Émilie
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Chapitre 2 02

Chapitre 2 : Raïssa

Ce soir-là en rentrant, Emilie trouva son mari affairé son ordinateur, il n'avait même pas levé la tête. Ca s'annonçait compliqué pour elle, mais elle était déterminée, elle jouait le tout pour le tout. Ce soir se dit-elle en regardant son mari, on va faire !

Apres un diner silencieux, elle ne savait toujours pas s'il fallait discuter ou passer à l'action. En sortant de la cuisine elle trouva son mari affalé dans le divan. Elle décida de passer à l'action. Elle se retira dans sa chambre, pris sa douche, mis la lingerie préférée de son mari se couvrit d'un peignoir de satin, bu sa décoction et sorti retrouvé son mari. Elle se tenait debout devant lui et bien qu'elle ne sut par où commencer elle ne recula pas. Il finit par ouvrir les yeux

-C-E : Qu'est ce que tu veux ?

-Emilie : toi

Il se redressa et s'assit

-C-E : pardon ? Moi ?

-Emilie : oui toi, tu es mon mari, et j'ai envie de toi. Ca fait plus de 5 mois que tu ne me touches plus, j'ai des besoins physiologique, je veux que mon mari me fasse l'amour, je t'aime et tu me manques bébé.

A ces mots Charles Edouard paru plus décontracté, il soupira, se prit le visage dans ses deux mains comme pour sortir définitivement du sommeil, Emilie cru qu'il voulait cacher une émotion. Elle ouvrit alors son peignoir, s'assit sur le divan, se rapprocha de lui et posa sa main sur le visage de C-E, le releva dans le but de l'embrasser.

Mais d'un geste brusque et violent il la repoussa à tel point qu'Emilie se retrouva éjecté du divan. Il se dressa devant elle comme un titan.

-C-E : ne me touche plus jamais comme ça, je t'ai fait l'amour ici pendant 4 ans de mariage, qu'est-ce que ça a donné ? Rien ! Et tu te pointes pour me dire que tu as des besoins physiologiques, mais je m'en fou de tes besoins physiologiques.

Emilie était là au sol aucun son ne sortait de sa boucle, juste des sanglots. Elle était envahie par un énorme sentiment de honte. Elle ferma son peignoir, mais malgré la détresse apparente de sa femme, Charles-Edouard ne s'arrêtera pas.

-C-E : Moi j'ai des besoins de famille, je veux être père moi, tu es incapable de me donner des enfants et tu réclames que je te fasse l'amour. Tu me parles des je t'aime et tu me manque tu n'as pas encore compris que tout ça c'était avant ? Cest fini maintenant

Il tourna ses talons et partit se coucher dans sa chambre.

Emilie n'avait toujours pas bougé, le poids de la honte était si lourd, elle était là assise tellement confuse, Qui était cet homme se dit-elle ? Comment Charles-Edouard avait-il pu changer à ce point ?

Emilie avait rencontré Charles Edouard par l'intermédiaire de sa meilleure amie Annie qui était la petite amie de l'époque d'Eddy, le cousin de Charles-Edouard. A force de tenir la lanterne lors des rendez-vous amoureux d'Eddy et d'Annie, C-E et Emilie avait fini par se rapprocher. Au fil du temps les couples s'était fiancés puis mariés. Les deux copines étaient contentes elles se disaient que ce nouveau lien familial consoliderez leur relation, mais la vie réserve parfois des surprises.

Paradoxalement avec le temps, les deux amies se sont éloignées. En fait, au début de leur mariage, elles se racontaient tout mais surtout les bons moments et quand la magie a commencé à s'estomper, elles se parlaient de moins en moins, aucune ne voulait parler de sa détresse à l'autre, par orgueil, vanité ou dignité ? Elles seules savent. Elles étaient toutes les deux malheureuses dans leur foyer. Si l'une était en quête de maternité, l'autre était une femme martyrisé, la violence conjugale était son quotidien. Bref ça c'est une autre histoire revenons sur C-E et Emilie

Ils avaient ce genre de relation qui vous tombe dessus sans prévenir, démarre lentement puis grandi avec le temps. Elle n'était pas forcement spécialement mais chacun y trouvait son compte. Puis l'amour que C-E avait pour son épouse a fini par se détériorer avec le temps et l'influence de son entourage. Pourtant au début lorsque ses amis et sa famille lui posaient des questions sur la fertilité de sa femme il la défendait contre tous prétextant qu'ils ne voulait pas d'enfant maintenant.

De son côté Emilie faisait tout ce qui était en son pouvoir pour plaire à son homme, elle avait bien vu qu'il changeait au fil du temps et plus il s'éloignait plus elle le pourchassait. C-E était tout son monde, elle avait bâti sa vie autour de l'existence de son mari. Elle se levait tous les jours à la même heure que son époux même si elle ne travaillait plus. Elle organisait sa journée en fonction des envies de C-E. Le marché était déterminé par ce qu'il voulait manger, les visites qu'elle rendait à sa famille se faisait systématiquement en fonction de l'heure du retour de son mari. Elle lui écrivait des messages durant la journée pour lui dire où elle était et ce qu'elle faisait. Elle ne levait jamais la voix sur lui, même quand il avait commencé à découcher et qu'il inventait des prétextes farfelus, elle ne disait rien, elle priait juste pour la restauration de son mariage. Au début C-E était heureux de cette dévotion mais avec le temps, ça commençait à l'agacer et de plus en plus il tenait à le faire savoir à sa femme.

Depuis ce fameux soir de la tentative ratée d'une partie de mourangou, ils ne s'étaient plus adressé la parole. Ils vivaient dans la même maison sans se voir, Emilie était extrêmement frustrée mais C-E s'y plaisait, il semblait mener une idylle avec son téléphone portable qu'il ne quittait plus.

Puis un soir il rentra du boulot, plus tard que prévu, c'est en entendant le bruit de sa voiture qui se garait qu'Emilie eut le reflex de regarder sur sa montre, il était 21h43. « Encore heureux qu'il soit rentré ce soir» se dit-elle.

Quelques minutes plus tard, C-E n'était toujours pas entré dans le salon, c'était bizarre, qu'est ce qu'il faisait encore dehors ? Emilie voulu aller regarder s'il allait bien, mais se dit « si j'y vais il va croire que je m'inquiète pour lui ». Elle se replongea dans son feuilleton, mais bientôt son attention fut attirée vers la porte. Lorsqu'elle leva les yeux, elle distingua deux silhouettes, la première lui était familière tandis que la seconde lui était inconnu, instinctivement elle la perçu comme une menace.

Son regard ne quittait plus la jeune fille qui s'avançait vers elle au bras de C-E, les idées se bousculaient dans sa tête. Qui était-elle ? Pourquoi venait-elle chez eux à cette heure-ci ? Et c'est quoi cette valise que C-E traine derrière eux ?

Emilie était visiblement en plein déni, elle n'avait pas oublié l'échéance de deux mois qui s'était largement écoulé mais refusait de croire que son mari pouvait mettre mis sa menace à exécution. La réalité allait lui revenir en pleine face.

Elle vu sa vie défiler sous ses yeux, elle se revoyait âgée d'à peine 22 ans, elle venait de perdre son père, ça avait été difficile pour elle, sa mère et ses deux sœur-cousines. Dans la foulée, elle perdu aussi sa santé de fer. Sa famille mit ca sous le coup de la détresse émotionnelle qu'elle vivait mais l'examen médical révéla autre chose : elle était enceinte.

Cette nouvelle réchauffait son cœur, elle avait perdu son père mais attendait un enfant. La première personne à qui elle l'annonça et qui fut en même temps la dernière était son petit-ami Charles-Edouard à l'époque encore étudiant. Il s'y opposa immédiatement, il ne pouvait pas avoir un enfant maintenant, Il avait encore une année d'étude avant de finir et de trouver un travail, ce ne serait pas possible avait-il dit. Et malgré l'envie d'Emilie qui déjà transportée par la fibre maternelle voulait mener sa grossesse à terme, Charles –Edouard resta ferme : il ne voulait pas de cet enfant, du moins pas maintenant et il n'allait pas l'avoir.

Apres ce qui lui a paru être une éternité, C-E et cette jeune fille se tenait là devant elle, même dans sa panique Emilie dû reconnaitre qu'elle était belle et bien foutu, elle portait une belle robe qui dévoilait une belle silhouette et était perchée sur des escarpins de 12 cm. Emilie eu honte d'elle-même à ce moment vêtu d'une robe en pagne et d'un filet sur sa tête en guise protège coiffure ( la façon dont les filets là m'énerve pardon les sœurs ne mettez plus ça sur vos têtes pardon)

-C-E : bonsoir Emilie

-Emilie interloquée : bonsoir Edouard

-C-E : je te présente Raïssa, elle va rester ici avec nous et occuper la deuxième chambre. tu vas apprendre à la connaitre, Raïssa c'est pas une mauvaise personne ok, heu.... Jeuhhh neuuhh sais pas comment vous allez faire pour la maison mais vous aller devoir vous organiser pour les taches ménagères donc vous allez vous concerter demain peut-être.

Emilie toujours perdue : hein

-C-E : écoute Emilie faut pas m'en vouloir, je n'ai jamais souhaité être polygame, ce sont les circonstances de la vie qui m'y ont conduit ok

-Emilie : Polygame ? Mais tu racontes quoi ?

-C-E : j'ai épousé Raïssa à la coutume il y'a deux semaines, c'est ma femme

LO CHOC....

            
            

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