Il roule et sort du portail. Je suis déjà avancée lorsque le gardien m'appelle
- Salomon : Jenny
Je me retourne
- Moi : oui salomon
- Salomon : le monsieur t'appelle
Weke c'est quoi le tour ci. Je vais vers lui. Il a mit sa tête à l'extérieur de la vitre
- Tonton : Jenny n'oublies pas d'aller chez la couturière
- Moi : j'irai tonton
- Tonton : à tout à l'heure
Je rentre de nouveau dans la maison et trouve Esther avec Christian. Et comme je ne peux passer sans qu'elle ne m'apostrophe
- Esther : je t'ai bien demandé où tu allais tout à l'heure mais tu as joué à la grande
- Moi : et ?
- Esther : papa t'a bien grondée
- Moi : désolée pour toi. Il me donnait juste les conseils et puis pourquoi je t'explique même
- Christian : ma petite c'est pour ton bien
- Moi : (le regardant dans les yeux) : en quoi cela vous concerne monsieur ?
- Esther : en plus tu es insolente
- Moi : pfff
Ils m'agacent tous les deux. J'entre dans la maison. Il faut que je cherche Sophie pour aller chez la couturière
- Moi : Sophie Sophie
- Sophie (venant de la chambre) : il y'a mort d'homme pour que tu cries mon nom de la sorte ?
- Moi : je ne savais pas où tu étais. Il est temps d'aller chez Mme KOUKOU
- Sophie (d'un air contraint) : alors que je voulais dormir
- Moi : (l'entourant de mes bras) : tu le feras au retour. Je vais porter mes chaussures
- Sophie : ok je me change aussi.
Nous sommes prêtes quinze minutes plus tard. En sortant du salon, Sophie dit aurevoir et surprise Christian nous accompagne. Est-ce que c'est alors une obligation. Mal gré bon gré, nous arrivons à bon port. J'essaie à nouveau les tenues et je peux repartir avec mes vêtements. Sur la route principale, Christian nous invite à aller à la boulangerie
- Christian : pouvons nous aller à la boulangerie pour que je vous offre des pâtisseries ?
- Moi : non merci je rentre à la maison
Je suis préssée dis donc. Est-ce que je venais pour aller à la boulangerie ?
- Sophie : toi aussi tu ne veux pas manger ou tu n'es pas habituée à cela ?
- Moi : (offusquéé) : de quelle droit me dis tu cela ? vous pouvez rester avec votre boulangerie ca me donne quoi ?
Je m'éloigne d'eux. Sophie court derrière moi en me tirant le bras.
- Sophie (suppliante) : sil te plaît excuses moi
- Moi : (dégageant mon bras) : pardon suis villageaoise mais j'ai eu à manger des pâtisseries contrairement à ce que tu penses
- Sophie : sil te plait excuses moi
- Moi : ca fait déjà un peu trop là. Si ce n'est pas ta sœur c'est toi
- Sophie : sil te plaît oublies alors
- Moi : je veux rentrer sil te plaît en croisant les bras sur la poitrine
- Sophie : attends alors que tonton Christian me paie un gâteau
- Moi : (boudeuse) : j'attends ici en route. Si je connaissais même la route. D'ailleurs
Un taxi qui passe là, je le stoppe et donne ma destination. Je monte et laisse Sophie seule sur le trottoir. Je n'ai même pas un regard pour elle. Ca devient à quoi. A tout bout de champ, ej suis traitée de villageoise. Est-ce que l'on choisit ou l'on naît ? Je suis fière de mes origines et s'il fallait choisir à nouveau une famille je préférerai mille fois les miens et je demanderai au Seigneur de garder auprès de moi. Je bouillonne en moi. Ca a été la goutte d'eau qui a débordé le vase. Le taxi me laisse à l'entrée de la maison. La dame call boxeuse m'interpelle
- Elle : la fille aux bonnes manières comment vas-tu ?
- Moi : (radoucie) ca va bien et toi ?
- Elle : ca va tu cours vite comme ça pourquoi ?
viens un peu on tape les divers
- Moi : je reviens. Je vais d'abord déposer le paquet à la maison
- Elle : ok tout à l'heure
- Moi : d'accord
Je marche jusqu'à la maison toujours perdue dans mes pensées. J'entre dans la maison et Salomon me fait un signe discret. Je m'approche de lui
- Moi : il y'a quoi Salomon
- Salomon (me faisant signe du doigt) chut
- Salomon : la madame est là
- Moi : et ca fait quoi ? j'étais prendre mes tenues chez la couturière
- Salomon : la demoiselle Esther a dit qu elle ne sait pas où tu es partie avec Sophie
- Moi : (mettant ma main sur ma bouche) : pourquoi elle est méchante comme ca hein
- Salomon : elle est mauvaise. De baisser le cœur pardon
- Moi : merci Salomon
Mon cœur bat. Je suis sortie avec Sophie. En parlant même d'elle, je vais dire quoi à tata Martine. Que je l'ai laissée où ? Mieux je fais demi tour et je vais les attendre dehors. Net quand je veux effectuer la manœuvre voila Tata Marti qui vient du salon avec un verre d'eau en main. Visiblement, elle va prendre place sur la véranda. Pas moyen de faire un faux pas. Obligé de faire comme si j'avais un truc au sol. Je progresse vers elle comme un condamné sur le bûcher
- Tata (poussant le verre sur la rambarde) : tu étais où ? et Sophie ?
- Moi : (perdue) : je suis allée prendre les tenues chez la couturière avec Sophie
- Tata : et lorsque vous sortez vous ne dites pas ? Est-ce que c'est la cour du roi Peteau ici ?
- Moi : tata nous avons dis aurevoir à Esther
- Tata : (surprise) : ah bon ? elle m'a dit le contraire
- Tata : (mettant les mains aux hanches) : Esther Esther
Elle répond depuis sa chambre. Je suis là debout. Même entrée, j'hésite tellement suis tétanisée par l'amplomb du mensonge de cette fille. Dès qu'elle pointe son nez et me voit sa mine change
- Esther : tu es plantée comme un poteau et où se trouve Sophie ?
- Tata : je demande hein n'est ce pas que tu m'as dis que tu ne savais où les filles étaient ?
- Esther : (la honte ooh) : euh maman c'est-à-dire ?
- Tata : c'est-à-dire quoi ? le mensonge t'avait fait quoi ?
- Esther : .....................
- Tata : (se retournant vers moi) : quant à toi Sophie est où ? tu vas avec elle et tu reviens seule ?
- Moi : elle arrive avec Christian
- Tata : Christian ? il est ici ?
- Moi : oui il arrive derrière avec Sophie
- Tata : (me doigtant) lorsque vous sortez ensemble, vous devrez revenir toutes les deux
- Moi : j'ai compris tata
J'entre dans la maison. Je l'ai échappée belle cette fois. Esther est trop mauvaise. Je ne sais pas ce que je lui ai fais mais je vais la mettre dans mes prières. Je pousse la porte et cintre les tenues dans le placard. Sophie arrive trente minutes plus tard accompagné de son oncle. Elle s'est confondue en excuses. Je ne suis pas le bois donc j'ai accepté de passer l'éponge.
Le moment tant attendu est arrivé. Nous sommes à la veille de la rentrée. Tonton a acheté toutes mes fournitures au supermarché « NIKI ». Tata m'a fait la surprise en m'apportant trois paires de chaussures dont une tennis pour le sport. J'a été touchée par le geste. Je me suis faite des nattes.Je m'endors en pensant à mon nouveau lycée.
J'ai passé une mauvaise nuit à me retourner dans tous les sens en croyant à tout moment louper l'heure du réveil. Finalement lorsqu'il a sonné, mon corps était tout endolori. Je me lève et fait rapidement ma prière. Je vais laver le sol du soleil et ensuite mettre la table du petit déjeuner. Dès que je finis, je vais me laver. Je sors Sophie de son sommeil qui semble comateux tellement elle s'y sent
- Moi : (la secouant) je dis hein tu ne veux pas te réveiller il est déjà 6 h30
- Sophie : hein en se levant brusquement
J'ai fais mouche sinon la continuité du sommeil était assuré. Elle descend du lit et va prendre sa douche. Elle n'a rien à faire le matin si ce n'est prendre son bain et prendre le petit déjeuner. Je vais dans la cuisine pour prendre le thermos lorsque tata sort de la chambre en peignoir
- Moi : bonjour tata
- Tata (en baillant) : bonjour Jenny bien réveillée ?
- Moi : oui tata
Elle prend de l'eau glacée. Tchié le matin comme ca
- Moi : (étonnée) : tata tu bois de l'eau glacée tôt ?
- Tata : oui j'en ai eu envie. Qui est dans la salle de bains ?
- Moi : c'est Sophie
- Tata : Esther est déjà debout ?
- Moi : je ne sais pas tata
Je vais poser le thermos sur la table et je bois mon lait. Sophie me rejoint à mon tour. Aucune trace d'Esther.
- Moi : Sophie Esther dort encore ?
- Sophie (en haussant les épaules) : certainement
- Moi : elle sera en retard
Je vais de ce pas vers sa chambre. Je pousse la porte. Elle n'y met pas. C'est sût qu'elle prend sa douche. Je me retourne pour sortir
- Moi : (sursautant) : haaaaaaaaaaaaaaaaaa
- Esther : que fais tu dans ma chambre ? d'un ton dur
- Moi : (posant la main sur ma poitrine) tu m'as effrayée
- Esther : (croisant les mains) : je demande ce que tu faisais dans ma chambre
- Moi : (reprenant mes esprits) désolée je croyais que tu dormais encore
- Esther : tu m'aimes trop n'est ce pas ? c'est la last fois que je te vois ici tu entends ? en me faisant le signe de sortir
Je marque un temps d'arrêt. J'avance et je me retourne
- Moi : pourquoi es tu si antipathique avec moi ?
- Esther : (riant) tu connais le gros français non ? dégages d'ici
- Moi : Esther tu dois avoir un sérieux problème là en désignant sa tête
Elle s'approche à grands pas vers moi. Je prends mes jambes à mon cou et je détale. Elle s'oublie et me suit jusqu'au salon où manque de bol tonton y a prit place. Avant qu'elle n'ait eu le temps d'en placer une, tonton la stoppe net.
- Tonton : hé hé mademoiselle il s'agit de quoi ici ?
- Esther : (calant poster) c'est elle qui me manque de respect
- Tonton : et ca te donne le droit de débouler dans mon salon comme ca ?
Il le dit très furax. Je ne l'ai jamais vu comme ca. Mieux quand il est calme hein. Esther reste pantoise et ne dit mot. Il se lève et sort de de la pièce.
- Esther : tu ne perds rien pour attendre