Les mensonges du milliardaire diabolique

À l'extérieur de la salle d'accouchement, une femme au maquillage élégant allait et venait anxieusement. Elle ne parvenait pas à se calmer. Sa belle-fille était admise à l'hôpital pour enfanter. Le bébé n'était pas encore né, même si elle était restée longtemps dans la salle d'accouchement.

Un homme et une femme étaient assis à l'extérieur de la salle. Contrairement à la femme qui faisait les cent pas, ils étaient calmes. L'homme avait les yeux fermés tandis que la femme rafraîchissait son maquillage en tenant un petit miroir.

« Tante Alice, calme-toi. Cela me donne déjà le vertige. » Cette femme était impatiente. Elle a continué à dessiner ses lèvres qui la rendait plus charmante maintenant sous la lumière vive.

« Selina est en train d'enfanter le successeur de notre famille Fang. Comment puis-je ne pas être anxieuse? »

Vivian Ding a rangé son miroir en levant les yeux au ciel. « Et alors? Est-ce que tu te sens mieux en faisant les cent pas comme cela? Ce n'est pas toi qui es en train d'accoucher dans la salle de travail. Alors, calme-toi. »

À ce moment, la porte de la salle de travail s'est ouverte. Une infirmière est sortie avec une feuille de papier à la main.

« Madame, comment ça se passe? Est-ce un garçon ou une fille? », Madame Fang, qui s'appelait Alice, s'est joyeusement approchée d'elle.

Néanmoins, l'infirmière a froncé les sourcils. « Le bébé n'est pas encore arrivé. Êtes-vous de la famille de la patiente? »

« Oui oui. Je suis sa belle-mère », a dit Alice à l'infirmière avec anxiété.

« La patiente est dans un état critique maintenant. Elle a perdu trop de sang, ce qui est très dangereux pour sa santé. Voici un accord que vous devez signer. En signant ces papiers, vous devez décider la personne prioritaire au sauvetage. Nous ne pourrons rien dire une fois que l'urgence se présentera. »

« Quoi? Vous voulez dire que Selina a un accouchement difficile? Comment cela a-t-il pu arriver? », Alice était figée sur place. Elle n'arrivait pas à accepter cette nouvelle.

Avant qu'elle ne puisse y réfléchir, Vivian s'est levée et a dit : « Pourquoi hésites-tu? Bien sûr, nous voulons garder le bébé. »

En fermant les yeux, Spenser Fang écoutait les autres silencieusement. Il a finalement ouvert les yeux et les a tournés vers eux.

« Spenser, qu'en penses-tu? » Alice était face à un dilemme.

Cependant, Spenser affichait une expression inexpressive. Après un moment de réflexion, il a simplement dit : « Sauvez le bébé! » Bien évidemment, pour lui, le bébé était prioritaire.

Vivian a gloussé après que Spenser l'ait dit. « Ma tante Alice, l'as-tu entendu? Même Spenser partage mon avis sur la nécessité de garder le bébé! »

« Mais... » Avant qu'Alice ne puisse dire quelque chose, elle a été interrompue par Vivian à nouveau : « Ne perds pas de temps. Spenser, signe juste l'accord. »

Spenser s'est approché et a pris le stylo de l'infirmière. Un sourire complaisant s'est dessiné sur le visage de Vivian en voyant cela. Lorsqu'il s'apprêtait à signer l'accord, une femme à l'air hagard s'est précipitée pour saisir sa main et l'empêcher de signer. « Non, Spencer! Tu ne peux pas le faire! »

Cette intervention soudaine a déconcerté tout le monde. La personne qui osait tenir la main de Spenser était une vieille dame en robe ordinaire avec un regard inquiet.

C'était la mère de la patiente. En la regardant, un air embarrassé est finalement apparu sur le visage de Spenser. C'était la première fois que ses yeux vacillaient.

« Spenser, comment peux-tu traiter Selina de la sorte? N'a-t-elle pas assez souffert après son mariage avec toi? Maintenant, tu es même prêt à sacrifier sa vie. Comment peux-tu être aussi cruel? Je peux comprendre que tu ne l'aimes pas, même si ça a toujours été le cas après votre mariage. Je peux aussi accepter qu'elle n'occupe aucune place dans ta famille. Mais aujourd'hui, il s'agit d'une question de vie ou de mort. Veux-tu lui enlever la vie aussi? Qu'a-t-elle fait pour mériter une telle punition? » La femme a étouffé les mots, empreints de colère et de reproches. Il était vrai que Selina Wang avait trop souffert après s'être mariée à la famille Fang.

« Étant donné que Selina fait désormais partie de la Famille Fang, c'est à nous de prendre la décision. Il vaudrait mieux que tu n'interviennes pas dans nos affaires de famille, sinon tu auras des problèmes », a déclaré Vivian sans ménagement.

« Je suis la mère biologique de Selina. J'ai le droit de me prononcer sur sa vie », a répliqué Jane, la mère de Selina.

« Elle appartient à la famille Fang. La décision finale concernant sa vie nous revient. » Vivian n'a pas cédé, en serrant les dents.

« Vivian Ding, ne dis pas toujours "notre famille Fang". Tu n'es pas encore un membre de la famille Fang. Le véritable membre de la Famille Fang est ma fille, Selina, mais pas toi. Tu n'es rien qu'une femme sans scrupules! », a répliqué Jane avec colère.

« Toi! » Lorsque Vivian a entendu le mot "sans scrupules", son visage a rougi de colère. L'incident survenu il y a un an avait été une honte aux yeux du public, même jusqu'à présent. Elle ne s'attendait pas à entendre Jane le dire à haute voix.

« Eh bien, arrêtez de vous disputer. La future mère et le bébé sont tous en danger. Si vous ne prenez pas de décision maintenant, vous risquez de perdre tous les deux. Vous feriez mieux de signer ce papier le plus vite possible! », s'est interposée l'infirmière avec anxiété.

« Sauvez la mère! »

« Sauvez le bébé! »

Jane et Vivian se sont exclamées en même temps. Et puis, toutes ces deux regardaient Spenser avec expectative. En tant que mari de la patiente, le dernier mot lui revenait.

« Spenser, s'il te plaît. C'est ma fille unique. J'espère que tu pourras la sauver pour le bien de mes vieux jours! Je ne peux pas regarder ma fille mourir sous mes yeux! »

« Spenser! Elle essaie juste de susciter ta sympathie! Ne l'écoute pas. Si tu m'aimes, signe-le et garde l'enfant! » Vivian refusait de céder.

Spenser a hésité. Il était face à un dilemme. D'un côté sa femme actuelle, de l'autre son amant depuis de nombreuses années.

« Avez-vous pris votre décision? », a insisté l'infirmière. Elle était à bout de patience en les voyant se disputer pendant un long moment sans prendre de décision.

Tous ont cessé de parler en fixant Spenser. Ils attendaient sa décision finale.

« Spenser. » Mais cette fois, c'était Alice qui a parlé.

Spenser s'est tourné vers sa mère.

« Nous devrions garder la mère. », a prononcé Alice les derniers mots à voix basse.

En entendant cela, Jane a pris la main d'Alice avec soulagement et l'a remerciée avec les larmes aux yeux : « Merci, Mme. Fang! »

Alice lui a fait un sourire en demi-teinte. « Je vous en prie, Mme. Wang. » En fait, c'était la famille Fang qui devrait être désolée pour Selina et sa mère.