Keega la protectrice
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Chapitre 3 03

Part4:

(Keega Amivi MALOUA)

Doux Jésus ! Je viens de passer 4 heures avec un inconnu. J'ai diné, parlé de ma vie jusque dans les moindres détails et dansé avec un parfait inconnu. Et pourquoi ? Parce que je suis une parfaite idiote. Je ne fais jamais rien de bon. Je ne réfléchis jamais avec ma tête. Je dois avoir autre chose à la place du cerveau ou mes neurones ont des difficultés de fonctionnement dans certaines situations.

Qui a décrété que c'était une télé réalité ? Moi. Qui a fait la star durant toute la soirée ? Moi. Qui a étalé sa vie pour impressionner sa sœur et séduire de soit disant spectateurs ? Encore moi. Qui s'est mis dans cette merde toute seule ? Moi, moi, trois moi. Je me déteste. Qu'est-ce qu'il doit bien penser de moi ce type ? J'appuie sur l'accélérateur. Il faut que je m'en aille bien loin de cet endroit.

(Sénamé Mathys DOMINGO)

Le main toujours sur la joue, je cours vers ma voiture, démarre et roule à tombeau ouvert pour la rattraper. Vu la manière dont elle a réagi et celle avec laquelle elle a démarré j'ai peur qu'il ne lui arrive malheur en chemin. Il faut que je m'assure qu'elle rentre saine et sauve. Je tourne comme elle au niveau de l'ancienne Direction Générale de la LONATO (Loterie Nationale Togolaise) en direction de la lagune. J'appuie à fond sur l'accélérateur. J'aperçois sa voiture au feu tricolore de l'hôpital dès que je monte la petite colline. Je vais juste la suivre jusqu'à chez elle et ensuite rentrer chez moi. J'habite dans la même direction.

Entre nous, cette fille ne serait pas un peu folle ? Camera cachée ? Ça existe à Lomé depuis quand ? Elle regarde trop de film. Se croire dans une émission de télé réalité. Tout s'explique maintenant. Elle cherchait les cameras depuis le depuis le début voilà pourquoi elle regardait tout le temps autour d'elle. Elle essayait de charmer des téléspectateurs virtuels. Elle s'est montrée si gentille, m'a parlé de sa vie, a dansé avec moi tout ça pour la télé. S'il se trouve tout ce qu'elle m'a raconté est faux. Oui avec les filles de Lomé on ne sait jamais. Mais j'ai sa carte de visite... et cette voiture qu'elle conduit ... et ses manières distinguées. Il doit y avoir une explication logique. Et puis elle a parlé de sa sœur... Elle s'est vraiment crue dans une télé réalité. Oh mon Dieu. Elle doit être vraiment mal. Mais ce n'est pas une raison pour me gifler même si je l'ai ressenti plus comme une caresse que comme une gifle. Sa main est si douce...

(Keega Amivi MALOUA)

Je ne veux plus jamais avoir affaire avec lui, jamais revoir sa sale tronche !!! Eh oh Kee il a plutôt une belle gueule ne raconte pas d'histoire. Oui mais belle gueule ou pas qu'il aille se faire foutre. Et merde, je lui ai laissé ma carte. Il sait ou je travaille, comment je m'appelle et il a tous mes contacts. Il faut que je la récupère. Il le faut. Je la récupère et je lui fais comprendre qu'il a intérêt à ne pas chercher à me voir, jamais. Ça vaudra mieux pour lui. Il faut que je fasse demi-tour. Il doit être toujours au 54.

(Sénamé Mathys DOMINGO)

Attendez, on dirait qu'elle est entrain de faire demi-tour. Qu'est-ce qui lui prend encore ? Elle va où comme ça ? Ne me dites pas qu'elle a oublié le chemin de sa maison. Attendez, je vais faire simple. Elle m'a laissé sa carte. Le temps de la retrouver et je l'appelle. Elle décroche à la 5ème sonnerie.

Keega : Keega Amivi MALOUA bsr.

Sénamé : Bonsoir Kee, tu te crois toujours dans un reality show ?

Keega : ...

Sénamé : Il n'y a jamais eu de caméras cachées alors calme toi et rentres chez toi.

Keega :...

Sénamé : Kee tu es là ? Je n'enregistre pas cette conversation rassures toi. Il n'y pas de piège. Je suis architecte. Je t'ai vu arriver au restau tout à l'heure et tu m'as tout de suite attiré. J'ai joué le tout pour le tout en m'invitant à ta table.

Keega :...

Sénamé : Tu es là Kee ? Stp dis quelque chose. Regardes dans ton rétroviseur, je suis derrière toi. Je veux juste m'assurer que tu rentres bien chez toi.

(Keega Amivi MALOUA)

Ces deux dernières phrases me sortent de ma torpeur. Je raccroche immédiatement. Il est derrière moi. Il me suit. Qu'est-ce qu'il veut à la fin ? C'est peut être un violeur. Il veut surement me faire du mal. Qu'est-ce que je fais ? Il faut que je réfléchisse. Je ralentis et me gare dans la station d'essence CAP de Casamblaca en face d'un bar très fréquenté, le Ryverone. S'il tente quelque chose je pourrai être rapidement secourue. Je sors de ma voiture et m'adosse à la portière. Je l'attends pour récupérer ma carte. Le voilà qui gare, sort de sa voiture et s'avance vers moi d'un pas sûr. J'inspire et j'expire un bon coup.

Sénamé : Mais qu'est-ce qui te prend à la fin ? Tu joues à quoi là ?

Keega : (très calmement) Rendez-moi ma carte s'il vous plait.

Sénamé : Pardon ?

Keega : Ma carte de visite, celle que je vous ai remis au restaurant, rendez la moi s'il vous plait Monsieur. Rendez la moi et je ferai comme si on ne s'était jamais rencontré. (Comme si je parlais pour moi-même). On ne s'est jamais rencontré. Je ne suis pas sortie ce soir. Je suis restée chez moi et j'ai regardé un film et j'ai écouté du jazz et je me suis endormie.

Sénamé : (Presqu'en criant) Elle est vraiment dérangée cette fille. (En s'adressant à moi) Puisque le « vous » est de retour et bien si vous voulez votre carte venez la chercher vous-même. On ne s'est jamais rencontré comme vous dites. Vous êtes resté chez vous, vous avez mangé toute seule et tout ce que vous voulez. Vous devez souffrir d'un truc vraiment sale. Venez chercher votre putain de carte de visite. (A lui-même) Mathys ça t'apprendra de laisser ton autre toi réfléchir à ta place. C'est ce qui arrive quand on pense avec son cerveau d'en bas au lieu d'utiliser ce lui d'en haut.

Il se retourne et se dirige à grand pas vers sa voiture. Je ne sais pas pourquoi mais je le suis presqu'en courant. Il entre dans la voiture et se met à chercher je ne sais quoi. Ma carte surement. 5mn s'écoule et rien. Je n'ose pas parler. Il est furieux et je me sens mal à l'aise. Je me sens idiote. Qu'est-ce que je fais dehors ? Qu'est-ce qui m'a pris de sortir ? C'est ma première sortie depuis ... et tout se passe de travers. J'éclate en sanglot. Je ne sais pas comment mais je me retrouve dans les bras de cet inconnu qui à cet instant précis sont un doux refuge pour moi. Je ne sais pas combien de temps je suis restée comme ça à pleurer mais quand je me suis calmée il m'a installé sur le siège passager de sa voiture. J'étais épuisée et je n'ai rien dit. Je ne pouvais pas conduire dans mon état. J'avais des maux de tête atroces et les yeux enflés. Sénamé est allé discuter avec le gardien de station service. Il est revenu me demander les clés de ma voiture surement pour bien la garer. 10 mn plus tard nous étions au niveau de Atikoumé.

Sénamé : Tu peux m'indiquer où tu habites.

Keega : Totsi pas loin de l'agence UTB (Union Togolaise de banque).

Sénamé : D'accord.

Arrivé au niveau de l'UTB je lui indique ma maison. Une fois devant chez moi, il sort et vient m'ouvrir la portière. J'ai la tête qui tourne. J'essaie de sortir de la voiture, je trébuche et plus rien.

Part 5

(Sénamé Mathys DOMINGO)

Dans quoi je me suis fourré. Non mais c'est la dernière fois que je me laisse guider par ma turquette. La prochaine j'utiliserai mon cerveau. Nous sommes au niveau de l'UTVB Totsi. Elle m'indique sa maison qui est dans la rue de l'immeuble St Philippe. Moi aussi j'habite le quartier, pas loin de JESS HOTEL. Je n'ai pas de mal à suivre ses indications. Une fois chez elle, je descends lui ouvrir la portière. Je vais lui remettre ses clés de voitures et lui dire que je lui enverrai sa carte de visite lundi à la première heure à son bureau. Je n'ai aucune envie de la garder. Je n'ai pas besoin de folle-dingue dans mon carnet d'adresse. Elle a l'air si fragile, si vulnérable. Elle descend de la voiture péniblement et trébuche. Je la rattrape mais elle ne bouge plus. Qu'est-ce qu'elle me fait encore ? A quel jeu maléfique joue-t-elle encore ?

Sénamé : Keega ? Keega ? Ah pardon, Mlle MALOUA svp ouvrez les yeux et redressez vous nous sommes arrivés chez vous. Il est temps pour moi de rentrer chez moi. Vous m'avez épuisé ce soir.

Je la secoue légèrement. Elle n'a plus de tonus musculaire. Elle est totalement flasque. OMG elle s'est évanouie, là devant chez elle. Je suis mort et enterré. Qu'est-ce que je fais. Il faut que je me calme et que je me rappelle de mes cours de secourisme. J'en ai pris quand j'étais à l'EAMAU. Je vois un monsieur d'un certain âge sortir de ce qui doit être une guérite et s'avancer vers nous. Et Keega qui est toujours inconsciente dans mes bras.

Le monsieur : Il y a un problème Monsieur ?

Sénamé : Oui je suis venu déposer votre patronne et elle s'est évanouie dans mes bras en descendant de la voiture. Vous voulez bien ouvrier le portail pour que je la fasse entrer et voir comment je peux lui porter secours s'il vous plait.

Le monsieur ne dit rien et allume une torche pour voir le visage de celle que je porte. Dès qu'il la reconnait, il se précipite pour ouvrir le portail et me précède dans la maison. Il me guide dans une longue allée bordée de fleur jusqu'à une terrasse.

Sénamé : Ouvrez la porte. Je ne vais pas l'étendre sur la terrasse.

Le monsieur : Oui mais je n'ai pas la clé

Sénamé : Allez chercher le sac de Madame dans la voiture. Il doit y avoir une clé.

Il part en courant et revient 2mn après, ouvre le salon et allumes quelques lumières. J'entre et j'allonge Kee sur la moquette beige de son salon. Elle respire régulièrement ça c'est un bon point. Je la retourne sur un côté et bascule son menton vers le haut. (Merci à la croix rouge). J'ouvre la fermeture éclaire de sa robe et j'entreprends de l'enlever. J'entends quelqu'un déglutir.

Sénamé : Pourquoi vous êtes là vous ?

Le monsieur : Je suis le gardien, l'agent de sécurité de Madame.

Sénamé : Oui mais qu'est-ce que vous faites planté là ?

Le monsieur : Je sécurise

Sénamé : Allez plutôt sécuriser ma voiture restée dehors.

J'avais élevé le ton et il est sorti en courant.

Sénamé : Regardez moi ce vicieux.

Je termine d'enlever la robe de Keega et elle se retrouve dans un ensemble rouge soutien gorge demi balconnet et string couvrant à peine son pubis. Elle a le maillot parfaitement épilé aucun poil ne dépasse le minuscule triangle rouge. Mes sens s'affolent. Il faut que je me concentre, sa vie est en danger. Je souffle un coup, dégrafe son soutien et libère ... waouh j'ai du mal à respirer. Ses seins sont parfaits. Bonnet B mais on aurait dit qu'il y avait des prothèses. Je l'ai retourné correctement sur le côté mais je n'arrivais pas à détourner mes yeux de ses seins. Ils tiendront parfaitement dans mes deux mains. Non, non, non, non, non !!! Il faut que je pense à autre chose j'attends 5mn encore, si elle ne revient pas à elle, je l'amène à l'hôpital. Je m'assois sur la moquette à côté d'elle faisant face à son dos mais il y a son cul d'enfer qui s'offre à moi. Ces deux ficelles rouges disparaissant dans la raie de ses fesses. Il faut que je l'emmène à l'hôpital, si je reste seul ici avec elle je vais finir par la violer. Il faut que je trouve une couverture pour la recouvrir. Je ne peux pas la sortir de la maison ainsi vêtu ou dévêtu (c'est comme vous voulez). Il y a une porte en face de moi. Elle doit donner sur les chambres. Je me lève et vais l'ouvrir. Elle donne sur un couloir. En face de mois sur ma gauche il ya 2 portes. J'ouvre la première. Je touche à tâtons le mur dans l'angle et je tombe sur un interrupteur j'allume. Il ya un grand lit bien dressé avec des draps blancs. Tout est bien rangé et il y a cette odeur. Son odeur. Je me dirige vers ce qui ressemble à un placard. J'ouvre les portes et je pars à la recherche d'un drap, d'un pagne ou d'une couverture. Quelque chose d'assez grand pour la recouvrir entièrement. Des piles de vêtements sont bien alignées mais je ne vois rien qui ressemble à ce que je cherche. Désolée Kee mais moi je suis désordonné et je vais mettre du désordre dans ton placard et puis c'est pour la bonne cause.

(Keega Amivi MALOUA)

J'ouvre les yeux. Où suis-je ? J'ai un peu froid. (Je suis un peu frileuse). Je me recroqueville sur moi-même et là je me rends compte que je suis presqu'à poil couchée sur ma moquette dans mon salon. Comment j'en suis arrivée là ? Ma robe traine à côté de moi, mon soutif aussi. Les affaires de mon sac son renversé par terre. Mes chaussures trainent par ci par là. Qu'est-ce qui a bien pu m'arriver. J'essaie de me lever. Aïe j'ai horriblement mal au crâne. Je fais un effort sur moi pour me lever. Je me traine vers ma chambre. Qu'est-ce qui a bien pu m'arriver ? J'ai mal atrocement au crâne chaque fois que j'essaie de faire appel à ma mémoire. Je garde les yeux à moitié fermer j'ai moins mal comme ça. La porte de ma chambre est ouverte et la lumière est allumée temps mieux. Je veux juste me jeter dans mon lit. Après une bonne nuit de sommeil je verrai plus clair surement. Je rentre dans ma chambre et je m'allonge direct sur le lit. Je tire la couverture sur moi et j'étais la lumière sur le retour au dessus de mon lit. Il y a de la lumière qui filtre de mon dressing. Je ferme les yeux forts pour pas la sentir mais elle toujours là dans ma tête. Je me lève péniblement, me dirige vers la porte du dressing et quand je l'ouvre je pousse un cri. Je tombe sur quelqu'un ce doit être un voleur. Je me retourne pour m'enfuir mais la personne m'attrape et me serre dans ses bras je me mets à crier au secours mais il plaque sa bouche sur la mienne. Je me débats comme une folle et il resserre son étreinte et son baiser se faire plus profond, plus violent. J'ouvre grand les yeux et je plonge dans son regard. Ce regard je le connais mais il y a une lueur toute nouvelle. J'arrête de me débattre et je me laisse aller. Ses lèvres sont si douces. Sa langue qui a forcé le passage de mes lèvres explore tous les coins de ma bouche. Il a un goût de menthe. Je ferme les yeux. Je me laisse aller je ne veux plus penser à rien. Son baiser s'adoucit et nos langues s'entremêlent, se sucent, se lèchent. Il embrasse bien. Je tressaute. Il vient de poser ses deux mains sur mes fesses et les malaxe lentement. C'est surement un rêve et je n'ai aucune envie de me réveiller. Je sens cette douce chaleur qui a déserté mon corps depuis des lustres monter dans mon bas ventre, je la reconnais. C'est si agréable. Je me mets sur la pointe des pieds, me plaque contre lui et frotte mon bassin contre le sien. Je sens cette bosse bien dure. Je gémis contre sa bouche. Il lâche mes lèvres et parsème mon visage de petits bisous tout doux en direction de mon oreille gauche qu'il lèche, mordille et d'un coup et glisse sa langue à l'intérieur. Je lâche un cri rauque. Je retrouve mes réflexes de femme. Mon bassin commence une danse langoureuse contre le sien. Mes mains se glissent toutes seules sous son polo. Sa peau est douce et brulante. Mes mains parcours son dos tandis que sa bouche descend sur mon cou et ses mains quittent mes fesses pour mes seins. Je sens mon entrejambe se mouiller abondamment dès qu'il touche ma poitrine. Il prend mes seins à pleine main et les pétrie avec délicatesse. Ses lèvres quittent mon cou et prennent un de mes tétons déjà durcis. Il mordille, titille, happe, lèche. Je serre les dents mais c'est trop bon. Je me laisse aller à des gémissements de plus en plus forts.

Le gardien : Madame ? Madame ? Tout va bien ? Je vous ai entendu crier. Tout va bien.

            
            

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