Chapitre 4 À la recherche d'Iris

Épisode 4

Je voulais sortir de la maison lorsque quelqu'un m'a attrapé par derrière et m'a mis la main sur la bouche.Prise de peur, je me débat comme je pouvais, et la personne me retourne. Oooh mon Dieu !!!!

Moi: Mon oncle ?

Roger: Je peux savoir ce que tu fais ici alors que tu es recherché par la police ?

Moi: Et que faites vous chez moi?

Roger: J'ai entendu des voisins dire qu'ils t'avaient vu dans la maison de ton père. Tu vas bien?

Je m'assois dans une des chaises.

Moi: Je ne vais pas bien mon Oncle. Maman est en prison à cause de moi. Je pense me rendre.

Roger: Écoute...Je ne sais pas vraiment ce qui c'était passé mais je sais que tu n'es pas une meurtrière.

Moi: Mais toute les preuves sont contre moi.

Roger: Suis moi.

Moi: On va où ?

Roger: Tu vas rester chez moi le temps qu'on trouve une solution pour ta mère et toi.

Moi: Merci mon oncle.

Roger : Ne me remercie pas vite. Prie pour que tout sa passe bien.

***Carine***

Ça fais près d'un mois que je suis dans cette cellule et ma seule prière est qu'ils va bien. J'espère qu'elle a pu quitter le village. Je n'ai pas le droit de visite donc je passe la majorité de mon temps a prié et à pleurer. Le commissaire à essayer de soutirer des informations mais jusque là je n'ai rien dire. Je suis torturé chaque jour et je ne pense pas tenir encore longtemps. J'étais couchée lorsque un des policiers ouvre la cellule. Je pense que je vais encore passer plusieurs heures de torture. Je ferme les yeux et prend une grande inspiration lorsqu'il me touche et chuchote mon prénom. Mais ce n'est pas la voix du policier. Je me retourne et vois Bruno??

Que fait il ici?

Bruno: Ils faut qu'on y aille. On a pas beaucoup de temps.

Moi: Aller où ? Tu es malade. Je ne veux pas être une fugitif.

Bruno: Ta fille veut se rendre. Avec Roger nous avons trouver un moyen pour vous faire quitter le village. Stp suis moi, on va discuter de tout ce que tu veux après.

Il m'aide à me relever et je le suis perplexe. Je ne comprends vraiment pas ce qu'il fait.

Je n'arrivais vraiment pas à marcher se qui nous retardais un peu. Presque à la sortie du commissariat je m'arrête et le fixe du regard.

Bruno : S'il te plaît allons y

Il voulait me prendre ma main mais je recule d'un pas.

Moi: Pourquoi m'aide tu? Tu ne fais pas parti des gentil homme et tout le monde le sais. Alors pourquoi veux tu nous aider.

Roger : Je le fais à cause de l'amitié que j'avais avec Maurice sinon je n'ai rien à foutre si toi ou ta fille se retrouve en prison.

Moi: hum

Bruno n'a jamais été un homme bon. Je ne sais pas pourquoi mon mari était toujours amis avec lui. C'est le mari de ma meilleure amie mais je ne l'ai jamais aimé.

Je le suis tout en gardant un oeil sur lui jusqu'à ce qu'il m'amène dans une cabane non loin de la forêt.

Bruno : Tu peux rester ici pour le moment. J'ai fais ma part du marché. Le reste ne dépend que de vous. Bonne journée à toi.

***Iris***

Un mois que je vis chez mon oncle. Il prend bien soins de moi. La perte de mon père et mes frères m'a arraché le peu de joie qui me restait. Je suis officiellement orphelin. Je n'ai plus goût à la vie parcequ'elle m'a arraché les personnes auxquelles je tenais le plus. J'étais dans ma chambre lorsque mon oncle m'appelle.

Oncle : Ils faut qu'on y aille.

Moi: Et nous allons où ?

Oncle : Contente toi de prendre quelques affaires. Il faut pas qu'on nous vois.

Je le suis et nous prenons le chemin de la forêt. Je commence par avoir voir peur mais il me rassure. On s'arrête devant une cabane et il toque la porte. Je vois ma mère sortir avec un œil en beurre et plusieurs blessures sur son corps...

Moi: Maman!!!!

Maman: Je suis là ma chérie.

Moi: Qui t'a fais ?

Maman: L'essentiel maintenant est de quitter le village. Tant que tu seras ici il aura pas de paix pour nous.

Moi: Et toi la police ne te recherche pas.

Roger: Il a un chauffeur qui vous attend de l'autre côté de la forêt. Il vous accompagnera à la gare. Voici deux billets pour la côte d'ivoire. Voici un peu d'argent pour vous débrouiller durant le premier mois.

Maman: merci pour tout Roger. Sincèrement je ne sais pas comment te remercier.

Roger: je le devais à Maurice. Au fond ce n'est pas une mauvaise personne. J'ai un contact à Abidjan qui vous aidera à trouver un logement. J'espère que vous aurez une belle vie loin de tout ce qui se passe ici.

Iris: Merci oncle Roger.

Il nous aide avec sa moto jusque de l'autre côté de la forêt et nous prenons le taxi jusqu'à la gare.

Nous prenons le bus quelques heures après pour la côte d'ivoire. Le voyage nous prend deux jours. Nous étions obligés de contourner la frontière à pieds parceque nous avions pas de papier. Arrivé à la frontière de la côte d'ivoire nous faisons la même chose et nous prenons un taxi pour Abidjan.

Le contact de Roger est venu nous chercher pour Yopougon un des quatiers d'Abidjan. Il nous a trouvé un petite chambre entré coucher avec douche à l'extérieur pour cinq mille. Il avait de flaque d'eau couvert de moisissures dans la cours mais c'est non loin du marché ce qui nous avantage un peu. Il n'a pas de l'électricité mais ce n'est pas mal.

On a négocié avec lui afin de donner deux mois d'avance compte tenu de la somme qui nous restaient. On entre dans la chambre et elle est crepisé mais a besoins d'un coup de nettoyage. Après l'avoir remercié. On dépose nos affaires afin de nettoyer la chambre. Quelques heures après, tout était niquel et on prend le temps de se reposer.

***Quelques jours plus tard***

***Brenda***

J'étais assise devant la cour de ma maison lorsque Bruno vient vers ma direction presque en courant.

Bruno : Brenda Iris et Carine viens de quitter la pays.

Moi: De quoi parles tu?

Bruno : Roger m'a demandé de l'aide afin d'aider Carine à sortie de prison. Je ne connaissais pas ses plan.

Moi: Quoi ?

Bruno : J'étais obligé de le faire pour que Roger ne me suspecte.

Brenda: Et tu ne pouvais pas m'en parler avant de le faire ? Si j'apprends que tu essaies de me doubler je te ferai payer très cher.

Bruno : Tu sais que j'en suis incapable.

Brenda : Ça vaut mieux pour toi. Et où est elle maintenant ?

Bruno : Je ne sais pas le pays dans lequel elles sont actuellement.

Brenda : Et c'est maintenant tu as eu la brillante idée de me le dire. Tu es stupide ou tu fais semblant de l'être. Je veux que tu ailles voir Roger pour lui soutirer l'information.

Bruno : Je ne pense plus pouvoir continuer à t'aider Brenda. Il y a déjà eu trop de morts. Maurice avant tout était mon ami et je regrette tout ce qui s'est passé.

Brenda : Tu es mon complice alors tu as intérêt à ne pas faire demi-tour maintenant. Tu n'as pas du tout envie de voir mon côté obscur Bruno. On est dedans jusqu'au cou.

Bruno : Je ne vais rien dire mais laisse moi tranquille Brenda. Ça devient trop risquer avec les cadavres qu'il a eu ces derniers temps.

Brenda : Ce n'est pas de ma faute je te rappelle. Roger est ton ami alors tu iras le voir afin de lui soutirer des informations. Dans le cas contraire je me ferai plaisir de raconter nos aventures à ta précieuse épouse.

Bruno : Nous ne sommes pas obligés d'en arriver à ce point.

Brenda : très bien je t'attends alors.

***Voix externe***

Après la discussion qu'il a eu avec Brenda, il va voir son ami qui s'apprêtait à sortir.

Bruno : Comment vas-tu Rô ?

Roger : Je vais bien et toi?

Bruno : Vraiment avec tout ce qui vient d'arriver à la famille de Maurice je ne sais où me mettre la tête.

Roger: Je peux t'assurer que je suis vraiment dépassé. Le jour de sa mort, il était venu chez moi. J'ai été vraiment dur avec lui mais comment pouvais-je savoir que c'était la dernière fois. Je voulais aussi te remercier de les avoir aider. Sincèrement merci.

Bruno : Maurice était notre ami donc c'est le mieux que je pouvais faire.

Roger: Alors qu'est-ce qui t'amène chez moi.

Bruno : Comme je n'ai plus eu de nouvelles de Carine et Iris, je voulais savoir si tout se passait bien de leur côté.

Roger: Oui oui. J'ai eu mon contact qui m'a dit qu'elles étaient bien arrivées.

Roger : Ah bon? Et dans quel pays sont-elles maintenant ?

Roger: Elles sont en....

À suivre....