Moi (la regardant): bonsoir bébé.
Maïsha s'adosse contre la porte de la chambre en croisant ses bras contre sa poitrine et en me regardant droit dans les yeux. Je connais ce regard, soit elle va copieusement m'insulter ou soit elle va copieusement M'INSULTER !
Pour quelle raison ? Je n'en sais rien, attendons de découvrir.
Je termine alors ce que j'étais entrain de faire, lorsqu'elle se décidera à commencé son rap elle le fera.
Maïsha (voix grave) : OGOULA?
Moi (me parfumant): je t'écoute EBONG, je t'écoute.
Maïsha (me fixant): dis moi un peu, tu es bête ou tu fais exprès d'être bête ?
Moi (prenant sur moi) : ok...
Maïsha (calme): OGOULA, ça fait une semaine je ne te calcule pas, une semaine je suis tranquillement dans mon coin à vivre ma vie, une semaine aujourd'hui je ne parle de toi à personne, une semaine tu n'a pas Vu mon numéro s'afficher sur l'écran de ton portable ou encore mon corps dans ta maison, n'est-ce-pas ?
Moi (la regardant): c'est exact.
Maïsha (me fixant): bon, maintenant si je commence à t'insulter aujourd'hui tu diras à qui veut l'entendre <> n'est-ce pas ? Si j'ouvre mon four à manioc sur toi, tu diras partout que je t'ai manqué de respect n'est-ce- pas ? Que je te minimise et te méprise à chaque fois ou bien ?
Moi (soupirant): on ne peut jamais être en paix avec toi ? Jamais ?
Maïsha (Haussant le ton): c'est toi qui ne veux pas la paix avec moi ! Personnellement je n'ai rien à gagner en te cherchant les problèmes OGOULA ! Mais toi ! Seleument toi yorick ! Je ne sais pas si on t'a dit chez le marabout que pour être milliardaires il faut provoquer l'enfant de NZOGHE en longueur de journée, je ne sais pas s'il t'a dit ça mais en tous cas sache-le, tu es vaincu ! Et toi et ton marabout vous êtes vaincus ! Ce n'est pas avec les injures ou la follie d'EBONG que tu vas t'enrichir.
Moi : maïsha y'a encore quoi ?
Maïsha (me regardant): c'est à moi que tu pose la question ? Lorsque tu prends tes pattes et ta gueule (vous voyez ? Je ne l'ai pas insulter !) pour aller dire à tes parents << tu veux venir faire les fiançailles chez moi >>, c'est pour mentir à qui ? N'est-ce pas c'est terminé entre nous ? Tu me veux encore quoi ? dit moi un peu ! Les sorciers t'ont dit c'est mon étoile qui va te faire prospérer à l'avenir ? Ils t'ont dit quoi pour me chercher autant les problèmes dans le pays là ? Les femmes sont terminées dehors ? C'est seleument Moi tu as vu dans ce monde ?
Moi (secouant la tête): ...
Maïsha (me pointant du doigt): ce jour j'étais tranquillement Assise derrière mon bureau, quand toi l'enfant de mouila ou de Ndendé je ne sais même plus, nommé OGOULA MANFOUMBI yorick Franklin, tu as pris ton téléphone pour me donner rendez-vous au mayena. Moi étant une personne normale et civilisé de mon état, j'ai honoré ce rendez-vous par ma distingué présence, toi comme tu es un grand patron de ton état, tu m'as laissée t'attendre pendant des heures pour en suite venir te pointer chez moi en gueulant comme quoi nous deux c'est terminé. Maintenant aujourd'hui tu passes ton temps à me harceler, c'est comment avec toi ?
Lorsque maïsha commence à rapper, mieux ne pas répondre. Je suis malade, je n'ai pas envie de me battre avec elle aujourd'hui.
J'ai dis à mon père, vouloir aller voir ses parents du coup on devrait se préparer en conséquence. je n'ai pas demandé d'aller directement voir son oncle pour le lui dire merde ! Ça fait déjà une chance en moins, elle se sentira sous pression et automatiquement elle va se braquer.
Les gens sont contre mon bonheur ou quoi ?
Maïsha (se passant la main sur le visage ): yorick je ne veux plus, je ne ressens plus la même chose.
Moi (la fixant): et moi je t'aime TOUJOURS maïsha, je ne veux pas rompre.
Maïsha (soupirant): en vérité, tu aimes bien compliqué les choses simples.
Moi (croisant les bras): merci.
Maïsha (ouvrant la porte): j'ai déjà dit, moi NZOGHE EBONG maïsha Camille , je suis officiellement célibataire. Sur ce, bonne soirée mon frère.
Clap.
En vrai Je ne sais même pas ! je cherche encore quoi avec cette impolie là ? Carrément mes pattes et ma GUEULE !?
Pendant ce temps d'autres pleurent pour avoir un homme comme moi, mais Maïsha ? Elle passe son temps à me rabaisser. Ok !
Je me lève, prends mon trousseau de clés et je sors de la chambre. Grande étais ma surprise de trouver encore maïsha assise dans mon salon avec une bouteille de Desperados en main.
Maïsha (se retournant): tu vas où OGOULA ?
Moi (la fixant): ...
Maïsha (portant sa bouteille à ses lèvres): en même temps, ça ne me regarde plus. Laisse moi le temps de terminer ma bouteille et tu me déposes chez moi s'il te plaît.
Moi (la regardant): je t'ai demandé de venir chez moi pour aller te déposer ?
Maïsha ( regardant notre photo qui est accrochée au mur) : ce n'est pas mon problème yorick. Si tu n'avais pas pris tes pieds et ta bouche en allant parler mes choses, je ne serai pas venue ici.
Je vais l'attendre à l'extérieur, assis dans mon véhicule. Maïsha ne tarde pas à me rejoindre avec une autre bouteille de Desperados et un paquet de chips en mains.
Maïsha (me regardant): on peut y aller, merci bien.
Le trajet se fait dans le silence, elle qui mange et moi qui regarde la route.
J'essaie et j'essaie mais je n'y arrive pas. À beau dire <>, pourtant le cerveau accepte mais le cœur refuse .
Moi (intérieurement): C'est sûr qu'elle a un médicament !
Quelqu'un ne peut pas être autant fou amoureux d'une sauvage comme ça ! Ce n'est pas normal, maïsha a un truc.
Moi (regardant droit devant moi): tout à l'heure lorsque tu as dis ne plus m'aimer, c'était juste pour me faire mal n'est-ce pas ?
Maïsha (soupirant): non. Je t'aime toujours c'est vrai, mais plus de la même façon. Plus de la façon dont une femme aime son homme, plus de la façon dont je t'aimais il y'a deux ans.
Moi (encaissant le coup): oh...
Maïsha (me regardant) : soyons honnêtes yorick, il n'y a plus ce truc qu'il y'avait avant . cette petite flamme , elle n'existe plus. On ne va pas se condamné alors que le cœur n'y est plus.
Moi (la boule au ventre): mon cœur y est toujours maï, je veux TOUJOURS être avec toi. J'ai peut-être merder en allant voir ailleurs mais c'est toi ma moitié, celle qui me rend différent.
Maïsha (fuyant mon regard ): moi non, Arrête de compliqué les choses s'il te plaît.
[Silence]
Moi (honnête): on peut essayer de tout recommencer, de prendre notre temps, pas besoin de précipiter les fiançailles. Je peux attendre maï. Mais une rupture ? Je ne suis pas prêt.
Maïsha : ...
Moi (soupirant): avant d'être ma go tu as d'abord été ma pote. La femme avec qui j'ai partagé la moitié de ma jeunesse, celle qui sait tout de moi, qui peut détecter si je vais bien ou pas. Si pour toi c'est aussi facile, pour moi ça ne l'est pas.
Maïsha (me regardant): resté avec toi veut dire faire l'hypocrisie, et je ne suis pas une hypocrites yorick. J'ai essayé, j'ai essayé de rester mais mon cœur n'y était plus.
+++Maïsha EBONG+++
[Silence]
Je tourne ma tête pour ne pas regarder le visage de yorick, il ne parle plus, son nez est devenu tout rouge et il n'arrête pas de mâché sa lèvre inférieure.
Pourvu qu'il ne se mette pas à pleurer [soupire].
Yorick ( les mâchoires serrées ) : tu as trouvé quelqu'un d'autre n'est-ce pas ?
Moi (croisant son regard): du tout.
Yorick (du tic au tac): si tu n'as personne d'autre, pourquoi se séparer alors ? Explique moi pour que je comprenne !
Moi : il n'est pas question d'un autre homme, il est question de moi et de mes sentiments.
[Silence]
Yorick se gare devant mon portail en coupant le moteur.
[Soupire]
[Soupire]
Je sais qu'il a encore quelque chose à me dire, je ne descendrai pas tant que cette histoire ne va être classée.
Certe Il a été mon premier, mais il ne sera pas le dernier. Quand tu trouves ta moitié ça se sent dès le premier instant, pas besoin de forcé les choses pour que ça fonctionne entre vous. Ça coule simplement comme du lait.
Si je dis yorick n'est pas un bon partenaire c'est du mensonge à haut niveau. C'est un bon partenaire mais pas, plus pour moi. Lorsque je vais rencontrer pour moi, je le saurai.
Yorick (soupirant) : OK...
Moi (le regardant): merci de me comprendre.
Yorick (croisant mon regard): ok tu ne ressens plus la même chose, ok ce n'est plus comme avant entre nous, ok tu n'es pas une hypocrite, ok tu n'as pas envie de faire semblant, ok ton cœur n'y est plus bébé. Ok j'ai compris ce que tu as eu à me dire, mais tout ça, ce n'est rien. On peut toujours arranger les choses.
Moi (la bouche ouverte): ...
Yorick (posant sa main sur ma cuisse): je sais bien, dans un premier temps, j'ai mis fin à notre relation sans pour autant te laisser le choix. C'était sur un coup de tête, j'ai été con et aujourd'hui je regrette mon geste bébé. Ton cœur n'y est plus mais le mien y est toujours et ça pour longtemps.
Moi (la main sur le visage): OGOULA...
Yorick (me caressant la cuisse): oui bébé... Tu es encore fâchée contre moi à cause de mon geste je le sais, laisse moi le temps d'arranger les choses s'il te plaît. Si tu veux on peut d'abord laisser les fiançailles de côté, le temps de remettre les pendules à l'heure entre nous, de faire revivre nos sentiments Et en suite on verra. C'est toi qui décide.
Je reste là à le regarder sans savoir quoi dire, franchement je n'ai plus de mots à sortir. Avec tout ce que j'ai déjà dis, il ne se décourage pas.
Yorick (doux): tu as besoin de temps je le sais, je ne vais pas te mettre la pression maï, prend le temps de bien réfléchir et de te calmer puis on pourra continuer notre histoire. Toi et moi ça ne peut pas finir comme ça, tu es ma femme EBONG.
Moi : ...
Yorick (me regardant): essaie de recommencer à m'aimer maï.
Moi...
Yorick (les yeux doux): je te laisse le temps bébé, toi et moi ça continue.
J'ouvre la portière, descends et je referme derrière moi. Au moment où je veux poussé le portillon Anaïs l'ouvre.
Moi (la regardant): tu vas où ?
Anaïs (me regardant): voir Pascal (son gars). Il est garé devant.
Moi (hochant la tête): après tu viens à la maison.
Anaïs (sortant de la propriété): ok.
J'entre et yorick démarre son véhicule aussitôt, plus têtu ? je ne connais pas. Il ne va pas se décourager aussi facilement.
Une fois chez moi, je m'asseoi à même le sol pour mieux réfléchir. J'essaie de faire un bilan complet sur ma personne, sur ma vie depuis quinze ans, sur mes rapports avec les gens et mes relations amoureuses.
En vérité j'en ai juste eu deux (relations amoureuses). Une avec Éric qui a duré de là terminal en deuxième année d'université (oui, jusqu'en terminal je n'avais pas de copain), ce n'était pas vraiment ça... À cette époque J'avais encore la peur des hommes et pourtant j'étais déjà majeur. Elle ne s'est pas bien terminée du coup j'étais encore plus réticente avec les hommes.
Puis yorick est arrivé dans ma vie, au début notre relation ce n'était que de l'amitié, d'ailleurs c'est le seul garçon à pars mes frères avec qui je montrai mes dents.
À cette époque, l'oncle de yorick était locataire chez ma grand-mère et souvent il venait passé ses vacances chez lui avec ses sœurs.
Moi n'étant pas très sociable, c'est avec mes petites sœurs que les sœurs de yorick passaient le temps et yorick avec mes grands frères. Avec moi c'était simplement des bonjours/ bonsoirs et fin des haricots.
Comme yorick est un têtu, il insistait toujours pour faire la conversation avec moi, puis un jour j'avais des lacunes dans une matière et sa sœur m'a conseillé de lui demander de l'aide (ce que j'ai fais).
Sans se faire prier,ce jour il m'avait aidé.
Toutes mes sœurs rêvaient d'être dans son lit, le lit du garçon le plus mignon et élégant de la cour même Anaïs était amoureuse de lui à l'époque. Pour être beau et élégant, yorick l'est. Pendant ce temps il me faisait des TAP (techniques d'approches) et moi je ne voyais pas. Les années sont passées, on a grandit, l'oncle de yorick a déménagé mais on se retrouvais toujours dans des grooves avec mes frères et tout ça.
Puis un jour il m'a complètement avouer ses sentiments, moi étant déjà un peu piquer (séduite), nous deux étant célibataire, je me suis dis pourquoi pas ? Le mec est beau, propre, toujours bien cintré, le parfum qui te coupe le souffle, les vêtements repasser et les cheveux toujours coupé.
C'est comme ainsi, notre histoire à réellement commencée.
On dit deux ans mais c'est bien plus, on compte deux ans parce-que j'ai connue les hommes à vingt-cinq ans...
[Porte qui s'ouvre]
Moi (levant la tête): oh ADA tu as durée comme ça pourquoi ? Vous étiez entrain de vous touchez là-bas han ?
Anaïs (refermant la porte): aya où tu me vois j'ai même envie d'être secouée, c'est à cause de toi je suis vite revenue.
Moi (la dévisageant): assoiffée !
Anaïs (s'asseillant): ouais ! Ok, ma petite je t'écoute.
Je prends une forte inspiration avant de commencer à l'expliquer la situation, honnêtement je ne sais pas quoi faire et j'ai besoin des conseils d'une personne. Si je vais voir maman, elle va m'insulter et ce n'est pas le moment pour moi .
Anaïs (me regardant): sincèrement mane, je pense que tu dois essayer d'arranger les choses comme yorick te l'a dit.
Moi (soupirant): ...
Anaïs (me regardant): dans un couple ce n'est pas toujours rose et facile. Dans un couple ce n'est pas tous les jours à base de bébé et de chéri mon amour. Il y'a aussi des jours où vous vous insultez , où vous vous disputez pour un rien mais après, la paix fini par revenir parce-que le mariage ce n'est pas le pays des merveilles !
Moi (perdue): je sais Anna... Je sais.
Anaïs (s'adossant): lorsque vous êtes ensembles depuis longtemps, il arrive que l'amour commence à diminuer. Tu ne ressens plus la même chose, souvent lorsque vous faites l'amour tu n'as plus ce même piquant dans le bas ventre. C'est normal Mane ! Il suffit de vous faire comprendre et c'est tout. Tu crois qu'avec Pascal c'est tout le temps le Big Love ? Y'a des moments où je n'ai même pas envie de le sentir pourtant nous sommes dans la même maison.
Moi : hum...
Anaïs (me toisant): hum moi bien ! Tu n'es pas facile et tu le sais bien ! Pour exprimer tes sentiments il faut attendre des années, tu as des humeurs on aurai dit une folle, si tu te réveilles le matin et tu es dans tes humeurs, tu ne vas parler à personne de la journée. même à ton gars tu ne vas pas adresser la parole puis lorsque tu vas te calmer la vie va reprendre son cours.
Moi (pouffant): tu abuse aussi !
Anaïs (me regardant): on se connait bien ma chérie, si tu mets fin à cette relation tu vas encore faire des années sans te remettre en couple. Tu es trop dur en sentiments et pour trouver un homme qui te supporte comme yorick, tu vas galéré. N'oublie pas que le temps passe ma chérie, bientôt trente ans.
Moi (les yeux fermés): bientôt trente ans et toujours pas d'enfants, je sais.
C'est la chanson de maman ici.
Anaïs (soupirant): EBONG, nous on te supporte car tu es notre sang et qu'on a pas de choix ! Mais quelqu'un d'autre ? Crois moi, tu n'es pas facile à vivre ma chérie.
Jores (passant la porte): c'est parce-qu'elle n'a pas encore trouvée chaussures à son pied .
Moi (le dévisageant): BIBANG tu t'amuses avec moi ?
Jores (se rendant dans la cuisine): je suis sérieux en plus ! Tu n'as pas encore trouvé la solution à ton problème . Mais attend, ça arrive.
Anaïs (rire): laisse la ! Ta sœur s'amuse encore avec la vie . Elle va trouver un gars plus sauvage qu'elle même.
Moi (les dévisageant): thrrrrrrrrrrr.
Anaïs ( me regardant ): on sait qui part mais on ne sait qui vient.
Tout comme sa sœur Anaïs, jores n'a pas hésité à me chauffer les oreilles en me répétant que je ne vais plus trouvé quelqu'un qui me supportera comme yorick aussi facilement. De ne pas oublier, c'est le seul que j'ai vraiment aimé depuis des années, c'est le seul avec qui je riais à l'extérieur, le seul qui a su me supporter et tout plein de choses.
Je me rends dans ma chambre, prend un fourtout derrière la porte, à l'intérieur je mets : deux robes, une tenue de travail,ma trousse de toilette,mon parfum, portefeuille, des sous-vêtements sexy, mon chargeur et mes écouteurs.
Je retire ce que j'ai sur le corps puis je vais sous la douche pendant vingt minutes. Je me lave les dents, j'enfile une petite robe fleurie sans rien en dessous ,du déodorant, mes babouches aux pieds et je sors de la chambre avec mon sac accroché à mon bras.
Jores (se retournant): tu vas où à 23h ?
Moi (le fixant): tu me surveille ?
Jores (me regardant): moi je suis ton mari pour le faire ? Je demande juste, en cas de problème on va aller chez qui ? Ou demander à qui ?
Moi (récupérant mon portable): n'importe quoi ! Je vais chez mon homme.
Avec tout le rap que j'ai eu ce soir, il faut être bête pour dire je ne fais pas des concessions.
Jores (levant le sourcil): yorick ?
Moi (le toisant): non ! Ton grand-père BIBANG thrrrrrrr .
Moi (le regardant): sort je vais fermer ma maison.
Jores (les yeux doux): maï toi aussi... Je veux regarder le match.
Moi (secouant la tête): nah nah nah mon petit. Après c'est pour que tout le monde viennes faire son marché ici ? Non sors mon frère.
Jores est trop négligeant, lorsqu'ils savent que je ne suis pas là, chacun vient faire son marché et après je me retrouve à chercher mes affaires dans tous les coins de la maison comme une folle.
Jores se lève, éteint la télévision et les lumières, pendant ce temps je vais dans la cuisine tout vérifier, rangé la nourriture au congélateur et fermer la bouteille de gaz.
Moi (lui donnant le sac): tient !
Jores (tirant la tronche): thippp.
Moi (fermant ma porte à clé): je m'en fou !
S'il me fait un douze ce trimestre, je vais l'acheter une télé et un décodeur TV pour sa chambre.
Il m'accompagne jusqu'au carrefour, me fais prendre un taxi qui me dépose devant le portail de yorick.
.
Je trouve yorick endormi dans la chambre sans
lumière avec la climatisation en marche. Je pose mon sac et mon portable sur la commode, retire mes babouches suivi de ma robe et je me glisse sous les draps toute nue.
Je monte sur yorick en posant mes mains sur sa poitrine. Au contact de nos peaux, je ressens des frissons dans le corps.
Comme cette odeur m'a manqué !
Peut être c'est Anaïs qui a raison, peut être c'est l'habitude et la distance qui ont créés ce mélange de sentiments [Haussant les épaules].
.
Yorick (tremblant): je t'ai...me bébé...
Je le regarde sans rien dire, je m'applique dans ce que je fais en mettant toute mon énergie dans mes mouvements. Yorick me saisit par les hanches en fermant ses yeux, je me retourne en gardant la même position et en posant mes mais sur ses cuisses pour prendre appui.
Yorick (grognant): Maïsha tu m'as fait quoi comme ça ? Han ? Oooooohhhhh !
Grrrrrrrrrrrrrrhhhhhh
Yorick (essoufflé): maï...sha maï...
Moi (dansant sur lui ): oui bébé ? Je t'écoute, tu dis quoi ?
Yorick (la voix grave): tu veux quoi bébé ? Dis moi et je vais te donner.
C'est à ce moment que je profite pour demander ce que je veux ! Lorsque l'enfant OGOULA te dit ce genre de choses, il ne faut pas perdre de temps en jouant à la maboule.
Ce soir , c'est EBONG qui mène la danse, après un mois de privation, j'ai des vides à combler. On passe une bonne partie de la nuit à se faire plaisir, le lit n'étant plus très adéquat pour nous, on se retrouve dans la salle de bain à faire l'amour sous le pommeau de douche.
Entre les « je t'aime de yorick, tu m'as fait quoi comme ça ? dit moi déjà où tu as attaché mon cœur » et tout le reste...
C'est tout le temps comme ça avec yorick, rassurez-vous ce n'est pas nouveau pour moi [rire]. Souvent j'éclate même de rire tellement le gars me raconte les choses bizarres.
On s'en dort blotti l'un contre l'autre, à 9h yorick sort de la chambre parlé au téléphone avec je ne sais qui, quelques minutes après il me rejoint en se collant à moi.
Je ne pose pas la question de savoir qui c'était, c'est une femme ce qui est sûr. J'ai décidé de prendre dorénavant sur moi, de ne plus pété les plombs à chaque instant, de contrôler mes émotions et mon côté autoritaire.
On a parlé de tout reprendre à zéro, ok autant déjà commencer à le faire. Qu'il sache juste qu'à la moindre erreur, on s'arrête là.
Moi (la tête dans l'oreiller): bonjour...
Yorick (bisou dans le coup): bien dormi ?
Moi (soupirant d'aise): très bien...
Yorick (pressant mes fesses) : moi également.
On reste à se lover dans le lit jusqu'à 11h puis on va se doucher à deux et prendre le petit déjeuner à l'extérieur. Arrivée sur place, on choisit directement de déjeuner une bonne fois.
Yorick (doux): ce genre de moments m'ont beaucoup manqué.
Je souris juste.
Après le salon de thé, je contacte une personne. Il faut bien qu'on aille chercher ce que j'ai demandée la veille non ? Ah oui, je n'ai pas oublié. Il a promis alors il va faire.
Yorick (me regardant): laisse moi au moins le temps d'aller me changer.
Moi (mettant ma ceinture): pas besoin... Ta tenue est parfaite.
Yorick (soupirant): tout ça c'est moi.
+++yorick OGOULA+++
Maïsha est au téléphone avec son père, ils discutent de je ne sais quoi pendant ce temps je m'occupe de régler la facture.
Moi (souriant): merci.
Je vais l'attendre dans le véhicule, climatisation en marche. Plus de trente minutes qu'elle est au téléphone [soupire]. Je donne deux coups de clacxon en signe d'impatience.
Maïsha (ouvrant la portière): désolée.
Moi (mettant mes lunettes de soleil): tu racontais quoi ?
Maïsha (regardant devant elle): j'avais besoin d'un contact, mon père est un connaisseur.
Moi (démarrant): et ?
Maïsha (souriante): et on va à essassa. Il a une connaissance qui se trouve là-bas, j'ai déjà contacter le monsieur, il nous attend sur place.
À essassa ?
Moi (la regardant): laisse moi au moins le temps d'aller me changer.
Maïsha (mettant la ceinture): pas besoin... Ta tenue est parfaite.
Moi (soupirant): tout ça c'est moi.
L'histoire là ! quand tu es devant les fesses de la femme tu deviens maboule. Ça me dépasse ! À cause du goût tu racontes des bêtises, tu fais des promesses vraiment grandioses en oubliant qu'avec maïsha il ne faut pas faire des promesses en désordre.
J'ai demandé ce qu'elle voulait et madame m'a carrément sortie qu'elle voulait un terrain [soupire]. Et maïsha n'oublie jamais ! Elle peut te rappeler une promesse que tu avais fait depuis des années.
Je ne sais pas pourquoi elle aime autant les terrains, l'année passée c'était son cadeau d'anniversaire, aujourd'hui encore elle veut un autre.
Me voici maintenant sur la route d' essassa sous ce gros soleil de 13h et habillé tout en blanc !
Moi (boudant): maïsha mes vêtements blancs sont devenus tout marron !
Maïsha (sur son portable): est-ce que c'est toi qui Lave ?
Moi : pfffffffff.
On rencontre un monsieur qui nous fais visiter deux grands terrains, c'est un ami au père de maïsha. Je m'occupe de bien regarder les environs, ça me plaît bien. On choisit le premier qu'on a visité.
Au moment des négociations je laisse maïsha gèrer. Pour négocier en matière d'argent, il n'y a pas deux comme ma femme [rire].
Le monsieur ne sais pas qu'en face de lui, il a un agent immobilier. Le prix arranger, on peut commencer les démarches à suivre pour être en possession du bien.
Moi (la regardant): qu'a tu fais du premier terrain ?
Maïsha (calme): il n'était pas à moi.
Moi : han ?
Maïsha (croisant mon regard): oui, c'est celui de jores Et celui-ci, est à moi .
Moi : ok !
Maïsha aime trop son petit frère, la manière dont elle se prive pour lui, on aurait dit c'est son propre enfant. Lorsqu'on était plus jeune, je pensais que c'était son enfant qu'elle avait eu très tôt et les parents l'avaient juste récupérer mais après j'ai compris. Jamais l'un sans l'autre, où maïsha est ,jores y est également.
Le dimanche nous étions chez mes parents pour un barbecue.
Je suis le seul garçon et l'aîné de ma famille. Après moi il y'a trois filles, les deux premières vivent déjà dans leurs foyers et la dernière est encore à l'université.
Maïsha se sépare de moi en allant donner un coup de main aux femmes dans la cuisine.
Rollande (celle qui me suis): tu vas épousé l'enfant d'autrui quand ?
Moi (souriant): rien ne presse petite ! On prend tout simplement notre temps.
Rollande (me poussant l'épaule): quel temps ? Depuis combien d'années vous vous connaissez.
Moi (croisant son regard): laissez-moi vivre mon love avec ma femme.
Rollande : n'importe quoi ! Épuisé les enfants des gens en désordre. En tous cas moi j'attends le mariage là ici.
Rollande m'épuise encore avec ses histoires avant de rejoindre les femmes à l'intérieur.
Papa (me regardant): alors ?
Moi (croisant son regard): alors en reprends tout à zéro. Les fiançailles et le mariage ce n'est pas pour maintenant.
Papa (surpris): pourquoi ça ?
Moi (soupirant): c'est une longue histoire papa...une très longue histoire.
Papa (me fixant): tu viellis yorick, tu n'as plus vingt ans, tu le sais j'espère.
Moi : je le sais .
Au moment de mange , maïsha s'occupe de moi et mes sœurs de leurs maris.
Maman (parlant en parabole): j'espère que tu n'as pas oublié yorick. Notre histoire là.
Moi (la fixant): du tout.