu un « truc » la dernière fois entre toi et moi mais bon, rien n'avait été clairement dit nous concernant donc...

- C'est vrai, mais je n'aurais pas dû et je suis désolé. Et je voulais que tu saches que je t'aime et que si tu le veux bien, j'aimerais que l'on se donne une vrai chance toi et moi.

            
            

COPYRIGHT(©) 2022