Chacun sa chacune
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Chapitre 2 01

# chapitre 1 : Yorick OGOULA.

+++Maïsha EBONG+++

Yorick (rouge): maïsha ne refait plus jamais ça !

J'ai refais la même chose en le regardant droit dans les yeux.

Yorick me saisi directement par le cou et me plaque contre le mur en me cognant la tête.

Moi (attrapant son sexe): je compte jusqu'à deux OGOULA, si tu ne me lâche pas, je t'arrache entièrement le sexe !

Je suis très sérieuse.

Yorick est toujours devant moi en respirant comme un chien avec sa main autour de mon cou.

Moi (soutenant son regard): une [serrant ses boules] , deux [pressant sérieusement sur] et...

Yorick me lâche violemment en reculant d'un pas.

On se connait, si c'est seleument pour faire le catch , je suis une grande catcheuse. Si on était chez lui, il y'a bien longtemps que la bagarre aurai commencée mais comme nous sommes chez moi, je n'ai pas envie de cassé mes affaires.

On se maintient du regard pendant un instant avant d'ouvrir ma bouche pour faire sortir.

Moi (le dévisageant): espèce de gros chien !

Yorick : ...

Moi (le regardant): ce que tu viens de faire est appelé l'hypocrisie ! tu m'as connu j'étais la même maïsha d'à présent , pas une autre yorick. Aujourd'hui comme tu ne veux plus de moi, tu me racontes les bêtises !

Yorick : c'est de ça dont je parle ! Ton orgeuil mal placé !

Moi (le regardant): et j'ai toujours été ainsi. Tu ne peux pas être en tord et venir te permettre de me crié dessus ! Tu me donnes un rendez-vous depuis 15h et tu te pointes à l'endroit à 19h, moi je suis ta chienne ? Ta moin cher ?

Yorick (les mâchoires serrées): ...

Moi (en colère): je ne sais pas mâcher mes mots, je n'ai jamais su les mâcher. Tu veux partir mais vas-y frère ! Qui t'en empêche ? Tu crois me voir courir derrière toi ? Qu'après toi on ne me regardera plus dehors ? Mais sache-le, la liste d'attente est pleine OGOULA. Une fois tu auras franchi le seuil de cette porte, automatiquement quelqu'un d'autre sera Assis sur ce siège !

Yorick : ...

Moi (saisissant son sexe): ou c'est à cause de ton pipi XL ? Tu ne sais pas qu'après XL il y'a XXL et XXXL ? Que je peux trouver quelqu'un qui va me secouer mieux que toi ?

Yorick (me fixant): tu voulais ça depuis longtemps n'est-ce-pas ? Tu as trouvé quelqu'un d'autre, maintenant tu veux te foutre de ma gueule ?

Moi (allant ouvrir ma porte): pardon dégage dégage ! de soulever tes pattes de chien et de sortir de MA maison.

Yorick (soupirant): maï écoute s'il-te-plaît...

Il réagi de la sorte parce-que je ne l'ai pas supplié comme il attendait.

Moi (le fixant): OGOULA sors de chez moi ! C'est fini entre nous point barre.

Yorick (se plaçant devant moi): je ne voulais pas que ça se termine ainsi entre nous.

Moi (rire nerveux): tu as terminée de me faire le bruit ? Dans ce cas Va retrouver Olivia kouabe, elle t'attend à la maison c'est sûr.

Il marque un arrêt en ouvrant grandement les yeux. Ah pour lui je ne savais pas ? Ce n'est pas lui qui peut me dépassé.

Moi (le fixant): ne pas faire de tapage n'est pas synonyme de maboulisme ou d'ignorance.

Yorick se met à mordiller sa lèvre inférieure en serrant les poings, signe qu'il est entrain de stresser.

Yorick (soupirant): il faut passer récupérer tes affaires qui sont chez moi.

Moi (rire): mon frère jette tout ça, ou si tu veut ,brûle ! C'est à la femme qui n'a pas le travail et les parents à qui l'on met les affaires dehors.

Sur ce je le pousse hors de ma maison.

[Porte qui claque]

Il devait tout simplement me dire écoute Maïsha, j'ai trouvé quelqu'un d'autre et j'aimerais mettre fin à notre relation point.

Est-ce-que l'amour c'est forcé ?

Mais non ! Le gars se permet de me faire attendre au mayena en suite il vient me sortir tous mes défauts en jouant au mec martyrisé par moi.

Je savais qu'il voyait quelqu'un d'autre, je n'avais simplement pas le temps et l'énergie à gaspiller pour parler de ces histoires de fesses. Yorick ce n'est pas un enfant, il a bien mûri ses paroles avant de venir me les sortir.

En deux ans de relation j'ai étudié le gars comme un bouquin. Lorsqu'une troisième personne s'introduit dans ton couple tu le ressens forcément même si tu ne l'a pas encore vue.

Yorick a toujours eu des petites dehors mais au grand jamais il ne me l'a montré, il prenait même des billets pour aller faire ses conneries Loin de moi parce-qu'il savait, le jour où moi je l'attrapais en erreur dans une position nocturne, on devait faire la prison à trois ce jour.

Tellement il m'a énervée je prend mon portable et mes babouches puis je vais rejoindre les autres à la grande maison, Au moins là-bas je vais rigoler.

Même pas me laisser le temps de m'asseoir que maman a déjà prononcé mon nom [soupire].

Moi (soupirant): oui.

Maman (me fixant): tu as encore fais quoi au pauvre enfant ?

Moi (amusée): pardon ? je suis devenue quoi ? Madame problème ?

Maman (sérieuse): je ne suis pas entrain de rigoler EBONG. L'enfant là est passé devant moi bien propre avec le visage posé, maintenant il ressort de chez toi avec la chemise froissés et le visage enflé. Qu'est-ce-qui s'est passé ?

Moi (calme): c'est terminé entre nous.

Maman (dramatique): ekieeh EBONG ! De tous les enfants de cette maison c'est toi qui va me tué ici ! Tu vas me tué ici Ebong ! Tu étais bien avec l'enfant là, tout le monde l'aimait, même ton père NZOGHE qui est difficile comme quoi a reconnu que cet enfant est bien. Aujourd'hui tu viens nous dire c'est fini comme tu n'es plus d'humeur à le supporter ?

Moi (soupirant): il a trouvé quelqu'un d'autre maman.

Maman (ne m'écoutant pas): continue ma fille ! Continue sur cette voie, c'est bien. Comme pour toi la jeunesse et la ta beauté te seront éternels. Continue de faire fuir les hommes avec ton caractère d'homme !

Moi : hum.

Maman (se levant): hum moi bien maman !

C'est moi que l'on plaque, c'est encore moi que l'on menace.

Triste ? Déprimer ? Inconfortable ?

Du tout.

Du moment où tu t'es préparer à une éventuelle rupture, ça ne te fais plus rien quand cela se produit. Je savais que ça allait finir, peut être pas de cette façon, mais je le savais.

J'avais déjà cette envie de rompre avec yorick, mais au moment de le faire j'ai repensé à l'histoire de tout reprendre au début avec quelqu'un d'autre.

Te faire encore draguer, étudier la personne, accepter, t' habitué à lui, te déshabiller encore devant une nouvelle personne c'est tout ça quoi... Ça m'a décourager, du coup j'attendais qu'il le fasse de lui même.

Jores (venant à la terrasse): goumin goumin ?

Moi (rire): baaaaadddddd (non) oh !

Anaïs (venant nous rejoindre): combien de round pour aujourd'hui ?

Moi (rire ): tu es bête han !

Anaïs (s'asseillant devant moi): ta mère est déjà bien fâché là-bas ! Obligé d'aller dormir.

Emmanuel (mon grand frère): c'est maïsha qui a été plaqué mais c'est t'elle qui vie le goumin.

Rire.

Jores (rire): vous oubliez qu'elles sont homonymes ? C'est normal.

Anaïs (me regardant): man mais sérieux ? c'est fini ?

Moi : et oui ma petite.

Anaïs c'est la grande après moi, normalement nous sommes à quatre grands. Alain (32 ans) Emmanuel (29 ans), Anaïs (25 ans ) et moi ( 27 ans). Le reste c'est de 15-21 ans.

Emmanuel (secouant la tête): EBONG on ne peut pas lui faire confiance, regardez comment elle vient de raté nos billets pour mouila.

Rire.

Ici c'est chacun vit sa vie, rare sont les fois où nous nous retrouvons tous dans la maison. Entre ceux qui vont au boulot, à l'école et ceux qui glande dans le quartier c'est un peu compliqué. Au départ nous étions juste à trois, Anaïs jores et moi, puis les autres ont suivis le mouvement.

Anaïs c'est ma bonne petite, on a grandit ensembles, c'est mon élément dans la maison, après jores bien-sûr.

[Ping sms]

Ogoula : je sais bien, je ne me suis pas pris de la bonne manière, j'ai été frustrant et ingrat vis à vis de ta personne, j'ai touché certains points sensibles de ta vie maï. Mais excuse-moi, on ne va pas gâcher deux ans de relation pour si peu. Ne met pas ton orgeuil devant, je t'aime maï.

Eeeh eeeh eeeh eehhh ! Ogoula a horreur de perdre, il le fait simplement parce-que je n'ai pas réagi comme il le voulait ,au fond c'est un gros fièr.

Moi : désolée mon Coco, je ne rebois pas mon vomi ! Bonne continuation à vous !

Message envoyé.

Numéro bloqué et supprimer.

Je reste avec mes frères jusqu'à 23h, au passage nous avons tapé nos bières au calme. C'est bien pété que je suis allée me coucher avec Anna (Anaïs).

Le réveil était brutal [soupire], je vais me doucher en mode furie, heureusement ma tenue est toujours préparer la veille.

Le maquillage je le fais léger, un tour devant le miroir et c'est top !

Moi (bousculant Anaïs): Ada!

Anaïs (dans le sommeil): humm...

Moi (fermant mon sac à main): je m'en vais. Je ne veux pas que les gens rentrent ici madame.

Anaïs : humm.

Moi (passant la porte): et ne me termine pas la nourriture, tu ne viens jamais chez les gens sans manger !

Je sors en fermant la porte derrière moi, il me faut trouver un Taxi qui me déposera directement au boulot sinon je suis foutue, le boss n'est pas passé dans notre bureau j'espère.

Moi (heureuse): Nkoghe (Emmanuel)! frère ai pitié de ta pauvre sœur qui a besoin de toi.

Emmanuel (s'installant dans son véhicule): qui t'a demandé de boire le vin ? Espèce de faiblard.

Pour mon plus grand plaisir Emmanuel me dépose devant la boîte, c'est en courant presque que je me rends dans mon bureau qui est déjà occupée par ses deux autres occupants (un homme et une femme).

Moi (posant mon sac): bonjour à vous !

Eux : bonjour maïsha.

Je partage mon bureau avec deux de mes collègues, Alex et Ashley.

Moi (à Ashley): le boss a fait un tour ?

Ashley : non mais cela ne saurait tarder.

Moi (soupirant d'aise): ouffff.

+++Yorick OGOULA+++

C'est le onzième messages que je laisse à maïsha et aucun retour.

Comme toujours, madame place son ORGUEIL sur le premier pied d'estale.

Pris De frustration, Je balance mon portable contre le mur. Ce dernier se brise avant de terminer sa chute sur le sol.

Comme cette fille a le pouvoir de me mettre dans tous mes états avec des simples mots ! Des petits mots, mais qui te traversent l'âme au point de te donner des douleurs dans l'estomac.

[Toc toc]

Moi (énervé): oui !

Ma secrétaire ouvre et passe la porte on venant se placé devant moi, les mains croisées contre sa poitrine.

Moi (la fixant): que veux tu ?

Olivia (soutenant mon regard): c'est quoi ce silence depuis hier ? Je t'appelle, tu ne prends pas mes appels. J'envoie des messages, tu ne prends même pas la peine de les ouvrir.

Moi (en boule): tu veux vraiment que je déverse ma mauvaise humeur sur toi ?

Olivia : ...

Moi (tonnant): je ne te réponds pas et alors ? C'est toi qui contrôle mes doigts peut être ? Je suis obligé de prendre tes appels ?

Olivia : ...

Moi (la fixant) : Soulève tes pieds et sors de mon bureau.

Et voilà ! je prend maintenant les expressions de l'autre folle !

[Porte qui se ferme]

C'est tout ça quand tu sors avec une personne de la même boîte que toi.

J'ai demandé à Olivia d'annuler tous mes rendez-vous de l'après-midi en prétextant que je ne me sentais pas bien.

Le matin en sortant j'ai laissé les consignes à la dame de ménage, elle doit rangé les affaires de maïsha dans des sacs et les laisser quelques part. Je n'ai pas envie de brûler comme elle me l'a dit hier soir.

C'est juste l'orgueil, lorsqu'elle sera bien calme tout rentrera dans l'ordre.

Je l'espère...

Avec maïsha, on ne sait jamais sur quel pied danser, Cette fille est difficile et très dur de caractère. À savoir même si à part son petit frère et sa grand-mère, elle porte quelqu'un d'autre dans son cœur.

Maïsha est de nature froide et sèche. Lorsque tu discutes avec elle, tu es automatiquement décourager dans ton élan suite aux réponses qu'elle te sors.

En deux ans maïsha m'a dit "je t'aime" quatre fois, quatre fois ! Et c'est seleument après la première année qu'elle me l'a sorti.

Tu ne sais jamais ce qu'elle pense de toi dans sa tête, ou la place qu'elle t'a attribué dans sa vie. À un moment tu te dis c'est bon, tu as gagné la femme, mais deux secondes après tu reviens vite sur terre parce que madame t'aurai déjà sortie un mot sec.

Et le comble avec elle s'est son côté rebelle [soupirant]. Maïsha fait les choses lorsqu'elle en a envie, si cela ne lui plaît pas, elle ne fais pas. Tu vas monté, descendre, sauté, courir, son non c'est non et son oui est un mélange de oui et de non ! Car à tout moment ça peut changer.

J'étais prêt à aller demander sa main chez ses parents, mais avec son comportement...je me suis découragé.

Ma relation avec Olivia n'est pas sérieuse, ce n'est que du sex et rien de plus. Maintenant si elle veut croire autres choses,cela ne m'engage pas.

Et je suis bien étonné du fait que maïsha soit au courant et qu'elle n'ai pas pété un câble !

EBONG ? [Rire nerveux] non ! c'est trop surprenant.

J'ai dis à maïsha que c'était fini sous l'effet de la colère, je pensais qu'elle allait avoir peur et devait s'excuser mais non ! Madame me balance un "OK" sec.

Je ne sais pas ce qui m'attire chez cette fille. Pourtant il y'a des jours où j'ai envie de tout arrêter, mais lorsque je me calme, je fais machine en arrière, je reste encore avec Elle.

Le cœur à ses raisons que la raison ignore. [Soupire]

À 15h je prends ma voiture et je vais me garer devant sa boîte. Dix minutes après elle sort avec le visage fermé en regardant droit devant elle.

Toujours aussi fraîche dans ses vêtements [sourire en coin].

Je donne deux coups de clacxon.

Ebong toujours égal à elle même ne prend pas le temps de levé sa tête. Elle marche en regardant droit devant elle.

Je donne encore deux coups de clacxon, sa collègue l'informe qu'il s'agit d'elle qu'on appelle. Maïsha lève la tête, nos regards se croisent bien, pourtant elle continue sa route et arrête son taxi.

J'avais oublié qu'il s'agissait d'elle. C'est tout décourager que je rentre chez moi me doucher, changé de vêtements avant de ressortir et de me rendre chez mes parents.

Il faut aussi penser à me prendre un nouveau portable, l'ancien est resté tout cassé dans mon bureau.

Papa (me regardant): tu es vraiment sûr de toi yorick ?

Moi (soutenant son regard): je suis très sûr de moi papa. C'est bon.

            
            

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