Chacun sa chacune
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Chapitre 5 05

# chapitre 4 : la bêtise.

+++Yorick OGOULA +++

Je peux sentir le gros regard de maïsha qui pèse sur ma personne. Maïsha est très rapide en réflexion, avec elle, pas besoin d'entré dans les détails pour qu'elle puisse comprendre ce qui se passe. Son cerveau tourne très vite en plus d'être une grande analyste [soupire].

Je ne tourne pas la tête, je fais celui qui ne remarque rien de peur de croisé son regard.

Maman aussi ne pouvait pas attendre ? Pffff !

Rollande (se raclant la gorge): tout va bien maïsha ?

Maïsha (sourire jaune): tout va bien.

Du coup, l'atmosphère est un peu lourde. Les filles s'occupent de nous faire rire avec leurs histoires d'enfants et de maris sans oublier rollande et Cécile (la deuxième des filles) qui n'ont pas arrêté de me fatiguer avec les questions.

Maman ne pouvait pas tout simplement attendre que maïsha soit loin pour parlé de ce genre de choses !

Lorsque je vous dis qu'ils sont contre mon bonheur dans cette famille c'est tout ça.

Cécile (dans son bouloilou): ma belle-soeur d'amour ?

Là, je sais qu'elle va me sortir une grosse connerie pour me faire parlé.

Maïsha (levant la tête): oui Cécile.

Cécile (me regardant): tu attends quoi pour nous faire faire le bébé ? On attend plus que vous là !

Rollande (toujours devant): n'est-ce pas ? Je ne cesse de posé la même question à Franklin, il passe son temps à m'embrouiller. Nous sommes là, il faut nous répondre.

Maïsha (regardant Cécile): personnellement, je n'attends rien. Si l'enfant doit arrivé, qu'il arrive. Avec yorick on a pas encore abordé le sujet d'avoir un bébé, du coup nous ne sommes pas pressés.

Papa (se raclant la gorge): vous n'êtes pas pressés mais n'oubliez pas ! le temps passe, l'âge avance,vous n'êtes plus aussi jeune qu'avant. On fait les enfants lorsqu'on est jeune et non à cinquante ans.

Moi (soupirant): on Sait... On attend d'abord d'être marié.

Rollande (s'exclamant): mais dans ce cas tu attends quoi pour épouser l'enfant d'autrui ! Maman c'est toi qui encourage yorick ici n'est-ce pas ?

Cécile : bien-sûr ! c'est sa mère qui l'encourage ! Sinon c'est qui encore ?

Et là, on se plonge dans un débat de mariage et d'enfants [soupire]. Je ne perd pas mon temps à répondre aux filles, rollande et Cécile aiment bien me chercher les problémes suivie de leur mère. Maïsha étant un peu timide, répond de temps en temps en donnant son point de vue sur le débat.

Rollande (me dévisageant): si dans ta tête tu ne vas pas épousé la pauvre fille, il faut déjà nous dire et on va la libéré ! C'est comme ça que vous êtes.

Papa (soupirant): rollande...

Rollande (me fixant): non non ! Il ne faut pas m'embrouiller avec vos histoires. Je suis une femme, je dois défendre ma sœur dans ce genre de cas. Tu vois comment elle est belle ?

Cette fille est toujours entrain de mettre son grain de sable dans mes histoires. Je me demande comment son mari fait pour la supporter avec sa longue bouche là.

Moi (la fixant): tu as terminée ? De te donné le micro pour continuer ?

Rollande (me toisant): le micro c'est petit mon frère, donne le mégaphone je vais parler. tout le monde doit écouter.

Elles débarrassent la table avec Maïsha. Je crie presque oouffff !

Je suis sûr qu'elles vont encore bien chauffé ses oreilles à l'intérieur, rollande c'est le genre de sœur qui ne te couvre même pas auprès de ta femme. Tu merdes, elle te trahi sans disputer.

Moi (fâché): tu pouvais attendre qu'elle se déplace pour me posé la question non !

Maman (me fixant): arrête de t'inquiéter, elle n'a rien capté.

Moi (pouffant): ah oui , tu crois ça ? Tu crois vraiment qu'elle n'a pas capté ?

Maman (soupirant): si je te dis bien non !

Ils doivent sûrement se dire, comme maïsha est toujours calme et timide devant eux, c'est qu'elle est maboule.

Ils ne connaissent pas la rapidité de l'élément, ah non ils ne connaissent pas. Si mes oreilles ne sifflent pas ce soir, c'est que le saint Esprit est descendu dans ma maison.

Ok !

Ok!

Papa (voix grave): et même si c'est le cas yorick ? Tu l'embrouilles et puis c'est fini. C'est toi l'homme ou bien ?

Moi : pffff !

Je n'ajoute plus rien, les débats inutiles, j'en ai assez pour aujourd'hui.

[Dans la voiture]

Maïsha (me regardant): de quelle histoire ta mère parlait ?

Moi (calme): rien de très important, une histoire entre nous.

Maïsha me fixe longuement avant de tourner sa tête en direction de la route.

Maïsha : OGOULA ?

Moi (calme): oui bébé.

Maïsha (la voix grave): je demande calmement, de quelle histoire ta mère parlait tout à l'heure s'il te plaît ?

Moi (la regardant): de rien de très important je t'ai dis ! Elle a besoin de mon aide pour un voyage en A.S... ses histoires de commerce et tout ça.

Maïsha (froide): prend moi bien pour une dupe, yorick prend moi bien pour une dupe.

Moi (soupirant): tu veux commencer quoi ce soir ? Jamais on est tranquille Avec toi Maïsha ? Toujours entrain de chercher la petite bête sur ma tête ?

Maïsha (s'énervant): ça c'est lorsque tu veux me prendre pour une conne OGOULA ! Je ne suis peut être pas devin mais quand on se fou de ma gueule, je le sais automatiquement.

Moi (la regardant): tout de suite les grands mots !

Maïsha : ok ! Nous sommes là, on verra bien.

Elle descend du véhicule pas sans claqué la portière. jamais la paix dans cette maison, cette nuit je vais la passer dans la froideur !

Je descends du véhicule, le verrouille puis je me rends dans le maison prendre une douche et me posé devant la télévision.

Maïsha (derrière le fauteuil): je te fais quoi à manger ?

Moi (me retournant): même une omelette, avec la nourriture d'aujourd'hui je suis presque plein.

Maïsha (froide): baveuse ?

Moi : oui merci.

Comme je l'ai dis plus haut, la nuit a été dans la froideur , entre maïsha qui répond à peine, ses regards insistant sur ma personne. ce matin je n'ai même pas eu droit au bonjour accompagné du bisou.

+++Maïsha EBONG+++

Moi (froide): pas la peine de passer, je vais prendre le taxi pour rentrer chez moi.

Yorick (soupirant): maïsha ? Je suis fatigué ce matin , ne commence pas tes caprices.

Moi : ok.

Je récupère mon sac à main qui se trouve à l'arrière avant de descendre de son véhicule. Qu'il essaie de venir à 15h , il sait qui il trouvera ici.

Le foutage de gueule et le fait d'être prise pour une maboule sont les choses dont j'en ai horreur.

Hier J'ai bien suivie le regard de sa mère, la gène de yorick au point d'éviter de croisé mon regard, l'attitude de sa petite sœur Cécile tout ça je connais. Lorsque tu es la poule de service, ça se remarque très vite sur les visages des gens.

Je pose la question et le type se fout de moi en me racontant des bêtises. J'ai gardé mon calme, je n'ai pas fais de scandale comme d'habitude, je suis allée me coucher tranquillement comme j'ai promis de faire des efforts pour le bien de tous.

Ce qui est sûr, quand ça va pourrir, ça va sentir. Et lorsque ça sent, tout le monde reçoit l'odeur en plein visage comme une gifle.

EBONG n'est pas une maboule.

la mine bien froissée et le visage fermé, je vais m'asseoir derrière mon bureau.

Moi : bonjour !

Eux : bonjour Maïsha .

.

À 15h20 j'étais déjà dans mon taxi pour chez moi.

[ping sms ]

OGOULA : tu vois tes choses ?

Je range le portable sans répondre.

Maman toujours assise en plein Milieu de la cour, à croire qu'elle surveille les entrés et sorties de tout le monde ici .

Moi (posant ma main sur son épaule): bonjour madame.

Maman (me dévisageant): tu pue l'homme Ebong !

Moi (rire): oh !

Maman (me toisant): thrrrrrrrrrrr. N'importe quoi ! Toute la bouche là, c'était pour retourner chez le pauvre homme avec tes énormes fesses.

Moi (amusée): et qui a dit que c'était le même homme ? Donc pour vous, yorick c'est mon terminus ?

Maman (me fixant): toi EBONG ? EBONG que je connais et gardée depuis son jeune âge ? Aussi dure et compliquée qu'elle est ! trouver un autre copain aussi tôt ? N'importe quoi !

Moi (rire): pardon laissez mon cas tranquille.

Maman : tous ici des rigolos ! Jamais un pour sauver les autres, les grandes gueules toujours en première position.

Moi ( rire ) : pardon oh !

Maman (plus sérieuse): c'est bien maman, tu as fais des efforts et j'en suis fière. Une femme doit savoir faire la part des choses, prendre sur elle et Supporter . c'est la femme qui maintient le foyer, n'oublie pas.

Moi ( souriant timidement) : humm...

Moi (me levant): ADA est de retour ?

Maman ( me regardant) : dans sa chambre.

Je vais récupérer le bulletin de jores avec Anaïs, samedi personne n'a eu le temps de le récupérer, papa était trop occupé et moi j'avais complétement oublié. Du coup, j'ai envoyé Anaïs le récupérer aujourd'hui.

Anaïs (me remettant le document ): un bosseur mon petit frère.

Moi (le lisant): il a intérêt, sa grosse tête n'est pas seleument utile pour faire les coiffes !

Premier de la classe avec un 14,87 s'il vous plaît ! Trop intelligent mon fils [fière], en même temps il a intérêt à bossé à l'école avec tout l'argent qu'on dépense chaque mois sans oublier le prépa, l'argent du taxi, de poche, des vêtements, des chaussures et les extras.

On papote puis Je rentre chez moi , attendre monsieur. Je dois avoir une discussion avec lui aussi. C'est dur d'être grande !

Moi (le fixant): dis moi jores , tu as une copine ?

Jores (pouffant): oh, c'est quel genre de question ça.

Moi (sérieuse): je ne suis pas entrain de plaisanté avec toi.

C'est un homme, c'est évident, il est en couple. Mais je dois posé la question.

Jores (regardant): oui j'ai quelqu'un, je suis en couple avec une fille de ma génération.

Moi (le fixant): elle est dans le quartier n'est-cepas ?

Jores (se grattant la tête): euuh...

Je savais ! Les bonjours de la petite fille là ne sont pas simple. On connaît cette histoire, lorsque tu sors avec un mec, tu deviens très polie avec ses sœurs pour conserver ta relation.

Moi (le fixant): euuh de quoi ? Elle est dans le quartier oui ou non ?

Jores (petite voix): oui...

Moi (sévèrement): j'espère que vous êtes conscient de votre âge et de votre niveau scolaire monsieur ! J'espère que vous êtes tout les deux conscient à ce sujet. Ton petit pipi qui se balade là , j'espère qu'il pense à se préserver.

Jores (soupirant): on se préserve !

Moi (le regardant): j'insiste sur le fait de se préserver, j'ose croire que tu te protège. Je ne veux pas entendre parler de grossesse ou encore de maladies jores. Je suis très sérieuse là dessus. Le deal c'est, le bac, les études, le boulot, la femme puis l'enfant. D'abord Elle est en quelle classe ? C'est l'enfant de qui ?

Jores (croisant mon regard): en terminale comme moi, elle fait la C. Et c'est l'enfant du général OKIAS.

L'enfant va chercher une grosse tête comme lui en plus d'être la fille d'un général ? Ce petit est courageux !

Moi (soupirant): ok ok ! Protégez-vous c'est tout ce que je demande. Je ne veux pas de grossesse s'il te plaît , si tu veux je me mets même à genoux papa. La grossesse, ce n'est pas pour maintenant.

Jores (souriant): d'accord, c'est compris.

Je vais dans la chambre chercher une boîte de préservatifs puis je la lui donne.

Moi (tirant mon sac à main près de moi): pas vos histoires des préservatifs du boutiquier là !

Il éclate de rire.

Pourtant c'est la vérité, les préservatifs qu'on voit exposé au soleil en longueur de journée là ? Hum je n'ai pas confiance en tous cas. Après c'est pour se retrouver avec des grossesses en cascade.

Moi (lui tendant son bulletin de notes): Félicitations mon chouchou d'amour !

Jores (grimaçant): arrête avec tes surnoms bizarres là ! Je suis un homme maintenant.

Moi (rire): soulève la télévision et le décodeur, tu apportes ça dans ta chambre. Toi même tu sais comment faire pour avoir la parabole, ton père est encore en vie.

Jores (le sourire jusqu'aux oreilles): merci mon amour !

c'est souvent compliqué de regarder la télévision quand vous êtes plusieurs dans la maison . Comme je sais aussi, les gens parleront comme je l'ai donné ma télévision.

La question est de savoir : quant vont ils comprendre ? c'est MON petit frère non de Dieu ! Si je ne le fais pas pour lui, qui le fera ? Pfffffff débat inutile.

.

Yorick (me suivant): c'est bon ? Tu as terminée de bouder ?

Moi (posant mon sac sur le lit): continue Frère, nous sommes là ou bien ? Continue ton jeu.

Il me prend vraiment pour une dupe !

En plus la question de rollande au sujet des enfants m'a vraiment fait de l'effet.

Yorick ne parle jamais d'avoir des enfants, il n'est pas comme les autres hommes qu'on voit à l'extérieur qui sont pressés d'en avoir quoi [Haussant les épaules]

Moi ( les yeux doux ) : au fait, je n'ai plus de télévision.

Yorick (m'enlaçant): elle a eu quoi ta télévision ?

Moi (rangeant mes vêtements dans le placard): je l'ai donnée à jores.

Yorick (excité): ok. Prend la mienne alors, je m'en achèterai une autre.

Carrément han !

Moi (me retournant): donc c'est à moi d'avoir la vielle télévision ? Sérieusement ?

Yorick me soulève et m'allonge sur le lit en se plaçant entre mes jambes.

Yorick (soulevant ma robe): tu ne t'arrêtes jamais ? Toujours entrain de parler EBONG?

Moi (le fixant): c'est à moi d'avoir une vielle télévision OGOULA ?

Yorick ( la tête dans mon cou ): c'est bon ! Je vais acheter la tienne .

Moi ( satisfaite ) : merci.

~ quatre mois après ~

Moi (sms): passe me chercher s'il te plaît, je ne prends pas de taxi sous le soleil .

OGOULA: j'arrive !

J'ai débutée les cours de conduite il y'a un mois, l'histoire de prendre le taxi chaque jour me fatigue. Le plus important c'est d'avoir le permis, la voiture est un minuscule détail.

J'ai le temps de prendre quelques vêtements dans le placard, des chaussures et ma trousse de maquillage.

Yorick ne tarde pas à arriver, il descend salué maman puis on va chez lui.

Oui je dis "chez lui", je ne sais pas mais je n'arrive pas à dire "chez nous" comme les autres. Et même, les vêtements apporter à chaque fois, reviennent toujours chez moi.

Moi (regardant sur la banquette arrière): pourquoi avoir pris des pizzas ?

Yorick (me regardant): je n'ai pas envie de mangé la salade ce soir.

Moi : ouais c'est ça !

.

Yorick va sous la douche pendant ce temps je dresse la table.

[Sonnerie de téléphone]

C'est le sien, il l'a oublié sur le fauteuil.

[Sonnerie de téléphone]

Le gabonais aussi ! Tu as appelé une fois, attend, la personne va te rappeler. non, il faut insister.

[Sonnerie de téléphone]

Yorick sort de la chambre en serviette et avec encore la mousse sur le corps. Je le regarde faire tout son manège.

Son portable est constamment codé, il change le code à chaque fois qu'il constate mon silence. pour quelle raison ? Je n'en sais rien, il sait ce qu'il cache.

Souvent il sort de la chambre au millieu de la nuit pour aller parler avec je ne sais qui dans le salon ou à la cuisine.

Il revient vêtu d'un short et d'un tee-shirt puis on passe à table. Son portable sonne encore, je lève les yeux en croisant son regard.

Qu'il réponde pour voir.

Yorick coupe tout simplement l'appel.

Après le dîner Je nettoie tout et on va se coucher.

[Porte qui s'ouvre lentement]

J'ouvre les yeux, aujourd'hui je vais savoir avec qui monsieur parle chaque soir. Je le suit à l'extérieur, reste devant la porte de la cuisine pour mieux écouter sa conversation. Yorick est entrain de Peter un câble avec je ne sais qui mais à voix basse, je le sais à cause de ses mouvements. la conversation dure au moins 15 minutes.

Moi (voix grave): termine de parler et tu vas m'expliquer.

~six mois plus tôt~

+++Yorick OGOULA+++

Moi (décrochant): oui j'écoute.

Orelie (petite voix): je ne me sens pas très bien yorick.

Moi (froid): tu ne te sens pas bien c'est à dire ? Apprend à bien t'exprimer orelie !

Orelie (la moue): je me suis mise à saignée donc j'ai appelé ta mère et nous sommes allées en clinique.

Moi (bondissant de mon siège): et ?

Orelie : ils ont décidé de me garder. C'est sûr, d'après le médecin l'accouchement est pour aujourd'hui.

Moi (récupérant mes affaires): ok j'arrive !

Je range tout ce qui se trouve sur mon bureau, débranche le chargeur de mon portable qui est rangé aussitôt donc mon sac. Éteint mon ordinateur puis je prend la porte et la referme derrière moi.

Je me déplace en courant presque, prend les marches d'escaliers deux à deux. Je déverrouille mon véhicule de là où je me trouve, m'y installe et quitte le parking.

Je ne sais même pas dans quelle clinique elles se trouvent, du coup j'appelle maman qui me dit qu'elles sont à la clinique chambrier. Je m'y rend le plus rapidement possible.

Orelie toujours dans son ultime paresse, madame est maintenant entrain de faire comme si elle allait mourir. C'est elle qui n'arrive plus à s'asseoir, c'est elle qui ne cesse de se lamenter.

Moi (la fixant): tu vas mourir orelie?

Orelie (agressive): c'est parce que ce n'est pas toi qui porte cet enfant merde !

Moi (la fixant): c'est parce que c'est toi qui voulait de cet enfant ! Tu as voulue tomber enceinte n'est-ce pas ? Assume alors.

Elle a voulue avoir un enfant, c'est elle qui m'a piégé en trouant les préservatifs, c'est elle qui est tombée enceinte sans me demander mon avis et a décidé de garder l'enfant, c'est elle qui savait, elle savait très bien ! D'un enfant ? je n'en voulait pas en plus d'être en couple avec Maïsha. alors qu'elle ne m'agace pas encore plus.

[ Reniflemant]

[Reniflemant]

Comme d'habitude !

Maman passe la porte et lorsqu'elle voit orelie en larmes, elle me lance un sale regard .

Moi (froid): je n'ai pas envie de discuter avec toi maman.

Maman (s'énervant): elle est enceinte yorick ! Enceinte ! De ton premier bébé en plus !

Moi (en colère): et ? Elle est enceinte et alors ? J'ai dis à qui avoir besoin ou vouloir d'un enfant avec elle ?

Maman (me regardant): tu peux être moins dur s'il te plaît ? Tu peux au moins faire cet effort pour moi ?

Moi (la fixant): si je n'en faisais pas, crois moi je ne serai pas Assis dans cette Clinique en ce moment. Si je ne le faisais pas, crois moi qu'elle allait se débrouiller toute seule avec cette grossesse. Tu me connais maman, il faut lui dire comment je suis.

Sur ce, je prend la porte en me rendant dans le bureau du médecin qui me rassure, tout va bien pour la mère et l'enfant.

Médecin (me regardant): pour l'instant, il est préférable pour votre femme de rester en observation. Et demain si elle se porte mieux, elle sortira.

Je me garde de ne pas précisé à ce dernier qu'elle n'est pas ma femme. Je soupire longuement avant de lui répondre.

Moi : ok.

Je me lève et sors de son bureau.

J'ai besoin de réfléchir, réfléchis yorick. Je m'asseoi en salle d'attente la tête entre les deux mains.

[Sonnerie de téléphone]

Moi (l'air de rien): oui mon cœur.

Maïsha (douce): tu es où bébé ?

Moi (mentant): encore au bureau.

Maïsha : je t'attends à la maison, dépêche toi s'il te plaît.

Moi (soupirant): j'ai trop de choses à faire aujourd'hui...

Maïsha (calme): je t'attend à la maison bébé. À de suite.

Moi : d'accord . Clic.

[Soupire]

Je vais dans la chambre signaler à maman mon départ.

Orelie (énervée): tu vas où yorick ?

Moi (soutenant son regard): chez moi, rejoindre ma femme.

Maman (grondant): yorick !

Moi (prenant la porte): bonne soirée. en cas de problème, appelé moi et je viendrai.

Je trouve maïsha dans la chambre, elle fait son rangement. Je vais directement dans la salle de bain me soulager et prendre une douche froide.

Je mets du temps sous la douche, de l'eau coule sur ma tête histoire de décompresser. Mon cœur est tellement gros en ce moment, sans compter le nœud qui s'est déjà formé dans mon ventre.

Je dois le dire à Maïsha, elle doit le savoir.

Mais comment ? Comment vais-je lui dire ? j'ai fais un enfant dehors et en plus avec une personne qu'elle connait très bien.

Merde !

C'est pour qu'elle m'arrache les couilles oui !

Je ne peux pas ! Elle va péter un câble et risque de tout cassé.

Mieux l'enfant naît, ensuite je le lui dirai. Oui, c'est la meilleure des solutions.

On attend la naissance de l'enfant.

Je récupère la serviette, l'attache autour de la taille et je sors.

Maïsha (levant la tête): tu vas bien bébé ?

Moi (jouant au fâché): je t'ai pourtant dis au téléphone avoir beaucoup de boulot aujourd'hui et toi comme d'habitude, tu as fais celle qui n'a rien entendue.

Maïsha (avec désinvolture): ah, seleument ça ? Ce n'est pas grave ! Je voulais simplement passer du temps avec toi.

Moi (la fixant): je suis sérieux maïsha.

Maïsha (me regardant): si tu avais vraiment autant de boulot, tu ne devais pas te trouver ici. on se connait OGOULA, on se connait. En plus c'est toi qui boude tous les jours en disant qu'on ne se voit pas assez.

Moi (retirant ma serviette): bref !

Maïsha ( me regardant): je peux aussi rentrer chez moi han !

Je sors une boxer propre, l'enfile avant de me mettre sous les draps le visage fermé.

Je l'observe faire son rangement, je me sens mal à l'intérieur. J'ai bien envie de lui dire la vérité, mais comment ? Je vais commencer par où ? Je vais perdre ma go ? Non non [ secouant la tête ].

Moi (pensant à haute voix): non, je ne peux pas.

Maïsha (me fixant): tu ne peux pas quoi Yorick ?

Moi (sursautant): euh rien.

Maïsha me fixe.

Mieux je dors, si c'est pour faire sortir du n'importe quoi...

Maïsha me rejoint en posant sa tête sur ma poitrine et l'on S'endort. Pendant combien de temps ? Je n'en sais rien, C'est la sonnerie de mon portable qui me tire de mon sommeil.

Je déplace lentement maïsha qui est toujours sur ma poitrine, sors du lit en allant dans le salon.

Moi (soupirant): oui ?

Maman (joyeuse): elle vient d'accoucher !

Moi (neutre): j'arrive. clic.

Maïsha (derrière moi): annule déjà OGOULA. je ne suis pas venue ici pour être la gardienne de ta maison.

Moi (me retournant): c'est urgent chérie.

Maïsha (tournant les talons): ce n'est pas mon affaire.

Moi (sms): je viendrai demain matin bisou à vous.

Maman : franchement tu me fais chié !

Je ne répond pas.

Avec maïsha dans les parages, impossible pour moi de quitter la maison. du coup on s'apprête et on va manger dehors.

Mon portable n'a pas arrêté de sonné durant toute la soirée, j'étais obligé de le mettre sous silencieux.

Maïsha (me fixant): je vais le casser !

Moi (rangeant le portable dans ma poche): désolé.

Le lendemain avant d'aller au boulot je passe à la clinique. Je m'arrête d'abord à la maternité voir le petit.

Il ne faut pas quand même abusé, hier je n'ai pas pu bougé... un minimum de respect pour l'enfant.

Une sage femme m'aide à le faire sortir de son lit puis je le prends dans mes bras en mettant un billet de dix mille dans sa main.

Sage femme (souriante): félicitations au papa.

Moi (répondant à son sourire): merci beaucoup.

Dès minutes après, je vais voir la mère dans sa chambre.

Je dis bonjour et seule maman me répond. Tans pis, si elle veut bouder, qu'elle le fasse. En tous cas à 11h je vais au boulot.

Bon voila , orelie c'est la fille d'une amie à ma mère. On se connait depuis des années et ma mère a toujours voulue me voir en couple Avec orelie.

Je ne la voyais pas comme ma copine, orelie et moi c'était purement sexuel, rien de plus. J'avais déjà ma copine et connue de tous.

Notre relation était cachée, mais comme orelie ne sait pas se taire. Elle a informé Léonie (la dernière) qui a informé sa mère. Celle qui ne doit surtout pas savoir pour nous c'est Rollande. Celle-ci il faut avoir peur d'elle.

Moi (me levant): vous sortez quand ?

Maman : c'est encore tôt pour le savoir.

Moi : ok ! Bon j'y vais.

Orelie (me dévisageant): si tu veux, ne reviens pas !

Moi (souriant): merci de me faciliter la tâche madame.

[Porte qui s'ouvre]

[Porte qui se ferme]

+++Maïsha EBONG+++

Depuis un temps, quelque chose ne va pas avec l'attitude de yorick. Je vois, juste que je ne parle pas.

Je le regarde faire son manège et se ronger les ongles à en vouloir s'arracher la peau.

Il me cache quelque chose, j'en suis sûr. Mais quoi ?

Dernièrement, Il était tout pensive et préoccupé par je ne sais quoi. Puis tout d'un coup, il s'est remis à sourire en désordre. Yorick est très en joie, ses dents sont tout le temps en récréation.

Et moi Je veux connaître la raison de sa bonne humeur ! Qu'il me dise aussi.

Moi (le fixant): OGOULA ?

Yorick (souriant devant son portable): oui chérie.

Si je récupère ce portable, il va finir casser comme tous les autres.

Moi (je vais prendre ce portable): d'où provient ta bonne humeur ?

Yorick (croisant mon regard): c'est à dire ?

Moi (le fixant): tu es très en joie, pour quelle raison ? Dis moi aussi, je veux être de bonne humeur comme toi.

Yorick (souriant): c'est le fait d'avoir ma femme à mes côtés qui me rend heureux.

Il sourit et sourit encore devant son portable. Avec qui il parle ? Je suis devant ses yeux et pourtant !

Franchement ça me chauffe grave ! Du coup je vais trainer sur Facebook histoire de me distraire. Par curiosité je vais sur le mur de yorick, nous ne sommes pas amis .

Je n'ai pas envie d'être au courant de tous ses faits et Gestes sur les réseaux de peur de vite me fâcher en voyant les commentaires et tout le reste.

Moi (me redressant): c'est qui le bébé sur ta photo de profil Facebook ?

Yorick : ...

Moi (plus fort): OGOULA !

Yorick (fuyant mon regard) : c'est l'enfant d'une cousine.

Une Cousine ? Non, ça dort !

Je quitte mon fauteuil et je vais me placer devant lui. Yorick fait descendre son portable , il a peur de se faire arracher ce dernier.

Moi (rire nerveux): laquelle de tes cousines ?

Yorick (sur la défensive): tu connais toute ma famille ?

Moi (rire nerveux): ...

Yorick (s'énervant): je t'ai dis c'est l'enfant de mon cousin ! C'est comment avec toi ?

Moi (le fixant): ce n'est plus l'enfant de la cousine, maintenant c'est le cousin ?

Yorick (se levant): Maïsha ne m'embête pas !

Moi (le regardant): quand ça va pourrir, ça va sentir.

Yorick (secouant la tête): ouais, n'importe quoi !

Je ne suis pas stupide, peut être calme, mais pas stupide.

Yorick a un enfant dehors ? Non je n'y crois pas. Si il voulait avoir un enfant, on l'aurai fait à deux.

Deux jours sont passés et j'ai préféré banalisée sur cette histoire de cousine. Comme j'ai parlé de sa bonne humeur, yorick essaie de me cacher sa joie. Il essaie.

.

Présentement nous sommes chez les parents de yorick. C'est l'anniversaire de Rollande, du coup j'ai été conviée. Elle m'a personnellement appelée, je ne pouvais refuser.

J'aide les filles en cuisine pendant ce temps les hommes sont à l'extérieur installer sous la tante.

Cette famille aime vraiment la fête, il faut voir comment la cour est décorée. On aurait dit un mariage.

De mes belles sœurs, Rollande est celle avec qui je m'entends bien. Je ne dis ne pas m'entendre avec Cécile et Léonie. Mais avec rollande, c'est plus souple.

Les invités ne font qu'arrivé, à 14h la fête peut commencer.

Léonie (s'adressant à yorick): comment va Théo ?

Yorick (la fixant sévèrement): tu as le numéro de ses parents n'est-ce pas ? Pourquoi c'est à moi que tu viens posé la question ?

Léonie (regardant son assiette): okay désolée.

Yorick (la fixant): il faut continuer.

Maintenant Il s'énerve pourquoi ? Bref !

.

+++yorick OGOULA+++

[Discussions entre Yorick et son père]

Papa (me regardant): que me vaut cette visite OGOULA .

Moi (m'adossant): bonsoir papa.

Papa (soutenant mon regard): bonsoir monsieur OGOULA MANFOUMBI yorick Franklin. Je répète, que me vaut cette visite ?

Moi (sérieux): je veux épousé maïsha.

Papa (souriant): tu veux ou tu vas épousé maïsha ? Vouloir et aller sont deux verbes différents.

Moi (le regardant): je veux et je vais épousé maïsha papa. Je suis décidé à le faire.

[Silence]

Papa (me regardant): tu es vraiment sûr de toi yorick ?

Moi (soutenant son regard): je suis très sûr papa. C'est bon.

Papa (souriant): dans ce cas, on doit se préparer. d'abord les présentations, suivi des fiançailles et en suite le coutumier. Tu vois avec elle, afin d'avoir la liste de la dot.

Maman (nous rejoignant): la dot de qui ?

Papa (croisant son regard): ton fils va

Se marier.

Maman (surprise): avec qui ?

Moi (fronçant les sourcils): comment ça avec qui ? Avec maïsha bien-sûr.

Maman (me regardant): ok. Mais à une condition yorick.

Papa (la fixant): et c'est quoi ta condition ?

Maman (sérieuse): qu'il épouse également orelie, même juste à la coutume.

Moi (ahuri): pardon ? Épousé qui ? Où ça ?

Papa nous regarde, il ne comprend pas ce qui se passe en ce moment. À part maman et Léonie, personne ne sait pour orelie et l'enfant. Surtout pas rollande et Cécile.

Maman (ferme): c'est cela ma condition ! Elle t'a donné un enfant ne l'oublie pas !

Moi (furieux): maïsha était incapable de me donner un enfant ?

Maman (me fixant): où est donc cet enfant ? Où est-il yorick.

Moi (énervé): contrairement à orelie, maïsha n'est pas stupide ! On attend le mariage pour avoir nos enfants. Tu n'as pas eu d'enfant hors mariage maman, je ne vois pas pourquoi tu veux que d'autres personnes le fassent.

Papa (tonnant): vous m'expliquez ! C'est quoi cette histoire d'enfant ? Yorick tu as un enfant dehors ?

Maman (me fixant): oui ! Un petit garçon de six mois.

Sa femme se charge de lui raconter pour orelie.

Papa (fâché): tes sœurs le savent ?

Maman (le regardant): juste Léonie. Cécile et rollande, non. Tu sais bien, rollande ne marche pas dans ce genre de chose.

[Revenons à aujourd'hui]

Moi (furieux): tu ne peux pas m'appeler comme ça te chante ! Je suis avec maïsha ne l'oublie pas !

Orelie (hurlant): je m'en fou yorick ! Tu me comprend bien ? Je m'en fou ! Autant elle est là, autant je suis aussi là. tu n'es pas qu'à elle seule.

Moi (à voix basse): on peut en reparler demain s'il te plaît ? Il se fait tard et j'ai sommeil.

Orelie (ne comprenant pas): ça ce n'est pas mon problème ! Tu te débrouilles comme tu veux, moi je ne vais pas raccroché.

Moi (hurlant): vous vous êtes entendu pour foutre mon mariage en l'air ou bien quoi ! C'est quelle vie ça ! Quel famille ça ! Je ne peux pas être heureux avec ma femme ? On ne peux pas avoir un peu de calme dans notre couple ?

Orelie ( petite voix) : je veux te voir yorick, tu me manques, [se mettant à pleurer] j'ai aussi besoin de toi comme elle, on a besoin de toi.

Moi (un peu plus calme): je sais bébé, laisse moi le temps de te rappeler demain s'il te plaît. Il se fait tard, je t'en prie.

Orelie (reniflant): tu dis ça, pourtant tu ne le fera pas.

Moi (soupirant): je vais arranger ça orelie, laisse moi du temps.

Maïsha (derrière moi): termine de parler et tu vas m'expliquer.

Je sursaute en laissant tomber mon portable qui par chance ne se casse pas.

Maïsha est debout devant la porte de la cuisine avec les bras croisés et la jambe qui s'agite.

Je suis dans la merde ! Les problémes vont commencer à l'instant.

Maïsha (me fixant): ramasse ton portable, termine ta conversation puis tu vas m'expliquer.

Elle tourne les talons et va s'asseoir sur les marches d'escaliers.

Je ne peux plus faire marche arrière, qu'elle le sache une bonne fois pour toute. Mentir encore ? ce n'est plus possible.

Je ramasse mon portable, prend une forte inspiration et vais la rejoindre.

Moi (la boule au ventre): j'ai un enfant dehors .

                         

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