Et si c'était lui
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Chapitre 3 Chapitre 03

CHAPITRE 3

Je toque à la porte. Je ne vais pas entrer comme si je suis chez moi.

- Olivier : Entrez

A ma vue, il est troublé. Alexandra, quelle surprise.

- Moi : Ouais, j'ai fini à l'établissement et j'ai décidé de venir te voir.

Je ne vous dis pas que la fille avec laquelle je l'ai aperçue est assise à ses côtés sur le lit. Hum, c'est quoi ça ? Nous sommes au stade des amis, mieux je stay cool.

Moi : Moi, c'est Alexandra MATIP et toi ? Puisque Olivier tarde à faire les présentations. (Tout ceci en lui tendant la main en signe de salutation)

- Fille : Moi, c'est Sonia KENFACK .

- Moi : Enchanté. Olivier, je préfère rester à l'extérieur pour prendre de l'air.

Le gars est gêné la mort seulement. Il ne sait plus où se mettre. Est-ce que je gère cela ? Il n'a encore rien vu. La fille n'a plus mit du temps. Il est allé la raccompagner. J'ai mis mes écouteurs pour écouter la musique. Il revient et se met s'expliquer. Ecoutons aussi.

- Olivier : Alexandra, j'ai eu une relation avec Sonia mais cela est terminé.

- Moi : Et qu'est ce qu'elle faisait donc là ?

- Olivier : Nous avons gardé une relation d'amitié.

- Moi : Tu me prends pour une gourde ou quoi ? Quelle qualité d'amis ? Sil te plaît, si tu ressens encore des sentiments pour elle, cela ne sert à rien de vouloir jouer avec moi.

- Olivier : Sil te plaît, entrons dans la chambre.

- Moi : Pour y faire quoi ?

- Olivier : Sil te plaît.

Je pénètre entièrement dans la chambre. C'est la première fois. Elle est de surface moyenne et toute simple. Elle comporte un lit, une penderie démontable, une petite armoire où des ustensiles de cuisine sont entreposés ainsi qu'une commode où des livres sont posés.

- Moi : Je t'écoute donc.

En me retournant vers lui, il se penche et m'embrasse. Je suis surprise quelques secondes mais je me laisse faire. Ce n'est pas aussi mal comme idée. Il est doux ce baiser. Mais s'il pense qu'il va noyer le poisson, il ment. Je me détache de lui et il me jette un regard de chien battu.

- Moi : C'est trop facile, tu ne trouves pas ?

- Olivier : Je voulais le faire depuis mais j'attendais le moment adéquat.

- Moi : Et tu supposes que c'est maintenant ?

- Olivier : Alexandra, arrêtes de te prendre la tête. Je t'ai dis la vérité.

- Moi : (sceptique) Ok, je te laisse le bénéfice du doute.

- Olivier : C'est déjà quelque chose.

Il s'approche de moi et je m'assieds sur le lit.

- Olivier : Comment se sont déroulés les épreuves ?

- Moi : Abordables dans l'ensemble.

- Olivier : Je ne peux t'offrir à manger ici car je n'ai pas de plaque.

- Moi : Et pourquoi ?

- Olivier : Quand tu regardes, est ce que tu vois de l'espace ?

- Moi : C'est à toi d'en créer.

- Olivier : Tu vas donc m'aider dans ce sens là.

- Moi : si tu le veux.

Nous avons causé. Il m'a raconté son enfance auprès de ses parents. Il m'a parlé de ses origines. Il est Baham. Dans la généralité, il est un bamiléké. Il est originaire de la région de l'Ouest. L'aprem s'est égrené comme un chapelet et je suis rentrée à la maison, contente de ma journée.

Les mois se sont écoulés. Nous sommes officiellement en couple. Mes pauses de midi, je les passe avec Olivier chez lui. Les weekend ends, j'y vais les samedis. Je joue encore à la belle. Nous n'avons pas encore dépassé le stade du baiser. C'est vrai que vous allez me dire que j'exagère comme si je suis vierge. Mais je préfère prendre mon temps. Donc un samedi, je me décide de préparer un bon plat d'Okok pour lui car il aime bien. Je le fais avec du manioc. Je finis la cuisine, je m'attaque au ménage dans la maison. Eh oui, nous avons fait un planning. Chaque weekend end, l'une de nous fait le grand ménage ainsi que la cuisine. Jusqu'à présent, cela marche. Je n'irai chez Olivier que vers 19h d'autant plus que j'ai pris la résolution d'y passer la nuit. Je l'ai déjà assez frustré même s'il ne dit mot. Je choisis un string presque invisible ainsi qu'un soutien de couleur rouge. Je mets dessus un legging noir, un tee shirt bleu ciel assortis avec des tennis bleu ciel. Je prends mon sac fourre tout où j'y mets une nuisette, un plastique pour mettre les gamelles de nourriture. Je suis obligée de transporter la damé (nourriture) puisque monsieur ne veut pas buy la plaque sous prétexte que ses costumes vont sentir l'odeur de la cuisine. N'est ce pas sa particularité est de porter des costumes ? Au début, cela me paraissait bizarre pour quelqu'un de son âge car ceux de sa génération préfèrent juste porter une chemise ou chemisette avec cravate. J'ai compris que c'est son style, donc je me suis habituée.

Je prends le taxi et j'arrive pour trouver sa porte fermée. Heureusement qu'il m'a remit une clé. J'entre et je pose mes affaires. Je l'appelle.

- Moi : Allô chéri où es tu ?

- Olivier : Je suis chez Jean. Il a des soucis avec sa copine.

- Moi : Et je devine que c'est toi l'arbitre.

- Olivier : Non, j'étais de passage quand j'ai trouvé le problème. J'essaie de les calmer.

- Moi : Ne tardes pas trop.

- Olivier : je fais au plus vite.

Je raccroche le téléphone. Je me souviens qu'il n y avait pas de télévision. Je me suis posée la question de savoir comment il pouvait vivre comme cela. Il travaille de l'argent pour avoir l'abcès au bras. S'il ne peut pas se faire plaisir, tout cela ne sert rien. J'ai donc décidé de mettre a touche féminine en ajoutant des fleurs, des rideaux, des tableaux au mur et j'ai tout fait pour que monsieur buy la télé. C'était dur la bataille mais je l'ai gagnée.

Je me suis mise à l'aise en enlevant mes vêtements pour revêtir la nuisette. Il est vrai que j'ai certains habits de rechange que j'ai apporté au fil le temps. Cela m'évite de toujours avoir des plastiques. Je zappe la télé en cherchant un programme intéressant. C'est à ce moment que j'entends des pas. Je baisse le volume. Les pas s'arrêtent aussitôt. Mon cœur bat. Je suis inerte. On introduit la clé dans la serrure. J'ai le réflexe d'éteindre la lumière. La porte s'ouvre et j'entends :

- Olivier : Alexandra ?

- Moi : (en allumant) Ouf, tu m'as fais une de ces peurs. Je n'ai pas reconnu tes pas.

- Olivier : Désolé de t'avoir effrayé, tel n'a pas été mon intention.

- Moi : As-tu mangé ?

- Olivier : Oui, la copine de Jean m'a servi un plat de « tenue militaire » (mets de la région de l'Ouest fait avec les feuilles de macabos).

- Moi : Tu vas garder l'okok pour demain (l'air boudeur)

- Olivier : (criant) tu m'as fais l'okok ? Pour rien au monde, je ne raterai ça.

Il se lève et va se servir. C'est quelqu'un qui se débrouille lui-même. Pas le genre qu'il va me ask de le servir. Il mange tout en regardant le film nigérian que j'ai mis. Je suis si concentrée comme le lait que je ne me rends pas compte qu'il a terminé et va prendre son bain. Voilà alors les maisons que les gens habitent. N'est pas que les toilettes sont dehors ? Moi, j'ai le pot pour faire pipi la nuit que j'ai acheté en prévision de quand je viendrais dormir. Je ne saurai sortir la nuit pour faire mes besoins. Pendant qu'il va à l'extérieur, j'enduis mon corps d'une huile essentielle. Je mets du papier hygiénique sur l'ampoule de la chambre pour la tamiser et je me couche de façon à lui présenter mon popotin. Je l'entends entrer et soupirer. Je fais semblant de dormir. Il referme la porte et se glisse dans le lit. Tout en se rapprochant de moi, il passe sa main autour de mes hanches. C'est notre position de dodo. Mais ce soir, je vais faire plus que dodo. Je me retourne vers lui et retrouve ses lèvres. Nous nous lançons dans un baiser interminable. Je laisse ses lèvres pour caresser son membre qui est déjà bien tendu. A ce moment, il me met dos au lit et happe mon sein gauche. Je gémis et m'agrippe à lui. Mais il se détache de moi et ouvre le tiroir de sa table de chevet. Il enfile le préso et me pénètre d'un coup sec heureusement que je suis déjà mouillée sinon j'aurais eu mal. Je le sens en moi, ça a le goût jusqu'à. Nos va et vient sont incessants. Je suis entrain de grimper aux rideaux lorsque je l'entends dire « restes fixe ». J'arrête de tourner mes reins et je le regarde que comment il y'a quoi ? En fait, le gars est au moment ultime donc il jouit. Mais de quelle façon ! Dès qu'il a versé son jus, il se couche à côté de moi. Ouf, ça a été chaud quand même. C'est ainsi que je me suis endormie dans ses bras.

Quelques jours plus tard, je suis au bureau lorsque mon boss me call pour me dire que nous irons à un séminaire au Mali pour une semaine. Quelle n'a pas été ma joie à cette nouvelle. J'ai donc décidé avec les économies que j'aurai de faire un repas pour mon anniversaire. J'ai contacté le cuisinier de mes parents qui tient le restau de l'agence « centrale voyages ».Il a accepté et m'a établi un menu. J'ai avancé une partie de la somme demandée.

Le dimanche soir, je me suis envolée avec ma meilleure amie Josiane qui est secrétaire de Direction. Elle a une peur bleue de l'avion. Donc, je la tiens par la main. Dès que l'avion amorce le décollage, elle se relâche. Je ne la comprends pas alors qu'elle a l'habitude de voyager par ce canal. Nous sommes arrivés au milieu de la nuit et avons été accueillis par certains membres du comité d'organisation.

Josiane et moi partageons la même chambre pour diminuer les frais. Le séminaire s'est bien passé durant la semaine. Le vendredi est une journée de libre. Un voyage est prévu à Tomboctou. Il faut bien se détendre. Le vol de retour est prévu à 08h. Dans l'avion, il nous a été remit des espèces de foulards pour couvrir la tête et le nez car cette ville a beaucoup de chaleur qui s'accompagne avec des mouches. Des voitures et chameaux sont à notre disposition. Je choisis le chameau pour tenter l'expérience. Mama, je savais alors ce qu'il m'attendait. Vous-même vous connaissez la frousse de Josiane non ? Elle a préfère la voiture. Le chameau qui m'a été attribué est allongé lorsque je m'approche de lui. Je monte et m'assieds. Mamayem (ma mère), noon je ne peux pas. Je ressens une peur immense quand il se lève. Il est grand. Je préfère faire la distance à pied. Imaginez comment le sol est recouvert de sable. Heureusement que j'ai mis des ballerines parce que ça aurait été chaud. C'est environ deux km que je me suis tapée à pied et avec cette chaleur. C'est le sport forcé. C'est moi-même qui ai cherché. Ouf, finalement, je suis arrivée à bon port. Des tentes ont été installées. Les organisateurs nous ont fait un festin de chameau grillé avec du jus de baobab. Cet intermède a été agréable. Le soir, nous étions de retour à l'hôtel.

Le vol de retour a été prévu pour samedi matin mais il y'a un problème au niveau des places. Mon boss a voyagé avec son épouse. Il prend toujours la classe affaires. C'est quand même lui le patron. Sa femme est très simple comme personne. Elle préfère la classe éco. Je l'apprécie beaucoup. Elle n'est pas comme ces grands qui lorsqu'ils ont les moyens se prennent la tête. Donc, je disais que mon boss a pu avoir une place mais il s'est gâté car sa femme devait attendre le prochain vol. Il a dit que si son épouse ne voyage pas avec lui, l'avion ne bouge pas. Mince les gens de Camair sont dépassés. Ils ont recours au pilote qui manage et finalement il a gain de cause. Nous autres avons attendu le prochain vol. Je suis arrivée au petit matin. Murielle et Caro dorment encore. Je suis obligée de sonner et c'est Muriel qui vient m'ouvrir. Nous tombons dans les bras l'une de l'autre. Je cogne à la porte de Caro qui vient nous rejoindre au salon. Mes valises sont ouvertes et je déballe mes affaires. J'ai eu le temps de faire les courses avec Josiane. Les maliens sont tellement accueillants que je me suis sentie à l'aise. A mes sœurs, j'ai rapporté des robes brodées et à mon gars une chemise en bazin. Je leur ai fait un bref résumé de mon séjour. Je me couche pour me reposer. J'ai un anniversaire à honorer.

Je me dirige vers le restau. Waouh, Monsieur Martin, le cuisinier de papa me surprend. La salle est pleine de banderoles, de ballons. Je suis émue à la vue de ces décorations. Mes amis sont déjà là ainsi que mon gars. Le repas se déroule agréablement bien. Il y'a plein de nourriture, boissons sans oublier les cadeaux. L'aprem a été bien dans son ensemble.

A la fin, je vais chez Olivier avec lui. Je lui remets son paquet et il en est content. Tellement heureux que nos corps se retouvent sur le lit. Je vous épargne les détails. Je vois vos regards. Olivier sort pour m'acheter un jus. Je me lève pour ramasser un livre qui est tombé. Mais je rêve ou quoi ? Je n'en crois pas mes yeux. C'est quoi ça?

            
            

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