Et si c'était lui
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Chapitre 4 Chapitre 04

CHAPITRE 4

Il suffit qu'une femme ne soit pas là pour que son homme fasse des bêtises. A peine une semaine que je suis partie et Olivier se pavane avec Sonia, son ex. J'ai entre mes mains une photo qui date du samedi où j'ai voyagé. Je n'en reviens pas. Qu'est ce qui n'a pas marché ? Il fait déjà nuit. Le travail m'attend demain. Je fais un tour dans les toilettes malgré moi. Faut bien que je me nettoie sinon je vous connais les lecteurs, vous allez seulement m'insulter. Je m'habille rapidement. Mon intention est qu'il ne me trouve pas. Seulement le Seigneur ne le permet pas. Juste quand je ferme la porte, bon monsieur arrive.

- Olivier : Alexandra, tu t'en vas déjà ?

- Moi : Oui d'un ton sec.

- Olivier : Y a-t-il un problème ?

- Moi : Vraiment Olivier, laisses moi rentrer

- Olivier : Je ne peux pas te laisser partir dans cet état

- Moi : (croisant les bras) Et si je ne veux pas parler ?

- Olivier : Sil te plaît, entrons et discutons. Toi-même tu connais le quartier. Les gens sortent déjà de leurs maisons.

Effectivement, il y'a une maman bassa qui habite juste côté de lui qui fait semblant d'arranger son panier d'assiettes. J'entre derrière lui et reste debout

- Olivier : Ma chérie, ce n'est pas la guerre. Nous ne sommes plus des enfants mais des adultes donc discutons

- Moi : Où étais tu samedi dernier ?

- Olivier : Euh....

- Moi : Je t'écoute

- Olivier : J'étais ici (d'un ton incertain)

- Moi : Es tu sûr ?

- Olivier : Oui très sûr

- Moi : Entretiens-tu encore des relations avec Sonia ?

- Olivier : Tu ne vas pas remettre ça sur le tapis

- Moi : Si je le fais

- Olivier : Mais je t'ai dis que nous sommes juste des amis.

- Moi : Ah bon ? Depuis la fois où nous nous sommes vus ici, l'as tu encore revue ?

- Olivier : Non

- Moi : Ok comme je suis bête et folle (en me dirigeant vers sa commode, je prends la photo que je jette sur son visage) Comment m'expliques tu ceci hein ?

Le gars est dépassé par les événements qu'il reste bouche bée.

- Moi : Tu as donné ta langue au chat ?

- Olivier : Attends Alexandra, je vais tout t'expliquer

- Moi : Expliquer quoi Olivier ? Je t'en ai donné la possibilité tout l'heure non ?

- Olivier : J'avais peur de ta réaction

- Moi : C'est une nouvelle réaction ? Pardon, je travaille demain et j'ai mieux à faire.

Je tourne les talons et me dirige vers la route. Je l'entends me call. Est-ce que je gère ça. Il ferme sa porte et me suit. J'attends le taxi, il me rejoint.

- Olivier : Alexandra, attends que je t'explique

- Moi : Je ne veux pas m'énerver ici en route. Donc laisses moi tranquille.

- Olivier : J'ai un ami qui avait son anniversaire samedi et quand je suis arrivé là bas, je l'ai trouvée.

- Moi : Trop facile comme coïncidence

- Olivier : Je te dis la vérité. Mon ami et elle ont gardé de bonnes relations.

- Moi : Je m'en fous

- Olivier : Alexandra, ne rentres pas comme ça

- Moi : En tous cas, le contraire m'aurait surpris. Vous les gens de l'Ouest avez l'habitude de préférer vos sœurs. (Dans la paix ooh)

- Olivier : Ne dis pas cela. Tu sais que ce n'est pas vrai

- Moi : Et pourquoi tu ne m'as pas dis ça lorsque je suis rentrée ou au téléphone quand je t'ai appelé ?

- Olivier : J'avais peur que tu le prennes mal

- Moi

- Olivier : tu me pardonnes ?

- Moi : ...............

Un taxi est arrivé et je suis montée sans lui répondre. Je rumine je suis en rage. Il ne me connait pas avec mon sang chaud.

La semaine s'est écoulée rapidement. Olivier passe par les appels, les sms mais mon silence est d'or. Fatigué de ne pas avoir de retour, il me wait à la fameuse colline un soir. Je le vois et mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Vous savez qu'il est traître non ? Tu prends ta décision dans ta tête mais le cœur prend un autre virage.

- Olivier : Bonsoir Alexandra

- Moi : Bonsoir

- Olivier : Tu m'as assez puni comme ça

- Moi : Tu le penses ? (en le regardant dans les yeux)

- Olivier : Je te demande de m'excuser. Je reconnais avoir merdé. Entre elle et moi, il y'a plus rien, je te le jure, crois mois sil te plaît

- Moi : La nuit porte conseil

- Olivier : Mes excuses sont acceptées ?

- Moi : J'ai dis que la nuit porte conseil

- Olivier : J'ai compris. Puis je t'accompagner prendre le taxi ?

- Moi : Puisque tu es déjà là, tu demandes pourquoi ? (aucun lait n'est donné)

Je le sens triste. C'est bien comme cela. Là, la prochaine fois, il réfléchira à deux fois avant de me faire des cachotteries et me mentir. La semaine suivante, le même scénario se répète. Je lui ai pardonné mais je le laisse encore mariner. Samedi matin, je décide de passer la journée avec lui. Je l'ai assez puni comme ça. J'arrive là bas dans les environs de 10h. Il fait la lessive. Son visage reflète la surprise e la joie.

- Olivier : Tu es là ? Je suis content de te voir

- Moi : Moi aussi

Je tire une chaise et m'assieds à côté de lui.

- Olivier : Comment s'est passé la semaine ?

- Moi : Assez bien et toi ?

- Olivier : Triste parce que tu n'étais pas à côté de moi.

- Moi : Suis là et tu es tout pardonné

- Olivier : Merci ma chérie

Nous causons de tout et de rien. A midi, il décide de me faire une surprise. Nous allons au lieu dit « caravelle ». C'est situé au quartier Ngousso. On y vend du poulet fait par les nordistes ainsi que la viande communément appelé « soya ». Nous achetons du pain dans une boulangerie juste à côté. Des tables sont disposées à l'extérieur au niveau de la véranda. Notre paquet de poulet ouvert devant nous, un serveur vient prendre notre commande. Après ce repas, l'heure est venue de rentrer. Comme on dit communément les bonnes choses ne durent pas. Dans la chambre, je me jette sur le lit déjà trop pleine de nourriture. Endormie depuis un bon bout de temps, quelque chose m'effleure. Je change de poso et me plonge plus dans le sommeil. Cela persiste. Mon sein est dégagé de mon soutif. En effet, je me suis déshabillée car la chaleur voulait ma mort. A cette caresse, j'ouvre les yeux et voit mon sein happé par Olivier. Mon bas ventre est en feu. Je tiens sa tête et passe ma main libre sur son dos. Je n'en peux plus et voudrais le ressentir en moi. Il me tourne et me prend ainsi. Il fait des va et vient cadencés et rythmés. Le plaisir est au rendez vous. Je me sens défaillir et je crie son nom. Il accélère le mouvement et jouit. C'est un moment intense. Nous retombons sur le lit.

L'exam du bac est proche et je devrai plus me concentrer. Cela se passe généralement à la période du mois de Mai. De ce fait, je diminue mes visites chez Olivier le weekend end. Je privilégie plus les midis. Il aime que je m'arrête à la « boulangerie Centrale » pour y acheter le pain et que je prenne aussi les avocats devant la dite boulangerie. Je wanda toujours sur lui. Pour qu'il m'invite au restau, c'est difficile. Alors que moi, je le fais volontairement. Vraiment tu montres le chemin à l'âne mais il veut toujours aller en brousse.

Donc, cette année, nous faisons les épreuves théories et pratiques une fois. Ce n'est plus comme avant où l'on les faisait en deux étapes. J'ai demandé une permission de trois jours à déduire sur mon congé annuel pour aller composer. Dans l'ensemble, cela s'est bien passé. Nous sommes le jour J, celui des résultats. C'est today que l'acteur meurt, priez pour moi.

Youpi, j'ai réussi à mon examen. Enfin, le Seigneur m'a bénie. Et j'ai chanté cette louange « mi yé massé massé ma kei ma boumao le a Maria nya we kude yagal bes » « je suis dans la joie, une grande joie que Marie notre mère, pries encore pour nous ». Trop fière de moi quand même. Tout le monde est joyeux. Mon père a voyagé pour la France. Avant de partir, nous avons eu un échange houleux car je n'ai pas été d'accord qu'il marginalise les populations de l'ouest. Il m'a dit que je sache que si mon petit ami est bamiléké, il n'acceptera jamais qu'il m'épouse. Ce soir là, je lui ai tenu tête. Vous-même vous savez la raison de mon entêtement.

Donc lorsqu'il a call pour me féliciter, il a dit qu'il n'a pas oublié notre discussion et qu'il espère que j'ai retenu ce qu'il m'a dit. Je n'ai pas dis un mot. Nos parents ont tendance à prendre parti pour les gens de l'ouest parce que selon eux, ce sont des personnes cupides qui ne pensent qu'à eux et leur intérêt. Ceux-ci en retour call ceux qui ne sont pas de leur contré les « nkouang » donc étrangers (dans la paix ooh). La marginalisation est partout. Bref, je décide de m'inscrire à l'université de Yaoundé en faculté de droit. J'ai une petite voisine Leslie qui fera la même filière que moi. Je m'arrange à lui donner une somme de dix mille fcfa tous les mois pour qu'elle me fasse les photocopies des cours. Ainsi, j'assiste uniquement aux TD (travaux dirigés). Le semestre se passe assez bien. J'ai validé plus de la moitié de mes matières. Il m'en reste juste deux. Deuxième semestre, tout a été bon. Je dois juste refaire les matières du premier semestre en « été » (c'est dire à la période de rattrapage). Ma relation avec Olivier est au beau fixe. Il vient de temps en temps à la maison. Mes cousines ont fait sa connaissance et l'ont apprécié.

Un samedi soir, je propose qu'on sorte lui, son ami Jean et moi. Je les emmène au cabaret « bois d'ébène » situé Elig-essono. Comme repas, nous avons commandé du poulet DG. Nous avons passé un bon moment ensemble. A ma grande surprise, sur le chemin de retour, les gars me sortent le way que mieux nous allions dans un bar boire le jus au lieu de gaspiller les dos comme ça. Je suis offusquée. Quand je vous dis que les gens qui ont le frein à la main sont difficiles. Je wanda. Je sors mes dos et eux se plaignent. C'est le monde en l'envers. Ils ont raison puisqu'ils n'aiment pas dépenser. Heureusement pour Olivier que je suis très indépendante et je ne lui demande rien sinon j'allais souffrir.

J'ai décidé de faire le concours de l'IIA (institut internationale des assurances). J'ai toute la documentation nécessaire.

Ma mater a son anniversaire. Je demande à mes cousines Murielle et Caro que nous organisions un repas à son intention. Proposition qu'elles acceptent sans hésitation. Mon amie Julie que j'ai connue au Lycée Technique de Ngoa ekelle a son frère qui a fait l'université de Buea. Il a eu son master. A l'occasion de cela, il organise une fête pour le célébrer. Ces deux événements sont le même jour. Comment vais-je pouvoir manager ? Il faut que je teste la mater pour savoir si elle va accepter que je décale pour elle pour le lendemain. Je vais donc la voir.

- Moi : mater, je voudrai te demander une faveur

- Maman : je t'écoute

- Moi : En fait mon amie Julie a son frère qui a eu le master et il le fête vendredi soir

- Maman : et où est mon problème ?

- Moi : j'aimerai décaler le repas samedi soir

- Maman : pas question

- Moi : Sil te plaît mater

- Maman : Non, tu me l'as demandé en premier

- Moi : d'accord, je vais me débrouiller

Hum, c'est chaud sur moi. Caro qui travaille dans une chaîne de radio a dû voyager donc elle ne sera pas là au repas de maman. Heureusement, que Murielle a pû se libérer un peu plus tôt et ainsi elle a pu fait les courses. Je m'excuse auprès d'une collègue afin qu'elle me couvre. Je file à la maison et nous apprêtons tout. Quand les parents arrivent ainsi que quelques proches, tout est fin prêt. Nous avons eu le temps de prendre une douche. Le repas est réussi pour ne pas dire presque parfait car nous avons mis les petits plats dans les grands. Tout le monde s'est bien régalé et a passé un moment agréable. Je termine la vaisselle avec Murielle avant de faire un brin de toilette. Je ne vais pas go sentir les odeurs sur moi quand même. Je demande à mon frère Dieudonné de m'aider dans le choix de ma tenue. Lui et moi, nous nous entendons assez bien. Il est mon aîné de trois ans et est d'un calme olympien. Je lui présente deux tenues à savoir une robe bustier et un pantalon avec fentes de chaque côté et un haut assorti avec des cordes au niveau de la devanture. Il préfère que je porte l'ensemble pantalon beige. Je m'habille et je chausse une sandale de la même couleur ainsi qu'un pull car il fait frisquet. Je suis frileuse de nature et vous-même vous connaissez le climat de Yaoundé. J'accroche un petit sac, petites gouttes de parfum aux coudes, derrière les oreilles, au cou et hop suis en route avec mon frère. Il hèle un taxi avec un passager devant. Selon le chauffeur, ce dernier descendrait plus loin. Je monte à l'intérieur. De nos jours, suis pas sûr que je l'aurai fait. Vous comprendrez la raison plus tard. Je préfère prendre un dépôt pour plus de sécurité. Le passager descend à l'agence de voyage « amour mezam ». Les cars vont au nord-ouest (Bamenda, etc.) dans la nuit. Les convois sont préférables car cela évite aux coupeurs de routes d'opérer. Nous continuons et arrivons à la Cité verte juste au niveau de l'église catholique. J'entre et je trouve Armand le frère de Julie à qui j'adresse mes félicitations. Il me remercie chaleureusement et m'indique l'endroit où sa sœur se trouve. Elle s'occupe de la cambuse.

- Julie : Salut chérie c'est comment (en me faisant la bise)

- Moi : Ca va et toi ?

- Julie : ca va, j'ai cru que tu ne viendrais plus.

- Moi : Toi aussi, je t'ai bien dis que je faisais un repas en l'honneur de maman non ?

- Julie : Ah, je pensais que tu serais fatiguée.

- Moi : aka et je ne t'appelle pas ? Abeg donnes moi la chaise

- Julie : Fais comme chez toi. As-tu mangé ?

- Moi : où caii ? Les odeurs ont envahi mon nez donc je n'ai pas eu l'appétit.

- Julie : Ok, wait, je te sers comme tu aimes avec le coca ?

-Moi : tu poses la réponse

Elle s'en va et je prends place sur une table. Je sens comme un regard me transpercer. Je tourne la tête de gauche à droite, rien. Une impression de plus et là boum. Mon cœur manque un battement. Noon, le gars est un apollon, Waouh. Mamayem (ma mère) le gars ci est beau.

            
            

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