Chapitre 5 Chapitre 05

Chapter 5 : RUPTURE ?

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** KARLA KOMBET **

Je n'ai pas voulu perdre mon temps avec les états d'âmes de Nelson. J'ai profité de ma journée à la pointe Denis sans lui accorder la moindre attention. De plus, j'avais vraiment besoin de prendre de l'air. Demain je commence mon stage et j'ai besoin d'un maximum d'ondes positives. J'avoue que je suis un peu stressée, mais c'est du bon stresse ne vous inquiétez pas ! Je suis excitée à l'idée de faire ce que j'aime. Je sais que bon nombre de personnes n'ont pas cette chance. Alors je la saisie à pleine dent.

Une fois à la maison, je me suis fait un sandwich vite fait que j'ai mangé avant d'aller me coucher. Demain je dois me lever tôt ! Le programme de Nelson [haussant les épaules] je n'en ai aucune idée ! S'il reste plus longtemps, s'il s'en va, je ne sais pas ! ET je ne lui pose pas non plus de questions. Je l'ai déjà trop fait pour avoir des réponses dignes d'un enfant de primaire. Il me prend vraiment pour une simple d'esprit de croire et boire toutes ces paroles. Je n'ai pas envie qu'il y ait des histoires entre nous, raison pour laquelle je ferme les yeux sur bon nombre de choses. Mais qu'il ne me prenne pas non plus pour de la merde !

Cette situation me rends méfiante, chose que je n'aime pas ! Pour moi l'amour ce n'est pas épier ton homme, douter à chaque fois qu'il te dit quelque chose...et c'est exactement ce que je fais depuis le début du week-end avec Nelson. Dieu sait que je n'aime pas ça, je n'ai jamais été ce grande fille et je ne compte pas le devenir. Mais ce sont les extrêmes dans lesquels Nelson me pousse [soupirant] Du coup, j'attends qu'il dorme pour fouiller son téléphone et ses vêtements.

Il n'y a rien de concret. Les discussions avec ses potes sont basiques ! Ils ne parlent de rien d'alarmant. Et je crois que c'est un peu ça, qui me rassure. Qui fait en sorte que je sois encore là [soupire] je ne peux pas non plus me baser sur des suppositions pour prendre une décision aussi importante.

Le lendemain, Nelson m'a déposé très tôt aux portes de Gabon Télévisons. L'anxieté se lisait sur mon visage. Il faut dire que c'est quand-même intimidant de se retrouver là. J'ai l'impression d'être une petite chose fragile qui rentre dans la fourmilière [soupire]

Nel (me regardant) : Tout va bien se passe ok !? Tu es là pour apprendre, ils ne s'attendent pas à ce que tu sois accomplie en tout.

Moi (la boule au ventre) : Mouais...

Nel (souriant) : Ne t'inquiète pas ! [Me faisant un bisou] Passe une bonne journée princesse ! Je t'aime.

Moi (le regardant) : Ok. Toi de même...

Après avoir pris une grande inspiration, je me suis dirigée vers l'entrée. J'ai présenté ma carte d'identité et ma convention de stage, puis après quelques vérifications ils m'ont laissé passer. Plus je m'avançais, plus j'avais comme des crampes dans l'estomac. Je me suis avancé jusqu'à la réception ou j'ai sorti les même documents. Le temps qu'elle regardait son ordinateur, mes yeux se baladaient dans la salle. C'était très impressionnant ! Il y avait plusieurs journaliste que j'avais l'habitude de voir à l'écran qui se baladaient dans le hall.

La dame (me regardant) : Mademoiselle Kombet !?

Moi (tournant la tête vers elle) : Oui ?

La dame (me donnant un document) : Vous remettrez ceci à votre superviseur. Premier étage, salle 2. Vous trouverez les autres stagiaires.

Moi (prenant le document) : D'accord, merci !

J'ai fait comme elle m'a dit jusqu'à la salle 2 ou j'ai trouvé trois autres personnes. Sûrement des stagiaires.

J'ai lancé un bonjour timide avant de prendre place derrière un bureau. Plus le temps passait, plus les stagiaires arrivaient. A 7h30 les six postes étaient occupés. Je suppose que nous ne sommes que six à faire un stage ici. On s'est mis à faire connaissance le temps que le responsable nous rejoigne.

Les deux premières heures on s'est occupé de la paperasse. Ils nous ont donné des cartes d'accès stagiaires, nous permettant de nous déplacer librement dans le bâtiment. On a fait le tour histoire de connaitre les lieux avant de nous mettre au boulot. Moi qui pensais être au cœur de l'action [pouffant] c'est dans les archives qu'on nous a envoyé. Il fallait tout ranger et classer les documents par date, en commençant par 2012 [soupire] Je suppose que c'est parce que c'est le premier jour...

A treize heures on prend notre pause. Je me trouve quelque chose à manger avant de me poser devant Skype avec Jade et Lila.

Lila (me regardant) : Du coup, vous avez fini au moins !?

Moi (pouffant) : On va aussi finir pourquoi !? On a encore plus de la moitié à classer et ranger. Malgré le fait qu'on six sur le coup !

Jade (grimaçant) : Du courage ! Moi je cherche même à ranger les archives. Ce qu'on me fait faire ici, zélé ! On aurait dit que je suis en cours. Et mon supérieur prend son rôle trop au sérieux, il est TOUS LE TEMPS SUR MON DOS !

Moi (éclatant de rire) : Il faut justifier ton salaire ma chérie ! Tu crois que c'est cadeaux qu'on te paie ?

Jade (boudant) : C'est ce qui me fait rester ma chérie ! Une semaine seulement, j'ai l'impression d'avoir perdu 5 kilos.

Lila (amusée) : Tu abuses hein !

Jade (se levant) : Ma chérie, regarde comment les clavicules sont sortis !? Je crois qu'après un mois, je vais amener tous mes habits chez le tailleur.

Moi (rire) : C'est sûr ! [Levant les yeux] J'ai juste hâte d'aller sur le terrain, d'interroger la population, de faire des reportages et des articles. J'ai vraiment envie d'étaler tout ce que j'ai appris à leurs yeux.

Lila (hochant la tête) : Oui ! Tu en auras l'occasion ne t'inquiète pas. C'est tout le mal que je souhaite.

Jade (se raclant la gorge) : Pour changer de sujet, j'ai eu Mélodie tout à l'heure. Il y a des rumeurs qui courent dans la ville sur une fille infectée qui aurait contaminé plusieurs personnes.

Moi (arquant les sourcils) : Une fille infectée ? Infectée de quoi !?

Lila (se tordant la bouche) : Perso, je n'y crois pas ! De plus, est-ce que cette maladie existe encore !?

Jade (me regardant) : Du VIH !

Moi (Surprise) : Ha ça...Et elle aurait contaminé qui ?

Jade (haussant les épaules) : Je ne sais pas ! Mais c'est l'une des filles qui a décidé de [grimaçant] coucher pour de l'argent. Donc imagine un peu le nombre de mec avec qui elle a été en contact. D'abord dans la ville et ailleurs !

Lila (arquant les sourcils) : Ha...

Moi (grimaçant) : C'est chaud hein...

Jade (amusée) : En ce moment là-bas, c'est chacun attrape son gars analyse ne main. J'aurais trop aimé être sur place pour voir ce carnage !

Lila (secouant la tête) : Lol ! Tu aimes trop les histoires Jade...Il serait peut-être temps de te trouver un homme. [Amusée] Je vais appeler ton père afin qu'on en discute.

Moi (rire) : C'est sûr !

Jade (baillant) : Bande de jalouses ! EN tout cas, mon travaille c'est mettre ma longue bouche dans les histoires des autres. Piang !

On a de suite changé de sujet jusqu'à ce que Lila s'en aille. Je suis resté à discuter avec Jade avant qu'elle aussi ne reprenne le boulot. J'ai rangé mon ordinateur dans mon sac puis je me suis remise au boulot jusqu'à ce que le soleil se couche. C'est devant le bâtiment que j'ai pris un taxi en direction de l'appartement. Il faut que je pense à rentrer aussi, je n'ai plus de vêtements ici [soupire] D'autant plus que bientôt maman et Rosie vont me tomber dessus pour m'être installée avec Nelson.

Je rentre dans l'appartement et me rends directement dans la salle de bain. Je prends ma douche puis revient dans la chambre toute nue. Comme toujours Nelson a laissé ses affaires sales sur le lit [soupire] Je ramasse le tout, retrousse les vêtements lorsqu'il papier plié tombe de sa poche. Je pose les affaire sur le lit, récupère le papier et l'ouvre. Ce sont des analyses. Mon cœur fait un raté lorsque je vois VIH sur l'une des feuilles. Le test est négatif ainsi que toutes les autres analyses.

Sur le coup, je ne percute pas. Mais de suite l'histoire de Jade le revient en pleine face. C'est pour ça qu'on n'a pas eu de rapporte depuis le début du week-end, qu'il m'évite et me fuis comme la peste. C'est pour cette raison qu'il est pensif et distant !

Moi (furieuse) : Le menteur !

Je rentre dans une rage folle ! J'ai envie de tout casser dans l'appartement, mais ça ne va servir à rien. Je récupère mon fourre-tout que je jette sur le lit, furieuse ! Puis j'y range mes vêtements. J'enfile un jeans et un pull puis vais poser le fourre-tout près de la porte. Je suis tentée de claquer la porte sans lui donner la moindre explication, mais ce serait trop facile, beaucoup trop facile ! Je l'attends de pied ferme, qu'il me regarde droit dans les yeux et me donne une raison valable.

Je pose sur le lit les résultats d'analyse en main. Je secoue ma tête de part et d'autres en essayant de rester calme. Nelson malgré son comportement désinvolte, mais toujours rassuré ! Avec lui, je me suis toujours sentie en confiance. Mais depuis un moment [soupirant] Ce n'est plus le cas ! Je suis en constante insécurité ! Même les choses qui me paraissaient anodines avant, deviennent suspectes à mes yeux. Je ne peux pas continuer comme ça...Il faut que ça cesse !

Les larmes inondent mes yeux avant de finir leurs courses sur le tapis de la chambre. J'ai beau les essuyer, elles ne sèchent pas. Je finis par me lever en faisant des vas et vient dans la chambre, ne pouvant pas rester sur place. Par la fenêtre, je vois le véhicule de Nelson garer en face de la maison. Je le laisse rentrer dans la maison puis me rejoindre dans la chambre.

Moi (la voix tremblante) : Un test du VIH Nelson... ?

Nel (me regardant) : Ecoute, je peux t'expliquer ce qu'il fait là.

Moi (lui jetant le papier à la figure) : J'attends cette explication Nelson ! Je l'attends, et ne t'avise surtout pas de me prendre encore une fois pour une idiote !

Nel (fuyant mon regard) : C'était un examen de routine Karla, pour me rassurer. Juste pour savoir si tout...

Moi (haussant le ton) : Je t'ai demandé de ne pas me prendre une idiote Nelson ! Ne le fais surtout pas ! Tu parles d'un examen de routine alors que ça fait presque trois ans qu'on est censé être dans une relation EXCLUSSIVE !? Tu voulais t'assurer de quoi !? Qu'en allant voir ailleurs, je te refile quelque chose Nelson ? C'est de ça dont tu voulais te rassurer ?

Nel (baissant les yeux) : Bien sûr que non ! Je sais que jamais tu n'irais voir ailleurs mon amour ! J'ai totalement confiance en toi.

Moi (furieuse) : Ne m'appelle plus jamais de cette manière Nelson ! Tu comprends !?

Nel (soupirant) : ...

Moi (en larme) : Je t'ai posé des questions de nombreuses fois ! Je t'ai laissé du temps pour me dire ce qui te tracasse, pourquoi tu fais la tête depuis le début du week-end ! [Snif] Mais comme toujours tu m'as menti ! [Snif] Tu m'as encore fois prise pour une idiote en pensant que la conne que je suis boirais tes paroles encore une fois ! [Snif] ET là tu oses me dire que c'était un examen de routine alors que tout prouve le contraire !? Il n'y a eu deux possibilités Nelson ! Soit tu as fait ces examens parce que tu penses que je vois ailleurs, soit c'est parce que TOI, TU vois ailleurs !

Nel (la voix tremblante) : Je ne vois pas ailleurs Karla ! Je te jure.

Dans un élan de rage, je lui lance la lampe de chevet. Il l'esquive et elle se fracasse contre le mur avant de finir sa course sur le sol en morceaux.

Moi (furieuse) : Et tu me mens encore en me regardant droit dans les yeux !? Dis-moi que ces examens n'ont rien à voir avec la fameuse fille qui se retrouve infectée sur Bordeaux !

Il se raidit de suite ! Ça ne dur qu'une fraction de seconde, mais je le vois de suite. Je secoue la tête en reculant avant de buter contre le mur.

Nel (le regard triste) : ...

Moi (éclatant en sanglot) : Même après tout ça, tu n'as pas le cran de me dire la vérité Nelson ! EN quoi c'est difficile de dire la vérité !? Le comble c'est que tu m'as aussi mise en danger ! Tu m'as exposée à cette saleté et un tas d'autres encore ! Et depuis combien de temps Nelson ? [Me laissant choir le long du mur] Comment tu as pu me faire un coup pareil !?

Nel (s'approchant de moi) : Karla je t'en prie, il faut que tu me fasses confiance un tout petit peu ! C'était juste un examen de routine chérie, je te jure...

Moi (me dégageant) : Tu n'as même pas honte Nelson !

Nel (les yeux rouges) : Je n'ai pas envie de te perdre Karla. Je sais que je n'ai pas été parfait sur bon nombre de plans, mais je te promets que je vais me rattraper ! Je vais tout faire pour toi Karla, je t'aime ! Laissons cette histoire derrière nous. Je t'en prie. Laissons tout ça dernière nous ! Je te promets d'être la meilleur version de moi-même, te montrer que tu as fait le bon choix en restant avec moi. Je te donnerais la lune même si tu veux.

Moi (en larme) : Laisser quoi derrière Nelson !? On laisse quoi derrière hein [snif] On laisse quoi alors que tu n'arrives même pas à me dire la vérité ! On recommence quoi alors que alors du premier essai, tu ne m'avoue même pas ce qui n'a pas marché ? Les mêmes causes ne peuvent pas produire les conséquences différentes Nelson, impossible !

Nelson (renflant) : Je n'ai pas envie de te perdre Karla... [Snif] Je n'ai pas envie de te laisser partir. Tu es ma femme, la meilleure chose qui me soit arrivé ! Tu vois le bien ne moi et non, la facette de Bad boys que tout le monde voit.

Moi (à bout) : Alors dis-moi la vérité ! Parles moi franchement Nelson [Snif] Je suis là en face de toi, dis-moi clairement les choses [En larme] Pourquoi tu n'es pas honnête ?

Nelson (se raclant la gorge) : C'était... [Reniflant] C'était juste un examen de routine [Baissant les yeux]

Moi (la voix tremblante) : Bien !

Je me suis dirigée vers la porte de la chambre. Au moment de l'ouvrir, il l'a refermé violement ne me prenant dans ses bras de force.

Nelson (le visage enfui dans mes cheveux) : Ne me laisse pas Karla, je t'en prie ! Ne mets pas un point à notre histoire maintenant que les choses vont changer. Je t'aime, tu es la seule que j'aime [reniflant] Ne me laisse pas Karla, je t'en prie. Ne nous fait pas ça...Je ferais des efforts, je ferais tous les efforts du monde.

Moi (essayant de quitter l'étreinte) : Tu n'es qu'un menteur Nelson ! Je me demande bien combien de fois tu m'as sorti des histoires à dormir debout que j'ai cru ! Tu m'as mis en danger, si ces analyses étaient positives, on ne parlerait pas la même langue en ce moment ! Tu aurais gâché ma vie entière juste parce que j'ai été fichue d'aimer un faux type comme toi. [Renfilant] Laisse-moi tranquille Nelson, laisse-moi tranquille !

Nelson (me serrant forte contre lui) : Nonnnnn ! Karla, je t'en prie [reniflant] Ne me fait pas ça s'il te plait. J'ai joué les cons à de nombreuses reprises, mais ne nous fait ça pas...

Moi (en larme) : Je veux m'en aller Nelson !

Nelson (serrant encore plus forte) : Nonn ! [Reniflant] Je ne peux pas te laisse tout jeter à la poubelle ! J'ai besoin de toi Karla, j'en prie.

J'éclate en sanglot dans ses bras sans pour autant le toucher. Je ne sais pas combien de temps il me tient dans ses bras. Lorsque je le sens un peu patraque, je quitte l'étreinte et sors de la pièce. Je récupère mon sac à main et mon fourre-tout puis sors de l'appartement.

Je marche en direction de la route sans me retourner. Plusieurs taxis s'arrêtent près de moi, mais je ne fais pas cas. J'ai besoin de respirer, j'ai besoin d'air [soupire] Je marche pendant de longues minutes sans trop savoir ou je vais. Le ciel est noir, aucunes étoiles à l'horizon, sans tarder il se met à pleuvoir. A croire que c'est pour laver mon cœur, cette pluie [soupire]

Sans que ça ne me pose le moindre problème, je continue à marcher sous la pluie. Ça a au moins le mérite de cacher le torrent de larmes qui émane de mes yeux. C'est trempée que j'arrive devant la maison de Rosie. Je frappe à la porte et patiente devant celle-ci jusqu'à ce qu'elle arrive.

Rosie (derrière la porte) : C'est qui !?

Moi (la voix tremblante) : C'est moi...

[Bruit de verrou]

Rosie (ouvrant la porte) : Seigneur la sœur de quelqu'un ! A peine celui qui a les cheveux jaunes là arrive pour qu'on ne t'aperçoive même plus [Posant son regard sur moi] Mais, Karla ! Qu'est-ce que tu fais là toute trempée !?

Moi (les yeux rouges) : ...

Rosie (se dépêchant de la céder le passage) : Mais rentre ! Ne reste pas dehors [Ce que je fais] Mais qu'est-ce qui a bien pu se passer ? Hein ?

Je ne parlais pas. Je faisais ce qu'elle me disait comme si j'étais une poupée téléguidée. Elle me débarrasse de mes affaires et m'apporte une serviette propre.

Rosie (fronçant les sourcils) : Mais qu'est-ce qui t'arrive Karla ? Hein ? Qu'est-ce qui t'arrive... ?

Moi (éclatant en sanglot) : C'est fini avec Nelson...

Rosie (l'air désolé) : oh chérie...Je suis désolé [m'ouvrant ses bras] viens pas ici.

Je ne me fais pas prier, je m'engouffre dans ses bras en laissant libre court à ma douleur. Je pleure jusqu'à sortir mes tripes. Au bout d'un moment, je vais prendre une douche et changer de vêtements puis je me glisse dans les draps.

Rosie (rentrant dans la pièce) : Je t'ai apporté une tisane chaude...

Moi (la voix cassée) : Je n'ai pas envie, merci.

Rosie (se posant sur le rebord du lit) : Peut-être mais tu devrais la prendre. Tu es venue ici trempée. Je ne veux pas que maman pense que je veux tuer son enfant.

Moi (sourire timide) : Merci...

Rosie (me regardant) : J'attends que tu la termines pour m'en aller !

Je me redresse, récupère la tasse et la bois petit à petit jusqu'à la terminer complètement. Je la lui remets puis me remets dans les draps.

Rosie (me regardant) : Tu veux discuter ?

Moi (levant les yeux) : Non...il n'y a rien à dire Rosie. Si ce n'est que j'ai été trop naïve de croire en ce qu'il me disait. Nelson est [soupirant] Nelson était tout pour moi. C'était ma première expérience, ma première vraie relation. J'ai voulu croire qu'on finirait ensemble comme dans mes films...mais ce n'est pas le cas. Il m'a menti et continue de le faire. Je l'aime Rosie...Mais comment faire s'il n'arrive même pas à être honnête envers moi ? A me dire la vérité alors qu'on est qu'entre quatre yeux ? [Reniflant] Je ne peux pas continuer comme ça.

Rosie (soupirant) : D'accord. Pour le moment repose-toi, Ok ?

Moi (hochant la tête) : Ok

Elle sort de la chambre en fermant la porte derrière elle. Un tas de pensées et de souvenirs m'inondent la tête. Je n'arrive pas à croire que c'est fini entre nous [Soupirant] Même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais imaginé que ça se termine entre nous. Surtout de cette manière.

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