Chacun sa chacune
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Chapitre 3 03

# chapitre 2 : quand la famille s'en mêle.

+++Maïsha EBONG +++

Avec tout le courage qu'il a dans le corps , monsieur se déplace carrément en espérant que moi EBONG j'allais montée dans sa voiture.

N'importe quoi ! Conneries !

J'emprunte un taxi qui me dépose directement devant chez moi.

Moi (passant le portillon): bonsoir madame.

Maman (tirant la tronche): hum...

Moi (soupirant): tu vas me boudé à cause de cette histoire ?

Maman (levant les yeux): oui je vais te boudé maïsha ! Et cela jusqu'à ce que je me fatigue de le faire !

Moi (prenant place sur le banc ): c'est yorick qui est venu jusqu'ici pour me dire <> et non le contraire. J'étais sensée dire ou faire quoi de plus ? Le supplié ? Pleuré ? M'allonger au sol ? Quoi donc ?

Maman (me regardant): chercher à arranger les choses. Je te connais EBONG, je ne suis peut être pas ta mère mais je te connais comme ma main. Je sais comment tu réagis, comment tu réponds lorsque tu es frustrée, comment tes mots sont durs, et pour ça, je suis sûr et certaine, tu as sortie des mots blessant à l'autre.

Moi (la boule au ventre): il n'y avait rien à arranger. Yorick n'est pas un enfant, il réfléchit bien avant de faire et de dire quelque chose. Il est avec quelqu'un d'autre et c'est la raison pour laquelle il ne veut plus. Je ne suis pas là pour courir derrière un homme, ils sont remplis sur la terre.

Maman ( me dévisageant) : thrrrrrrr toi tu cours d'abord derrière qui ? Homme ou femme c'est la même chose !

Moi (la regardant): hum.

Moi : ...

Maman : il ne s'est pas excusé ?

Moi (petite voix): SIII.

Maman (me fixant): et tu as placer le gros cœur devant n'est-ce pas !

Je la regarde sans répondre.

Maman (soupirant): NZOGHE EBONG maïsha Camille , je vais te posé une seule question, une seule question madame.

Je connais ce genre de regard.

Maman (me fixant) : tu ne l'aimes plus n'est-ce pas?

Moi (honnête): non.

Maman (me fixant): et pourquoi tu n'as pas arrêté cette histoire depuis longtemps ?

Moi (soutenant son regard): tout simplement parce que je te connais ! Regarde toi même, tu ne m'as même pas laisser le temps de t'expliquer le déroulement de la chose que tu me parlais déjà fort. Imagine si c'était moi qui l'avais fait ? Là tu devais directement réunir tous tes parents du village pour dire << j'ai laissé partir un garçon bien ! >> Sans même me demandé mes raisons.

Maman (sérieuse): tu as un nouveau copain ?

Moi (amusée): du tout !

Maman : pourquoi tu n'aimes plus l'enfant OGOULA alors ? Je n'arrive pas à comprendre, du jour au lendemain tu te lèves en disant tout simplement tu ne l'aimes plus.

Moi (Haussant les épaules): je ne sais pas maman ! Il n'y avait plus cette complicité entre nous, je ne me sentais plus comme avant avec lui. Tu sais bien, c'est le seul copain que j'ai eu (sur le plan sexuel),du coup c'était compliqué pour moi de me séparer de lui aussi facilement.

On ne va pas se mentir, mis à part son côté fière, yorick est quelqu'un de vraiment très bien qui m'a toujours soutenu quelque soit l'heure, le moment où l'endroit. Je ne pouvais pas être en difficulté et yorick ne réagissait pas à l'instant.

Maman (me regardant): ce n'était pas compliqué comme tu le dis maman. Tu avais juste la paresse de le laisser en te disant qu'avec le temps ça devait aller , alors que non. Quand ça ne va plus, ce n'est pas la peine de forcé les choses.

Moi : j'ai compris cela. Lorsqu'il m'a annoncé que c'était terminé entre nous, je n'ai ressenti aucune douleur, En fait, je n'étais même pas surprise. J'ai juste dis "ok" et c'est cela qui l'a touché.

Maman (me regardant): et c'est bien normal ! Tu ne peux pas dire à quelqu'un qui est sensé t'aimer c'est terminé entre vous et qu'elle réagisse de la sorte. Ce n'est pas logique ! C'est blessant et touchant ! Il a aussi un coeur et non une pierre comme tu penses.

On reste à discuter pendant un moment puis je me rend chez moi me lavé et mettre une tenue de maison.

Anaïs était toujours là, devant la télévision. Quand Elle ne va pas au travail, Anaïs préfère passer son temps enfermée ici au lieu de rester avec les autres à la grande maison.

Moi (depuis de la chambre): Ada vient s'il te plaît.

Anaïs me rejoint et s'allonge sur mon lit en écartant tous ses membres.

Je sors deux enveloppes de mon sac à main, une contenant des sous et l'autre vide. Je prends le montant voulue dans l'enveloppe pleine et je le met dans celle qui est vide, je range l'enveloppe pleine dans mon sac à main et le referme.

Moi (lui tendant l'enveloppe): tiens c'est pour vous Là-bas.

Anaïs (se redressant): il y'a combien à l'intérieur ?

Moi (sur mon portable): deux-cents mil.

Anaïs se met à compter les sous puis elle les remets dans l'enveloppe.

C'est l'argent de leurs popote du mois. C'est celà ma participation dans la maison, chacun donne quelque chose la fin du mois pour soutenir maman. D'abord,elle ne dépense pas grand chose, Ses enfants envoient aussi des sous en plus de s'occuper de leurs enfants qui vivent ici.

Ça me fait une épine en moins dans le pied, heureusement que l'autre fou d'

OGOULA m'avait déjà remis mes sous du mois [rire]. il ne me manque plus qu'à donner l'argent de jores et à faire mon propre marché du mois.

Moi (m'adressant à un de mes cousins): BIBANG (jores) n'est pas encore rentré ?

Jonas (passant devant moi ): si mais il est ressorti !

Moi (le regardant): et monsieur va où à 18h ?

Jonas (s'arrêtant): je vais prendre le livre chez mon ami et je reviens.

Il me prend bien pour sa grand-mère.

J'ai tiré la chaise et je me suis assise en plein milieu de la cour.

Moi (le regardant): va chercher le livre je t'attends.

Chacun vit sa vie dans cette maison , un enfant de douze ans va se retrouver dehors à 23h en même temps que les grandes personnes parce-que ses grands frères ne le surveillent pas. Même les enfants de quinze ans dorment dehors, tout ça personne ne parle.

Anaïs (derrière moi) : EBONG ta mère t'appelle.

Moi (me levant): elle est dans la chambre ?

Anaïs (me regardant): non, au salon avec papa Martin.

Papa Martin ? Y'a encore quel problème pour qu'il vienne ici ? jores n'a rien fait j'espère.

Je soulève ma chaise et la range sur la terrasse avant de passer la porte centrale.

Moi (les regardant): bonsoir à vous .

Papa (levant la tête): Mademoiselle NZOGHE.

[Conversation à trois]

Attendez je vous explique [rire] ! Laissez moi d'abord terminée de rire !

Donc comme ça, très tôt ce matin, maman a appelé papa en urgence pour qu'il vienne me parler par rapport à yorick. Qu'elle est dépassée de moi, elle n'arrive plus à me conseiller et tout plein de choses [rire].

J'ai dis ce que j'avais à dire et puis on a classé l'affaire. Ce qui est bien avec papa, il n'insiste pas sur les bêtises du moment où je me sens bien le reste ce n'est pas son problème.

De plus, il n'a jamais consommé le jus de yorick du coup il n'est pas dedans.

Papa (s'installant dans son véhicule): ton frère est où ?

Moi (le regardant): je ne l'ai pas encore vue depuis mon retour du boulot.

Papa (me fixant): il est 20h maïsha !

Moi (soupirant): il était déjà là, il est ressorti en après-midi d'après les dires des autres. En plus de ça,ce n'est plus un bébé.

Papa (ouvrant la boîte à gants): ce n'est plus un bébé, mais c'est un enfant ! n'oubliez pas qu'il passe un examen cette année.

Moi ( sérieuse) : et il va avoir son examen.

Ce n'est pas un bébé, en plus d'être un homme. Je ne vais quand même pas être tout le temps sur son dos pour savoir où il va et avec qui. Si ? Tant qu'il ne dors pas dehors, qu'il n'emmène pas de problèmes et surtout qu'il est respectueux Envers tout le monde je ne vois pas pourquoi je vais l'agacer.

C'est son père qui est tout le temps sur son dos.

Papa me remet deux enveloppes d'argent, le marché de jores et son argent de l'école.

Moi ( le regardant): merci le boss.

Je ne sais pas comment ses parents ont fait le jour de sa conception, parce-que façon jores est compliqué en alimentation c'est exagéré ! C'est lui qui ne mange pas le manioc, les petits poids, les légumes verts, l'avocat,l'atanga (prune),la viande de brousse ect... En gros, il ne mange pas tout ce qui est facile à trouver, voici pourquoi il a ses propres aliments à lui.

Heureusement son père est là.

[Bruit de portail]

Les chiens ont commencés à s'agiter.

Moi (m'adressant au boss) : ton fils est là.

C'est lorsque les chiens voient jores qu'ils commencent à s'agiter de la sorte au point de vouloir CASSÉ la chaîne. Maman a dit c'est parce-qu'ils reconnaissent leur frère [rire].

Jores (avec sa grosse voix): bonsoir.

Papa ( du tic au tac ) : tu sors d'où ?

Je les laisse entre eux en me rendant chez moi.

Je compte les sous que le boss m'a remis, retire ceux du marché comme j'irai Aussi faire le mien puis je referme celle de l'école. Quelques minutes après jores me rejoint en balançant son corps sur mon canapé.

Moi (le fixant): il faut cassé, ton père Martin va acheter un nouveau.

Jores (récupérant la télécommande): mon cœur, tu as fais quoi à manger ce soir ?

Moi (sur mon portable): c'est Anaïs qui a fait la cuisine aujourd'hui, Il faut aller voir.

Il va dans la cuisine se servir puis il prend place à côté de moi avec son grand plateau contenant, assiette de nourriture, bouteille d'eau, bouteille de jus, une pomme, un yaourt, une tasse de thé et télécommande posé sur sa cuisse en mode patron quoi !

Jores (mangeant): Ada aussi ne sait toujours pas cuisiner à son âge quoi ! Le riz là est dur.

Moi ( le regardant) : dixit celui qui continue de manger !

Jores (croisant mon regard ): c'est parce que j'ai faim ! Ta mère a préparé les aubergines.

On raconte nos choses comme d'habitude, en même temps je suis sur mon portable occupée à supprimer mes nombreuses photos et vidéos où yorick y figure. J'en garde quand même quelques unes, on ne sait jamais...

Jores (regardant la télévision): j'ai croisé ton type aujourd'hui, Il m'a même déposé devant le portail.

Moi : ok .

Jores (croisant mon regard): tu es vraiment sûr de ne pas vouloir arranger les choses ? C'est un type bien maï...

Moi (regardant une photo de nous ): sûr et certaine jojo.

Je ne vais pas rester avec une personne pour laquelle je ne ressens plus la même chose. Je l'aime, mais plus comme avant, plus comme un partenaire. Je suis de nature TRÈS JALOUSE et POSSESSIVE, mais lorsque j'ai su pour lui et sa secrétaire j'ai gardé mon calme et ça c'est vraiment bizarre ! C'est un signe !

Ce comportement m'a fait réaliser une chose, ce n'était plus pareille.

Bref yorick OGOULA ce n'est plus mon affaire.

Jores : maï ?

Moi (levant la tête): hum ?

Jores (soupirant): Raissa m'a appelée aujourd'hui lorsque je sortais des cours.

[Petit flottement].

Moi (le regardant):ok, et ?

Jores (croisant mon regard): elle veut me voir ce samedi.

Moi (n'importe quoi): ok c'est bien.

Jores (me regardant) : et je lui ai dit que j'allais d'abord t'en parler avant.

Moi (soutenant son regard): c'est TA mère jores, celle qui t'a donné la vie, si tu ressens l'envie ou le besoin de la voir je ne vais jamais te l'empêcher ou encore moins me fâcher contre toi.

Jores (soupirant): je sais...mais je voulais d'abord t'en parler.

Je connais mon frère, la tête qu'il fait montre exactement son ressentiment.

Moi : tu veux vraiment la voir ?

Jores (me regardant): honnêtement, NON. Si elle veut, elle peut venir ici, c'est la maison de sa mère. Moi BIBANG, je n'ai plus envie de remettre mes pieds chez elle.

Moi (le regardant): tu fais comme ton esprit te le dis mon petit. Perso, je ne vois aucun inconvénients à cela.

Jores : ok.

C'est sa mère, ce n'est pas parce-que je ne veux plus rien savoir d'elle que je dois aussi impliqué l'enfant dans nos problèmes. Ce n'est pas de sa faute si il a eu une maman qui n'a pas su et pû prendre soins de ses enfants, ce n'est pas de sa faute si il a eu une maman qui a un coeur remplie d'amertume et de méchanceté à cause de son père.

Bref !

On bascule sur un autre sujet.

Le lendemain je sors de la maison très tôt ! À 7h18 je suis déjà confortablement assise derrière mon bureau avec mon café en main.

Alex (passant la porte): bonjour maïsha.

Moi (levant la tête): bonjour.

Quelque minutes plus tard, Ashley passe également la porte.

J'ouvre mon PC et je vais sur le site de la boîte regardé les nouvelles maisons et villas qu'on a à notre disposition. La semaine passé j'étais sur la route de bikele pour faire visiter une villa à une cliente, ce matin j'attends le rapport pour savoir si elle l'a finalement loué ou pas.

À 11h30 nous avons tous été conviés à une réunion avec le DG de l'agence, c'est ainsi chaque fin de semaine. Chacun doit faire sortir sa fiche hebdomadaire, le comptable doit également nous montrer le relevé de clientèle de chaque agent commercial et la réceptionniste la liste de tous les clients qui ont contacté notre boîte.

Le tour fait, chacun de nous reçoit des marchés pour la semaine suivante. Comme d'habitude, EBONG a toujours les villas les plus chers en sa possession. Depuis que je travaille, je compte le nombre de fois où j'ai reçue des appartements [rire]. Si ce ne sont pas des maisons de trois à quatre chambres, ce sont des Villas.

Ashley (bizarre): le boss aime bien te confier les marchés les plus importants.

Moi (neutre): je sais.

Ashley (me regardant): c'est quand même étrange. Nous sommes plusieurs mais il n'y a qu'à toi qu'Il confie ce genre de mission.

Là, elle parle de la mission de trouver une villa pour le premier ministre.

Moi (la fixant): ça c'est peut être parce-qu 'au lieu de chercher à savoir pourquoi on confie tel mission à X ou à Y, je m'occupe simplement de faire ce pourquoi on me paye chaque fin du mois, c'est à dire faire mon travail.

Ashley (mécontente): que sous-entend tu maïsha ? Qu'on ne fait pas bien notre travail ?

Le noir ne veux jamais mourir seul, toujours entrain de dire "nous " ou "on" , JAMAIS "moi " ou "j'ai"

Moi (la fixant): je vais te posé une question Ashley. Lorsque le président du sénat était à la recherche d'une villa avec piscine et tout le confort, cette mission t'a été confié qu'a tu fais ?

Ashley : ...

Moi (la fixant): rien ! Tu n'as même pas pû retenir son assistante pendant quinze minutes avec ta présentation. Et c'est encore à qui qu'on a confié ce projet ? À maïsha !

Ashley se vexe et va tranquillement s'asseoir derrière son bureau sous le regard honteux d'Alex. C'est madame qui joue à la paresseuse, c'est encore madame qui met sa bouche dans tout .

Vivement que je quitte ce bureau.

~une semaine plus tard~

Devant le portail je remarque deux véhicules garé, Les enfants de maman (mes oncles) sont présents.

Il y'a encore quel problème ? Ces deux là n'arrivent jamais ici par hasard.

Je referme le portail puis je me rends dans la grande maison dire bonjour aux personnes présentes. C'est à dire maman, deux de mes oncles, une tante et Alain mon grand frère.

Maman (me regardant): va te changer puis tu viens nous trouver.

Tonton Landry (posant son verre de vin) : non pas besoin. Elle peut déjà s'asseoir, bientôt la nuit va tomber, on habite loin !

Je m'asseoi alors à côté de maman en les regardants tous.

Tonton Landry (très sérieux): Ebong, tu sais ? Tu n'es plus là petite fille que je voyais joué à la cour en slip ,ou encore la petite qui venait se jetté dans mes bras à chaque fois que je passais ce portail. Aujourd'hui tu es une jeune femme, tu es belle,vtu as fais l'école,tu travailles, tu t'occupes de ton petit frère et bien plus encore ! Tu nous rends tous fière et même ta mère. Quel parent ne serai pas fièr de voir son enfant réussir ?

Ce genre de discours je ne les sens pas clair.

Tonton Landry (me regardant): hier après-midi, j'ai reçu un appel de Monsieur Thierry OGOULA (le père de yorick). Il m'a donné rendez-vous à l'escale royal et j'ai honoré ce rendez-vous par ma présence.

Je savais , son discours n'était pas simple.

Tonton Landry (me regardant): je vais être clair et rapide. Mr OGOULA m'a dit qu'il compte se présenter chez nous dans les plus brefs délais, accompagné de sa famille au nom de leur fils yorick qui est ton bonami. Sur ce, je veux que tu nous donnes une date qui te convient pour organiser vos fiançailles.

Je tourne la tête en direction de maman qui est entrain de me fixer.

Maman ( me dévisageant) : personne n'est secrétaire de personne ici !

Tantine marie (me regardant): on veut une date EBONG. Ta belle famille est déjà prête, même si on dit c'est demain, ils viendront s'asseoir ici.

Moi (croisant son regard): désolée mais je n'ai pas de date à vous donnez. Yorick et moi nous ne sommes plus ensembles, ces fiançailles ne peuvent pas avoir lieu.

Ils mettent du temps à enregistrer mes paroles.

Tonton Landry (l'air grave): EBONG comment tu n'es plus avec l'enfant OGOULA ? Tu as informé qui ici avant de prendre ce genre de décision ? Qui t'a conseiller de quitter ce jeune homme ?

Moi (pardon ?): j'ai Informé qui ?

Tonton Rogé (entrant aussi dans le jeu): oui ! tu as informé qui avant de te séparer de lui ? Tu fais les choses sans avisé ou demandé la permission aux grandes Personnes depuis quand ? Toi aussi tu es rentrée dans la désobéissance comme les enfants d'ici ?

Je reste là à les regarder toute hébété. Pour mettre fin à Ma relation je dois demander la permission à quelqu'un ? Sérieusement ?

Moi (contrôlant mes mots): je n'ai demandé la permission à personne, pour mettre fin à MA relation je dois d'abord vous demandez la permission ?

Tante Marie (me coupant): l'homme là te maltraite ? Te bat ? Il ne s'occupe pas de toi ? Te trompes ?

Tonton Landry (fâché): et même si il la trompe ! C'est une raison valable pour mettre fin à cette relation ? On ne trompe pas qui dans ce monde là ! Qui ? Même la première dame on la trompe !

Moi ( le regardant) : je ne l'aime plus.

Tante Marie (en fang): pour toi vous êtes chez les blancs ici ? On t'a dit c'est l'amour qui fait tout dans une relation ? Tu crois quoi Maïsha ? dans tous les couples qu'on voit dehors il y'a toujours l'amour à l'intérieur ?

Chacun d'eux a commencé à me crié dessus comme si j'étais un enfant de cinq ans. J'étais là assise sans rien dire l, je n'avais rien à dire de toute façon [Haussant les épaules].

Tonton Landry a mal au cœur tout simplement parce-que c'est le père de yorick qui l'a trouvé un poste au trésor.

Ils me parlaient tous comme si j'avais insulter l'un d'entre eux. À un moment je me demandais si on parlait toujours de la même chose ou si y'avait autre chose au fond.

Maman (ferme): Alain et EBONG sorter et fermé moi la porte !

            
            

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